Kikou à tous.

Première chose JE VOUS SOUHAITE A TOUS UN TRES JOYEUX NOEL beaucoup de joie, d'amour… et de potterfics. ^^ Gros poutouxes à tous.

Deuxième chose : Elehyn perd sa mâchoire. Et bien, plus de 60 reviews pour deux chapitres… si je m'attendais à ça… Mici, mici beaucoup. Ca me fait très plaisir. Du coup, j'ai la pression ^^, j'ai peur que mes chapitres vous déçoivent… mais je vais faire tout pour que ça n'arrive pas. Pauvre Harry (héhé), il y a encore beaucoup de choses qu'il va découvrir.

Plusieurs d'entre vous m'ont dit que le deuxième chapitre avait été trop court, je n'ai qu'une chose à dire « Maieeeuuuhhhhh ». Voilà. ^^ C'était ma pensée du jour. ^^ Sérieusement, je savais qu'il était court (seulement 3 pages word) mais c'est un chapitre que je n'avais pas prévu de mettre, cependant, je me suis dit qu'il fallait qu'Harry est une petite entrevue avec Dumbledore et du coup, il a fallu que j'étoffe. Par contre, je ne fais jamais de chapitre vraiment long. Le plus grand que j'ai fait faisait 6 pages. En général, je me tiens à 5 pages, parfois 4 mais c'est plus rare. Par contre, j'essaye d'updater souvent. Voilà, vous savez tout. ^^

Arcadiane : Vi, j'ai quelques bonnes idées même si, cette fic est beaucoup moins structurée dans ma tête que ne l'était et est extrême Séduction. Pour ma fic Anglaise, théoriquement, je vais écrire encore 6 ou 7 chapitres et elle est finie. D'ailleurs, je pense, peut-être, à la traduire en Français. Je ne sais pas encore, je verrais parce que j'ai plein de fics en attente.

Clau : Merci. Tes compliments me font plaisir. Je te rassure une nouvelle fois, je ne lâcherais pas ma fic, ni celle-là, ni les autres. Une fois commencée, je les termine. Je ne sais pas si je pourrais updater toutes les semaines à chaque fois. Je publie lorsque le chapitre est prêt mais je peux te garantir que je ne mets jamais un mois pour mettre un chapitre.

Ombrefeu : J'avais aussi trouvé Harry injuste mais c'était plutôt pour ne pas trop culpabiliser lui-même. Il le prend comme bouc-émissaire mais je ne pense pas que ça durera. Heureusement… Pauvre Sevy.

Dame Lune : Pour Seamus, j'ai quelques idées mais je ne pense pas que ça aille très loin. Harry est pour Sevy. Héhé. ^^ Et vi, Sev est plutôt frustré et bien sûr, ça va un peu continuer. ^^

Tolkiane : Ne t'inquiètes pas pour les pensées de Draco, vous allez bientôt les connaître *Rire sadique de l'auteur*^^

Saael : Merci pour les bisous. C'est vrai que c'est plus encourageant. ^^ Héhé, Draco… il a pas fini de vous surprendre.

Léna : Mais non Sev n'est pas un vicieux. C'est un homme c'est tout… qui désire Harry. Héhé.^^

Dark Jezebel : Mdr. J'ai filé à ma sœur ‚ 'la danse des canards' dans la tête et moi aussi, je l'ai eu pendant plusieurs jours. ^^ Et c'est bien ça, on se dit 'Nooonnn, je veux pas l'avoir dans la tête. Stop ! Stop !' ^^

Mangafana : Oui, moi aussi je rigole souvent toute seule devant l'ordi mais, pour moi, ça va. Ca ne surprend plus personne. Ils savent tous que je suis fo-folle alors… ^^

Lilou1 : J'aime bien, vous vous demandez tous ce que peut bien penser Malfoy ? Et Crabbe et Goyle alors ? … Bon, disons que j'ai rien dit. ^^ Les réponses seront mises sous peu.

Indications des noms : Poppy Pomfrey = Pompom Pomfresh.

Petit rappel : Les paroles sont indiquées entre « …… » et les pensées entre '……..'

