Et voila la fin de cette fanfic ! Je tenais à remercier sevo, Namy
cassy et AngedesFees pour leur reviews très encourageantes ! N'hésitez pas
à reviewez sur cette suite qui promet de faire pleurer quelques uns. Gros
bisous.
Saleté de fille de Moldus ! Je suis prêt à m'humilier, à lui avouer mes sentiments, et elle me rit au nez ! Elle a vraiment un sale caractère ! Et c'est pour ça que je l'aime ! Mais je l'aurais ! Même si c'est la dernière chose que je ferai dans ma vie !
- Drago, chéri, qu'est-ce qu'elle te voulait la Sang-de-Bourbe ?
- Est-ce que ça te regarde, toi ? ! Et puis ne l'appelle pas comme ça ! Appelle-la Fille-de-Moldue à la rigueur ! Oh ! Et puis tu m'énerves, fiche- moi la paix !
Il monta dans sa chambre en claquant sa porte.
- Hermione, tu nous as toujours pas dit pourquoi tu te comportais comme ça avec Malefoy, insista Ron.
- Si je ne vous l'ai toujours pas dit c'est que je ne veux pas vous le dire !
- Mais Hermione...
- Ron, la ferme ! intervint Harry.
Ce philtre d'amour sera bientôt prêt. Avec ça, elle sera obligée de m'aimer. Je l'aurais avec ou sans son consentement. De toutes façons elle sera mienne, bientôt. Voilà, la dernière pétale de rose et c'est prêt. Il ne reste plus que de trouver un moyen de la lui faire boire. J'y suis ! Elle a toujours une bouteille d'eau sur elle, il suffira de transvaser le philre à l'intérieur pendant son sommeil et elle ne pourra plus se passer de moi.
Elle est vraiment belle quand elle dort. On dirait un ange. C'est quand même autre chose que l'autre nullasse ! Sa peau a l'air si douce... Patience Drago, d'ici peu tu pourras caresser sa peau à ton aise, mais pour le moment, contente-toi de faire ce pourquoi tu es venu.
Je crois que j'aurai bien mérité ma récompense !
Allez Hermione, prends ton courage à deux mains et vas le voir... Ce n'est pas si difficile après tout, il suffit de dire : Harry, je t'aime... Ouai, plus facile à dire qu'à faire.
Oh non pitié, pas l'autre furie le jour où j'ai décidé de me déstresser.
- Voilà la Sang-de-Bourbe !
- Vire de mon chemin Parkinson !
- Pas tant que je ne l'aurais décidé !
- Quand est-ce qu'on inventera l'antidote afin de t'éradiquer ?
- Pas demain en tout cas. J'ai quelque chose de très important à te dire, alors mets en mode play ta cervelle de Miss-Je-Sais-Tout. Je ne sais pas ce que tu as fait à Drago mais il n'est plus le même depuis quelques temps. Si ça trouve, t'as utilisé un philtre d'amour, t'en serais bien capable d'en faire un après tout. Mais le truc à retenir, c'est que tu ne t'approches plus de lui, pigé ? Tiens, j'ai soif, moi maintenant.
- Eh ! C'est ma bouteille !
- J'espère que t'as enregistré parce que je ne me repéterai pas, la prochaine fois, je t'écrase ta petite gueule de Gryffondor.
C'est vraiment une dingue celle-là, je ne sais vraiment pas comment Drago arrive à la supporter. Enfin ! C'est son problème !
Rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour remettre d'aplomb !
- Tu as l'air de bonne humeur, observa Goyle.
- Mais dis-moi, tu gagnes en intelligence. Oui, je suis d'excellente huleur aujourd'hui et je crois que rien ne pourra me l'enlever.
- Je suis heureux pour toi, murmura Crabbe.
- Par tous les Mages, vous êtes désespérants, soupira Drago.
Il n'eut pas le temps de croquer dans sa tartine que des lèvres avaient déjà capturé les siennes.
- Pansy ! Tu as renversé du beurre sur ma robe !
- Oh désolée mon chéri mais je suis si contente de te revoir !
- Nous nous sommes disputés hier soir pour la denrière fois.
- Oui mais tu m'as tellement manqué !
- C'est bon, ça va, lâche-moi la baguette.
- Je croyais que rien ne pourrait te mettre de mauvaise humeur aujourd'hui ?
- Crabbe, la ferme !
- D'accord.
- Alors mon canari tout jaune, qu'est-ce que tu as prévu de faire aujourd'hui ?
