Une évasion lunaire :



" Toutes les erreurs ne mènent pas à la ruine. "



Vendredi soir, Septembre 1976. La première pleine lune de l'année scolaire était enfin arrivée. Les projets pour la nuit étaient calmes mais amusant. Ça n'était jamais venu à l'esprit des 4 amis qu'ils pouvaient être attrapés et expulsés. Ce n'est pas qu'ils soient stupides, bien au contraire. Sirius et James étaient très malins et se tiraient eux-mêmes des troubles qu'ils avaient causé, quelque chose qui arrivait souvent, et devenait plus facile à chaque fois. Personne ne connaissait leur secret, et personne ne le connaîtrait.


Chaque mois à la pleine lune, trois d'entre eux se transformaient en Animagi et erraient dans l'école. Mais c'était l'année dernière. Ce soir ils allaient aller au delà de Poudlard et dans le village d'à côté. C'était assez dangereux de laisser Lupin approcher les gens mais James et Sirius étaient confient, avec leur taille tout se passerait bien.


La partie la plus dure de ces nuits, était que les trois garçons devaient se balader un moment sous une cape d'invisibilité sans être vu dans l'école. Il y avait 7 passage secrets à Poudlard mais aucun d'eux ne menaient à la Tour de Gryffondor. Sirius mesurait 1.85 mètres, James était légèrement plus grand mais avec une carrure plus petite, Peter était petit mais assez gros, une très mauvaise combinaison sous une cape magique.


Les trois amis avaient appris à devenir Animagi depuis un moment et avaient réussi l'année précédente. Ils avaient fait 9 sorties en 5° année sans être vue. Cette année, leur chance ne devrait pas faiblir, et ils ne seraient pas remarqués.
" Oh ! Peter c'était mon pied crétin ! "



" Désolé je peux à peine bouger avec vous deux qui m'entourez. "



" Chut, tu veux réveiller tout le château ou quoi ? " demanda James.



" Ouch, Peter ! "



" Ferme la Sirius " C'était un miracle que personne ne les entende. " Qui a la carte ? "



" Je pensais que tu l'avais, " dit Sirius.



" Non j'ai dit qui prend la carte et tu as dit que tu le ferais. "


" Non tu as dit qui prends la carte en la prenant toi même donc j'ai dit oui. "



" Oh, c'est classique. Maintenant qu'allons-nous faire ? " demanda James.



" Nous savons où c'est alors quel est le problème ? " demanda Peter.



" Oui mais nous ne savons pas où sont Rusard, Miss Teigne et Peeves. Ils pourraient être dans le coin ou au bout du couloir et nous pourrions être aperçus et attrapés. Tu veux aller en prison ? " demanda Sirius.



" Ou peut-être qu'ils pourront nous entendre Sirius. Le manteau nous rend obligatoirement invisible. C'est absurde si nous devons parler durant tout le trajet pour que tout le monde puisse nous entendre. Maintenant on peut y aller. "



Sirius hésita mais ne dit rien. " On tourne à gauche maintenant... "



" Chut. " dirent James et Peter .



Ils gardèrent le silence en approchant de la tour. Quand ils atteignirent l'armure en argent à l'entrée du château, James sortit sa baguette, et murmura " Madigrium " et l'armure se déplaça pour révéler une autre entrée. James vérifia à gauche et à droite pour s'assurer qu'il n'y avait personne dans le couloir qui aurait pu les voir.



" Parfait. Peter tu y vas en premier. " Avec un rapide mouvement Peter sortit du manteau et se dirigea vers le passage. Sirius fut le second et James le suivit en fermant le passage derrière lui.


" Bien, la partie la plus difficile est faite. Maintenant, ici ce n'est pas insonorisé donc on peut nous entendre mais on n'est pas obligé de rester sous la cape, comme ça Peter ne trébuchera pas tous les trois pas. "


" Je ne veux pas trébucher James, j'ai un problème de coordination du corps, tu sais ça. "



" J'ai une idée ! Pourquoi Peter ne se transformerait-il pas quand on est encore au dortoir ? " L'idée de Sirius paraissait si évidente qu'ils se trouvèrent tous stupide de ne pas y avoir pensé avant. ils se dévisagèrent quelques instants.



" On parlera de tout ça plus tard. Remus nous attend. " Ils continuèrent à suivre le passage qui descendait et devenait plus étroit. Quand ils atteignirent la fin du tunnel, Peter se transforma et regarda dehors pour s'assurer qu'il n'y avait personne.


" Alors qu'en penses-tu ? " demanda Sirius à James pendant que Peter était dehors.



" De quoi ? "


" De tout ça, quoi d'autre ? Tu ne penses pas qu'on se fera punir un jour ? "



" De quoi parles-tu ? Nous sommes toujours puni pour différentes raisons alors pourquoi tu t'inquiètes ? "



" Je ne sais pas j'ai un mauvais pressentiment pour ce soir. "



" Que veux-tu dire ? "


" Tu te souviens quand on était allé à la maison de Benjamin Farrel ? " demanda Sirius à James.



" Comment pourrais-je oublier ? " dit-il d'un ton inquiétant.


" Ouais, j'avais le même pressentiment, avant ça. James tu as presque pris feu ! "



" Ouais mais le mot principal est presque. Nous sommes partis, de justesse, mais nous sommes partis. Rien de mauvais ne va arriver ce soir, c'est entièrement dans ta tête. " Mais il regarda Sirius qui semblait vraiment inquiet. " Ecoute, si tu n'y vas pas, je n'y vais pas. "


Sirius jeta un coup d'œil à James, en pensant à sa décision. Il était rarement comme ça. D'habitude il était très confiant pour faire quoi que ce soit, mais quelque chose de bizarre lui tordait l'estomac.



" Il y a personne. Vous êtes prêt ? " dit Peter en revenant. " Qu'est-ce qui ne vas pas ?3 demanda-t-il. Les deux restèrent silencieux, puis Sirius parla. " Rien allons-y. "


Sirius, Peter et James souhaitaient une chose : voir leur propre transformation. Ça devait être impressionnant de voir un humain se transformer en animal en une seconde. Mais ils ne pouvaient pas se transformer dans le château. Bien sûr ils disaient qu'ils ne craignaient pas de se faire prendre, mais secrètement chacun d'eux craignait que MacGonagall ou Dumbledore les attrape à faire ça.


A la pleine lune ils cessaient d'être James, Sirius et Peter et ils devenaient respectivement Cornedrue, Patmol et Queudvert : les Maraudeurs de Poudlard. Ils ne pouvaient plus parler alors ils utilisaient des signes : entre autres des signes de têtes, mais d'autres signes sauvages de communication.


" A toi Peter en premier. " Peter ferme les yeux et instantanément une vague d'argent l'entoura et il devint petit, marron, et gros, c'était un rat. Il les regarda et couina.


" Sirius a toi. Je dois mettre ma cape sous le Saule. Couvre moi et assures-toi que Lunard ne puisse pas m'attraper. "


" Toujours. " Sirius lui fit un clin d'œil et comme Peter une vague argenté l'entoura. Il devint un gros chien noir, avec des oreilles pointues, et des yeux marron doux. Même dans sa forme Animagus il ressemblait toujours à Sirius.


" Allons-y. " James mit sa cape et les suivit le long du château. Le clair de lune les rendait visible à n'importe quel troisième année qui aurait besoin de prendre un verre d'eau. C'était par conséquent crucial pour eux trois de se rendre au Saule Cogneur le plus rapidement possible. " Augmente l'allure, " siffla James à Sirius. Patmol fit un aboiement qui ressemblait au cri d'un Loup et Peter montrait déjà des signes de fatigue. " TU dois vraiment penser à faire un régime Peter, ce n'est pas sain. "


Quand ils arrivèrent au Saule, James relâcha Peter pour qu'il puisse appuyer sur le nœud de l'arbre pour immobiliser les branches dont les coups pouvaient être mortels. Alors James et Patmol entrèrent et scrutèrent le chemin. Lunard ne pouvait pas faire de mal aux animaux, seulement aux humain et ils devaient être sûr qu'il n'était pas caché dans le creux de l'arbre quand James entrait.


