Suite aux demandes, que dis-je, aux ordres que j'ai reçus, je mets une suite !

Chapitre 2 : douce mélodie

Je me réveille en sueur. J'ai encore rêvé de ta mort. Je regarde le réveil : 6h. Il est trop tôt pour me lever, je n'ai pas envie d'attirer l'attention sur moi. Déjà Molly me pouponnait avant, depuis ta mort c'est devenu étouffant. Je vois ma guitare sèche appuyé sur le mur. Et un éclair de génie me vient, ça m'a toujours calmé de jouer ! Je jette un sort d'intimité sur la pièce et m'empare de mon instrument, je me rassieds sur le lit et commence à gratter négligemment les cordes. Puis comme un automatisme, notre chanson me revient et je la joue. Tu aimais tant cette chanson, tu as su plus tard que je l'avais écrite pour toi et tu l'as décrété notre chanson d'amour ! Je me souviens de la première fois ou je l'ai jouée, nous n'étions pas encore ensemble.

*********Flash Back**********

-Ou est Remus ? Demande Sirius à James. Il vient de rentrer de sa retenue avec le prof de potion. James est assis avec Peter, autour d'une table de la salle commune, ils jouent aux échecs ou plutôt James écrase Peter aux échecs.

-Il est en haut, il avait l'âme mélancolique et a ressortit sa guitare. J'en pouvais plus, c'est trop triste ses chansons, alors on est descendu pour le laisser au calme ! Fini James en regardant son meilleur ami.

James et toi étiez très protecteur envers moi. Je n'ai jamais très bien comprit pourquoi. A cause de ma lycanthropie ? De ma santé fragile ? De mon secret ? De ma gentillesse exagérée ? Ou de tout à la fois ?

Tu es monté me rejoindre, tu adorais m'écouter jouer. Si ça ne tenait qu'à toi, j'aurai joué 24h/24 et tu serais resté près de moi à écouter. C'est ce que tu as fait. Tu es rentré doucement dans notre dortoir et tu t'es couché sur ton lit, face à moi. Je me suis arrêté à ton arrivée mais tu m'as fait signe de continuer.

-Va te mettre en pyjama alors ! T'ai-je dis.

-Pourquoi ?

-Il est tard, et couché ainsi tu vas t'endormir, alors autant être pret.

Tu m'as approuvé de la tête, tu aurais fait n'importe quoi pour m'écouter jouer. Tu t'es changé rapidement mais au lieu de te glisser dans ton lit, tu es venu dans le mien. Je me suis appuyé contre le montant du pied de mon lit pendant que tu te glissais dans mes draps. Le mini concert se transformait en berceuse. Je me suis mit à jouer. Toutes les chansons douces que je connaissais.

-Tu n'as rien de nouveau Moony ? Ou alors chantes les paroles des chansons que tu joues. J'ai envie d'entendre la voix de quelqu'un.

J'étais interloqué. Je t'ai regardé la bouche grande ouverte et les yeux ronds. Tu as rit de ma tête avant de t'expliquer.

-Ben oui, je suis rester enfermé 2 heures dans les cachots sans rien dire, sans rien entendre, il me faut un bruit familier, et ta voie m'est familière donc faut que tu me parles ou que tu chantes dans ce cas-ci.

Je t'ai sourit et j'ai commencé à jouer la chanson que je répétais avant ton arrivé.

Lorsque le soleil se couche, Et que les derniers rayons se perdent dans tes cheveux, Je voudrais être eux. Lorsque tu me souris, Et que tes yeux pétillent de malice, Je voudrais que le temps s'arrête.

Sais-tu ce que c'est de te voir sans t'avoir ? Sens-tu mon amour pour toi ? Entend-tu mes cris intérieurs ?

Lorsque tu dors, Et que ton souffle est paisible, Je voudrais le recueillir Et pour toujours m'en nourrir. Lorsque mon corps t'appel, Et que tu ne vois aucunes séquelles, Sais-tu que je saigne ?

Vois-tu mon regard plein de désir ? Entends-tu mon cœur battre plus fort lorsque tu es là ? Pourquoi ne m'écoutes-tu pas ? Qu'ai-je fais de mal pour que tu ne me voies pas ?

Lorsque le soleil se couche, Et que les derniers rayons dansent sur ta peau, Je voudrais mourir. Et c'est en ces instants que je comprends, Que le soleil est comme moi, Amoureux de toi, L'inaccessible étoile.

Tu as les yeux fermé à la fin de la chanson, mais tu ne dors pas. Je le sais, je le sens, tu luttes. Alors je t'appel.

-Padfoot, tu ne dors pas, ne me mens pas.

-Qui ?

-Quoi ?

Tu ouvres les yeux et me regarde étrangement.

-Qui te fais souffrir ainsi ?

-Mais personne voyons.

Je panique, je sais que tu ne m'as pas cru et ton regard me le confirme. Tu es déterminé à savoir, mais je suis déterminé à ne rien dire.