- De te défigurer la prochaine fois que tu m'appelles comme ça.
- D'accord mon chou ! Tu trouves que j'suis belle ?
- Ouai, ouai c'est ça. Bon, qu'est-ce que tu veux à la fin ?
- Embrasse-moi !
Il n'eut même pas le temps de riposter que déjà, il sentait une langue forcer le passage ce qu'il n'acceptait pas du tout.
- Bon, tu te calmes ? Qu'est-ce qui t'arrives ?
- Dis-moi n'importe quoi, je serais prête à tout pour te prouver mon éternel amour.
- Si tu veux me prouver ton amour, fiche-moi la paix rien qu'une heure et je t'en serai éternellement reconnaissant.
- D'accord !
La jeune fille s'éloigna, l'air aussi stupide que ravie.
- Enfin un peu de tranquilité.
Drago mangea ses tartines en observant attentiveent les moindres réactions d'Hermione. Rien ne laissait présager un changement dans son comportement. Ou plutôt, si. Elle ne cessait de faire les yeux doux à Potter. Et ça, ça suffirait à lui gâcher la journée. Ainsi, c'est donc ça. Elle lui préférait Potter ! Cela n'allait pas se passer comme ça !
Il la coinça contre un mur dans les sous-sols du château.
- Qu'est-ce que tu me veux ? T'as envie que ton cerbère me défigure ou quoi ? !
- Qu'est-ce que Parkinson vient faire là-dedans ?
- Elle m'a prévenue de ne pas m'approcher de son Draguinou adoré !
- Ah, je vois. Ne fais pas attention à elle ! Si c'est ça qui t'arrête chérie, faut pas te gêner...
- Arrête ! Arrête de me coller ! T'as pas encore compris que je ne faisais pas aprtie de tes groupies !
- T'es sûre que t'as rien à me dire ?
- A part que t'es une vraie glue, non.
- T'es sûre ?
- Oui.
- Sûre de chez sûre ?
- Oui ! Maintenant, fiche-moi la paix !
- Oh bah, zut, la potion n'a pas marché.
- Lorsque votre potion d'empoisonnement sera prête, vous la donnerai à votre rat...
- Moi je vais la boire Drago ! se leva Pansy. Pour te prouver mon amour !
- Oh non, Pansy, veux-tu bien cesser de faire ton interessante s'il te plait ?
- A quoi cela me servirait-il de vivre si tu ne m'aimes pas ?
- Pansy, arrête tes conneries et assis-toi.
- Miss Parkinson, veuillez arrêtez vote cinéma immédiatement.
- Mais vous voyez bien qu'elle est sérieuse ! s'exclama Hermione. Il faut l'arrêter ! T'as vraiment pas de cœur, Malefoy ! Pansy, faut pas faire ça, il n'en vaut pas la peine.
- Toi, on t'a pas sonnée ! C'est àcause de toi si Dragounichou ne m'aime plus. C'est ta faute. Tout est de ta faute ! Il rêve de toi au lieu de rêver de moi ! C'est vraiment pas juste !
- C'est vrai ? demanda Harry en se tournant vers Malefoy.
- Même si c'était le casn, je t'assure que je n,'ai jamais essayer de le séduire alors ne fais pas l'idiote s'il te plait, déclara Hermione.
- Laisse tomber, elle est trop idiote, il y a plus rien à en tirer, la contredit Drago.
- Miss Parkinson, j'exige que vous reposiez cette fiole !
- M'en fous de votre retenue puisque je n'irai pas ! Je vais me tuer ! Par amour pour toi Drago !
- Arrête, après tout le monde va me prendre pour un monstre.
- Mais t'es un monstre ! reprit Hermione. T'as vu comment tu réagis ? ! Elle t'annonce qu'elle t'offre sa vie, la chose la plus belle qu'on puisse offrir et toi, tu t'en fous ! Tu restes indifférent ! Y aura-t-il jamais quelqu'un qui fera fondre ton cœur de glace ?
- Si. Toi.
Me voilà avec un joli cokar que Potter a eu la gentillesse de m'offrir. Il me le paiera, ça c'est sûr. Me frapper ! Moi ! Un Malefoy !
- Comment ça va Dragounichet ?
- T'es pas encore morte, toi ?
- Non, j'ai préférais attendre et pouvoir te soigner avant.
- Oh, j'en peux plus, soupira-t-il.
- Tu sais ? J'ai eu une idée.
- Non ? ! Pas possible ! T'as un cerveau ?
- Je pourrais boire du Polynectar et me transformer en Granger et on pourrait toujoursfaire l'amour !