James enleva sa cape d'invisibilité et la posa sur un tas de bois. Alors il entra sous le sol où il tenait à peine debout et claqua ses doigts. Une vague d'argent entoura entièrement son corps. En quelques instants James était remplacé par un grand, jeune, musclé cerf avec de grandes cornes sur sa noble tête. Cornedrue était le plus impressionnant d'eux tous. Les cerfs étaient d'habitude assez grands et James avait fait quelques sorts pour paraître encore plus grand.


En faisant attention de ne pas planter ses bois sur le plafond du passage Cornedrue scruta Patmol avec ses yeux brillants, signalant que Lunard devait être pressé.



Patmol gratta la grande pierre qui cachait l'entrée du passage. Quelques instants plus tard, Lunard, le loup garou émergeait. Ça y est, ils étaient prêts.



Cornedrue avança, suivi de près par Patmol et Lunard, Queudvert fermant la marche en couinant. Bien qu'aucun mots ne sortaient de sa bouche, ses plaintes étaient clairement enregistrées. Ignorant Queudvert, ils se dirigèrent vers la Forêt Interdite, le plus dure étant de ne pas se faire remarquer.


Ils parcoururent la forêt et se dirigèrent vers la limite de la forêt, pour pénétrer à Pré au Lard en prenant garde de rester cachés. D'habitude ils parcouraient l'école à la recherche de nouveaux passages qu'ils ajoutaient à la carte. Ça leur avait pris deux ans pour réunir toutes les informations de la carte. Ils avaient bien pris garde de noter chaque détails de l'école. Ça leur avait fait faire beaucoup de voyages la nuit dans le château et d'opération secrète avant de devenir Animagus.


Il y avait souvent un sorcier important à Pré au Lard, pour les affaires ou pour le plaisir qui parlait d'importantes informations. Si c'était le cas, Queudvert était celui qui espionnait. Il entrait dans le bâtiment où était l'officier et écoutait un peu. Patmol errait dans les rues comme un amical chien errant, écoutait ce qu'ils se disaient, et faisait son rapport à Cornedrue qui montait la garde auprès de Lunard pour ne pas qu'il s'échappe.


Ce soir il y avait le Ministre de la magie qui était dans la Tête de Porc, soit disant pour affaire. C'était une bonne occasion d'apprendre de nouveaux commérages que le Ministre dirait à une jolie fille ; le Ministre était veuf.



Quand les 4 animaux arrivèrent à la lisière de la forêt, Cornedrue fit un signe de tête à Patmol et Queudvert signifiant qu'ils devaient commencer leur mission. Patmol marchait lentement, pour que Queudvert marche dessous lui afin de lui donner la protection contre les hiboux affamés. Comme ils arrivaient près du pub, ils entendirent des voix et des rires étouffés. Queudvert se glissa dans le trou qu'ils avaient fait près de la porte et pénétra à l'intérieur du pub chaud. Il se mit à chercher le visage d'un homme aux cheveux gris, environ 50 ans, qui était probablement assis au bar. Queudvert ne pouvait rien voir du sol donc il devait se mettre en hauteur et aller derrière le bar. Il regarda vers la salle, et n'apercevant pas le Ministre il reporta son attention sur un mur, il grimpa, rampa dans un trou pour pouvoir se cacher.


" Que voulez-vous monsieur le Ministre ? " demanda le barman. Ah, le Ministre était enfin arrivé. Queudvert jeta un coup d'œil par le trou du mur et le vit s'asseyant au bar.



" Je vais prendre la même chose que d'habitude, Ryan. " Il sortit un petit livre de sa poche et commença à lire. Queudvert essaya de lire le titre inscrit sur la couverture mais il n'avait que la vision du rat.



" Vous êtes ici chez vous, Ministre. Un scotch. "



" Merci. " Il soupira, prit une petite gorgée de sa boisson et continua de lire son petit livre noir. A sa droite, sa serveuse préférée, Tabitha, vint lui dire bonjour. Il sourit alors qu'elle s'approchait. Elle lui demanda ce qui était naturel : Comment allait le Ministère, les enfants, ... Le bavardage ennuyeux continua quelques minutes.



" Que lisez-vous monsieur ? "


" Seulement mon emploie du temps, cher. " Rien d'intéressant. L'animal se tourna et descendit du mur. Il marchait sur le plancher pour se diriger dehors lorsqu'il entendit, " Vous-Savez-Qui, rassemble plus d'adeptes chaque jours, Tabitha. Dehors est devenu un endroit effrayant. " Queudvert s'arrêta net, et repartit en direction du bar pour mieux entendre ce que disait le Ministre.



" Les Bones, il a tué les Bones. " Il prit son verre et il y eut un moment de silence entre eux.



" Vous voulez dire Dustin et... "



" Non, leurs parents. " Il avait un ton de réserve, comme si il ne voulait pas en dire plus. " C'était une famille très éminente, des sorciers très puissants. C'était l'une des familles de sorciers les plus puisantes de toute l'Histoire de la Magie. "



" Pourquoi ? Pourquoi les a-t-il tué ? " demanda Tabitha.



" Nous ne le savons pas. Ils ont été tués dans leur maison. Quelques vieux objets qu'ils possédaient ont été volés. Dustin ne sait pas ce que c'était, juste que c'était lourdement gardés et protégés. Nous savons qu'un livre a été volé, mais nous n'avons pas idée de son contenu. " Il prit une autre petite gorgée. " Je dois vraiment y aller. J'ai une longue journée demain, j'ai besoin de repos. Au revoir ma chère. " Queudvert entendit le tabouret qui était poussé et les pas sur le sol.


" Au revoir, monsieur le Ministre, j'espère que tout va s'arranger. " Tabitha se remit à servir ses clients. Il semblait que Hagrid était là. Il chantait jovialement dans un coin du pub avec d'autres gars enivrés.


Excité, Queudvert se retourna et courut vers le trou. il avait une grande information à divulguer à ses amis. Quelque chose de très précieux avait été volé : un livre. Mais pourquoi Vous-Savez-Qui aurait besoin d'un livre. Une fois dehors il commença à chercher Patmol.



Mais Patmol était légèrement égaré en ce moment. Il y avait à peu près 5 filles autour de lui qui avait du passer une bonne soirée. Et il se trouvait qu'il appréciait leur présence.



" Il est si mignon, " disaient-elles en chœur. Il remua sa queue amicalement vers elles. Il commençait à attirer une foule car il devait probablement faire des tours pour amuser les filles. Queudvert l'avait bien vu mais il ne pouvait pas le rejoindre car il ne serait pas bien accueillit. il monta la colline.


Une fois là-haut il vit Cornedrue qui secouait la tête à la vue de Patmol. Queudvert couina, lui permettant de lui faire savoir qu'il avait fini sa mission. Cornedrue, face à lui hocha la tête. Alors qu'il marchait vers lui, quelque chose d'étrange se produisit. Il s'arrêta soudain. Bien que c'était difficile de reconnaître les expressions du visages sous les formes animales, il put voir que Cornedrue était paniqué. Il secoua la tête et se mit à courir en cercle comme si il cherchait quelque chose. Alors Queudvert s'en rendit compte aussi : il manquait Lunard. Queudvert monta sur un rocher pour avoir une meilleure vue : Patmol était tranquillement en train de divertir des filles, un couple se tenait par la main, Hagrid sortait par la porte de derrière du pub de La tête de porc, Lunard était à quelques pas juste derrière lui. Queudvert couina bruyamment pour attirer l'attention de Cornedrue. Il se redressa pour observer. Lunard était prêt à bondir à la gorge de Hagrid.


Avec un élancement rapide de vitesse, Cornedrue galopa jusqu'en bas de la colline, Queudvert galopait derrière lui.

" Oh, la, la, la, hummm... " chantait Hagrid bruyamment en se dirigeant vers la forêt. Lunard l'avait vu et il salivait à la pensé de le manger. Il le suivit pendant 6 mètres.


" Alors j'ai demandé à l'homme et il m'a dit.... Oh zut, " marmonna Hagrid en voyant Lunard. Bien qu'il ait bu il pouvait reconnaître un loup-garou à 6 mètres de lui prêt à bondir. Comme toujours lorsqu'il voyageait la nuit Hagrid avait son arbalète. Lentement il la sortit de sa poche de veste et il la chargea d'une flèche en argent. il ne voulait pas le tuer mais s'il venait du village...


Cornedrue sprintait jusqu'en bas de la colline et regardait Hagrid charger son arbalète prêt à tirer. Si seulement il pouvait courir plus vite. Queudvert se dirigea vers Patmol et son groupe de filles. Elles crièrent en le voyant et Patmol se mit à courir comme si il savait ce qu'il se passait.


