titre : Sans tambour ni trompette

( si vous lisez cette fic, vous remarquerez qu'effectivement, on ne peut trouver nulle part mention de trompette, ni de tambour, ce titre est donc complètement justifié malgré les apparences. )

auteur : Berlouche

base : Harry Potter tome 1 à 5.

disclimer : Non ils ne sont pas à moi mais je n'y tiens vraiment pas. Leur légitime propriétaire est J.K Rowling


Chapitre III : l'enterrement

« Avada kadavra ! la la la ala !! Avada kadavra !!!

ce mot signifie

que tu vivras ta vie

sans aucun souci

Padapadpoummm !!! »

« humm hummm… Monsieur le directeur ? »

La sympathique et dynamique chanson de l'éminent directeur de Poudlard avait été coupée en plein milieu par un toussotement intempestif qui vaudrait à son auteur des tourments dont ce dernier n'avait pas idée encore. Tournant légèrement la tête, l'auguste vieillard aperçut le malheureux trouble fête en question qui se trouvait être Severus Snape.

Immédiatement, le cerveau de blanche-barbe se mit à la recherche de nouveaux moyens pour pourrir la vie du gêneur. Il lui refusait déjà depuis de nombreuses années le poste de professeur d'équitationl depuis qu'il avait retrouvé des emballages de choco-BN dans les poches. Dumbledore n'avait jamais compris pourquoi Severus tenait tellement à ce poste ridicule qui de toute façon n'existait pas à Poudlard, mais toute personne possédant des friandises devait lui en verser une partie et autant que s'en souvienne Dumbledore il n'avait jamais vu la couleur du goût de ces gâteaux là. Il écartait donc consciencieusement Snape du poste de professeur de dada (1) tant convoité depuis des années, ce qui était la punition la plus horrible qu'il avait pu trouver à l'époque. Mais déranger la tête dirigeante et pensante de ce lieu de culture et de joies savantes pendant une de ses séances de libération vocale à tendance musicale était aussi un crime capital, et il fallait absolument trouver une punition au moins aussi forte que celle du refus impératif d'accès au poste de dada pour punir l'affront du jour.

Pendant que le directeur réfléchissait avec une intensité telle que les elfes de maisons durent trois fois changer ses fusibles qui avaient sauté, le professeur aux cheveux relativement peu dénués de graisse, était entré et s'était assis. Il était en train d'expérimenter toute une variété de toussotements, forts intéressants bien sûr, mais dérangeant la concentration du directeur. Ce dernier abandonna donc l'idée de trouver une punition pour le moment et se tourna vers son inopportun visiteur qui, voyant l'attention dont il faisait l'objet, se mit à déclamer d'une voix fort monotone : « Monsieur le directeur -stop- Quelque chose d'horrible est arrivé -stop- Vite- stop-

M'enfin ! Que vous arrive-t-il Severus ?

Pardon Monsieur le directeur ?

Vous ne vous souvenez pas des recommandations du coach que j'avais engagé pour vous pour votre anniversaire ? Si vous voulez plaire aux filles, il vous faut montrer vos sentiments !

Enfer et damnation Monsieur ! Mais je montre mes sentiments ! Je pense d'ailleurs exprimer assez bien la colère, le mépris et l'exaspération ! » S'insurgea l'amoureux des potions et de l'ambiance calme qui accompagnait leur élaboration et qui présentemment lui manquais tant.

« Bon arrêtez de me parler de votre vie mon petit bonhomme, » Interrompit prestement Dumbledore. « C'est lassant à la fin. Et expliquez-moi plutôt le problème qui vous occupe présentement, et plus vite que ça, hop hop hop !! »

Jaillissant telle une tornade en furie (et non pas telle une tornade blanche car on aurait alors vu le sommet du crâne lustré de Monsieur propre, ni même comme une tornade domestique puisqu'on n'était pas en Tasmanie (celui qui a compris cette référence gagne un bonbon ou un dessin, mettre des concours comme ça en milieu d'une fic, ça stimule l'esprit, c'est très sain pour les neurones !)), deux ombres menaçantes surgirent de nul part. En fait, pour être tout à fait rigoureux, elles surgirent de la porte du bureau du directeur, mais la rigueur scientifique n'a jamais mené à des récits épiques exaltants, c'est un fait bien connu.

Ces deux ombres, non contentes d'être effrayantes en raison de leur surgissement brusque et fourbe, se mirent en plus de par dessus le marché en devoir de pousser des bruits aigus rappelant fortement le barrissement d'une chanteuse lyrique qui se serait coincé le doigt dans une porte maléfique.

Profitant du remue-ménage, Severus Snape s'était esquivé traîtreusement comme une ombre dans une botte de foin et Dumbledore se promit aussitôt de lui faire payer tout ça au quintuple du centuple du tiers de la racine carrée du prix.