- Je cauchemarde ou je suis réellement entouré d'une bande de débiles... Tais- toi ! Je ne veux pas entendre la réponse.
- Oh, Dragounichou...
Elle commença à le masser tout doucement, le détendant peu à peu.
- Au moins, une chose que tu saches faire.
- Mais j'ai encore pleins d'autres talents... Tu me laisses te montrer ?
Ses mains descendirent vers le torse du Serpentard, s'insinuant sous son uniforme. Drago soupira. Après tout, ça le soulagerait peut-être. Il la fit basculer sur ses genoux et l'embrassa fougueusement.
Drago avait le sommeil agité. Sa nuit d'amour avec Hermione n'aétait pas de tout repos et tous deux ne se lâchaient pas une seconde, se confandant toujours plus l'un dans l'autre. Il pouvait sentir son corps collant contre le sien et jouissait de ce plaisir auquel il ne croyait plus.
Malheureusement pour lui, le Serpentard se réveilla. Il était nu et en sueur. A côté de lui reposait un corps de jeune fille. Aah, il savait bien qu'il l'avait eue !
Vision d'horreur lorsqu'il la retourna et qu'il s'aperçut que ce n'était autre que Pansy Parkinson.
- On recommence ?
- Certainement pas ! Tu dégages ! Et immédiatement !
- Quoi ? Et mes vêtements ?
- M'en fiche ! Dehors !
Il se laissa tomber sur son matelas. Le plafond ne lui apportait aucune aide.
Il ne pouvait plus continuer ainsi. Elle le hantait. Il fallait aller lui parler sérieusement. Si le philtre d'amour n'avait pas marché, rien ne marcherait. Peut-être que s'il lui demandait, elle l'aiderait à l'oublier. Enfin, si elle était à bout.
- T'as des cernes.
- T'as l'air fatigué.
- Fermez-la un peu vous deux ! Ca ne vous arrive jamais de me foutre la paix ?
Je tartinais ma tartine de confiture et jetais un coup d'oeil à la table des Gryffondor. Je ne pouvais voir le beau visage de Hermione, caché derrière un livre. Toujours en train de travailler, elle était impossible cette fille. Impossible à apprivoiser.
La nourriture n'a pas de goût, plus rien ne m'amuse, pas même embêter les 1ère année des autres maisons, ni les remarques acerbes de Rogue aux Gryffondor pendant le cours de potions. Non, plus rien n'aa de saveur sans elle. Je ne fais que penser à elle comme un vulgaire légume, comme un vulgaire sorcier de seconde classe.
On ne les prend pas au sérieux
On les traite de fous
Ceux qui au fond des yeux
Se regardent comme nous
Il faut que j'aille lui parler. Il faut à tout prix que je fasse quelque chose ou bien je vais finir par devenir fou. Elle est seule, dans le hall, on dirait qu'elle parle toute seule.
- Drago ! T'es malade ! Tu m'as fait peur !
- Désolé. Faut que je te parle.
- T'es malade ? T'as pas l'air bien.
- Il faut que tu m'aides Hermione, je ne sais plus quoi faire...
- Oh écoutes, ça commence à bien faire tes histoires alors maintenant, lâche-moi la baguette et vis ta vie !
Comment peut-elle me faire ça ? ! Me laisser si désemparé dans un hall pleins de monde. Elle s'en va comme si de rien n'était, comme si la Terre continuait de tourner !
Pas facile d'entrer dans leur jeu
Non, comme entre chiens et loups
Comme des enfants fièvreux
Ils brûlent de partout
Mais que puis-je faire de plus ? Je me rends compte que je suis tellement impuissant face aux sentiments et à l'amour. Amour ? Tu crois vraiment que t'es amoureux, là, Drago ? Tu ne l'as jamais été, tu ne sais pas ce que c'est. Et puis depuis quand un Malefoy se permet-il d'avoir des sentiments ?
- Hermione ! Attends ! Faut que je te parle !
- Mais fous-moi la paix à la fin !
- Eh ! Laisse-la tranquille !
- Et mer...credi ! T'en as pas marre de me défigurer ? lança le Serpentard en portant sa main à son nez ensanglanté. Je veux simplement comprendre pourquoi mon philtre d'amour n'aa pas fonctionné. T'es immunisée ou quoi ?
- Ton quoi ?
- Tu lui as fait quoi ? s'énerva Harry. Tu as osé de servir d'un philtre d'amour sur elle ?