" Il y avait un truc sympa, j'y suis pas allé, hey. " Alors Lunard se mit à courir. Hagrid actionna son arbalète et il le visa. Hagrid espérait l'effrayer mais ça ne paraissait pas faire d'effet. IL devrait tirer. Plus effrayant encore, il lui semblait que quelque chose arrivait de sa droite, plus de loups peut-être. Il devrait tirer, et ce serait la fin.


" Désolé, " dit Hagrid tristement alors qu'il pressa la détente, au même moment Cornedrue arriva vers Lunard, la tête incliné comme si il allait frapper. Lunard le vit au dernier moment et s'écarta de la trajectoire de la flèche. Mais la flèche d'Hagrid ne changea pas de direction et atteint une autre cible.



La flèche frappa durement et rapidement dans l'épaule de Cornedrue. La douleur fut affreuse. A cause de son élan il lui fut impossible de garder son équilibre, il s'écrasa le nez sur le sol et dérapa sur 3 mètres avant de s'arrêter complètement. Lunard était sous le choc. Patmol courait depuis le pub jusqu'à Cornedrue. Ce dernier respirait avec peine, ses yeux semblait vitreux et du sang coulait de sa blessure. Patmol se tourna vers Hagrid qui commençait à avancer vers eux. Il ne devait pas approcher, Patmol devait l'arrêter.


Ignorant Lunard, Patmol commença à aboyer et grogner à Hagrid qui recula et resta silencieux. Lunard recommença à s'approcher de Hagrid mais cette fois Patmol était là pour l'arrêter. Lunard sembla comprendre. Il se tourna vers Cornedrue, toujours couché sur le sol, la mare de sang coulant sur le sol et se mêlant à la terre. Les trois animaux marchèrent vers lui, et il les dévisagea avec de grands yeux, et il luttait pour les garder ouvert. Mais il devait se lever. Patmol aboya.



Cornedrue resta par terre, souffrant en silence.



Hagrid était toujours là, seul, il les regardait et pleurait. " J'aurais pas du faire cela. " Il sanglotait dans son manteau.


Cornedrue essaya de se lever ou de changer de position, mais cela exigeait de bouger son flanc gauche pour l'équilibrer. Patmol se mit devant Cornedrue et gémit.


Alors, très lentement, il ramena ses jambes sous lui ce qui le rendait capable de se relever. Alors il mit tout son poids sur ses pattes avant. Patmol vit ce qu'il essayait de faire mais il ne pouvait pas l'aider. Il devait se contenter de regarder.


Une fois tout cela fait, Cornedrue se leva lentement, ferma ses yeux, et tint bon.



Hagrid sanglotait toujours.


Cornedrue était blessé mais pouvait marcher, bien qu'il ne se tenait pas trop sur sa patte gauche. La flèche était toujours profondément enfoncée dans son épaules gauche, le sang dégoulinait le long de sa patte. Patmol et Lunard commencèrent le chemin jusqu'à Poudlard, ils surveillaient toujours Cornedrue qui étaient derrière eux et avançait lentement. Patmol aboya dans sa direction. Cornedrue trébucha. Ceci allait faire partie des mauvaises expériences.


Il boita tout le long du chemin menant à Poudlard et tomba deux fois. Les trois autres pouvaient facilement voir la douleur dans les yeux de Cornedrue. Patmol fit un signe de tête à Queudvert pour qu'il appuie sur le nœud de la racine du Saule Cogneur permettant d'immobiliser l'arbre. Une fois que les branches furent immobilisés. Les autres le suivirent. Patmol ferma le passage et se transforma immédiatement. Queudvert fit de même.


" Tu es en sécurité maintenant James, essaye de te concentrer, " dit Sirius avec une note de crainte dans la voix.



Ça mit un moment mais James se transforma et s'écroula dans les bras déjà ouvert de Peter.



" Il m'a tiré dessus. Je ne peux pas croire qu'il m'ait tiré dessus. " Sa voix était plus forte que d'habitude et des larmes de douleur coulaient le long de son visage sale. Il avait une grosse tâche de sang. Peter et Sirius le portèrent dans le souterrain et le placèrent soigneusement contre un mur. James pencha la tête pour l'appuyer contre son torse et il ferma les yeux, son bras droit saisissant son avant bras gauche.


" James, je suis tellement désolé, c'est entièrement ma faute, " dit Sirius horrifié.


" Non ce n'est pas ta faute, " répondit James doucement. " Non ce n'est pas ta faute, " répéta-t-il doucement avec effort.



" Tu as besoin de voir Pomfresh, James, " dit Sirius avec une voix tremblante.



" Non, je ne peux pas, elle demandera ce qui s'est passé. "



" C'est vraiment mauvais, tu pourrais perdre un bras. Tu dois la voir. Ne sois pas têtu ! " dit Sirius dont la voix haussait.


" Tu sais ce qui va nous arriver, Sirius ? Nous serons expulsé, et peut-être même envoyé en prison. Non je ne peux pas la voir. Vous devez m'aider. " Il commença à frissonner car la douleur était trop forte. Il était pâle comme s'il allait s'évanouir à tout moment. Il n'osait pas regarder en bas de peur d'être écœuré.


" Qu'allons-nous faire ? " demanda Peter avec une expression choquée.


" L'un de vous doit m'enlever cette flèche, " dit James. Personne ne dit rien pendant un moment. James regarda leurs têtes. S'il ne s'était pas sentit l'envie de mourir, leurs expressions l'auraient fait pleurer de rire. Sirius secouait la tête. La vue du sang l'avait toujours dégoûté. " Ok, Peter, tu dois la retirer. " La mâchoire de James commençait à trembler, ses dents se mettaient à claquer. Peter se replia à côté de lui et mit sa main sur la flèche.



" Ok, tu vas te contenter de tirer d'un coup sec et rapide, " dit James faiblement en fermement ses yeux solidement.



" Sec et rapide, " répéta Peter, " sec et rapide. " Les larmes commençaient à se former dans ses yeux aussi. Il garda la prise sur la flèche mais ne tira pas. " Je ne peux pas, James. Je viens de me rendre compte que je ne pouvais pas. Je suis désolé. " Il se leva et recula.



" Ecoute je sais que tu ne veux pas le faire, mais je ne peux pas vraiment me balader dans l'école avec une flèche plantée dans le bras. Quelqu'un doit la retirer. " Ils continuaient de le regarder. Ils n'osèrent pas faire un mouvement.



" Bon je vais me le faire tout seul, " et il regarda alors son épaule gauche. Elle devait être enfoncée très profondément car il ne voyait plus que le haut de la flèche. Il toucha son manteau noir et sentit l'humidité du sang. il était content de ne pas pouvoir voir le sang dans l'obscurité mais il faisait tout de même trop sombre. " Peter, il me faut de la lumière. "



Peter sortit sa baguette de sa poche et dit, " Lumos, " et une lumière remplit le creux sous l'arbre.



" Ok, maintenant je vais tirer. " Il les regarda et essaya de sourire mais considéra que ça demanderait trop d'effort. Sirius semblait terrifié, et Peter semblait craintif. Qu'est-ce que Rogue donnerait pour être ici, pensa-t-il. James leva sa main droite, la posa sur la flèche, et resserra sa poigne. " A trois, " dit-il, " un, deux, ... " Il ferma les yeux et grogna. " Je ne peux pas le faire. Je viens de me rendre compte que je ne pouvais pas. S'il vous plaît, le plus courageux, s'il vous plaît, tirez d'un coup. Je ne vous détesterais pas pour cela, je vous le promets. Ne me laissez pas me la retirez moi-même. " Sa vision commençait à se brouiller et il avait froid, bien qu'il transpirait.


" Je vais le faire, c'est ma faute, je ne voulais pas te blesser c'est tout. " Sirius s'accroupit et mit sa main sur la flèche. " Dieu, ça va vraiment être pénible, James, je suis vraiment désolé. "


" Ça ne peut pas être pire que de l'avoir planté là, non ? " Il fit un sourire à Sirius. Celui-ci le dévisagea et jeta un regard horrifié à Peter.


