Série : Harry Potter
Genre : Romance / Humour

Couple : Mimi Geignarde et le Baron Sanglant ainsi qu'Albus et Minerva à venir, et allusion aux amours de Pattenrond... (tout le monde à droit au bonheur non ?)
Style : POV Hermione et narratrice sous influence de coca-vanille

Disclaimer : Les personnages sont à J.K Rowling, j'ai bien chercher un moyen de les prendre chez moi, de les adopter, mais rien n'y fait. Alors, on fait avec ce qu'on a et on emprunte comme on peut en espérant ne pas trop déranger l'ordre naturel des choses...

NB : J'en profite pour intégrer le défi n°44 de Miss Serpentard parce qu'en le lisant j'étais morte de rire et je me suis dis pourquoi pas.


Héritage
C'était son héritage. Sa malédiction. Le secret de sa famille. Oui, ils étaient moldus. Oui elle était une sorcière. Mais elle n'avait jamais dit à quiconque, pas même à Harry et Ron. Quand vous devez sauver le monde magique d'un être destructeur et maléfique, qu'importe un cahier possédé de la volonté de Cupidon.

Enfin. Qu'importe si on sait qu'il n'y a rien qui peut défaire ce qui a était fait.

Hermione Granger soupira en regardant la page de son cahier rouge ouvert sur la table du petit-déjeuner.

Albus et Minerva

C'était bien gentil mais comment allait-elle faire? Il y a une différence entre aider ses camarades dans leur vie amoureuse et se mêler de la vie privée de ces professeurs, quand bien même ceux-ci puissent l'apprécier ou la respecter pour ses excellentes notes.

Pour la centième fois depuis le début de la matinée elle jeta un coup d'oeil sur le directeur et le chef de sa maison en maudissant intérieurement son arrière-arrière grand-mère, ainsi que l'ancêtre responsable de tout ce bazar.

Tradition familiale oblige, elle avait hérité du cahier à ses 15 ans. Comme son père, et sa grand-mère avant elle et son arrière-grand-père, et son arrière-arrière-grand-mère qui l'avait ramené avec elle de Grèce quand elle s'était marié avec un anglais. Début de la nouvelle dynastie des « Enfants de Cupid » en Angleterre.

Note pour ces héritiers : ne jamais, jamais faire de pacte avec une divinité grecque. C'était pire que de donner son âme au diable.

Pas parce que vous vous damnez, pas parce que vous transmettez ce contrat à vos enfants, petits-enfants, comme vos parents avant vous et vos grand-parents avant eux et tous vos ancêtres depuis près de 2647 ans exactement.

Non, pas pour ça.

Mais parce que les dieux ont un sens de l'humour encore plus tordu que les jumeaux Weasley réuni aux Maraudeurs et avec l'aide d'Albus Dumbledore dans le projet de la plus grande blague du siècle. A côté des plaisanteries et blagues des Dieux, et sa famille parlait d'expérience, les Gryffondor des siècles passés et à venir étaient et seraient toujours des petits joueurs.

Sincèrement, devoir donner des conseils amoureux à son professeur de Métamorphose, c'était du sadisme à l'état pur.

Se retrouver dans la guerre amoureuse de Lavande et Parvati avait été éreintant. Devoir réunir deux vieilles familles ennemis tel que les Weasley et les Malfoy malgré leur inimité avait été un des Douze Travaux d'Hercule.

Dieux, J'ai eu l'impression de me trouver au milieu de Roméo et Juliette... Quoique le scénario de Shakespeare ait pris un coup dans l'aile avec Ron et Draco comme protagonistes....

Mais à son humble avis de simple mortel... Et j'espère que tu saisis toute la nuance du sarcasme là où tu es Cupidon.. cette mission-là était suicidaire.

Je vais être expulser. Non. D'abord je vais perdre la Coupe des Quatre Maisons pour Gryffondor, créer le record toute catégorie confondue de la perte de points la plus grande de l'histoire de Poudlard et ensuite je me ferais expulser. Elle ne me le pardonnera jamais.

Hermione Granger referma son cahier avec énergie. La magie des dieux avaient transformé au fil des années les tablettes de pierres en parchemins puis en papier lié dans un cahier, les feuilles s'ajoutant sans qu'aucun membre de la famille ne puisse rien faire pour ou contre. Et parfois, quand il devenait trop épais, un nouveau cahier se créait et l'ancien rejoignait la bibliothèque familiale.

Ce cahier, ces cahiers, était lié à leur famille. Comme les prénoms grecs qu'ils se transmettaient. Il était indestructible. Et elle devait réussir à réunir le maximum de couples qui s'inscrivaient à l'intérieur de lui au cours de sa vie jusqu'à ce qu'elle le transmette à l'aîné de ses enfants à son quinzième anniversaire. L'avantage, d'avoir passé un contrat avec les Dieux entre autre, était qu'ils étaient encore une des rares familles en ce monde capable de lire, écrire et parler le grec ancien. Normal quand tout le cahier se composait d'un langue qui n'avait pas changé depuis «sa» naissance, comme pour mieux conserver le secret de son ancêtre et d'Aphrodite.

Elle pesta et se leva brusquement, et décida d'aller hurler un bon coup dans les toilettes des filles, celle de Mimi Geignarde, pour se calmer les nerfs. C'était bien le seul endroit où personne ne s'étonnerait d'entendre des cris de rage et de frustration aiguë. Et une fois qu'elle aurait évacuer toute la pression, elle trouverait sûrement la solution à son problème.