- Calme-toi. Tu as utilisé un philtre sur moi ? Si tu as bien faite la potion, tout aurait dû arriver.
- Je suis pas novice en potions.
- Et bien peut-être qu'elle ne m'est pas parvenue tout simplement.
- Je l'ai mise dans ta bouteille d'eau.
- Bah voilà, c'est Parkinson qui l'a bue.
- Oh la poisse.
- Bon, maintenant tu la lâches ? intervint Harry.
- Euh, vous ne voudriez pas m'aider à me soigner ?
Et un pin de plus, un ! Je vais finir par ressembler à Quasimodo !
Bon bah la conclusion de cette duscussion, c'est que je suis maudit et qu'il ne vaut mieux pas approcher de trop près Hermione et son Barracuda.
Je n'en peux plus. Je vais me coucher. Je vais d'abord passer à l'infirmerie prendre la potion du sommeil pour ne pas encore rêver de quelque chose que, je le sais à présent, je n'aurai jamais.
Que vois-je ? Hermione embrasse un mec dans le parc ! Potter ! C'est pas possible ! Je rêve ! Je cauchemarde ! Je meurs !
Elle ne peut pas m'avoir fait ça ! Elle sait que je l'aime. Elle vient de briser mon cœur en plusieurs petits morceaux, et il me sera impossible de les recoller. Il est en miettes. Essayez de refaire du pain avec des miettes. Je ne peux plus supporter la vue de ce spectacle dégoûtant.
Je cours. Où je ne sais pas. Si, le plus loin possible de leurs roucoulements.
J'ouvre une trappe et atterit sur une tour. La tour d'astronomie, la plus romantique mais aussi la plus haute du château. Oui, bien sûr. Sinon, je ne serai pas là. Je ne crois pas au hasard. Je connais la raison pour laquelle je suis venu ici.
Je deviens fou. Je perds la tête. Et il n'y a aucun remède contre la maladie d'amour.
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Les étoiles du ciel ne m'ont jamais prédit un avenir heureux. Non, je ne prends pas la fuite. Même la Lune me rit au nez. N'y a-t-il donc plus rien qui respecte le nom de Malefoy ? ! Mais de quoi les jeunes ont-ils peur de nos jours ? J'imagine qu'ils ne sont pas tous comme moi. Moi, j'ai été atteins par la dernière chose que j'aurais voulu. L'amour. L'amour jusqu'à en crever. Mais qui se soucie de moi ? Bon à part Parkinson, elle, elle compte pas. Je vis des cauchmards éveillés et des cauchemards endormis, comment voulez-vous que je sois un type stable psychologiquement ? J'ai envie de les tuer. Elle, lui, eux, tout le monde.
Ils ont l'avenir devant eux
La chance autour du cou
Les rend plus lumineux
Ceux qui s'aiment comme nous
J'en ai marre. Mais quand je is que j'en ai marre, c'est que j'en ai marre, je suis vraiment à bout. Si je ne me tue pas, je crois que je vais tous les tuer alors autant aller en Enfer plutôt qu'à Azkaban. Quoi que... Si ça se trouve, en Enfer, il n'y a que des Détraqueurs. L'angoisse. Vaut peut-être mieux que j'aille à Azkaban, j'ai plus de chances d'y réchapper. Après tout, Black a bien reussi lui. Ouai, je vais peut-être opter pour cette option.
On peut les juger comme on veut
Oui, les traîner dans la boue
Mêmes couverts de bleus
Ils resteront debout
Ouai, mais je leur laisserai pas la satisfaction de me m'enfermer. Ils diront que je suis fou et descendront ma côte de popularité. Et je ne peux pas l'accepter ça. Non, mais je vois mal le petit sourire de Potter m'humilier dans le tribunal et m'accusant de tous ces malheurs. Il peut toujours rêver pour que je lui laisse ce plaisir, celui-là ! Il m'a suffisament fait de mal dans ma vie, il va pas en rajouter. Là, c'était la goutte de sang qui a fait déborder la fiole.
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Bon, allez Drago, conduis-toi en homme, conduis-toi en Malefoy, conduis-toi comme tu aurais toujours du te conduire. En mec digne, pas en mauviette. Montre-leur à tous que t'as des couilles et tu les auras à tes pieds, euh, à ta tombe.
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Il prit une grande inspiration, regarda une nouvelle fois les étoiles, une nouvelle fois le banc sur lequel le couple était assis. Il grave l'image d'Hermione dans son esprit... et sauta.
