Série : Harry Potter
Genre : Romance / Humour

Couple : A venir Mimi Geignarde et le Baron Sanglant ainsi qu'Albus et Minerva, et faudrait peut-être que je trouve quelqu'un pour Mione...
Style : POV Hermione et euh... autres interventions.

Disclaimer : Les personnages sont à J.K Rowling, j'ai pas lu le volume cinq, je refuse de le lire pour l'instant, on m'a trop fait de spoiler et j'ai été déçue par excès de gens qui n'ont pas pu se retenir après la sortie du volume en anglais. Bref je reste fidèle aux quatre premiers volumes pour l'instant. Mais je suis toujours qu'une sale " emprunteuse ".

NB : les défis de Miss Serpentard ne sont plus disponibles,semble-t-il mais je suis toujours l'idée générale, le n° 30 était un Lavande x Parvati, le 44 un Baron x Mimi. Ah les joies des challenges...

Petit, petit... où es-tu ?

Blaise Zabini, Serpentard devant l'éternel, regardait avec circonspection la représentante féminine du Trio Fantastique. Cheveux noirs et onduleux, yeux bleux, silencieux, il dépassait de dix bons centimètres Ronald Weasley, le géant de Gryffondor, faisant de lui le plus grand de tous les étudiants. Ce qui revenait à admettre qu'il dépassait bel et bien d'une tête Severus Rogue. Il était le plus haut après Hagrid cette année, remerciez Mère Nature et les hormones adolescentes de croissance. Autant dire qu'il était visible de loin.

D'accord, il n'était pas un gorille comme Crabbe ou Goyle, rendons-grâce à l'héritage génétique de sa famille, mais il était au moins aussi costaud que le roux colérique qu'on ne pouvait plus décoller de Draco. Malefoy et Weasley. Il frissona. Mais pour en revenir à sa présence, il était immense, les dieux soient damnés, certainement séduisant, après tout il avait son petit succès auprès d'une partie de la population féminine de Poudlard malgré sa discrétion et ses habitudes solitaires, et il était un Serpentard.
Il était donc remarquable dans un couloir.

Granger devait vraiment être dérangée pour ne l'avoir pas vu. Et pour lui faire des excuses. Elle ne l'avait toujours pas regardé et ne s'était pas rendue compte qu'il était un des " ennemis ". Enfin, si on considérait l'amélioration des relations d'intermaison depuis qu'elle s'était mise à jouer les marieuses pour toute la population de l'école, on ne pouvait plus tout à fait employer ce terme.
Salazar, elle avait aidé Potter, épaulé certes de Weasley, Rogue et Malfoy, à défaire Vous-savez-qui. Lui-même avait fait parti du peloton de défense de l'école avec d'autres camarades de maison quand les Mangemorts avaient lancé l'attaque final. Ils avaient même eu une discussion courtoise à un moment donné dans la guerre.
Mais tout de même, Serpentard et Gryffondor étaient toujours des maisons rivales.

Bref, ils n'étaient normalement pas en condition amicale. Surtout en considérant qu'ils étaient en compétition pour les meilleurs notes en Arithmancie et Runes Antiques. Bon elle s'excusait de lui être rentrée dedans. D'accord. Il n'était pas Draco et il ne voyait pas l'intêret de le taquiner à ce sujet. Mais qu'elle ne reconnaisse toujours pas sa présence réelle...

Elle était penchée sur le sol, récupérant ses livres et les affaires qui avaient débordés de son sac pendant la colision.
La rencontre physique avait été plus à son désavantage qu'au sien. Elle était minuscule comparée à lui, sa tête lui arrivant à peine à hauteur des pectauraux. Elle s'était écroulée au sol quand il avait à peine reculé après qu'elle se soit précipitée contre lui. Granger, courir dans les couloirs ? Qui fuyait-elle pour ne pas faire attention à son environnement. Encore Patil et Brown ? Non, elle avait encore sauvé le jour il avait deux semaines en officialisant le nouveau couple de Gryffondor. Peut-être fuyait-elle l'exécrable débordement infernal d'affection mielleuse et de baisers interminables des deux Weasley et de leurs amoureux respectifs.

- Courant dans les couloirs Granger ?

Elle gela. Il eut une grimace suffisante. Biche aux abois. Elle fuyait certainement quelqu'un ou quelque chose en rapport à la maison de Salazar. Elle tourna la tête lentement vers lui. Elle dut tordre le cou pour le regarder. Les yeux cannelles étaient agrandis, ses joues rougies.

- Zabini, répondit-elle simplement.
- A votre service, fut sa réponse ironique.

