titre : Sans tambour ni trompette
( si vous lisez cette fic, vous remarquerez qu'effectivement, on ne peut trouver nulle part mention de trompette, ni de tambour, ce titre est donc complètement justifié malgré les apparences. )
auteur : Berlouche
base : Harry Potter tome 1 à 5.
disclimer : Non ils ne sont pas à moi mais je n'y tiens vraiment pas. Leur légitime propriétaire est J.K Rowling
avertissements : Ce chapitre met en scène le personnage de Severus Snape et Maïté, il est donc assez violent, âmes sensibles et fans de snape attention !
Chapitre 2 : Un tragique événement
« Non ! Je ne peux pas y croire !!
Et pourtant Cindy, c'est la vérité !
Une vérité quelque peu phallacieuse si je puis me permettre Roger.
Mais Cindy ! Me prendriez vous pour une bête lubrique sans cœur ni sentiments ??
Oh ! Roger prenez-moi sauvagement contre le mur de la cuisine rempli de rouleaux à pâtisserie qui pimenteront nos ébats !!!
…
Severus Snape se leva brusquement. Il était de méchante humeur et sa cape voletait derrière lui d'un air de défi envers quiconque serait tenté de contrarier plus encore son maître.
On lui avait menti. On lui avait dit que « La cuisine de mousquetaires » repassait à la télévision le dimanche à l'aube et c'était visiblement faux. Ou alors la morphologie de Maïté avait changé soudainement et sans préavis, ce qui n'expliquait pas pour autant pourquoi la madame de l'écran portait des vêtements visiblement empruntés à sa petite sœur ; vêtements dont l'étroitesse devait assurément la faire beaucoup souffrir puisque lorsque son petit camarade les lui avait enlevé, elle affichait un sourire remarquablement extatique. Mais Maïté ne pouvait pas changer car elle était le propre de l'immuabilité sur terre. La seule chose qui soit toujours restée la même sans traîtreusement changer, pas même de marque de déodorant, tout au long de la vie de Snape. Même quand son émission s'était arrêtée, il avait continué à croire en elle et n'avait jamais daigné regarder les autres émissions. Les autres ne connaissaient rien à l'art délicat de la cuisine. Ils ne savaient pas assommer un serpent d'une poigne ferme, charcuter vivement un veau encore à demi conscient ou écrase allègrement des bigorneaux. Le futur maître de potions de Poudlard avait assisté à son émission une fois. En vrai, elle était encore plus formidable que ce qu'il croyait. Sous la chaleur des projecteurs sa peau luisait et son fond de teint dégoulinait laissant de larges traînées marronnasses. Du sang maculait son large tablier et une odeur de charogne montait du tas de carcasses près de la cuisine. Pourtant, imperturbable, elle continuait à abattre sa massue sur l'animal étendu sur la planche, insensible aux hurlements suraigus qui sortaient de sa gorge ensanglantée.
Après l'émission, il était allé la voir pour lui faire part de son admiration envers ses méthodes. Elle s'était fendu d'un sourire de grand-mère bûcheronne au Canada et lui avait gratouillé vigoureusement la tête en le remerciant et en lui conseillant d'acheter son dernier livre (que de toute façon il avait déjà). Ému, il s'était juré de ne plus jamais se laver les cheveux. mais le jour où ses appendices céphaliques lui avaient clairement signifié leur désir de se transformer en dread locks, il avait tout de même décidé de veiller à ce que sa chevelure garde une tête quelque peu présentable. Ne voulant pas recourir à une potion démêlante pour ne pas trahir sa promesse, il s'était résolu à se verser régulièrement une bouteille d'huile d'olive sur la tête. Ses cheveux n'avaient dès lors plus eu aucune envie de rébellion et avaient continué leur vie, toujours bien raides et lisses même s'il est vrai que plus jeune, il avait assez souffert des moqueries des autres enfants, qui prenaient ses cheveux gras comme point de départ pour la plupart de leurs insultes. Maintenant qu'il était adulte, les ricanements ne l'atteignaient plus et il se félicitait de ne jamais avoir cédé à la facilité en se lavant les cheveux et en bafouant l'esprit de Maïté. Le fait d'avoir tenu sa promesse envers et contre tout l'emplissait d'une fierté indescriptible. Il avait déjà trahit, déçu, tué et menti, mais jamais au grand jamais il n'avait déshonoré la mémoire de son idole.
La veille, Dumbledore l'avait coincé dans un couloir pour lui susurrer à l'oreille sa grande nouvelle confidentielle qu'il avait appris par monsieur Weasley qui l'avait su par un collègue qui lui-même l'avait entendu d'un autre qui était peut-être bien Dumbledore lui même applicant aisi la loi des rumeurs qui veut qu'elles circulent en boucles indéfinies.