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
FIN
Saleté de fille de Moldus ! Je suis prêt à m'humilier, à lui avouer mes sentiments, et elle me rit au nez ! Elle a vraiment un sale caractère ! Et c'est pour ça que je l'aime ! Mais je l'aurais ! Même si c'est la dernière chose que je ferai dans ma vie !
- Drago, chéri, qu'est-ce qu'elle te voulait la Sang-de-Bourbe ?
- Est-ce que ça te regarde, toi ? ! Et puis ne l'appelle pas comme ça ! Appelle-la Fille-de-Moldue à la rigueur ! Oh ! Et puis tu m'énerves, fiche- moi la paix !
Il monta dans sa chambre en claquant sa porte.
- Hermione, tu nous as toujours pas dit pourquoi tu te comportais comme ça avec Malefoy, insista Ron.
- Si je ne vous l'ai toujours pas dit c'est que je ne veux pas vous le dire !
- Mais Hermione...
- Ron, la ferme ! intervint Harry.
Ce philtre d'amour sera bientôt prêt. Avec ça, elle sera obligée de m'aimer. Je l'aurais avec ou sans son consentement. De toutes façons elle sera mienne, bientôt. Voilà, la dernière pétale de rose et c'est prêt. Il ne reste plus que de trouver un moyen de la lui faire boire. J'y suis ! Elle a toujours une bouteille d'eau sur elle, il suffira de transvaser le philre à l'intérieur pendant son sommeil et elle ne pourra plus se passer de moi.
Elle est vraiment belle quand elle dort. On dirait un ange. C'est quand même autre chose que l'autre nullasse ! Sa peau a l'air si douce... Patience Drago, d'ici peu tu pourras caresser sa peau à ton aise, mais pour le moment, contente-toi de faire ce pourquoi tu es venu.
Je crois que j'aurai bien mérité ma récompense !
Allez Hermione, prends ton courage à deux mains et vas le voir... Ce n'est pas si difficile après tout, il suffit de dire : Harry, je t'aime... Ouai, plus facile à dire qu'à faire.
Oh non pitié, pas l'autre furie le jour où j'ai décidé de me déstresser.
- Voilà la Sang-de-Bourbe !
- Vire de mon chemin Parkinson !
- Pas tant que je ne l'aurais décidé !
- Quand est-ce qu'on inventera l'antidote afin de t'éradiquer ?
- Pas demain en tout cas. J'ai quelque chose de très important à te dire, alors mets en mode play ta cervelle de Miss-Je-Sais-Tout. Je ne sais pas ce que tu as fait à Drago mais il n'est plus le même depuis quelques temps. Si ça trouve, t'as utilisé un philtre d'amour, t'en serais bien capable d'en faire un après tout. Mais le truc à retenir, c'est que tu ne t'approches plus de lui, pigé ? Tiens, j'ai soif, moi maintenant.
- Eh ! C'est ma bouteille !
- J'espère que t'as enregistré parce que je ne me repéterai pas, la prochaine fois, je t'écrase ta petite gueule de Gryffondor.
C'est vraiment une dingue celle-là, je ne sais vraiment pas comment Drago arrive à la supporter. Enfin ! C'est son problème !
Rien de tel qu'un bon petit déjeuner pour remettre d'aplomb !
- Tu as l'air de bonne humeur, observa Goyle.
- Mais dis-moi, tu gagnes en intelligence. Oui, je suis d'excellente huleur aujourd'hui et je crois que rien ne pourra me l'enlever.
- Je suis heureux pour toi, murmura Crabbe.
- Par tous les Mages, vous êtes désespérants, soupira Drago.
Il n'eut pas le temps de croquer dans sa tartine que des lèvres avaient déjà capturé les siennes.
- Pansy ! Tu as renversé du beurre sur ma robe !
- Oh désolée mon chéri mais je suis si contente de te revoir !
- Nous nous sommes disputés hier soir pour la denrière fois.
- Oui mais tu m'as tellement manqué !
- C'est bon, ça va, lâche-moi la baguette.
- Je croyais que rien ne pourrait te mettre de mauvaise humeur aujourd'hui ?
- Crabbe, la ferme !
- D'accord.
- Alors mon canari tout jaune, qu'est-ce que tu as prévu de faire aujourd'hui ?
- De te défigurer la prochaine fois que tu m'appelles comme ça.
- D'accord mon chou ! Tu trouves que j'suis belle ?
- Ouai, ouai c'est ça. Bon, qu'est-ce que tu veux à la fin ?
- Embrasse-moi !