Chapitre 3 : Une petite touche de rébellion

Harry s'adossa contre le mur de pierre froide dans le recoin sombre d'un couloir, les joues rouges. Il fallait qu'il se calme un peu avant de pouvoir paraître normal pour son entrevue avec le directeur. Il ferma donc les yeux et essaya de faire le vide dans son esprit – chose qui n'était pas aisée du fait de son nouveau pouvoir.

Que pouvait-il faire ? Il se savait désiré par Snape et voilà que maintenant cette idée l'émoustillait. Ca n'allait pas, ça n'allait vraiment pas du tout ! Il fallait qu'il se ressaisisse au plus vite. Peut-être que cette sensation vis-à-vis de son professeur était dû au fait qu'il n'avait pas eu de petit-ami depuis longtemps maintenant. Etant donné sa célébrité, il préférait cacher son homosexualité aux personnes dont il ne pouvait jurer de leur totale loyauté.

Harry reprit une dernière inspiration profonde, rouvrit les yeux et reprit son chemin jusqu'à se trouver, de nouveau, devant la gargouille du bureau de Dumbledore.

« Sucre d'orge » énonça le jeune homme d'une voix légèrement étranglée.

Bientôt, Harry se trouva dans les escaliers circulaires et mobiles qui menaient à la porte du grand bureau et frappa fermement sur le panneau de chêne.

« Entrez » invita une voix familière.

Harry poussa la porte et entra.

« Harry, » accueillit le vieil homme. « Assis-toi, je t'en prie. »

« Merci professeur » répondit le Gryffondor. Puis, il se tourna vers le phénix et ajouta « Bonjour Fumseck. »

L'oiseau mythique rouge et or laissa échapper un doux trémolo qui apaisa Harry.

'Où sont passé mes bonbons au citron ?… Ah oui, je les avais mis dans mon placard… Je suis sûr qu'Alastor vient m'en chiper quand je ne suis pas là. »

Dumbledore ouvrit un placard près de son bureau.

« Un bonbon Harry ? » demanda-t-il gentiment.

« Non, merci professeur » répondit Harry.

'Tant mieux' pensa le vieil homme. 'Ca m'en fera plus pour moi.' Puis, il rit intérieurement.

Harry avait dû mal à ne pas l'imiter. Voilà quelles étaient les pensées du plus grand sorcier du monde.

« Harry, » commença-t-il, en regardant le jeune homme par dessus ses lunettes en demi-lune. « J'ai demandé à te voir pour savoir si tu as remarqué des changements, si tu as noté des choses qui t'ont paru bizarre et qui pourraient, peut-être, être les effets secondaires du sort que tu as reçu ? »

« Euh… »

Harry ne savait pas quoi dire. Une part de lui-même lui conseillait de dire au directeur ce qui lui arrivait, qu'il avait le pouvoir de connaître les pensées des hommes mais une autre partie de lui, lui proclamait de ne rien révéler. Harry était confus.

Il avait une entière confiance en Dumbledore et se disait que ce pouvoir pouvait entraîner des conséquences néfastes ou que peut-être d'autres effets secondaires seraient à prévoir et qu'il valait mieux en parler tout de suite avant qu'il ne soit trop tard. De plus, Harry avait quelques scrupules. Il n'aurait pas voulu que d'autres personnes que lui puissent lire dans ses pensées. Lorsqu'il avait eu ses premiers cours d'Occlumancie avec Snape, il n'avait pas aimé que son cynique professeur pénètre ainsi dans son esprit et espionne ses souvenirs, spécialement ceux qui étaient intimes ou humiliants.

Harry était tenaillé entre deux feux. Ce pouvoir pouvait aussi lui permettre de savoir ce que pensait vraiment les autres. Il pouvait peut-être ainsi découvrir si un autre des sorciers de Poudlard comptait reprendre la relève de Voldemort. Celui-ci avait été vaincu mais certains mages ambitieux pouvaient mal tourner. Peut-être qu'il était de son devoir de s'assurer qu'aucune personne ne serait susceptible de reprendre le même chemin qu'avait emprunté, jadis, le Seigneur des Ténèbres. Harry s'encouragea encore un peu, essayant de se convaincre que de garder le silence encore un peu ne serait pas un mal et que, non, ce n'était pas pour pouvoir, encore, connaître les pensées de son maître des potions.

Le jeune étudiant sortit de ses profondes réflexions lorsqu'il entendit que Dumbledore, les sourcils froncés, l'appelait, apparemment depuis quelques secondes déjà.