Concentré dans ses calculs, il ne se rendit pas compte que les créatures s'était mise à parler , mais c'était surtout parce qu'elles ne le faisaient pas à proprement dit mais sanglotaient bruyamment en essayant de glisser des mots entre deux sanglots convulsifs. En bref, dire que le tout était aussi compréhensible que le bégaiement d'un nourrisson sourd-muet et trisomique ne serait rien d'autre qu'un bel euphémisme.

Finissant ses calculs mathématiques grâce à un audacieux algorithme communément appelé algorithme de « oh et puis fait chier ! », Dumbledore conclu que le prix qu'aurai à payer Snape pour toutes ses vilenies se traduirait par un nombre compris entre « grand » et « très grand ». Satisfait de la joie pure et simple de celui qui, grâce à des efforts émérites, vient de soulever trois montagnes et demie, mais las aussi à cause de toute la force mentale phénoménale dont il avait dû user pour résoudre ses calculs, le directeur se tourna enfin vers ses visiteurs, prêt à leur donner toute son attention à condition qu'ils la lui rendent en bon état après et pas trop mâchonnée surtout.

Blamvouuuuufff.

Ceci était le bruit d'une judicieuse ellipse narrative se posant avec délicatesse sur la blancheur nacrée de la page. Elle servais à passer l'ennuyeuse explication qui aurait du suivre.

Les points suivants sont donc maintenant établis :

- Les visiteurs sont Rusard et l'inconnue barbue -qui se révèle en fait, à la stupéfaction de tous sauf du lecteur un tant soi peu attentif, être Hermione.

- Leurs chats respectifs sont irrémédiablement morts et ça fait bobo dans le cœur de tous.

- L'enterrement est prévu pour le lendemain matin.

- Draco Malfoy est bien un pur beau gosse même si cela n'a effectivement aucun rapport avec l'histoire.

Bon ce n'était pas la peine d'écrire des pages pour raconter ça, le résumé rend compte de tout assez bien en fait. Mais un résumé ne permet pas de faire des blagues foireuses tous les deux mots donc je vais retourner à l'écriture de la suite (note de l'auteur : vous ne trouvez pas que l'auteur commence à prendre un peu trop de place dans cette histoire ? Bon aller, plus d'intervention de l'auteur jusqu'au chapitre cinq voilà !).

« La douleur qui m'émeut, émouvrait un émeu, qui, pris d'une telle émotion qui se meut comme le meuh d'une vache qui se meurt, se sentirai quelque peu ému. Enfin mes amis je vous le dis, cette perte est tragique et pique et pique et collégramme mais foin de tristesse, il faut avoir la pêche pour rendre hommage aux défunts tendrement regrettés et aimés. L'alcool de pêche est d'ailleurs, à vrai dire, assez bon mais donne le cafard quand les conditions d'hygiène sont mauvaises et qu'on le fabrique en écoutant les Beatles à fond.

En ce moment d'une solennité terriblement solennelle, je ne ferais point de jeux de mots comme à mon habitude car jeux de mots, jeux de marmots. Et la tristesse qui nous envahit aujourd'hui n'est pas celle de l'enfant qui a perdu son jouet. Elle est, bien au contraire, grave comme la voix d'un eunuque non castré, et la componction qui m'habite en est la preuve.

Nous sommes réunis ici mes amis pour célébrer avec tristesse mais dignité la disparition soudaine de nos deux compagnons de toujours, qui nous ont quittés pour un monde meilleur et comme dirais Denver : et bien plus encore. Si certains d'entre vous ne connaissent pas Denver le gentil dinosaure, je pourrais vous en parler après la cérémonie, car je le connais bien, c'est mon meilleur ami et… et…ET ? » Répétat-il une lueur d'impatience luisant au fond des prunelles.

Boyant cela, la foule s'empressa de crier le « BIEN PLUS ENCORE !!! » attendu par le directeur pour hâter la fin de l'éloquent discours.

« Merci les enfants, merci ! Je suis content de votre attention non entamée par mon verbe prolixe bien que contenu car la retenue sied bien mieux aux jours de deuil même si lorsqu'on la garde trop longtemps, elle peut nous forcer à commettre des actes contre nature avec des balais et la partie la plus charnue de notre anatomie , ce que désavouerait tout bon joueur de Quidditch, quoique à écouter les rumeurs sur les douches collectives, les joueurs de quidditch ne sont peut-être pas contre une utilisation inusuelle de leur anatomie, mais pas avec un balai, cela au moins est certain. Nos deux amis donc, qui nous ont quittés pour cet ailleurs merveilleux qui nous inonde de sa beauté immatérielle, et je voudrais rajouter que… »

A la table des gryphondors, un jeune adloescent mit sa tête entre les mains et soupira : « Pourquoi, mais pourquoi se sent-il obligé de TOUJOURS faire une référence à Denver dans ses discours ??