Il n'eut même pas le temps de riposter que déjà, il sentait une langue forcer le passage ce qu'il n'acceptait pas du tout.
- Bon, tu te calmes ? Qu'est-ce qui t'arrives ?
- Dis-moi n'importe quoi, je serais prête à tout pour te prouver mon éternel amour.
- Si tu veux me prouver ton amour, fiche-moi la paix rien qu'une heure et je t'en serai éternellement reconnaissant.
- D'accord !
La jeune fille s'éloigna, l'air aussi stupide que ravie.
- Enfin un peu de tranquilité.
Drago mangea ses tartines en observant attentiveent les moindres réactions d'Hermione. Rien ne laissait présager un changement dans son comportement. Ou plutôt, si. Elle ne cessait de faire les yeux doux à Potter. Et ça, ça suffirait à lui gâcher la journée. Ainsi, c'est donc ça. Elle lui préférait Potter ! Cela n'allait pas se passer comme ça !
Il la coinça contre un mur dans les sous-sols du château.
- Qu'est-ce que tu me veux ? T'as envie que ton cerbère me défigure ou quoi ? !
- Qu'est-ce que Parkinson vient faire là-dedans ?
- Elle m'a prévenue de ne pas m'approcher de son Draguinou adoré !
- Ah, je vois. Ne fais pas attention à elle ! Si c'est ça qui t'arrête chérie, faut pas te gêner...
- Arrête ! Arrête de me coller ! T'as pas encore compris que je ne faisais pas aprtie de tes groupies !
- T'es sûre que t'as rien à me dire ?
- A part que t'es une vraie glue, non.
- T'es sûre ?
- Oui.
- Sûre de chez sûre ?
- Oui ! Maintenant, fiche-moi la paix !
- Oh bah, zut, la potion n'a pas marché.
- Lorsque votre potion d'empoisonnement sera prête, vous la donnerai à votre rat...
- Moi je vais la boire Drago ! se leva Pansy. Pour te prouver mon amour !
- Oh non, Pansy, veux-tu bien cesser de faire ton interessante s'il te plait ?
- A quoi cela me servirait-il de vivre si tu ne m'aimes pas ?
- Pansy, arrête tes conneries et assis-toi.
- Miss Parkinson, veuillez arrêtez vote cinéma immédiatement.
- Mais vous voyez bien qu'elle est sérieuse ! s'exclama Hermione. Il faut l'arrêter ! T'as vraiment pas de cœur, Malefoy ! Pansy, faut pas faire ça, il n'en vaut pas la peine.
- Toi, on t'a pas sonnée ! C'est àcause de toi si Dragounichou ne m'aime plus. C'est ta faute. Tout est de ta faute ! Il rêve de toi au lieu de rêver de moi ! C'est vraiment pas juste !
- C'est vrai ? demanda Harry en se tournant vers Malefoy.
- Même si c'était le casn, je t'assure que je n,'ai jamais essayer de le séduire alors ne fais pas l'idiote s'il te plait, déclara Hermione.
- Laisse tomber, elle est trop idiote, il y a plus rien à en tirer, la contredit Drago.
- Miss Parkinson, j'exige que vous reposiez cette fiole !
- M'en fous de votre retenue puisque je n'irai pas ! Je vais me tuer ! Par amour pour toi Drago !
- Arrête, après tout le monde va me prendre pour un monstre.
- Mais t'es un monstre ! reprit Hermione. T'as vu comment tu réagis ? ! Elle t'annonce qu'elle t'offre sa vie, la chose la plus belle qu'on puisse offrir et toi, tu t'en fous ! Tu restes indifférent ! Y aura-t-il jamais quelqu'un qui fera fondre ton cœur de glace ?
- Si. Toi.
Me voilà avec un joli cokar que Potter a eu la gentillesse de m'offrir. Il me le paiera, ça c'est sûr. Me frapper ! Moi ! Un Malefoy !
- Comment ça va Dragounichet ?
- T'es pas encore morte, toi ?
- Non, j'ai préférais attendre et pouvoir te soigner avant.
- Oh, j'en peux plus, soupira-t-il.
- Tu sais ? J'ai eu une idée.
- Non ? ! Pas possible ! T'as un cerveau ?
- Je pourrais boire du Polynectar et me transformer en Granger et on pourrait toujoursfaire l'amour !
- Je cauchemarde ou je suis réellement entouré d'une bande de débiles... Tais- toi ! Je ne veux pas entendre la réponse.
- Oh, Dragounichou...