" A trois, James. " Mais Sirius savait que pour ce genre de choses, aucun temps ne serait suffisant pour se préparer à ce genre de choses. Ça lui laisserait juste le temps de tendre les muscles et de lui faire plus de mal. " Prêt ? Un... deux.... " Et il dû tirer d'un coup sec, comme James avait demandé. Sirius entendit un bruit de déchirure et espéra que c'était la robe de James, mais il ne le pensait pas vraiment.


James laissa échapper un hurlement de douleur. Sirius craignit que quelqu'un en l'entende. Peter agit rapidement et colla sa main sur la bouche de James pour étouffer les cris. Sirius s'approcha, la flèche toujours à la main, s'accroupit et essaya de lui parler.



" Le pire est déjà fait, calme-toi, " il essaya de sembler calme, mais apparemment James ne semblait pas d'humeur. Il se débattit pour échapper à la poigne de Peter qui maintenait sa tête. Son visage était rouge et des larmes s'échappaient de ses yeux.



" Le pire est passé ! Pourquoi n'essayez vous pas de vous faire brusquement tirer dessus ? Que vous est-il arrivé à tous les trois ? " demanda-t-il avec colère.



Les minutes passèrent avant que quiconque ne prononce une parole. James commençait à perdre les couleurs de son visage et sa respiration devenait moins saccadé.


James se détendait. Il respirait calmement et il appuya sa tête contre le mur et ferma ses yeux injectés. Peter lâcha son bras et s'assit à côté.


" Nous devons le voir, James, " dit Sirius avec détermination. " Tu sais que nous devons évaluer les dommages et voir dans quel état c'est. " James leva la tête et regarda Sirius. " Nous le devons. "


James hocha la tête.



Sirius laissa tomber la flèche et posa sa main contre le mur au dessus de la tête de James. il regarda en dessous le manteau noir qui était trempé de sang. Sirius s'écroula sur le sol et le contempla de près.



" Alors qu'allons nous faire de cela ? " demanda-t-il en indiquant la manche du manteau.



" Oh, juste le déchirer. C'est pas la peine d'essayer de le sauver. " Il regarda Sirius et essaya de sourire. Il savait que la vue du sang était dur pour lui. " Si tu vas être malade, détourne le regard, ok ? "


" Absolument, " dit-il avec un sourire. Alors, très soigneusement, il plaça sa main sur la manche du manteau et la déchira le long des coutures. Il fut alors obligé de détourner le regard.


" Ok, ça n'a pas l'air bon, " dit James en regardant sa manche de chemise blanche qui était maintenant cramoisi. Peter secoua la tête, Sirius avait l'air dégoûté, mais il ne vomissait pas, du moins pour l'instant.


" Maintenant, tu dois déchirer la chemise Sirius. Tu peux faire cela, je sais que tu le peux, " dit-il en essayant de paraître calme. Mais il ne voulait pas voir ce qu'il y avait sous la chemise, pas plus que Sirius.



Sirius fit une grimace à James. Son teint était devenu verdâtre et de la transpiration émergeait de son front. Il plaça sa main sur la manche de la chemise. Il tira la manche, la déchirant complètement. Quand il eût fini, il ferma les yeux.



" Nous avons des ennuis, " dit Peter, en regardant la blessure de James. James la regarda aussi. C'était vraiment mauvais, encore pire qu'il ne se l'était imaginé. Il y avait un trou qui laissait voir le muscle et il y avait du sang partout qui coulait encore. Son bras commençait à gonfler. Aucun d'entre eux n'avait de connaissance en soin, que ce soit magique ou Moldu, mais ils savaient que quelque chose devait être fait.



Sirius ne voulu pas regarder. " Décris-le moi, s'il te plaît, " demanda-t-il, " je ne veux pas faire face à ça. "



" Et bien ce n'est pas trop mal, " admit James. " La flèche a fait un trou, un genre de grande déchirure dans le muscle. La retirer a sans doute fait plus de mal. Et ça saigne pas mal. Je vais avoir besoin de pansement pour la recouvrir. "



" Comment obtiendrons-nous cela ? " demanda Peter.


Sirius se tourna et le regarda. Il couvrit sa bouche de la main et ses yeux s'élargirent considérablement. Alors il regarda rapidement Peter.



" Nous devons aller en voler quelques-uns à l'Infirmerie, " dit-il à Peter. " Tu vas devoir te transformer en rat. Je te rejoindrai à l'infirmerie si tu peux ramper sous la porte. TU vas vérifier qu'il n'y a personne et tu me feras entrer. Nous prendrons tout ce dont nous avons besoin. Il essuya ses mains couvertes de sang sur le mur. " Nous aurons besoins de la cape. "



" Prends-la, " dit James, " dépêchez-vous. "



Sirius et Queudvert coururent dans le château, ils traversèrent les escaliers, les halls, et les couloirs sans croiser un seul fantôme ou un certain chat. Une fois arrivé devant l'infirmerie, Sirius plaça Queudvert sur le sol devant la fissure de la porte de l'infirmerie.


" Vérifie qu'il n'y a personne qui marche ou qui est éveillé, " chuchota-t-il. Queudvert se glissa par la fissure et alla et se faufila le long du mur à tout allure. Il y avait une cinquième année endormit dans un des lits, mais tous les autres étaient vides. Queudvert couru rapidement jusqu'au bureau de Madame Pomfresh et il vit qu'elle dormait profondément. Après cela il couru jusqu'à la porte d'entrée, transformé de nouveau en Peter, et ouvrit la porte pour laisser entrer Sirius.



Il rentra et chercha l'armoire à pharmacie. Il voulu l'ouvrir mais elle grinça. Sirius sortit sa baguette et prononça un sortilège pour la rendre silencieuse, et il ouvrit enfin la porte.



Ils prirent tout ce dont ils avaient besoin : des gazes, du coton, des pansements, des serviettes, des bandages et des désinfectants. Peter et Sirius fourrèrent tout ça dans leurs poches et fermèrent la porte de l'armoire. Peter se transforma en rat, Sirius mit la cape d'invisibilité et mit Peter dans sa poche. Il regarda à droite et à gauche pour vérifier qu'il n'y avait personne et fonça jusqu'au Saule cogneur.


Une fois de retour à l'intérieur ils trouvèrent James, la tête penchée sur le mur et les yeux fermés. Il avait appuyé son manteau sur sa blessure pour essayer d'arrêter le saignement. Il n'ouvrit pas les yeux quand Sirius et Peter entrèrent.


" James nous avons tout trouvé, " dit Sirius en s'asseyant à côté de lui et en plaçant les fournitures médicales volées dans un ordre précis. Peter fit de même. James regarda ce qu'ils avaient pris.


" Maintenant vous devez me les mettre, " dit-il faiblement. Il commençait à fatiguer et il savait qu'il avait beaucoup perdu de sang. " Faites ce que vous pensez le meilleur et ensuite nous irons au dortoir pour la nuit. "



" Je dis toujours que tu as besoin de voir... " commença Sirius mais James savait ce qu'il dirait et l'interrompit.


" Je te l'ai déjà dit, nous ne pouvons pas risquer cela. Nous devrions même pas nous balader dehors. Et tu sais qu'Hagrid va dire à Dumbledore qu'il m'a tiré dessus. Dumbledore n'est pas stupide, il fera la relation entre les deux. Et famille de sorcellerie importante ou pas, nous serions expulsés. Nous devrions habiter comme des moldus. Pense à nos familles, Sirius, ils seraient déshonorés. " Il continua à le regarder dans les yeux. il ne changerait pas d'avis. L'infirmière ne le saurait jamais. " Nous nous sommes promis que personne ne saurait jamais sur nous, tu te rappelles Sirius ? Personne. " Son regard descendit sur l'énorme provision de pansements qu'ils avaient. " Commençons. "



James et Sirius faisaient partis des meilleurs étudiants de l'école. Ils étaient bons dans toutes les matières, en magie et au Quidditch, mais ils ne connaissaient rien dans le domaine de soigner des blessures. Ils avaient fait du mieux qu'ils pouvaient, c'était un travail lamentable de débutant.

Peter et Sirius placèrent une gaze directement sur la blessure et des pansements par dessus en l'entourant avec pas mal de bandages.

James ne devrait pas trop le bouger et ça devrait aller. Pour finir c'était un travail assez mauvais mais c'était le mieux qu'ils puissent faire.


