Titre : Voldie dans les Alpages
Auteur : Pallas-via-Caesar
Disclaimer bon, ben, comme pour tout mes autres collègues, tout l'univers de HP appartient à JKR
Contexte : j'étais en train de noter en vrac des idées pour une future fic, tout en achevant la lecture d'un chapitre des Portes de Alo (t'es la meilleure) par ses réponses aux reviews génialement mises en scène, quand je me suis dit que je pourrais avoir aussi des persos qui se rebelleraient. D'où ce petit détournement qui m'a beaucoup amusée.
Rating : pas d'avertissement particulier, hormis pour ceux qui ont peur du grand méchant loup… nan, y'a pas de loup dans cette histoire, juste un grand vilain-pas-bô qui a voulu me faire peur… lol
Et c'est parti…
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De majestueuses montagnes surplombent les alpages baignés par la lumière méridienne de l'astre solaire. Un cervidé jaillit d'un bosquet et rejoint ses congénères en contrebas. Une marmotte se dresse, humant l'air tiédi de cette journée. Une voix mélodieuse s'élève dans l'air pur, récitant une comptine pour enfants.
"Il était une bergère, et ron et ron, petit patapon…"
Une personne gambade gaiement sur une prairie couverte de fleurs. Des papillons volètent, des abeilles butinent… A ses mouvements, elle semble heureuse et insouciante. Elle porte une longue robe noire, recouverte d'une ample cape, également noire, qui se déploie au gré de ses pirouettes. Elle profite du soleil pour réchauffer ses mains, des mains pales, presque blanches, osseuses, avec de longs doigts, semblables à des serres de rapaces, comme ceux qui habitent ces montagnes. Le capuchon de sa cape lui recouvre la tête. Le bas de son visage est pale, comme s'il n'avait pas vu le soleil depuis des années. Ses lèvres, minces, presque invisibles, s'étirent en un sourire extatique. Son nez aplati ressemble à celui d'un serpent, découvrant largement les narines. Ses yeux, rougeoyants, sont profondément enfoncés dans leurs orbites. Un brusque mouvement rejette le capuchon sur ses épaules.
M… mais… mais… cccc… c'est Vo… Vo…Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom !
Un hurlement aigu, démentiel, détruit l'harmonie du moment. Le regard flamboyant me pétrifie. Les narines frémissantes de rage me terrifient. Le rictus de haine des lèvres m'épouvante. La pigmentation de la peau devenue grise de rage, cadavérique, me fait trembler. Les mains, oh ! ces mains, sont des serres acérées qui font frémir ma peau. La noire vêture ondulant sous l'effet de l'exécration du mage noir à mon égard me stupéfie. La nature, tout à l'heure si heureuse, si insouciante, laisse place au sombre néant. « Comment as-tu osé, misérable Moldue ! Comment as-tu pu me pervertir, minable scribouillarde ! » Atterrée, je le vois faire apparaître sa baguette et la diriger vers moi. « Tu es allé trop loin, minable scribouillarde ! Avada Kedavr… »
Couic ! ……………
Ouf ! J'ai bien cru que cette fois ça y était ! Me traiter, moi, la Grande Pallas, de minable scribouillarde ! Enfin, ça m'a sortie de ma torpeur. Sans ça, je n'aurais pas éteint le PC à temps.
« Quelle perte ! »
Qui a dit ça ? Le premier qui me refait un commentaire de ce genre, je l'envoie dans cette scène. Non mais ! ……… Bon, c'est vrai, je n'aurai pas du transformer Voldie en petite Heidi des montagnes. Mais bon, avec les fics on peut tout faire, non ? Enfin presque…
je sais, je sais, les serpents n'ont pas de nez : c'est leur langue qui joue ce rôle.
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Eh oui, c'était court! Mais bon, commencer par Voldie n'était pas forcément très malin. J'ai eu de la chance qu'il n'ai rien eut le temps de me faire, hormis une bonne frousse…
A+
Pallas