-Qui est la personne de cette chanson ?

-Mais Sirius, ce n'est qu'une chanson. Tu crois que tous les auteurs n'écrivent que sur ce qu'ils vivent !

-Tu n'es pas tout les auteurs, c'est ta première chanson. Et tu ne sais pas écrire autrement que sur ce que tu as vécu ou que tu vis. Répond moi !

Ton ton est devenu agressif. J'ai peur de toi à cet instant. Tu t'es relevé en parlant et nous sommes face à face. Tu dois voir ma peur car tu te radoucis.

-J'adore cette chanson, elle est très belle et tu la chante bien. Seulement ça ne fait que confirmer ce que James et moi pensions depuis un certain temps. Tu souffres, et tu ne nous dis rien, mais en plus tu souffres par amour. Et ça je ne peux pas le supporter alors dit moi qui est cette personne pour que j'aille lui exposer le fond de ma pensée !

-Ce n'est rien Sirius, laisse moi régler ça tout seul.

J'ai fait une erreur et tu as eu la confirmation que tu cherchais. J'aimais quelqu'un, mais ça ne t'as pas fait plaisir et c'est en rallant que tu es retourné dans ton lit. Tu as tiré les lourdes tentures rouges pour ne plus me voir. Mais je ne pouvais pas te laisser ainsi, j'avais besoin de te voir dormir la nuit. Alors je me suis approché de ton lit.

-Sirius, je t'en prie ne m'en veut pas.

Tu ne m'as pas répondu, et comme on n'avait pas toute la nuit, j'ai ouvert tes rideaux et t'ai sauté dessus. Je me suis assis à califourchon sur toi et ai maintenu tes bras au-dessus se ta tête. Tu te débats et me lâche les pires insultes possibles ! Tu es vraiment en colère !

-Il est fort le louloup hein ? Tu ne t'en doutais pas ! Maintenant tu vas m'écouter sans parler.

Tu proteste un peu pour la forme, mais mon regard te fais taire.

-Oui, j'aime quelqu'un et, excuse-moi de ne pas être comme toi et James, mais je préfère ne pas en parler, ni à toi, ni à un autre, est-ce bien clair ? Ce qui implique que tu ne dis rien à Prongs ! Compris ?

Tu hoche la tête et baisse les yeux. A ce moment j'ai envie de te prendre dans mes bras. Je le fais. Je lâche tes mains et t'étreins doucement. Tu te laisse faire, tu places même tes bras autour de ma taille. J'ai enfoui ma tête dans ton coup, je suis si bien. Tu me serres d'avantage. Et là je panique, il faut que je trouve une excuse. Finalement je parle.

-Je ne veux pas que l'on se fâche pour des bêtises ! Quand je serais prêt je vous dirais tout !

Je me relève à contre cœur, plonge mon regard dans le tien et je frissonne. Puis nous réalisons dans quelle position nous sommes et tu éclates de rire, moi je rougis comme pas possible, mais je ne bouge pas. Tu prends un air sérieux et me lâche sans sourciller.

-S'il y a bien une chose que j'ai appris de mon père, et que je compte retenir, c'est qu'un Black domine toujours !

Et tu me repousses pour être dessus. Il s'ensuit une rude bataille pour être le male dominant. C'est James qui nous interromps et après un rapide clin d'œil, nous nous ruons sur lui. Je l'ai échappé belle ce soir là !

****************Fin du Flash Back****************

Je repose ma guitare, mais mon regard est attiré par quelque chose sur le bois de celle-ci. Il y a des mots gravés dans le dos de mon instrument. Je les déchiffre facilement.

Petit mot pour mon petit Moony que j'adore ! Tu joues comme un dieu ! Je t'engage pour une soirée romantique entre Lily et moi. Ton Pote Prongs

Je t'aime mon amour ! J'ai envie que tu ne joue que pour moi ! Je ne t'oublierais jamais, penses-y lorsque tu chanteras notre chanson ! Je t'aimerais toujours ! L'homme de ta vie Sirius

Une larme coule le long de ma joue. Quand avez-vous fait cela ? Pourquoi ne l'ai-je jamais vu auparavant ? Mes doigts caressent les derniers mots : L'homme de ta vie Sirius. Tu m'appartenais autant que j'étais tien. Autant que je le suis toujours ! Je me lève finalement pour une autre journée sans toi. Mais j'ai le cœur plus léger. Je n'oublierais jamais plus à présent. Tu seras toujours à mes cotés ! Et quand je douterais, notre douce mélodie s'imposera à moi pour me le rappeler ! Nous nous appartenons jusqu'à la fin des temps !

Désolé pour la chanson merdique, mais j'ai fait ce que j'ai pu ! Je suis pas poète ! Dommage, je sais ! J'étais trop contente que 2 folles (c'est gentil, je vous assure) aient répondu avec autant d'enthousiasme ! Donc j'ai essayé de faire plus long ! Mais si vous avez quelque chose à dire, bon ou mauvais, faites le, je vous en prie !!!