« Pardon professeur. Je… euh, je réfléchissais… passais en revue ce qui s'est passé à partir du moment où je me suis réveillé à l'infirmerie et euh… non… je ne vois rien. Rien de spécial » mentit Harry qui baissa les yeux.

'Est-ce bien sûr ?' se demanda Dumbledore douteux.

Les joues d'Harry se tintèrent de rose mais il garda le silence et entendit le directeur penser 'Non, c'est Harry. Il me l'aurait dit si quelque chose n'allait pas… Je côtoie peut-être un peu trop Alastor ces temps-ci moi.'

Harry gigota sur sa chaise, mal à l'aise.

'… Je suis sûr qu'il me chipe mes bonbons, j'en avais un deuxième paquet… Il n'y est plus… enfin…'

« Si tu vois quoique ce soit d'inhabituel Harry, viens me voir ou vas tout de suite en parler à Poppy qui m'en informera. »

« Oui, professeur. »

« Tu peux y aller maintenant. » Dumbledore adressa à Harry un sourire affectueux et confiant qu'essaya de rendre Harry, bien qu'il était rongé de culpabilité.

Il se leva vivement et gagna la porte aussi rapidement que possible. Il dit au revoir au directeur et se retrouva bien vite hors du bureau, dans l'escalier mobile. Il franchit précipitamment la gargouille et se ruant dans le couloir, il buta contre quelque chose, ou plutôt contre quelqu'un.

Harry se retrouva allongé, de tout son long, sur cette personne qui était, elle aussi, étendue à même le sol. Avant qu'Harry n'ai eût le temps de relever la tête et de s'excuser, il entendit une voix se dire. 

'Oh mon dieu, il est sur moi ! Il est sur moi !'

Le visage enfouit dans le cou de l'homme, Harry rouvrit les yeux pour découvrir une forêt de cheveux noir, légèrement graisseux. 'Oh mon dieu non !' se dit Harry.

'Il sent si bon… mmmmm. Oh, Harrrryyyyy.'

Le jeune Gryffondor ouvrit des yeux ronds, arrêtant de respirer.

'Il faut pas que je me frotte. Il faut pas que je me frotte. Il faut pas que je me frotte. Frottes-toi. Frottes-toi. Frottes-toi. Il faut pas… AAAAHHHHH.'

« POTTER ! »

Harry sursauta et releva la tête au dessus de celle de son professeur. Il rencontra deux yeux noirs qui s'efforçaient de rester impassible.

'Il est là, juste là, s'il se penchait un peu, juste un peu… mmmm cette bouche !' pensait Severus, son regard fixé sur les lèvres du jeune homme qui sentit ses joues s'empourprer.

« QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ POTTER ? UNE INVITATION POUR VOUS RELEVER ? » siffla Snape.

'Te relèves pas, te relèves pas, te relèves pas…' se disait l'homme en même temps.

Harry était, une nouvelle fois confus par les pensées et les paroles contradictoires de son maître des potions. I fallait qu'il se relève, ça il le savait mais, étrangement, il n'en avait pas envie. Une étincelle rebelle s'alluma dans ses yeux et impulsivement, il fit une chose qu'il n'aurait jamais cru pouvoir faire auparavant… cependant, avant, il ne connaissait pas les pensées secrètes de son professeur.

Harry se releva mais en faisant exprès de gigoter sur le corps de l'homme étendu sous lui, comme s'il n'arrivait pas à se redresser adroitement. Il exerça quelques pressions sur les zones sensibles de Snape, se tortillant légèrement en murmura un timide et contrit « Excusez-moi professeur » tout en jubilant d'entendre son professeur gémir silencieusement.

Severus avait toutes les peines du monde à ne pas onduler du bassin. Ce petit imbécile n'arrivait même pas à se relever correctement. Savait-il quelle torture il était en train de lui infliger ? Il se frottait à lui, attisant le feu qui coulait dans ses veines. Il sentait son sexe se gorger de désir et si ce petit morveux ne se redressait pas assez vite, il le sentirait lui aussi. Severus se dégagea donc aussi vite qu'il le pu et adressa un regard noir au Gryffondor.