De nouveau, Peter transformé en rat, fut placé dans le poche de manteau de Sirius, celui se couvrit de la cape d'invisibilité avec James. Ils prirent leurs fournitures en trop et se dirigèrent vers le château. James serait tombé si Sirius ne l'avait pas presque porté jusqu'au dortoir. Heureusement la Grosse Dame ne visitait pas un autre portrait. Ils lui donnèrent le mot de passe et pénétrèrent dans la Salle commune. Peter sortit de la poche de Sirius, et avec celui-ci ils aidèrent James à monté dans le dortoir. Naturellement tout le monde dormait car il était 2 heures du matin. Ils posèrent James sur son lit, s'assurèrent qu'il allait bien, qu'il était sur le bon côté et fermèrent les rideaux autour de son lit.


Sirius était assez inquiet en observant le plafond. Il pouvait entendre Peter ronfler, mais James ne faisait pas un son. QU'arriverait-il si quelqu'un le découvrait ? Ils ne pourront jamais trouver de bonnes excuses. Comment avait-il pu être aussi superficiel ? Pourquoi n'était-il pas rester à aider James ? C'était entièrement sa faute, il savait que ça l'était. Il tomba dans un sommeil profond en pensant à ce qui arriverait et en tournant la situation maintes et maintes fois dans son esprit.



James, quant à lui, ne dormait pas. N'importe qui dans sa situation ne pourrait pas dormir il était dans une position inconfortable. Il n'arrêtait pas de bouger sans parvenir à s'endormir. il mit ses lunettes et regarda l'horloge, il était trois heures du matin. Il regarda son bras. A sa grande horreur les pansements étaient rouge de sang. Silencieusement il se leva et alla jusqu'à sa malle. IL l'ouvrit et prit la carte du Maraudeur et un autre manteau noir. Il ferma doucement sa malle pour ne pas réveiller tout le monde. Il mit la pointe de sa baguette et dit " je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. " Instantanément l'encre apparut sur la carte comme une toile d'araignée et formèrent des lignes qui se transformèrent en plan de l'école. James se pencha sur la carte pour l'examiner de plus près. Tous les enseignants étaient dans leurs lits, Peeves faisait des bons dans les cachots, Rusard était aussi dans les cachots, probablement pour hurler après Peeves, et son chat arpentait les couloirs des salles de sortilèges.


Il avait besoin d'aller dans un endroit totalement désert, où personne n'irait. Et alors ça le frappa : la salle de bain de Mimi. Lily avait dit une fois que Mimi gémissait comme un bébé quand n'importe qui entrait, donc ce n'était pas une salle bain utilisée. C'était l'emplacement parfait pour lui, et même mieux : le chemin pour y aller était complètement désert.



" Méfait accomplit, " chuchota-t-il en tapotant encre la carte de la pointe de sa baguette. L'encre disparut et il replaça la carte vierge dans sa malle sans faire de bruit et en sortit sa cape d'invisibilité. Il la posa sur son lit et prit toutes les fournitures médicales que Sirius avait volé et caché dans un sac. James en prit quelques-unes, juste ce qui pouvait rentrer dans ses poches. Il marcha sur la pointe des pieds pour descendre de son dortoir et traverser la salle commune et rejoindre la salle de bains de Mimi.



Il n'eût aucun problème pour y aller. Comme l'avait montré la carte il n'y avait personne qui patrouillait dans ce secteur. Il poussa la porte d'entrée de la salle de bain et entra.


Il y avait un silence total dans la pièce et le plancher était éclairé par le clair de lune. Il ferma la porte et alla dans le coin opposé de la salle de bains derrière les lavabos. Ici il y avait assez de lumière pour le voir mais personne ne le verrait si quelqu'un ouvrait la porte de là où il était. Il enleva sa cape et le posa par terre. Peut-être que maintenant qu'il se sentait mieux il pourrait l'arranger mieux que Sirius et Peter. Il s'adossa au mur et se laissa glisser sur le sol froid. Il enleva son manteau noir et le plaça à côté de lui à côté des médicaments. Il ne fit pas beaucoup de bruit mais assez cependant pour que Mimi l'entende.



" Que fais-tu ici ? " demanda-t-elle d'un ton pleurnichard. " Tu n'es pas une fille. "



" Merci de me le faire remarquer, " répondit James. Il enleva l'écharpe et commença à défaire les pansements, ils étaient rouge de sang. Ils ne pouvaient toujours pas bouger le bras alors il pris sa baguette et murmura " Accio serviette, " et les serviettes en papier volèrent. il les attrapa, les posa par terre et continua d'enlever les pansements pour les poser sur les serviettes.



" Oh... Ça à l'air mauvais ! " Mimi avait un sourire méchant sur le visage. Elle se rapprocha de lui pour avoir une meilleure vue. " Qu'est-ce qui t'es arrivé ? " James ne pouvait pas retourner en arrière. N'était-elle pas supposée pleurer dans ses toilettes ? Pourquoi était-elle en train de lui poser des questions ?



" Rien, vraiment, " lui dit-il.


" Tu pourras partager mes toilettes, si tu meures, " dit-elle avec agitation.


" Merci mais je ne pense pas que je suis... " mais il ne finit jamais sa phrase. Il entendit un bruit qui augmenta son rythme cardiaque. Quelqu'un avait ouvert la porte. Quelqu'un était dans la salle de bains. Il arrêta sa conversation et retient son souffle en espérant qu'ils partiraient. Il pria qu'ils ne le voient pas et qu'ils partent. Mimi quitta James et alla voir qui était dans la salle de bains.



" Que veux-tu ? " demanda Mimi de sa voix normale et irritée.



" Il est ici ? " James aurait pu reconnaître cette voix n'importe où et aurait adoré l'entendre n'importe quand, sauf maintenant. Elle n'attendit pas que Mimi réponde. Elle se dirigea vers les lavabos et le vit. Ses s'agrandirent et sa bouche s'ouvrit de stupeur, elle la couvrit de sa main. Elle s'agenouilla devant lui en le dévisageant toujours avec la même tête.


" Qu'est-ce qui s'est passé ? " demanda-t-elle avec inquiétude.



Lily avait des capacités magiques stupéfiantes, qui allait au-delà de celle de n'importe qui qu'il connaissait. Comme il la regardait il espérait qu'elle ne lise pas dans son esprit.


" Lily, pourquoi es-tu là ? " C'était mauvais. il y avait toujours un problème avec elle. Il aurait toujours voulu tout lui dire mais il ne pouvait pas lui dire ce qui s'était vraiment passé. il chercha dans son cerveau une histoire plausible mais aucune n'aurait ceci pour résultat. Peut-être que s'il lui posait des questions elle oublierait de lui en poser. " Comment as-tu su que j'étais là ? " C'était quelque chose qu'il se demandait vraiment.


" Je ne sais pas. Je viens de me réveiller et j'ai su que je devais venir ici. James, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? " Elle semblait intéressé. Il essaya de cacher sa flatterie.



" Je... " Il se demandait quoi dire. Il devait dire quelque chose, n'importe quoi. Mais rien d'intelligent ne lui vint à l'esprit. Il l'observa en retour. Elle était belle dans son pyjama. Mais si elle connaissait son secret elle n'approuverait certainement pas. Elle n'avait jamais violé aucune règle et elle n'apprécierait pas de savoir qu'il se baladait la nuit sous une forme animagus. il ne pouvait pas mentir, elle le devinerait.


" Je ne peux pas te le dire, " dit-il honnêtement.



" Pourquoi pas ? " demanda-t-elle d'un ton sérieux.


" Je viens de me rendre compte que je ne pouvais. J'ai promis de ne pas le faire. Comprends-moi s'il te plaît. " Il la regarda dans ses yeux verts brillants et lui sourit. Elle le dévisagea en retour avec un regard frustré.



" A qui as-tu fais la promesse ? A Sirius ? "



" Oui. Mais il n'a pas fait ça, ni Remus, ni Peter. D'accord ? Je veux te le dire, mais je ne peux pas. " Elle sembla comprendre. Elle soupira et le regarda avec quelque déception, mais elle ne redemanda pas.


" Ça c'est vraiment mauvais, tu sais cela ? " Elle regarda les pansements par terre. " Tu ne peux pas te contenter de couvrir ta blessure comme une simple coupure. Tu as besoin que quelqu'un la regarde. "


" Non, Madame Pomfresh fera ce que tu as fait. "



" Poser des questions. Ça quérira tout seul. "


" Tu as besoin de points de sutures, autrement ça pourrait prendre des mois, des bactéries pourraient l'infecter et tu pourrais perdre ton bras.