Maïté repassait à la télévision. Dumbledore connaissait la passion du sombre professeur de Potions pour cette émission puisqu'il était devenu un agent double le jour où Maïté aurait du perdre la vie dans un attentat de Mangemorts. En effet, pour invoquer un sortilège très puissant, Voldemort avait eu besoin d'une dinde de plus de cent kilogrammes et Lucius Malfoy qui avait un humour très douteux et qui avait toujours été un piètre cuisinier s'était mis en tête de ramener la peau de la célèbre cuisinière. Ce jour là, Snape avait réalisé qu'à force de tuer tous les moldus, son égérie elle aussi finirait par passer à la casserole. Il avait couru, affolé, jusqu'au bureau du vieil illuminé qui avait joyeusement approuvé son envie de reconversion du côté des gentils cool qui font le bien. La vie de Maïté valait bien ça et puis Dumbledore avait su éteindre les dernières lueurs de doutes qui subsistaient dans son esprit. En effet, il lui avait expliqué que puisqu'il allait devenir un agent double et non un authentique gentil héros, il n'allait pas pour autant devenir beau et souriant et allait par conséquent garder son nez proéminent qui lui donnait tout son caractère et sa noblesse. Soulagé, il avait accepté de devoir perdre quand même deux trois pustules dans l'opération qui allait faire de lui un « méchant-gentil ».
Mais Dumbledore lui avait menti. L'émission fétiche de Snape ne repassait pas du tout à la télévision, et à la place il avait vu cet insoutenable et révoltant spectacle. Ce qu'il avait vu le faisait rougir rien qu'en y repensant. Il n'avait pourtant pas regardé longtemps, juste assez pour être certain que Dumbledore l'avait bien traîtreusement trompé. Saisissant la télécommande, il avait prestement éteint l'engin maudit et, dans la foulée, l'avait allègrement explosé en une multitude de particules microscopiques qui, devant la haine dont elles avaient été l'objet, s'empressèrent de se disperser à la recherche d'une atmosphère plus aimable et mieux disposée à leur encontre.( Normalement il n'y a pas l'électricité à Poudlard. La présence de la télévision est donc particulièrement incongrue, mais qui-êtes vous pour chercher la cohérence dans cette histoire ?)
Furieux, il avançait plein de rage ce qui bien que redondant était parfaitement exacte, et ses pieds avalaient la distance le séparant du bureau du directeur avec une voracité qui les étonnait eux-même . Il voulait lui dire ce qu'il avait sur le cœur et peut-être même dans l'inspiration du moment le frapper de toute l'amertume engendrée par sa trahison, à défaut de pouvoir le frapper à grands coups de volants de badminton . Les couloirs reculaient d'effroi à l'approche de son regard glacé d'où s'échappaient des volutes de rages et les portraits frissonnaient dans leur sommeil. C'était à coup sûr une heure indue pour traverser Poudlard à grands fracas, mais Snape ne pouvait attendre l'heure du réveil pour envoyer son cahier de doléances au barbu et lui demander de faire amende honorable. A genoux, l'amende honorable. Ou sur les mains peut-être. A moins qu'il ne lui demande de se teindre la barbe en rose pendant trois jours. Ou alors en vert et argent. Ou bien même de…
Perdu loin très loin dans l'infini (des galaxies poursuis ta lutte infernale du bien contre le mal. Goldorak go ! Rétrolazer en action ! Goldorak go ! ) de ses pensées ténébreuses, il ne vit pas le petit amas poilu devant lui avant de le percuter violemment de toute sa masse fondamentalement peu lourde mais empesée par la triple rangée de fioles rangées dans sa cape. Il entendit un bruit strident rappelant un peu le bramement d'un cerf en rut dans la brume landaise sous la lumière de la lune rousse, mais en plus aigu et pas pareil. En fait, si Snape avait eu l'oreille musicale, ce son lui aurait automatiquement fait penser au râle d'agonie d'un lion asthmatique et il aurait mieux compris sur quoi il s'affalait brusquement. Au lieu de ça, il se demanda avec perplexité qui avait bien pu laisser traîner une cornemuse à poils angoras et encore en état de marche au milieu du couloir.
Il faut savoir que la cornemuse est un animal propre au monde sorcier qui braille à pleins poumons quand on l'écrase et qui, se reproduisant vite, avait été pendant fort longtemps un grand véritable fléau pour les sorciers qui n'arrêtaient pas de marcher dessus par inadvertance. De guerre lasse, la communauté magique finit par les vendre à une étrange secte de moldus qui les avaient pris en affection et que le port, hivers comme été, d'une jupette sans rien dessous avait rendu sourds ( est-il utile de rappeler aux non-biologistes que chez les hommes, le nerf auditif passe par les organes sexuels ? C'est un étrange phénomène, et si votre culture générale ne s'étend pas jusqu'aux meurs masculines dans leurs légendes les plus intimes, et alors vous êtes quelqu'un de bien chanceux et/ou innocent de nature ce qui pourra dans tous les cas vous être utile dans votre avenir socio-professionnel.).Les gens de cette secte passaient leurs journées à tripoter avec amour les petites cornemuses si bien qu'à force elles conçurent une telle haine pour les caresses que lors de leurs parades nuptiales, elles ne purent que rarement aller au delà du compliment bien tourné, ce qui fit radicalement chuter leur taux de natalité.
