Série : Harry Potter
Genre : Romance / Humour
Couple : Mimi Geignarde et le Baron Sanglant, ça viendra pour Albus et Minerva, et peut-être Mione va subir l'attaque-de-la-mort-ki-tue-la-vie... Slytherins à vos postes, prêt ? Partez ! ! ! Style : POV Hermione toujours quoique... plus ou moins celui de l'autrice si on en croit la suite.
Disclaimer : Les personnages sont à J.K Rowling, je n'ai pas lu le volume cinq, je refuse de le lire pour l'instant, on m'a fait trop de spoilers avant sa sortie française et j'ai été déçue par excès de gens qui n'ont pas pu se retenir après la sortie du volume en anglais (que je n'ai pas lu, même par Potter-mania, lire l'équivalent du Larousse en anglais, je n'en suis pas encore là). Bref je reste fidèle aux quatre premiers volumes pour l'instant. Mais je ne fais toujours qu' « emprunter ».
NB : Je dois arrêtez delire des fics de couples contenant Mione et des Serpentards sexy, je dois arrêter de lire des fics.... enfer ! ! ! Petites ! Petites, petites fics, venez voir Bleue !
Chasse à l'homme...Le Baron sanglant était dans une humeur fétide. L'avantage ? On n'avait pas vu Peeves ou l'ombre d'une de ses bêtises au cours des derniers jours. Mais qui aurait pu croire que le Baron avait un caractère de cochon plus mauvais que celui de Rogue.
Les étudiants, y compris ceux de sa maison, le fuyaient allégrement. On aurait pu dire que plutôt qu'un fantôme, ils avaient le Diable aux trousses. A propos de diable...
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Blaise Zabini vaquait nonchalamment en direction de la bibliothèque, petit carnet rouge sagement et sûrement glissé dans la poche de sa robe longue. Il pénétra le domaine où pouvait être trouvée la créature la plus fabuleuse de Poudlard, l'Hermione. Petite créature bibliovore aux grands yeux cannelle et à la fourrure brune, elle peut, une fois acculée, se révéler féroce, autant pour défendre son honneur et sa vie que pour ses « petits ». Espèce solitaire, mais ayant quelques amis fidèles, vous pouvez la dépister avec facilité dans une section retirée et quasi-inexplorée du reste du monde.
C'est d'ailleurs après avoir développé des trésors de ruses et de patience que notre chasseur à l'affût a pu connaitre les détails de la vie de l'Hermione et interpréter chaque geste et expression. Ce qu'il n'avouera jamais évidemment. Même sous la torture. Même si il doit subir le chant de Draco sous la douche tous les matins durant le reste de sa vie. Et ceci est un sort vraiment cruel à souhaiter à quelqu'un, quoiqu'on en pense. Avec la grâce et le silence des grands prédateurs, notre solitaire louvoie vers sa proie. Il renifle déjà l'odeur sucrée qui accompagne la belle créature. Non, il n'a pas pensé ces mots. Il n'est pas un quelconque Poussoufle que diable... Il niera jusqu'à la mort. Qu'il espère lointaine.
Avec précaution le chasseur approche, attentif aux moindres bruits ou présences, il ne ferait pas bon être pris en flagrant délit d'égrappage sur un Gryffondor. Puis il gèle sur place. Un bruit impair lui parvient. Note à l'individu : il s'agit de petits sanglots. Etrange. L'Hermione pleurerait-elle ?
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Hermione s'était recroquevillée dans un des fauteuils. Elle ne pleurait pas, elle avait une poussière dans l'oeil, nuance. Une grosse poussière. Qui revenait sans cesse depuis un quart d'heure. Parce qu'elle savait qu'il y avait une seule raison pour que le carnet puisse être en possession de quelqu'un d'autre que la famille. Et indubitablement, elle n'avait pas de membres de sa famille dans Poudlard. Même lointaine.Cela, évidemment ne laissait qu'une seule possibilité. Elle avait trouvé, enfin le carnet avait trouvé son âme-soeur. Parce qu'évidemment un autre des aspects du contrat de Cupidon était la promesse à son aïeule et à chacun des descendant responsables du cahier de l'aider à trouver son compagnon d'âme et de coeur. C'était un peu, bon d'accord beaucoup, pour ça que le pacte avait été fait. Une ancêtre trop romantique avait désirait l'Amour. Pas l'amour simple, non, celui avec la majuscule en premier, qui foudroie et flambe tout sur son passage, celui qui vous laisse pantois, et heureux et... On aimait une fois et passionnément, pour toute la vie la même personne, c'était un héritage de famille comme le carnet. Et on se devait d'aider les autres à trouver l'amour en échange de ce cadeau des Dieux.
Et là, il y avait quelqu'un dans Poudlard, qui était son autre, et qui se baladait avec son cahier rouge. Quelqu'un qui pourrait être n'importe qui comme Rusard ou pire... Et si c'était Blaise Zabini, c'était... trop.