Elle le contemplait, les yeux comme des soucoupes, oubliant qu'elle était toujours à quatre pattes sur le sol et avait fini de remplir à nouveau et à ras-bord l'espèce de chose informe qui servait à transporter ses livres et ses notes..

- Zabini... répéta-t-elle à vide, ne sachant visiblement plus quoi dire.
- On a déjà déterminé ce point Granger. Les cours sont finis, c'est vendredi après-midi, le dîner n'est que dans une heure... pourquoi Melle Perfection court-elle donc ? Pressée d'aller s'enfermer dans la bibliothèque et de tenir compagnie à Mme Pince ?

Elle se mit à rougir plus fort, les yeux étincelants. Elle était adorable quand elle était en colère. Et tellement efficace. Il se souvenait encore de la marque rouge qui avait folâtrée sur la joue de Draco pendant leur troisième année. Et elle était belle dans la fureur d'un combat. Une véritable Amazone selon lui. Amazone à genoux devant lui, imagination, imagination. Il eut un sourire narquois, après tout, il était un adolescent avec des désirs hormonals comme tout un chacun.
Il s'abaissa et ramassa le sac plein à craquer qu'elle trainaît partout avec elle et attendit qu'elle se relève pour le lui tendre. Elle se mit debout et épousseta sa robe l'air de rien, avant de reprendre son sac.

- Merci, grinça-t-elle.

Il la regarda partir en courant, un air suffisant toujours sur son visage. Finalement, le week-end ne commençait pas si mal. Il haussa les épaules et s'apprêta à continuer sa route quand il se rendit compte qu'un carnet rouge avait glissé du sac de Granger à ses pieds. Il se pencha et le ramassa. Son sourire s'élargit.

- Intéressant, commenta-t-il avant de le fourrait dans une des poche de sa robe de sorcier et de se diriger silencieusement et tranquillement vers son dortoir.

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Il y eut un rire enfantin, quelque part au loin. Hasard doux. Peut-être pourrait-il pimenter " encore " un peu plus les choses.

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Hermione s'écroula complétement dans le vieux fauteuil de velours pelé bleu. La bibliothèque était son refuge. Le coin de Littérature Moldu, caché au fin fond du lieu sacro-saint dédié aux Muses et à la Connaissance, était toujours exempte de monde, assez étrangement, et lui servait de cachette. Les sorciers se désintéréssaient d'elle sauf dans le cas de recherche pour le cours d'Etudes des Moldus, et encore. La section correspondante à l'histoire et aux objets moldus se trouvaient deux sections plus loin. Et c'était vendredi après-midi. Les étudiants, à part les Serdaigles les plus archarnés, évitaient la bibliothèque pour le reste du jour.
Son îlot de solitude. Sa mer de tranquilité. Son repos mérité. Elle soupira, presque à la paix.
Et laissa son sac pesant une tonne s'avachir à ses pieds.

Sa semaine avait été un enfer. Depuis que les deux derniers couples étaient apparus, elle était une épave morale. Le Baron Sanglant était bizarrement devenu irritable, Mimi avait inondé trente-six fois, oui, trente-six fois aussi incroyable que cela paraisse, ces toilettes, et le palier où elles se trouvaient, en cinq jours.

Cupidon, toujours aimable, lui avait ajouté deux nouveaux couples mineurs sur la liste. Fort heureusement pour elle, elle avait réussi à en éléminer un. Deux adorables troisièmes années, Pousoufle et Serdaigle, qui seraient profondément dans l'amour pour les cent prochaines années et fourniraient un bon nombre de bébés dès qu'ils seraient en âge de se marier.

Déesse, elle devenait ridiculement romantique. Horreur.

Ensuite, elle avait eu l'impression d'être épiée par quelques camarades vert et argent. Ou elle devenait paranoïade. Ou alors les Serpentards, qui avaient désormais bien trop d'heures de libre sur leurs bras depuis que Voldemort n'était plus là pour occuper la politique de la maison d'échapper à ses embrayages, la surveillaient pour voir quelles nouvelles catastrophes elle provoquerait dans les alliances maritales et sentimentales de leur Chambre.

Après tout, officialiser Draco et Ron, aider Pansy à trouver l'âme soeur consolatrice, réconcilier Nott et sa petite amie Serdaigle... On peut dire qu'elle devenait la marraine-fée de l'amour et des élèves. Et qu'elle pertubait les alliances des vieilles familles magiques. Et maintenant on ajoutait à la liste des fantômes et des professeurs.
Et elle était entrée en collision avec Zabini. Blaise Zabini. Elle se donnait un torticolis chaque fois qu'il avait entrepris ce que le genre humain appelerait communément la " communication ".
Quelque part entre la quatrième et la cinquième année, il avait été frappé d'une attaque sauvage de croissance qui aurait donnée des complexes à une floppée de champignons sur-dopés après un jour de déluge sur une forêt de vieux chênes.
Comparaison foireuse et idiote. Elle devenait pathétique et les cellules de son cerveau étaient certainement à ce jour en train d'agoniser.
La migraine menaçante devenaitt une réalité peu à peu.