Elle commença à le masser tout doucement, le détendant peu à peu.
- Au moins, une chose que tu saches faire.
- Mais j'ai encore pleins d'autres talents... Tu me laisses te montrer ?
Ses mains descendirent vers le torse du Serpentard, s'insinuant sous son uniforme. Drago soupira. Après tout, ça le soulagerait peut-être. Il la fit basculer sur ses genoux et l'embrassa fougueusement.
Drago avait le sommeil agité. Sa nuit d'amour avec Hermione n'aétait pas de tout repos et tous deux ne se lâchaient pas une seconde, se confandant toujours plus l'un dans l'autre. Il pouvait sentir son corps collant contre le sien et jouissait de ce plaisir auquel il ne croyait plus.
Malheureusement pour lui, le Serpentard se réveilla. Il était nu et en sueur. A côté de lui reposait un corps de jeune fille. Aah, il savait bien qu'il l'avait eue !
Vision d'horreur lorsqu'il la retourna et qu'il s'aperçut que ce n'était autre que Pansy Parkinson.
- On recommence ?
- Certainement pas ! Tu dégages ! Et immédiatement !
- Quoi ? Et mes vêtements ?
- M'en fiche ! Dehors !
Il se laissa tomber sur son matelas. Le plafond ne lui apportait aucune aide.
Il ne pouvait plus continuer ainsi. Elle le hantait. Il fallait aller lui parler sérieusement. Si le philtre d'amour n'avait pas marché, rien ne marcherait. Peut-être que s'il lui demandait, elle l'aiderait à l'oublier. Enfin, si elle était à bout.
- T'as des cernes.
- T'as l'air fatigué.
- Fermez-la un peu vous deux ! Ca ne vous arrive jamais de me foutre la paix ?
Je tartinais ma tartine de confiture et jetais un coup d'oeil à la table des Gryffondor. Je ne pouvais voir le beau visage de Hermione, caché derrière un livre. Toujours en train de travailler, elle était impossible cette fille. Impossible à apprivoiser.
La nourriture n'a pas de goût, plus rien ne m'amuse, pas même embêter les 1ère année des autres maisons, ni les remarques acerbes de Rogue aux Gryffondor pendant le cours de potions. Non, plus rien n'aa de saveur sans elle. Je ne fais que penser à elle comme un vulgaire légume, comme un vulgaire sorcier de seconde classe.
On ne les prend pas au sérieux
On les traite de fous
Ceux qui au fond des yeux
Se regardent comme nous
Il faut que j'aille lui parler. Il faut à tout prix que je fasse quelque chose ou bien je vais finir par devenir fou. Elle est seule, dans le hall, on dirait qu'elle parle toute seule.
- Drago ! T'es malade ! Tu m'as fait peur !
- Désolé. Faut que je te parle.
- T'es malade ? T'as pas l'air bien.
- Il faut que tu m'aides Hermione, je ne sais plus quoi faire...
- Oh écoutes, ça commence à bien faire tes histoires alors maintenant, lâche-moi la baguette et vis ta vie !
Comment peut-elle me faire ça ? ! Me laisser si désemparé dans un hall pleins de monde. Elle s'en va comme si de rien n'était, comme si la Terre continuait de tourner !
Pas facile d'entrer dans leur jeu
Non, comme entre chiens et loups
Comme des enfants fièvreux
Ils brûlent de partout
Mais que puis-je faire de plus ? Je me rends compte que je suis tellement impuissant face aux sentiments et à l'amour. Amour ? Tu crois vraiment que t'es amoureux, là, Drago ? Tu ne l'as jamais été, tu ne sais pas ce que c'est. Et puis depuis quand un Malefoy se permet-il d'avoir des sentiments ?
- Hermione ! Attends ! Faut que je te parle !
- Mais fous-moi la paix à la fin !
- Eh ! Laisse-la tranquille !
- Et mer...credi ! T'en as pas marre de me défigurer ? lança le Serpentard en portant sa main à son nez ensanglanté. Je veux simplement comprendre pourquoi mon philtre d'amour n'aa pas fonctionné. T'es immunisée ou quoi ?
- Ton quoi ?
- Tu lui as fait quoi ? s'énerva Harry. Tu as osé de servir d'un philtre d'amour sur elle ?
- Calme-toi. Tu as utilisé un philtre sur moi ? Si tu as bien faite la potion, tout aurait dû arriver.
- Je suis pas novice en potions.
- Et bien peut-être qu'elle ne m'est pas parvenue tout simplement.