" Alors que suggères-tu ? " Elle s'y connaissait clairement plus que Sirius et Peter.


" J'aurais besoin de la nettoyer et peut-être de la recoudre... "


" Quoi ! ? " Ceci allait trop loin. Il ne voulait pas qu'une aiguille traverse sa peau. Il avait prévu de se soigner et ne voulait pas que quelqu'un d'autre touche à sa blessure. Il commença à se reculer vers le mur pour s'éloigner d'elle. " Aucune chance, je ne veux pas que tu me touches... maintenant, " dit-il paniqué.



" Arrête d'agir comme un bébé, " dit-elle sévèrement. " J'essaie de t'aider. " Et elle se rapprocha de lui.



James secoua la tête et se déplaça le long du mur. Lily continua de lui dire de s'arrêter. Finalement James se releva brutalement et sa tête percuta les lavabos.


" J'abandonne, " chuchota-t-il, en plaçant sa main droite sur son front qui résonnait et il reglissa par terre. " Tu vas me tuer, tu sais cela ? " Il continuait à se frotter la tête en la regardant sortir sa baguette. Elle alla prendre une serviette et agita sa baguette en marmonnant quelques mots. Instantanément la serviette se changea en un tas de glace qu'elle plaça sur sa tête.


" Maintenant détends toi, " lui ordonna-t-elle. Alors elle prit sa main et la posa sur la glace pour la maintenir sur sa tête.


" Mais pourquoi tout le monde veut-il que je me détende ? " demanda-t-il, sarcastique. Elle ne répondit pas. Elle commença à fouiller dans les provisions en agitant sa baguette de ci, de là. Elle transforma les choses inutiles en bol, éponge, et pour une quelconque raison une boule de coton en fil brillant. Il regarda le liquide. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait.


" Que vas-tu faire ? " demanda-t-il.



" Premièrement je dois nettoyer la blessure, alors... "



" Attends une minute... " Il savait d'expérience qu'il souffrait dès que sa mère mettait du savon sur la moindre petite coupure. Elle lui avait toujours dit qu'il était douillet, et il savait qu'il l'était, mais il refusait de l'admettre devant la fille qu'il aimait. " Je ne veux pas être grossier mais comment es-tu sûre de ce que tu comptes faire ? "


" Mon père est médecin. "



" Mais il n'est pas là. Est-ce que c'est dans les gènes ou un truc dans le genre ? "



" Non, " elle semblait un peu irrité. " Mais il parlait toujours de ce qu'il faisait à ses patients. De toute façon je sais que les méthodes des Moldus vous semblent à tous barbares mais ils se débrouillent bien. Je connais un sortilège qui pourrait t'aider si tu me fais confiance et que tu me laisses t'aider. " Elle le regarda dans les yeux, en prévoyant qu'il aurait sûrement une réponse toute faite pour la contredire. Mais il ne dit rien, elle essayait de l'aider. La situation aurait pu être pire, il y avait une façon positive de regarder cela. La fille de ses rêves était à quelques centimètres de lui et elle allait le soigner car elle ne voulait pas qu'il meure.


" J'ai besoin de nettoyer cette blessure, comme je l'ai déjà dit, autrement ça pourrait s'infecter. Ensuite je devrais recoudre. Non, " elle vit la panique sur son visage, " je n'utiliserais pas une aiguille. J'ai lu dans un livre que je pouvais diriger cette ficelle, " elle montra le coton maintenant changé en ficelle, " pour te recoudre avec ma baguette. Alors ce ne sera pas la perfection car j'ai jamais fait ça avant, mais au moins la plaie sera resserrer de façon continue. Nous devrons juste voir comment ça évolue. "



" Euh... bon, " dit-il, " je suis désolé d'avoir été un peu brutal avec toi, j'étais un peu... "


" Capricieux ? " demanda-t-elle avec un sourire. Elle se leva et pris son bol pour le remplir d'eau dans le lavabo.


" Ouais, désolé. " IL lui sourit en retour. Elle le rejoint, mit l'éponge dans le bol, et plaça un peu de savon dessus.


" C'est de l'eau chaude. J'admets que ça piquera un peu, mais tu te sentiras sûrement mieux quand tout sera fini, je te le promets. "



" J'ai confiance en toi, " dit-il et elle plaça l'éponge sur la blessure. Ça piquait, beaucoup. il essayait avec force de ne pas tressaillir, il ne voulait pas qu'elle pense que ça le gêne. En le nettoyant elle commença à parler. "



" Alors, tu ne me diras pas ce qui t'ai arrivé ? " Elle sourit coupablement.


James secoua la tête.



" Est-ce que c'est ce que tu fais, pour gérer l'ennui ? "


" Que veux-tu dire ? " demanda-t-il scpetiquement.



" Je me rappel qu'à la fin de notre deuxième année, toi et Sirius vous aviez enfermé un groupe de Serpentard dans un compartiment que vous aviez remplit de bombabouses et vous ne les aviez pas laissé sortir. "



James rayonna. " Ouais, ceux-là l'avaient mérité, " dit-il. " Tu sais, je ne cherche pas les ennuis, j'ai juste envie de m'amuser. "


Elle finit de nettoyer sa blessure et posa l'éponge rouge dans le bol. Elle essuya la blessure avec une serviette. Elle s'empara du fil et de sa baguette et la mit sur la blessure maintenant propre.


" Cet amusement va te faire renvoyer un jour. " Elle mit la ficelle sur un bord de la blessure et commença à agiter sa baguette en mouvement de zigzag. La recousure s'exécuta magiquement. James avait seulement une impression de chatouillis.



" Ils ne vont pas m'expulser, " dit James en riant tout bas.



" Ah ouais ? Qu'est-ce qui t'en rends si sûr ? "



" Mon père est un célèbre Auror. Il a envoyé Mansonia et Kazink à Azkaban. Ils ne vont pas m'expulser. "



" Ton père les a attrapés ? "



" Ouais, " dit-il fièrement.


" Pourquoi ne m'as-tu pas dit cela avant ? "



" Tu ne me l'as jamais demandé. " Elle lui fit un drôle de regard et reporta son attention sur la blessure.



" Là. C'est fini. " Il semblait beaucoup mieux. C'était toujours endolori, mais il souffrait beaucoup moins que 10 minutes auparavant. " Ce n'est pas parfait. il y a toujours une petite ligne pour montrer que c'était là. Quand c'est fait correctement, il n'y a aucun signe de blessure. "


" C'est trop bien. Je me sens mieux aussi, " dit-il. " Ton père serait fier. "



Elle lui sourit. " Le fil se dissoudra magiquement quand la blessure sera guérit, comme ça nous n'aurons pas besoin de l'enlever. Je vais te mettre une bande au cas où ça se remettrait à saigner, mais ça ne devrait plus trop le faire. " Elle prit quelques bandes et les serra sur son bras bien fort pour ne pas qu'elles s'en aillent. Elle se pencha ensuite vers lui.



" Comment va la tête ? "


" Bof. Elle est dure. " Il éleva le tas de glace et le posa par terre.



" Je sais ce que je peux faire pour ça, " dit-elle avec un sourire. " Ma mère me l'a dit quand nous nous sommes cognées. " Elle le regarda droit dans les yeux.



" Quoi ? " demanda-t-il un peu nerveusement.



" Ceci, " elle éloigna les cheveux de parts et d'autres de la bosse, ferma ses yeux, et l'embrassa doucement sur le front.



Elle se recula et le regarda. " C'est mieux ? " chuchota-t-elle.


" Oui, " chuchota-t-il faiblement en retour. A sa déception, elle se leva et commença à ramasser le désordre. Elle mit le matériel disponible en un tas et le plaça dans les poches de son manteau. Elle métamorphosa tout son équipement médicale en petites boules de coton et les lança au loin.



" Tu ne vas pas partir maintenant, n'est-ce pas ? " demanda-t-il en espérant ne pas paraître désespéré ou soucieux.



" Pas si tu ne le veux pas, " répondit-elle gentiment.



" Non. " Il secoua la tête et loucha. " Je veux dire que je ne veux pas. "


" Bien mais c'est très risqué. Nous ne devions pas vraiment être ici, tu sais ? C'est contre les règles de sortir la nuit. " Elle s'approcha de lui et s'assit à côté. Elle s'appuya sur sa poitrine.