Gneuh ?? Je sais pas Harry. Au fait, hier en rangeant ma chambre, j'ai trouvé un vieux livre nul que maman m'avait envoyé : « La cuisine neo-papoue sans effort ». Tu savais que le chat grillé à la sauce caillou était un met réputé comme anti-depresseur et qu'on le servait souvent aux enterrements ?

Ron !!! Tu ne réfléchis jamais ou quoi ?

C'est snirf pas grave Harry sniff bouhhhh ! Mais pour snirf snirf ta snirf gouverne, Ron, le snirf chat grillé bouhhhhhhh bouahhhhhh snif snif –maîtrise Granger ! maîtrise- , était en fait, snif, servi, snif seulement pour les enterrements des grands chefs sorciers, snif et depuis que le dernier a été exterminé par la blénoragie, plus personne n'en mange, snif snif bouh.

Pour Dumbledore par contre, » poursuivit-elle en carrant les épaules et en essuyant ses larmes d'un geste de la main, « il semblerait que seuls les discours prononcés entre treize heure trente et dix-sept heure les lundis et entre six heure et onze heure la veille des jours où Rusard emmène Miss Teigne chez le véto, font référence à Denver. Je n'en ai pas encore trouvé la raison, mais Colin Crivey a promis de m'aider à enquêter à ce sujet. »

« Et pour finir, comme ni Mademoiselle Granger ni Monsieur Rusard n'ont voulu faire de discours, trop peinés pour prononcer l'éloge funèbre de ces chères petites choses fragiles et tendres dont la couleur du pelage s'harmonisait si bien avec les pelotes de laine de chez Rougier et Plé référence #E7B301 et #999999, je voudrais avant de nous jeter sur les gâteaux de condoléances conclure ce bref discours par cette phrase qui résume parfaitement à mon sens la place du tout sur le rien, et l'immensité du relatif dans l'absolu et le pourquoi de l'univers, la grande question philosophique de l'étagère et de sa place dans le monde, dans quel état de Palombie semptrionale j'erre ? Enfin bon cette phrase au sens profond très profond et au sens caché tout aussi profond, prenez garde à ne pas tomber, les enfants, hahaha !! »

Dumbledore riait à présent et près de lui, les mains jointes en signe d'adoration, le professeur Mac Gonagal murmurait : « Quel homme ce Dumbledor! Un peu fou bien sûr comme tous les génies, mais néanmoins un grand homme à n'en pas douter. » Si elle avait su que le directeur portait en toutes circonstances des chaussures à semmelle surélevée, nul doute que son opinion du directeur en aurait été fort amoindrie.

« Voici donc cette phrase d'une sagesse ancestrale que je tenais à vous faire partager avant le repas funèbre : Il vaut mieux s'enfoncer dans la nuit qu'un clou dans la fesse. »

Un tonnerre d'applaudissement accueilli ses paroles. Non que le discours ait été d'une beauté rhétorique ou d'un intérêt spécialement exceptionnel, mais tous étaient pressés de se jeter sur les gâteaux de funérailles.

Harry, qui n'avait jamais vu d'enterrement sorcier, était quelque peu étonné par cette coutume étrange. Il ne connaissait les enterrements qu'à travers les romans moldus et la gravité de l'affaire lui semblait incompatible avec une ruée vers des petits gâteaux verts et roses fluos recouverts d'une épaisse crème de chantilly. Toujours prompt à aider les amis en détresse et même parfois les dauphins en détresse lorsqu'il était vêtu de son maillot de bain rouge orné du sigle Mattel, Ron se précipita pour expliquer le fin fond de l'affaire à son ami.

Malheureusement, en courrant trop vite, il dérapa et tomba dans le fond de l'affaire pré-cité qui, bien que peu profond, était rempli de tessons de bouteilles de bière que des touristes allemands avaient laissés là la dernière fois qu'ils s'étaient penchés sur ce problème.

Emporté à l'infirmerie en urgence à cause de toutes les coupures qu'il s'était faites, ses derniers mots furent un touchant « pinponpin pinponpin ! » Et en entendant cela, le jeune Potter fut pris d'une telle émotion que le long de ses longs cils de biche aux abois qui boit dans une boite de nuit, des larmes se formèrent.