Elle était fatiguée, les ASPIC étaient dans un peu moins de cinq mois seulement. Elle avait une mission, réunir un couple de fantômes, ainsi que son directeur et sa chef de Chambre et maintenant elle devrait en plus se débattre avec les affres de la séduction. Elle ne savait même pas si elle embrassait correctement.
Aphrodite, Victor l'avait embrassé une seule fois en tout et pour tout, Ron était gay et elle ne faisait parti d'aucun autre tableau de chasse que ce soit à l'école ou dans la vie courante. Et elle devrait essayer de faire comprendre à une personne, dont elle ignorait encore l'identité ou même le genre, qu'elles étaient liées par un amour plus puissant que tout.
Un quelqu'un possible d'être Blaise Zabini, géant humain parmi les sorciers, Serpentard solitaire et silencieux, intelligent et, Merlin l'aide, doté des plus beaux yeux bleus qu'elle ait jamais vu. De toute façon, ce ne serait pas Zabini. Ca ne peut pas être lui. Plutôt Terry Bott ou alors... Elle soupira. Ca ne servait rien de faire des conjonctures. Elle devait retrouver son cahier. C'était le point important. Et à l'autre bout du carnet, il y aurait la réponse.
Cupidon, qu'elle détestait sa vie.
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Pattenrond se trouvait devant un spectacle impair. L'étrange humaine, qui soit-dit en passant pouvait se transformer en un membre de sa race, semblait en proie à une immense tristesse. Il renifla un peu. Elle le regarda et sourit brièvement avant de continuer sa route. L'emplumé avait osé. Il avait lancé un de ses trucs pointus sur la mère adoptive, neuf mois de l'année, de son humaine.Le zozio allait devoir compter ses plumes parce qu'il allait lui voler dedans. Sa propriétaire avait assez à faire de sa vie sans se conduire aliénée par la faute d'un gamin perturbé qui ne savait pas viser. Il feula.
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Il y eut un gloup lointain. Ne jamais fâcher une créature magique. Ce n'est pas qu'on ne peut pas s'en débarrasser. C'est que ça a la rancune tenace. Et que ça n'aime pas qu'on perturbe l'ordre des choses. Surtout quand cet ordre concerne sa vie. Et que les flèches de l'amour ne fonctionnent pas sur le règne animal. Hé, c'est pas sa faute, c'est le job de sa tante Déméter. Lui les humains et les Personnes, comprenant les Dieux, les Nymphes, tout le tatouin quoi... A elle les bêtes et la Nature. Vous ne savez pas à quel point c'est compliqué de faire s'aimer pollen, étamines et pistil. C'est pour ça que Proserpine donne un coup de main quand elle revient en visite chez sa mère. Vous connaissez le coup du printemps, des petits oiseaux et des abeilles. Vous croyez que ça arrive comment vous ? Par le Saint Esprit ? Il est bien trop occupé avec les Moires et tout ça, vous savez le Destin, le Hasard...Mais revenons à Poudlard. Plus précisément le couloir du cinquième palier, troisième tour, à gauche après le portrait d'un vieux sorcier ronchon. Si vous y êtes, vous voyez passer un chat, plutôt gros, roux avec les pattes arquées, un vrai bon gros matou donc. C'est lui.
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Pattenrond partait en chasse. Il avait un paquet de feuilles à trouver et puis il allait leur secouer les puces tiens. Même qu'il pourrait trouver ça marrant.---------
De l'autre côté, Lui il commençait à penser qu'il devrait peut-être demander une faveur à sa tante pour détourner l'attention de la boule de poils. Et s'inquiéter d'avoir provoquer une énième inondation via le désespoir amoureux d'un fantôme geignard. Bah. On avait 3755 ans qu'un fois dans sa vie. Même immortelle.Un petit déplacement d'air frôla le tableau de Sir Catogan et s'éloigna doucement.
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Quelque part Proserpine, actuellement nommée Perséphone, de son nom d'épouse, faisait une liste sur le travail qu'elle effectuerait au printemps. Elle contempla le parchemin puis ajouta tranquillement « Saule Cogneur de Poudlard, reproduction de graines ».Croyez-le ou non, la nature a parfois besoin d'un petit coup de pouce. Surtout quand elle a mauvais caractère.