Bon, autant rayer le dernier couple en date de sa liste et voir si l'affreux gnome joufflu avait décidé de rajouter de nouveaux tourments à son agonie.
Elle se pencha sur son sac et entreprit de trouver son carnet rouge.

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Mimi Geignarde était en larmes pour la trente-septième fois en quelques jours. Le plancher devenait lentement inondé et elle s'était encore réfugiée au fond des toilettes.
Elle n'avait jamais été aussi déprimée avant, même avant la Mort.
Elle hoqueta et repris ses larmes de plus belle. Que lui arrivait-il ?

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Non, non, non ! ! ! Ce n'est pas possible ? ! !

Hermione, effrénée, vida le contenu de sa sacoche sur la petite table basse entre les vieux fauteuils bleus. Elle n'avait jamais perdu le cahier avant.
On ne pouvait pas perdre le cahier. Même envoyé à l'autre bout du monde dans un colis blindé, vous le retrouveriez à côté de vous. Il était attaché à son propiétaire par une magie divine entêtée.

Elle ne pouvait pas l'avoir perdu. Et elle ne l'avait pas laissé dans son dortoir. Et elle était sûre de l'avoir eu sur elle toute la journée, elle l'avait consulté quand...

Oh Merlin.

La brunette entreprit des petits souffles lents, espérant calmer le début de panique.

Zabini.

Ce n'était pas possible. Personne n'avait jamais pu prendre le livre loin d'eux. Même des sorciers. Arrière-arrière-arrière-grand-papa Thésée avait essayé une fois après avoir aider un magicien dans sa vie d'amour. Une dette de sorcier à moldu. Le livre avait littéralement explosé dans les mains et le visage du jeune homme.
" L'amour est un cocktail molotoff " proclamait toujours Tante Clymenestre. Tante Clymesnestre avait toujours eu les images les plus étranges et les métaphores les plus... baroques au sujet de la vie. Mais...

Okay. Je recommence à partir dans mes délires et je n'ai toujours pas retrouvé ma liste.

Elle voulait pleurer. Elle voulait crier. Elle était fatiguée, éreintée et elle ne trouvait plus son cahier, son " loisir " familiale. Mince, maintenant elle était réellement malade pour regretter de perdre son hobby catastrophique.

Cupidon ? Pitié... j'ai besoin d'aide.

Il y eut un rire.

Elle frissona. Non, oh non, il y avait vraiment quelque chose de putride au Royaume d'Olympe. Parce que là, elle était sûre que le frai d'Aphrodite lui préparait un mauvais coup.

Aphrodite ?

Rien.

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Blaise était tranquillement assis dans un fauteuil de cuir de dragon, de couleur noir naturellement, dans une salle commune presque vide. Jambes étalées nonchalement et sans élégance devant lui, il regardait de façon impair le petit livre de Granger tout en se dorant à la chaleur de la cheminée.

Il clignota. Une fois. Deux fois. Et leva un sourcil interrogateur. Grec ancien. Très ancien. Et une liste certainement. Il devrait peut-être avoir une conversation dites-civilisée avec la brunette.
Il pourrait même en tirer un avantage. Sûrement même. Il était un Serpentard après tout.

Il eut un sourire carnassier. D'abord trouver la Gryffondor et alors... Son sourire se fit plus grand. Un première année trembla dans un coin de la salle en se demandant si il aurait le temps de fuir avant de se trouver malencontreusement sur le chemin d'un Serpentard aîné, effrayant et sur un mauvais coup.
Peut-être quand courant le plus vite possible...

Il n'attendit pas et se leva pour disparaître à toute vitesse vers son dortoir. Il y a des choses qu'un première année ne doit jamais voir ou savoir. Règle de survie fondamentale dans un repaire de serpents au crocs affutés par la récente guerre.

A suivre...

J'ai mis du temps mais me revoilà... oui, un an plus que rond entre le 2e et 3e chapitre... Pathétique ce qui vous arrive quand votre Muse a décidé de vous banir de sa vie. Ne plus jamais fâcher ma muse, plus jamais, le syndrôme de la page blanche est vraiment trop douloureux.
Mes excuses sincères.
A plus court terme, j'espère ne plus traîner pour vous fournir la suite.

Bye