Elle était Hermione Flore Cyané Granger et personne n'arrêtait une hérault de Cupidon. Surtout si vous étiez déjà arrivé à mettre ensemble un Weasley et un Malfoy, à vaincre la timidité maladive d'un Neville complexé, à ouvrir les yeux d'un certain jeune homme à la cicatrice et à faire oublier son appareil photo à Colin pour une jeune Poussoufle, et d'autre dont elle ne citerait ni les noms ou même ni penserait pas, elle n'en avait pas le temps. En conséquence, elle pourrait aussi bien réussir à démontrer à son directeur et à son professeur qu'ils étaient fait pour être ensemble non ?

Ce n'est pas comme si on me demandait de jouer les agences matrimoniales pour Voldemort, quoique, les dieux soit loués, Harry l'avait défait au début de la septième année .

Elle frissonna.

N'y pense même pas, ça serait donner plus d'idées tordus à Cupidon...

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Elle tournait et retournait dans les toilettes, Mimi Geignarde la regardait complètement abasourdie, essayant de comprendre ce que pouvait marmonner la sorcière à propos de « foutu-dieu-têtu-comme-une-mule », de pacte qui n'aurait pas dû être fait, de « ça-devrait-pas-être-permis », « magie-stupide-qui-ne peut-rien-faire-contre-la-volonté-toute-puissante-d-un-sale-gosse-avec-un-arc »...

Elle se demandait pourquoi d'ailleurs. Il était devenu courant pour elle de voir venir la jeune fille râler, crier, lancer des imprécations pour se défouler dans ces toilettes et calmer ses colères et sa trempe mis à mal par ses camarades ou la pression qu'elle s'imposait dans ces études mais elle ne l'avait encore jamais entendu parler de dieux et de pacte.

Elle devait devenir folle, pensa finalement le spectre, avec un grimace narquoise. Mimi s'apprêta à embêter sa visiteuse et à la railler, en bon fantôme égoïste, égocentrique et pleurnicharde qu'elle était. Elle allait le faire.

Avant d'entendre un hurlement de rage et de colère absolue et de voir la figure humaine tremblante, les yeux écarquillés fixer un cahier rouge énorme.

Elle se pencha par-dessus l'épaule de la brunette pour essayer de lire ce qui se trouvait dans le livret mais ne comprit rien à l'écriture étrange et ancienne. Hermione, elle, le lut très bien.

Baron Sanglant et Mimi Geignarde (amuse-toi bien ma belle et n'oublie pas que JE décide... non mais... et puis je ne suis pas un sale gosse, j'ai l'âge vénérable 3755 ans non mais d'abord....)

( à ton avis, mes flèches marchent sur les fantômes ? )

- NOOOOOOON !!!

(Mauvaise réponse... Bonne chance)

Mimi sauta immédiatement dans ses toilettes quand un rire d'enfant clair et moqueur s'éleva dans la pièce, résonnant dans la pièce blanche. Il n'y avait pas d'enfant fantôme à Poudlard. En tout cas, pas de fantôme avec un rire aussi vivant et... Elle était un ectoplasme mais pour la première fois de sa vie-après-la-mort, elle ne regretta pas de n'avoir plus de corps pour ressentir des émotions humaines et trembler. Ce rire-là avait quelque chose qui lui donnait l'envie de mourir très vite et d'aller au paradis, au purgatoire si il le fallait et même en enfer, pourvu qu'elle en soit loin, très loin. Elle avait brusquement la sensation que quelque chose voulait s'en prendre à elle et que même son état de non-vivante ne la sauverait pas. Quelque chose qui serait terrible. Bien plus que de mourir sous le regard d'un Basilique, d'être bloquer dans des toilettes pour l'éternité ou de devoir subir les blagues de Peeves. Quelque chose qui la changerait irrémédiablement.

Et quand elle sentit comme une piqûre dans son corps éthéré, elle qui ne ressentait plus rien physiquement depuis 50 ans, à part peut-être un grand froid, elle décida que toute ces craintes étaient fondées et elle résolut de ne plus sortir de ses toilettes désormais.

Du moins, pas dans les cinq prochaines décennies.

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Quelque part, dans les donjons, le Baron Sanglant frottant pensivement l'emplacement de son coeur, ressentant une étrange piqûre.

- C'est à vous mon cher... Indiqua la voix soyeuse du Professeur Rogue fixant le jeu d'échec.

Le fantôme officiel de la maison Serpentard se concentra à nouveau sur le jeu. Au nom de Salazar, sa reine était en grand danger. Damné ce fichu Rogue et son talent aux jeux d'échec.

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Ailleurs, Pattenrond faisait des avances à une chatte grise prénommée Violette qui appartenait à Susan Bones. Alors qu'il venait de convaincre la demoiselle de la pureté de ces intentions, il entendit un rire impair et se figea.

Oh non... Mon humain a encore eu droit à la visite de l'emplumé...

Un de ces quatre matins, il faudrait qu'il pense à en faire son déjeuner. Mais pour l'instant, dans son langage de chat, il proposa à la jolie créature d'aller rendre visite aux souris des donjons. Et peut-être que finalement, il pourrait bel et bien envisager de lui proposer de fonder un famille dans les mois à venir. Après tout, les petits de Miss Teigne étaient grand maintenant et il était temps qu'il fasse profiter d'autres belles de sa progéniture.

A suivre...

Merci pour les reviews. Je ne pensais pas en avoir et réellement elles m'ont vraiment fait très plaisir.

Et toujours merci aux bonbons au cola et au nouveau coca-cola à la vanille (je trouve qu'il est agréable....) et merci à ceux qui me lisent.