- Je l'ai mise dans ta bouteille d'eau.
- Bah voilà, c'est Parkinson qui l'a bue.
- Oh la poisse.
- Bon, maintenant tu la lâches ? intervint Harry.
- Euh, vous ne voudriez pas m'aider à me soigner ?
Et un pin de plus, un ! Je vais finir par ressembler à Quasimodo !
Bon bah la conclusion de cette duscussion, c'est que je suis maudit et qu'il ne vaut mieux pas approcher de trop près Hermione et son Barracuda.
Je n'en peux plus. Je vais me coucher. Je vais d'abord passer à l'infirmerie prendre la potion du sommeil pour ne pas encore rêver de quelque chose que, je le sais à présent, je n'aurai jamais.
Que vois-je ? Hermione embrasse un mec dans le parc ! Potter ! C'est pas possible ! Je rêve ! Je cauchemarde ! Je meurs !
Elle ne peut pas m'avoir fait ça ! Elle sait que je l'aime. Elle vient de briser mon cœur en plusieurs petits morceaux, et il me sera impossible de les recoller. Il est en miettes. Essayez de refaire du pain avec des miettes. Je ne peux plus supporter la vue de ce spectacle dégoûtant.
Je cours. Où je ne sais pas. Si, le plus loin possible de leurs roucoulements.
J'ouvre une trappe et atterit sur une tour. La tour d'astronomie, la plus romantique mais aussi la plus haute du château. Oui, bien sûr. Sinon, je ne serai pas là. Je ne crois pas au hasard. Je connais la raison pour laquelle je suis venu ici.
Je deviens fou. Je perds la tête. Et il n'y a aucun remède contre la maladie d'amour.
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Les étoiles du ciel ne m'ont jamais prédit un avenir heureux. Non, je ne prends pas la fuite. Même la Lune me rit au nez. N'y a-t-il donc plus rien qui respecte le nom de Malefoy ? ! Mais de quoi les jeunes ont-ils peur de nos jours ? J'imagine qu'ils ne sont pas tous comme moi. Moi, j'ai été atteins par la dernière chose que j'aurais voulu. L'amour. L'amour jusqu'à en crever. Mais qui se soucie de moi ? Bon à part Parkinson, elle, elle compte pas. Je vis des cauchmards éveillés et des cauchemards endormis, comment voulez-vous que je sois un type stable psychologiquement ? J'ai envie de les tuer. Elle, lui, eux, tout le monde.
Ils ont l'avenir devant eux
La chance autour du cou
Les rend plus lumineux
Ceux qui s'aiment comme nous
J'en ai marre. Mais quand je is que j'en ai marre, c'est que j'en ai marre, je suis vraiment à bout. Si je ne me tue pas, je crois que je vais tous les tuer alors autant aller en Enfer plutôt qu'à Azkaban. Quoi que... Si ça se trouve, en Enfer, il n'y a que des Détraqueurs. L'angoisse. Vaut peut-être mieux que j'aille à Azkaban, j'ai plus de chances d'y réchapper. Après tout, Black a bien reussi lui. Ouai, je vais peut-être opter pour cette option.
On peut les juger comme on veut
Oui, les traîner dans la boue
Mêmes couverts de bleus
Ils resteront debout
Ouai, mais je leur laisserai pas la satisfaction de me m'enfermer. Ils diront que je suis fou et descendront ma côte de popularité. Et je ne peux pas l'accepter ça. Non, mais je vois mal le petit sourire de Potter m'humilier dans le tribunal et m'accusant de tous ces malheurs. Il peut toujours rêver pour que je lui laisse ce plaisir, celui-là ! Il m'a suffisament fait de mal dans ma vie, il va pas en rajouter. Là, c'était la goutte de sang qui a fait déborder la fiole.
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Ceux qui parlent aux étoiles
Comme on prit le bon Dieu
Comme on tisse une toile
Pour s'élever jusqu'aux cieux
Bon, allez Drago, conduis-toi en homme, conduis-toi en Malefoy, conduis-toi comme tu aurais toujours du te conduire. En mec digne, pas en mauviette. Montre-leur à tous que t'as des couilles et tu les auras à tes pieds, euh, à ta tombe.
Ceux qui tutoient les anges
Quand leur cœur bat pour deux
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Il prit une grande inspiration, regarda une nouvelle fois les étoiles, une nouvelle fois le banc sur lequel le couple était assis. Il grave l'image d'Hermione dans son esprit... et sauta.
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
Et reçoivent en échange
De quoi rêver un peu
FIN