Maintenant son cœur battait si vite qu'il aurait pu exploser de sa poitrine et traverser la pièce. Il ne pouvait pas croire à quel point il était heureux. Sirius en mourrait de voir ceci. Mais qu'allait-il faire maintenant ? Il aurait vraiment voulu mettre son bras autour d'elle, c'était vraiment ce qu'il désirait. Il déplaça lentement son bras pour le mettre autour de sa taille mais elle prit sa main et la plaça devant elle. C'était bizarre, pourquoi avait-elle fait cela ?


Elle tourna sa main, de façon à ce qu'elle puisse voir sa paume.



" Tu as une ligne de vie assez courte, " dit-elle légèrement.


" Quoi ? "



" Tu m'as entendu ? " dit-elle avec un rire léger. " Tu as une ligne de vie courte. "



" Que dis-tu, je vais mourir de suite ? " Elle lui sourit et continua de regarder sa main.


" Non, je dis ce que je vois juste. je ne crois pas que ta ligne de vie a quelque chose à voir avec la durée de ta vie. je ne crois pas à ces bêtises. "



Il inversa les choses et regarda la paume de Lily.



" La tienne est aussi courte que la mienne, " dit-il véridiquement.



" Ça veut dire que je vivrais plus longtemps, " répondit-elle bien informée.



" Quoi ? Comment peux-tu dire cela ? " demanda-t-il en riant tout bas.



" Ta main est plus grande que la mienne. "



" Et alors ? "



" Si, si, nos lignes de vie sont de taille égale, mais ma main est plus petite donc selon les lois de proportions, ma ligne est plus longue. "


James rit encore. " Tu es folle, " dit-il silencieusement et il embrassa sa tête. " IL semble que tu vivras un petit plus longtemps que moi. Sirius a une ligne vraiment longue, malgré le fait que Trelawney prédise sa mort tous les jours. "


" Je ne te l'ai jamais demandé avant, mais tu l'as toujours connu ? "



" Je n'ai pas un souvenir sans lui. C'est mon meilleur ami depuis aussi loin que je me souvienne. Nous habitons dans la même rue, nos mères sont amies et nous avons les mêmes goûts. Du moins c'est ce qu'elles disaient. Quels goûts peuvent avoir des bébés ? " C'était vrai, il n'avait aucun souvenirs sans lui. Noël, les anniversaires, les jours normaux, rien sans lui.



" Je ne rappel pas vous avoir déjà vu l'un sans l'autre. J'ai été surprise de te voir ici tout seul, " dit-elle. " TU as de la chance d'avoir un aussi bon ami. Très peu de gens sont aussi proches. "


" Je sais. Je l'aime comme un frère. " Elle sourit alors qu'il disait cela.



" Je souhaite avoir quelqu'un comme ça, quelqu'un à qui je pourrais tout dire. Quelqu'un qui me comprenne, puisse lire mes expressions et me donne des conseils quand j'en ai besoin d'un. "



" Je pensais que tu avais une sœur. "


" C'est le cas, " dit-elle d'un ton incertain. Elle prit la main de James et la plaça autour de sa taille. " Elle a 4 ans de plus que moi. J'ai bien peur qu'elle ne m'aime pas beaucoup. "



" Lily, tout le monde t'aime. Elle doit t'aimer, c'est ta sœur. "



Lily rougit après son commentaire, mais il ne le remarqua pas dans l'obscurité.



" Elle me déteste. Ça l'a toujours été et ça le sera toujours. Ça ne changera jamais. "



" Comment sais-tu qu'elle te déteste ? "



" Permets moi de le savoir quand elle dit, je cite : tu es une telle aberration. Ou alors : mon rêve sera devenu réalité lorsque je ne te verrais ni t'entendrais plus jamais. Ou encore : Je ne veux pas que tu es un quelconque rôle dans ma vie. Elle m'a jamais aimé, jamais, " dit-elle tristement.



" Pourquoi pas ? " demanda-t-il.



" C'est juste qu'elle est d'une froideur sans pitié... " Elle s'arrêta pour voir sa tête et haussa les épaules.


" Désolé, " dit-il doucement. " Elle n'a pas l'air très agréable. "



" Oh, elle ne l'est pas, " dit-elle. " Tu es très gentil. "



" Tu n'as pas besoin d'elle, " dit-il. " Tu n'as pas besoin d'avoir une sœur. Tu es robuste et gentille, " dit en regardant le sol. Il espérait que la flatterie le ferait monter dans son estime. " Je veux dire que bon désolé pour lé comparaison, mais même Rogue qui déteste tout le monde t'apprécie assez bien. Et c'est un imbécile avec tout être vivant. "



" Tu le détestes vraiment pas vrai ? " demanda-t-elle curieusement.


" Et bien en deuxième année, Sirius, Remus et moi marchions dans le couloir en nous occupant de nos affaires, " dit-il avec un demi sourire, " et nous sommes tombés sur Rogue et Douglas en train de martyrisé Peter. Peter était assez petit et ne pouvait pas se défendre, et Rogue était vraiment son opposé. Nous n'avons jamais aimé Rogue mais ça a été la cerise sur le gâteau. Alors nous sommes allés aidé Peter, on a insulté la mère de Rogue et Peter à eut la paix.



" Je n'avais pas idée qu'il faisait ce genre de choses. il a toujours été sympa avec moi. "


" Et bien tout le monde est sympa avec toi, " dit-il véridiquement.



" Que veux-tu dire par là ? " demanda-t-elle défensivement avec un air de défi sur le visage.



" Parce que, durant toutes les années où je t'ai connu, tu n'as jamais dit une insulte à quiconque. Tu es stupéfiante Lily. Même si des gens se bagarre dans une pièce, lorsque tu rentres tout le monde s'arrête. Il y a une aura qui émane de toi, comme une sorte de magie mystérieuse que personne n'a encore découvert, ou ne peut expliquer. " Il la regarda dans les yeux un long moment et elle l'observa en retour. Il avait toujours voulu lui dire cela et c'était enfin sortit.



" Tu es si belle. TU es la personne la plus belle que j'ai jamais vu, et je... "



" Ferme la, " chuchota-t-il.


" Quoi ? " Et alors ça arriva, lentement mais sûrement. Elle mit sa main gauche sur son visage et se pencha. C'était un baiser doux et léger au début. Ils avaient tous les deux les yeux fermés et ils n'avaient plus conscience de l'endroit où ils se trouvaient. Ils s'appartenaient l'un à l'autre. Tout commença à s'embrumer dans l'esprit de chacun et la seule chose à laquelle ils pensaient était l'autre. La magie les entourait. Rien ne pouvait les déranger. Certainement pas Mimi geignarde qui pleurait dans ses toilettes, ni les loups garous qui hurlaient dehors, pas plus que le chat de Rusard qui venait d'entrer par la porte.


Elle s'incrusta dans la pièce et dévisagea les deux qui s'embrassaient. Elle laissa échapper un bruyant " miaou " quand Lily s'éloigna de James et observa le chat.


" Nous avons un problème, " dit-il calmement.



" Nous devons nous en aller, " dit Lily, paniquée.


" Nous ne pouvons pas, c'est trop tard. " Il prit sa cape d'invisibilité et commença à la déplier.



" Qu'est-ce que c'est ? " demanda-t-elle en la pointant du doigt.



" Chut, approche toi de moi. Je vais replier mes jambes pour qu'on soit totalement couvert tous les deux. " Une fois qu'elle fut près de lui il lança le manteau sur eux deux au moment ou Rusard entrait.



" Qu'y a-t-il ma douce ? " demanda-t-il de sa voix terrifiante. il marchait en tenant une lanterne au dessus de sa tête et un sac poubelle remplit de reste de potions qu'il posa par terre. C'était à quelques centimètres seulement de Lily.



Le cœur de Lily battait rapidement et sa respiration était forte et saccadée. James entoura sa taille et de son autre main il lui couvrit la bouche.


" Que faites-vous ici ? " demanda Mimi grossièrement.



" Je cherche des élèves hors de leurs lits, " répondit-il sinistrement.


" IL n'y a personne d'autre que moi ici. Jamais personne ne vient me rendre visite. Je suis toujours seule ! " Et elle commença à pleureur très bruyamment. Rusard se dirigea vers la porte.



" IL n'y a personne ici, ma douce, " dit-il en commençant à sortir. Avec la lanterne à la main il poussa la porte, laissa son chat sortir en premier et le suivit dehors.