Hermione avait laissé à Ron l'honneur d'expliquer le pourquoi du comment des gâteaux de funérailles, même s'il elle le savait aussi bien que n'importe quel sang-pur grâce à ses connaissances encyclopédiques impressionnantes, dues à n'en pas douter à une mauvaise éducation de la part de ses parents qui avaient eu l'affront de ne pas la pousser à jouer à la playstation jours et nuits. Elle avait senti que cette explication allait donner lieu à un échange d'amitié virile particulièrement intense, et elle n'avait pas voulu gâcher ce moment par un bavardage futile autant qu'inutile. En effet , durant une conversation entre deux possesseurs de testostérone, l'important n'est pas tant le sujet du message que le nombre d'accolades viriles qui ponctuent la conversation, puisque les-dites accolades viriles, étant effectuées avec les mains moites, permettent de déposer sa propre odeur de transpiration sur son vis à vis. Le but de la manœuvre est bien entendu de faire en sorte que même si une fille tombe amoureuse d'un autre gars que soi, l'odeur de transpiration qu'on a laissée sur ce gars (grâce à une accolade amicale), la dégoûte à jamais d'essayer d'approfondire la relation. Triste, elle se tourne alors vers le meilleur ami du gars, c'est-à-dire celui qui lui avait donné l'accolade fatale du début de l »histoire mais qui depuis s'est lavé et qui a donc maintenant toutes ses chances avec la fille.

Courir le cotillon n'est en dédinitive pas une activité basique, c'est le fruit d'une longue stratégie et élaborer une campagne de séduction prend souvent des générations et des générations, si ce n'est plus.

Hermione n'avait donc pas voulu intervenir, mais devant l'impossibilité physique de Ron à répondre à la question, elle se résolut à le faire puisqu'elle aussi était une amie du balafré et donc un soutien pour l'aider à avancer dans la vie, s'épanouir et avoir de bonnes dents.

S'approchant en roulant des hanches à cause de l'irrégularité des dalles de la salle, elle se mit en devoir d'expliquer le pourquoi du comment des gâteaux de funérailles.

Malheureusement, en s'approchant du lunetteu mal coiffé, elle s'étala par terre et se prit un râteau qui traînait par-là dans la face. Ce râteau avait originellement été obligeamment donné à Sybille Trelawney par le professeur Snape quand elle avait soudainement tenté d'embrasser le sinistre professeur de potions à pleine bouche quelques minutes auparavant. Ne sachant que faire de cet ustensile de jardinage, elle l'avait négligemment laissé traîner par terre.

Se voyant en trop mauvais état pour accomplir sa mission d'explication envers Potter et étant sur le point d'être à son tour conduite à l'infirmerie, Hermione Granger se raccrocha désepéremment à un bout de robe qui traînait devant elle afin de supplier son propriétaire d'accomplir sa sainte mission à sa place.

Un criminel retournant toujours sur les lieux du crime, il se trouva que la détentrice du bout de robe en question était le professeur Trelawney elle-même, qui retournait son râteau en se disant que finalement, il ferait peut-être une belle décoration sur sa cheminée. Voyant une chose ensanglantée tirer sur le bas de sa robe, elle poussa un cri d'horreur et essaya de s'en débarrasser en lui donnant des coups de pieds. Mais la chose s'agrippait et remontait le long de ses vêtements à la force des bras. Terrifiée, elle repoussa la chose du mieux qu'elle put mais soudain, ses yeux se révulsèrent et elle s'évanouit.


(1) : hmm pas très compréhensible pour ceux qui ont lu HP en français. Dada : denfence aigainst the dark arts.


Réponse aux reviews :

Sin : merci correctrice n'a moi qui parsème ses corrections de commentaires du genre « cette phrase est le cauchemar de toute bêta lectrice » mais oui je t'aime quand même

Dark-jezi : t'inquiet le chapitre 4 est entièrement consacré à la noble cause de ridiculiser ouafouaf-man en beauté.

Zof : Maïté lui gratouille la tête pour des raisons scénaristiques. Pour les plaintes et réclamations, veuillez vous adresser au guichet quarante douze

Et oui c'est prévu que dumbli aille chez le teinturier.

Arca : pioufff (j'espere que tu sais lire entre les lettres parce que sinon tu ne saura jamais à quelle point ma réponse était longue construite et constructive) plus sérieusement, on verra le prochain chapitre si tu supporte le torturage de sisi l'imperachien aussi bien que celui de snapitou

Naoned : Ravie que ça te plaise. Et oui je suis une violente dans l'âme, mais bon c'est parce que j'aime tous ces pitis persos que je les torture comme ça

Jo : merci beaucoup toi tu sais parler aux berlouches, lol

A tous et à toutes et même aux autres : Merci et n'oubliez pas que Remus lupin sera toujours votre ami yeah ! (j'avais envie de dire ça, c'est tout, il n'y a pas à chercher plus loin )