« Vous ne pouvez pas regarder où vous allez Potter ! » cracha l'homme furieux d'être à nouveau excité et devant vraiment voir Albus.

« Excusez-moi professeur. »

Harry contourna Snape et le dépassa vivement. Il pu sentir le regard toujours brûlant de l'homme le suivre et intercepter un bref. 'Je le veux !'

Harry accéléra le pas.

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Assis à la grande table des Gryffondors pour le dîner, Harry se plaquait fermement les mains contre les oreilles. Il avait les yeux fermés mais pouvait sentir les yeux remplis d'inquiétude et de compassion de ses deux amis. Le bruit était insoutenable. Non seulement, il entendait l'écho de toutes les paroles des étudiants de Poudlard mais il percevait aussi toute la cacophonie des élèves de sexe masculin de la dite école. Harry avait l'impression d'avoir l'oreille collée contre un essaim d'abeilles surexcitées dont le bourdonnement avait étant amplifié et n'avait pas de fin.

C'était horrible.

Insistant. Lancinant. Incessant. Harry avait l'impression que sa tête allait exploser. Puis, tout à coup, sans raison apparente, le bruit diminua d'intensité pour se retrouver presque à l'état de murmure.

Harry écarta doucement les doigts, testant les décibels, puis retira ses mains complètement lorsqu'il vit que le brouhaha avait disparu.

« Parlez-moi ? » ordonna Harry à Ron et Hermione.

« Quoi ? » demanda Ron, décontenancé.

« Merci » dit Harry.

Il enfourna une cuillère de purée dans sa bouche et commença à manger. Entre deux bouchées, il releva la tête et vit ses amis s'échanger un regard inquiet et interrogateur. Puis, ils se tournèrent vers lui.

« Je ne sais pas ce qui s'est passé, » répondit-il voyant leurs questions muettes dans leurs yeux. « Le bruit était intolérable puis, tout à coup, il s'est atténué. A un moment, j'ai cru que je devenais sourd, c'est pour ça que je vous ai demandé de parler. Ron a dit quelque chose que j'ai parfaitement entendu donc ça signifie que je ne suis pas en train de perdre un sens. Ca doit être… comme… comme une réaction 'normale' au sort raté. Qu'en pensez-vous ? »

« Peut-être » répondit Ron.

« Je ne sais pas Harry, » dit Hermione. « Le professeur Dumbledore t'a convoqué tout à l'heure. Que lui as-tu dit ? »

Harry eut une hésitation et murmura « Rien. »

« Rien ? » répéta Hermione mi-incrédule, mi-furieuse. « Mais pourquoi ne lui as-tu rien dit ? Il fallait le faire Harry. Imagine qu'il y ait des conséquences à ce sort ? Imagine que… »

« Je sais 'Mione, » coupa Harry, mi-embarrassé, mi-furieux lui aussi. « J'ai assez de scrupules comme ça sans que tu en rajoutes. »

Il gigota sur sa chaise, regarda aux alentours puis reprit, « Peut-être serait-il préférable que je ne le dise pas tout de suite. Imagine qu'il y ait un élève qui veuille devenir le successeur de Voldemort, ici. Avec ce pouvoir, je pourrais facilement le savoir. »

« Harry, c'est immoral… » commença la jeune fille.

« Mais il n'a pas tord » rétorqua Ron la bouche à moitié pleine.

Hermione fusilla le rouquin du regard. « Ce n'est pas un bon moyen. Il faut arrêter ça le plus vite possible Harry. En plus, je ne vois pas qui voudrait reprendre le flambeau. Tout le monde sait que tu as vaincu Voldemort à plate couture. Tout le monde sait que tu es plus puissant que chacun d'entre nous et tout le monde sait que… »

« Et Malfoy ? » demanda Harry. « Tu as entendu ce qu'il t'a dit. Il t'a traité de Sang-de-bourbe ce qui correspond au langage qu'avaient les partisans de Voldemort. »

Hermione soupira. « Tu sais bien que Malfoy a refusé de faire partie des mangemorts et qu'il me traite de Sang-de-bourbe par habitude et pour provoquer. Il ne faut pas lui répondre, c'est tout. Peut-être qu'il se lassera (Ron et Harry lui lancèrent un coup d'œil septique) et de toute façon, on ne le verra plus l'année prochaine alors qu'est-ce que ça peut bien faire ? »

« Qu'est-ce que ça peut bien faire ? » répéta Ron. « Qu'est-ce que ça peut bien faire ? Mais il n'a pas à te traiter comme ça ! Il n'a pas à dire à qui que ce soit ces choses-là 'Mione.»