James attendit patiemment qu'ils soient assez loin. Il enleva alors sa cape et la posa par terre.



" Je ne savais pas que tu avais une cape d'invisibilité, " dit-elle alors en souriant agréablement.


" Héritage de famille. Nous devons y aller. "



Lily se leva en première et aida James à faire de même.



" C'était à un cheveux près, " dit-il.


" Oui ça l'était, " en se penchant et en l'embrassant. Elle mit un bras autour du sien et le regarda dans ses profonds yeux bleus. Il mit son bras autour de sa taille en retour et lui sourit.



Aucun d'eux n'avait souvenir d'avoir été si heureux. James avait souhaité ce moment depuis si longtemps. Et comme avant ils ne voyaient plus ce qu'il y avait autour d'eux, en ne se préoccupant que de l'autre.


La porte de la salle de bains s'ouvrit à nouveau. Ils se séparèrent pour voir Rusard. Il avait oublié son sac de reste de potions.
" Bien, bien, bien, qu'avons-nous là ? "


" Je n'ai jamais été aussi déçus par deux élèves de Gryffondor que ce soir. " Rusard était le concierge le plus heureux de la terre, il avait réveillé MacGonagall pour l'informé qu'il avait attrapé deux de ses étudiants en train de s'embrasser dans les toilettes des filles à trois heures du matin. Elle était furieuse. James et Lily se tenaient en face d'elle devant son bureau, qui était, pour des raisons de commodité, dans sa salle de classe. Ce bureau, derrière lequel elle se trouvait, était sur une estrade. James et Lily étaient sur le sol et semblaient être condamné à la peine capitale.



" Vous deux connaissez le règlement de cette école. Aucun élève ne doit se trouver dans les couloirs la nuit. Et s'embrasser dans la salle de bains des filles ! J'en ai honte. Vous ne pouvez pas vous comportez de cette façon parce que vous êtes capitaine de Quidditch, " dit-elle sévèrement en regardant James, " ou parce que vous êtes préfète, " dit-elle en jetant un regard mauvais à Lily. " Les règles sont les règles et vous les avez brisés intentionnellement. " Pendant un court instant elle les dévisagea simplement. James essayait d'avoir l'air coupable, mais un orchestre jouait dans sa tête et des petites voix criaient de joie dans son esprit. Il venait d'embrasser la femme qu'il aimait, rien ne pourrait le démoraliser.



D'autre part, Lily n'avait jamais eût aucun problème de sa vie, et ne le prenait pas avec facilité. Sa tête était baissée et elle se battait pour ne pas qu'une larme coule sur son beau visage. James le vit du coin de l'œil et aurait voulu faire n'importe quoi pour la réconforter, mais ne pouvait pas. MacGonagall n'avait pas fini.



" Mademoiselle Evans, je suis très déçue de vous. Vous êtes une des meilleures étudiantes de cette école. Vous n'aviez jamais désobéit à quelque règle que ce soit. Vous êtes un modèle pour les étudiants plus jeune que vous. Les gens comptent sur vous pour montrer l'exemple de ce que doit être un ancien étudiant de Poudlard. " Elle regarda Lily impitoyablement qui la regardait comme si elle allait éclater en sanglots d'un instant à l'autre.


" Et vous, Monsieur Potter. De toute ma vie d'enseignement, je n'ai jamais rencontré un étudiant qui attire plus les ennuis. Les règles ne s'appliquent-elles pas pour vous ? Franchement je suis étonnée que Monsieur Black ne soit pas impliqué là-dedans. Les gens de cette école compte aussi sur vous. Vous êtes très brillant et je ne parviens pas à comprendre que vous ne respectiez aucunes règles. " Il avait entendu ce discours des douzaines de fois et n'avait pas besoin de le réentendre. Il garda à l'esprit le moment qu'il venait de vivre avec Lily et rien d'autre ne l'intéressait en dehors de cela.



" Vous recevrez tous les deux une retenue pour cette action. Et puisque vous êtes si amateur de salles de bains, je suggère que vous les nettoyez toutes demain soir. "


James avait prévu ceci mais ça aurait pu être pire. Dans sa troisième année, lui et Sirius avaient mis un sortilège dans le dortoir des Serpentard et des bombes sous leurs toilettes. A chaque fois que les Serpentard tiraient la chasse d'eau les toilettes régurgitaient tout leur contenu. Le projet était ingénieux et hilarant, mais malheureusement ils furent inculpés du crime. Quelqu'un les avait balancés et ils n'avaient jamais découvert qui, mais ils avaient été obligés de nettoyer la salle de bains sans magie. Ceci était facile en comparaison.


" Et 20 points seront retirés à Gryffondor, " continua-t-elle.



" Quoi ! C'est un scandale ! Nous ne blessions personne ! Personne n'était en danger ! " hurla-t-il presque.


" 20 points chacun ! " La mâchoire de James tomba. il examina Lily qui était totalement choquée. Elle qui avait toujours gagné des points et n'en avait jamais perdu.


" Professeur ce n'est pas juste, il n'y a pas de raisons de prendre 40 points. Embrasser n'est pas un crime. "



" Félicitations, Monsieur Potter, vous venez d'en perdre dix de plus, " dit-elle nonchalamment. " Et de plus, que faisiez-vous dans un salle de bain pour fille ? Ou était-ce juste un point de rendez-vous ? " Il resta silencieux. Il savait que ça plaisait secrètement à MacGonagall qu'ils soient tous les deux ensemble, elle exerçait juste son autorité.


" Je ne sais pas quel problème vous avez avec l'autorité, Potter, mais vous devriez ouvrir la bouche de façon intelligente, " dit-elle d'un ton froid. Et elle continua à les dévisager.


" Je suis désolé professeur, " dit James. Elle se tourna pour prendre sa robe et alors James lui rétorqua, " non je ne le suis pas ! " juste avant qu'elle leur fasse de nouveau face. Il vit Lily sourire du coin de l'œil.



" Puisque vous ne pouvez pas vous comportez comme des sixièmes années, je vais vous escorter jusqu'à la tour de Gryffondor. "


Marchant derrière elle, Lily eût assez d'audace pour briser le silence avec une question : " Vous aller écrire à nos parents professeur ? "



" Absolument, mademoiselle Evans. Lily ferma les yeux. C'était ce qu'elle redoutait le plus.



" Le mot de passe ? " demanda la Grosse Dame.



" Plus jamais, " répondit MacGonagall. Elle fit signe à James et Lily de rentrer, et elle les suivit. " Allez aux dortoirs, " dit-elle en montrant les escaliers du doigt.


Ils montèrent les escaliers silencieusement, conscient que MacGonagall les regardait. Quand ils atteignirent le dortoir des sixièmes années, ils ouvrirent leurs portes respectives en se jetant un coup d'œil, et entrèrent. Après avoir fermé la porte James attendit, le souffle coupé, d'entendre le portrait se refermer derrière MacGonagall. Cela mit assez de temps. MacGonagall attendait probablement qu'ils ouvrent chacun leurs portes et se rejoignent. Mais ils ne le firent pas à sa déception, donc elle partit.

Aussitôt que le portait fut fermé, James ouvrit la porte et attendit que Lily fasse pareil. il la rejoignit, prit sa main, l'attira à lui, et l'embrassa.


" Bonne nuit, Lily, " lui dit-il. " Merci pour cette nuit qui fut la plus belle de toute ma vie. "



" Toi de même, " dit-elle. Elle plaça ses mains sur son visage et l'embrassa une dernière fois. Elle se retourna, ouvrit sa porte, le regarda une dernière fois, et la referma derrière elle.



James laissa échappé un grand soupire, fit un énorme sourire, se retourna, ouvrit la porte et entra à l'intérieur. Avant il était un homme pitoyable et seul, maintenant il était l'homme le plus heureux du monde qui avait la plus belle fille de la terre.


Tout le monde dormait. il pensa à réveiller Sirius, puis il se dit qu'il pouvait attendre demain matin pour lui dire les bonnes nouvelles. il voulait rêver d'elle. Il alla dans son lit à baldaquin enleva les fournitures médicales de ses poches, ainsi que son manteau et sa cape d'invisibilité qu'il rangea dans sa malle. Après avoir enlever ses lunettes rondes il se coucha profondément dans son lit et tomba dans les bras de Morphée.