Mais ce n'était pas sur une cornemuse à poils angoras que Snape venait de se vautrer d'une manière assez misérable. Il s'en rendit compte en se relevant et en voyant une grosse moumoute collée à sa robe au niveau de la poitrine de détacher lentement et tomber par terre en un gros splotsch. Les amas de chair et de poils devant ses pieds provenaient indiscutablement d'un félin, à en juger par le cri de d'horreur qu'il entendit tout à coup. Personne ne crie pour une cornemuse, tandis qu'un chat mort attirait les foules comme les drosophiles autour de fruits véreux. La personne qui avait poussé un cri à la vue du tas de chairs écrasée aux pieds de Snape était Argus Rusard, le concierge. Derrière, se tenait une petite silhouette tremblante accompagnée d'un petit livre volant.
Tous les deux semblaient effondrés. S'approchant des cadavres, Rusard murmura : « Miss Teigne ! Ma petite chérie» pendant que l'autre personne s'accroupissait et d'une voie pleine de circonspection et de crainte demandait : « Patterond ? »
Alors, en cet instant, Snape sut qu'il avait fait une bourde. Une énorme bourde.
Voilà, c'est fini y'a plus, encore une fois je, relance votre bienveillance pour me signaler toutes mes erreurs ou simplement m'encourager à continuer mes bêtises
Et pour finir, les réponses aux reviews :
Gaeriel Jedusor : lol dsl d'avoir écrit avek des mots komplikés ! Mdr !!! Mais pas désolé d'avoir douté de la popularité d'Hermione. Ici, les perso n'ont que ce qu'ils méritent, c'es à dire pas grand chose et optionnellement pire encore
Zof : une fic GW ?? Mais ou ça ? Bah j'm'en fous personne ne sait plus ou elle se trouve, niark niark !
Sin the Sinful Girl toi je te parle même plus vu comment t'a hésité à me corriger juste parce que je traumatisais un peu ton Snape chéri !Pffff…
Jo : Oui camarade, révoltons nous ! Prenons les armes et assommons à coup de dictionnaire quiconque voudra nous empêcher de parler correctement français en France ! (quoi ? Je parle pas correctement ? Moi ? Bah, bientôt le Berlouche sera langue nationale, j'en fait le serment ! )
Arcadiane : Ta review nest tellement grosse qu'elle compte pour une demi-douzaine au moins. Elle doit d'ailleurs être une review extrêmement pauvre les gens de son monde lui reprochant sa grosseur en lui faisant payer triple tarif au cinéma ou à l'opéra. Sans le sous, cette review finira seule sous un pont et mourra solitaire et misérable. Tu es sans cœur, tu crée des choses pour les laisser se faire détruire inexorablement pas la conjoncture économique défavorable. Tu abuse de son pouvoir et abandonne tes enfants le plus prometteurs….Ne serais-tu pas la sœur jumelle de Rowling ?…héhéhéhé !!!! rire sadique de l'auteur
J'ai mal à la tête rien qu'en pensant à tout ce que je devrais dire pour te répondre . Pas merci de douter de la normalité de ma constitution mais merci beaucoup pour les compliments ! J'ai espéré un instant que tu allais vraiment me faire toute une review sans même lire le chapitre, ce qui aurait été intéressant à voir, mais ta méthode est quand même assez sympathique! Oui j'avoue lancer des piques à des gens qui n'en ont absolument rien à foutre (JKR, les fanficeuses de 13 ans, les amis de Maïté…) mais en même temps, cela fait partie des petits plaisirs de mon existence au même titre que les doigts dans le pot de nutella ou le coup de pied pour ouvrir les portes au lycée le vendredi soir (oui mes plaisirs sont assez différents de ceux d'Amélie Poulain, mais en même tant, tout ce qu'elle gagne avec les siens c'est de se retrouver avec un gars qui bosse dans un sex shop alors que moi, je gagne des reviews, des doigts sales ou un avertissement selon les cas. C'est vachement plus youpi chouette nan ?) Jaime beaucoup ton raisonnement prouvant que JKR est une mère indigne. D'ailleurs, pour rajouter à son indignité, je voudrais faire remarquer q'elle n'a jamais pris la peine de doter aucun des serpentards d'une quelconque épaisseur psychologique, les condamnant à un comportement éternellement stupide et borné malgré leur indéniable potentiel. Si ça c'est pas un comportement indigne pour une mère : gâcher l'avenir socioprofessionnel de ses enfants par paresse !! En tout cas, des reviews comme ça, j'en veux bien tous les jours, merci encore
Salh : ce n'est pas tant le volume qui fait la valeur et un compliment n'est nullement amoindri s'il est plat. Surtout que ton compliment ne l'était pas et m'a fait vachement plaisir Pour les fans arts, je suis ouverte à toute tentative, et si j'en reçois de beaux, je serais ravie de les mettre en ligne sur ma bio (d'ailleurs Zof m'en a fait quelques uns qu'il faut absolument que je scanne )
Pfiouf… c'est fini. Me reste plus qu'à faire un chapitre 3, et puis un 4 et puis… bon au boulot !