« Je sais, je sais, » soupira la jeune femme. « Mais on s'écarte du sujet. Harry, il faut que tu le dises à Dumbledore. Il faut que Madame Pomfrey t'examine. »

« Ecoute Hermione, je vais faire ma petite enquête une semaine. Et si dans une semaine j'ai rien trouvé d'anormal, je le dis à Dumbledore. D'accord ? »

« Non Harry, » s'exclama Hermione. « Et si, comme tu dis, tu trouves quelque chose d'anormal, tu ne vas pas aller le dire ? »

Harry soupira. « Si bien sûr Herm' mais laisse-moi juste une semaine. »

« Harry… »

« Juste une semaine, c'est pas grand chose et ça peut, peut-être, éviter un nouveau massacre. Souviens-toi ce que Voldemort a voulu faire à tes parents, 'Mione. »

Hermione regardait fixement Harry, les yeux embués, la bouche entrouverte mais demeurait silencieuse. Le jeune Gryffondor pouvait voir dans ses yeux qu'elle bataillait dur contre elle-même. Elle se tourna vers Ron qui la regardait droit dans les yeux, d'accord avec Harry.

Elle soupira et enfin, murmura durement un « Juste une semaine alors ! »

Harry sourit et lui répondit « Promis ! »

Ron sourit également et se tournant vers son ami, lui demanda « Alors dis-moi, que peut bien penser notre cher Malfoy ? »

« Ron ! » rappela sévèrement Hermione.

« Il est trop loin Ron, je ne peux pas l'entendre et je ne l'ai vu que brièvement la première fois. Je t'avais tout raconté » répondit Harry, souriant avec affection à la jeune fille.

« Et Snape ? »

« Ron ! »

Harry rougit légèrement et se tordit les doigts, mal à l'aise « Je crois que tu n'aimerais pas le savoir » répondit-il.

« Si, si dis-moi ! » s'exclama le rouquin les yeux brillants d'excitation et d'anticipation.

« RON ! »

« T'es pas drôle 'Mione ! Harry a ce pouvoir alors pourquoi ne pourrait-on pas… »

« C'est justement pour ça que je ne voulais pas… »

Pendant que ses deux amis se disputaient, Harry tourna son regard vers Snape. Il vit que l'homme le regardait intensément et il frissonna. Severus détourna vivement les yeux et fit semblant de se concentrer sur son assiette. Cependant, si Harry y regardait de plus près, il pouvait se rendre compte que la cage thoracique de son maître des potions se soulevait beaucoup trop rapidement.

Harry sourit. Il ne savait pas pourquoi ou plutôt ne voulait pas le savoir mais cette révélation le faisait jubiler.

'Il voulait jouer', se dit Harry. 'Bien, alors ils joueraient.'

Il prit une coupe de glace vanille, banane et chocolat et attrapa, entre deux doigts, la cerise qui trônait en son sommet. Il essaya de se concentrer de toutes ses forces sur un seul être et seulement sur ses pensées tandis qu'il enveloppait de ses lèvres le petit fruit rouge qu'il suça jusqu'à ce que tout le chocolat ait disparu. Il la fit glisser entre ses lèvres plusieurs fois, sentant la douce brûlure d'un regard sombre sur lui. Puis, il détacha la cerise de sa queue, la mâcha voluptueusement, comme si c'était le fruit le plus délicieux qu'il avait goûté de toute sa vie. Ensuite, il planta sa petite cuillère dans la glace et la porta à ses lèvres pleines. Harry fit courir sa langue sur la crème glacée comme s'il goûtait la peau d'un amant. Son esprit était toujours fixé sur les pensées de Snape et quand il entendit une voix familière faire « Mmmmmmmmm », il sut qu'il l'avait trouvé.

Cependant, Severus n'était pas le seul à regarder et si Harry avait concentré son esprit sur deux autres personnes, il aurait pu entendre :

'Mmmmm. Mais qui l'aurait cru ?'

'Mmmmm. Bon sang, j'vais mouillé mon pantalon !'