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Primo, il n'espionnait pas, il s'enquerrait, discrètement certes, caché par une étagère certainement, mais il n'espionnait pas. Ce n'était sûrement pas lui qui avait placé toutes ses bibliothèques pleine de livres et de recoins pour se cacher. Lui, il ne faisait que profiter des avantages du paysage. Et si vous étiez un Serpentard, vous seriez forcément d'accord avec lui. Evidemment, vous êtes sûrement d'une autre Maison. Alors évidemment pour vous, c'est de l'espionnage. Pire, du voyeurisme. Et bien vous avez tort. Si, si, on vous assure. Ce genre de choses c'est pour les drôles de créatures qui portent un costume de pingouin, des tas de gadget très cher qui ne servent qu'une fois et qui doivent vous dire leur nom de famille deux fois, pour être sûr que vous ne l'oublierez pas la prochaine fois même si vous le ferez certainement à moins que vous soyez le méchant de l'histoire. Le méchant n'oublie jamais. C'est dans sa nature, il a la rancune tenace.De là à dire que le professeur Rogue est mauvais. Ne mettez pas des mots sur des pensées que je n'ai pas exprimées. Le professeur Rogue a quelques petits problèmes d'interaction sociale. D'ailleurs tout le monde est d'accord à ce sujet. Nécessairement, les Gryffondors en font les frais. Eh ! Personne a dit que la vie était juste.
Au fait, moi, je suis juste un bout du Destin. Je me balade. Je dois intervenir bientôt. En fait, dans exactement trois... deux... un...
Maintenant.
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C'était une catastrophe. Avec un grand C. Le genre de C que vous voyez venir à trois kilomètres à la ronde, parce qu'il est vraiment grand, et puis il clignote, en hauteur, sur un bâtiment plutôt laid en générale, et qu'il a toujours une couleur dont vous vous demandez comment le vendeur a réussi à vendre ça à son client et lui faire croire que oui, ça plaira forcément. C'est la tendance. On vous a jamais dit de vous méfiez de la tendance ? Ben vous devriez. Par exemple, la tendance du moment c'était d'être dans la bibliothèque de Poudlard et d'avoir deux personnes du genre solitaire, l'une parce qu'elle est une Je-Sais-Tout dévoreuse de livre, l'autre parce qu'il est tranquille et plus réservé que la moyenne de sa chambre, et encore, on est gentil on ne compte pas le cas à part qu'est le Dragon de Mauvaise Foi... Comment ça je m'éternise ? Pardon. Ah oui, mon rapport. Excusez-moi m'sieur, c'est juste que j'étais supposé leur permettre un moment d'intimité. Je ne pensais pas que je leur ferais gagner une détention. Je ne savais pas moi qu'un chat magique surprotecteur ça pouvait renverser un étagère entière. Et puis on ne m'avait pas dit que j'aurais un collègue du Hasard avec moi.Ah, j'ai fait du bon travail ? Vous êtes sûr ? je veux dire, bien sûr que vous êtes sûr. Oui je retourne à mon boulot. Je crois que j'ai une souris sur la route de Mme Norris. Vous me direz si tout se passe bien pour les petits. C'est qu'ils sont sympathique comme clients. Pardon ? Oh oui, ma souris. J'y vais. Je ne voudrais pas manquer mon rendez- vous.
N'empêche. Je veux dire, Pattenrond devait se précipiter sur la robe de Blaise Zabini et lui faire perdre l'équilibre. Pas lui faire chanceler l'étagère derrière laquelle il se trouvait et permettre à l'antique meuble de s'écrouler et de déverser ses bouquins au sol dans un tas infâme avec le Serpentard par-dessus, et, encore au-dessus, le gros chat orange.
T'inquiètes pas. Ce n'était PAS prévu.
Ah, tiens, mon collègue du Hasard. Je le regarde. C'est forcément lui le responsable. Je veux dire cet incapable est venu bousiller mon boulot et...
Swiiishh...
Mais je ne peux pas lui en vouloir. Après tout lui aussi il fait son boulot. Et puis il est beau. Il miroite dans l'air mince.
- Ca vous direz un souris avec Mme Norris ?
Dis oui Bel Hasard, dis oui.
- Si je dérange pas...
Merci Moires !
- Bien sûr que non, venez.
Je crois que j'ai entendu un rire enfantin dans le fond d'un couloir. On ne devrait peut-être pas laisser un carquois et des flèches à un Dieu enfantin, vous ne croyez pas ? Je me demande qui était sa nouvelle victime. J'ai déjà dit que ce morceau de Hasard était magnifique ?
Oups, avec tout ça, si on ne se dépêche pas je vais manquer ma souris. Courons mon bel Aléas. Volons mon Concours de Circonstances Imprévu et Inexplicable. Allons mon Accident. Je pense que je t'aime.
A suivre...
Oui, j'avoue tout, j'ai fait une rechute dans mes livres de Terry Pratchett. Et puis j'ai la Blaise/Hermione mania qui me titille avec Fiction Alley. Je jure que je n'abuserai plus du DiscWorld, du HMS : Boy!Blaise/Hermione Overworked and Unappreciated et du thé tout ça dans un temps très court d'absorption. Mais évidement, je ne commencerai que demain. C'était toujours mieux de remettre au lendemain ce genre de petites folies douces... Non ?
