Coucou à tous. Et voilà le nouveau chapitre. Je suis désolée de ne pas avoir pu le poster avant mais ce n'est pas parce que je vous ai délaissé mais parce que j'avais énormément de fics à updater – comme vous avez pu le voir. Je ne peux pas vous répondre à tous individuellement parce que j'ai eu énormément de reviews (et j'adore ça donc ne vous réfréner pas^^) et que je trop crevée ce soir (ouh la feignasse^^) alors pardonnez-moi encore. Je vous remercie tous et vous fais de gros poutouxes non baveux. Trop crevée pour baver également.^^ Sauf si Sev est dans le coin, là, ça se fait automatiquement.^^
Pour celles et ceux qui ont demandés, le vent qu'entendait Harry était bien la pensée de Goyle et dans sa tête, ça souffle fort.^^
J'espère que vous apprécierez ce chapitre et j'essayerais de ne pas faire attendre longtemps la prochaine fois – même si je ne le voulais pas non plus pour celui-ci.
Chapitre 8 : Toujours tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler
Snape regardait Harry fixement, l'air assommé. Puis, soudain, un seul mot résonna dans sa tête, 'Quoi ?'
« Quoi ? » s'écria-il.
Harry était mortifié. Comment avait-il pu dire cela ? Et surtout, pourquoi ?
'Qu'est-ce qu'il vient de me dire là ? Non, c'est pas possible. J'ai mal entendu. J'ai d mal entendre. Non, Potter ne m'aurait pas dit ça mais... mais...'
« Que venez-vous de me dire Potter ? » demanda Snape lentement.
« Euh r-rien, rien » répondit Harry vivement en se traitant de tous les noms possibles et inimaginables.
'Oh que si tu m'as dit quelque chose et je VEUX le réentendre'.
« Potter, je sais que parfois la mémoire vous fait défaut mais jamais la mienne et je sais que vous venez de me dire quelque chose. Simplement, je n'ai pas entendu… »
'Ou mal entendu... ou...'.
« ... Donc, vous aurez bien l'obligeance de répondre à ma question » poursuivit-il sarcastiquement.
Harry se tut, ne sachant quoi lui répondre. Il se serait donné des gifles.
'Tu vas me répondre oui, tu vas me répondre bon sang. Je veux savoir !'
« Potter, pour la dernière fois, que venez-vous de me dire ? »
'Si tu ne me le dis pas, j'irais demandé un retourneur de temps au ministère ou j'en volerais un. Je veux savoir'.
« Vous avez encore perdu votre langue Potter ?... »
'PARLE !… Il faut que je le fasse parler !'
« ... Pourtant, je croyais que le courage était propre aux Gryffondors. Apparemment, le choixpeau aura pris cette décision parce qu'il ne savait pas où vous placer. Vous n'avez probablement aucune qualit ».
Harry serra les dents et fit exactement ce que Snape voulait qu'il fasse. Sa provocation fût récompensée lorsque le jeune Gryffondor s'écria dans le couloir désormais désert, « Je vous ai dit que j'avais embrassé Seamus. C'est pas dur à comprendre pourtant. Et il peut très bien attester que je n'ai pas perdu ma langue et que je sais parfaitement m'en servir ! »
Le jeune homme haletait de colère mais lorsqu'il vit l'expression de triomphe s'allumer dans les prunelles noires de son professeur, il s'insulta de plus belle. Mais pourquoi fallait-il donc qu'il ait répondu à la provocation de son professeur ! La lueur victorieuse dans les yeux de l'homme s'estompa brutalement et ses prunelles se voilèrent.
'Hey, j'ai réussi ! Il me l'a dit ! Je savais que j'arriverais à la lui extirper. C'est qui le meilleur ? C'est Severus ! Héh ! Et, je savais bien que j'avais bien entendu !... ?!!??... J'avais bien entendu... mais... ?!?... mais, ça veut dire qu'il a embrassé Finnegan !!! Mais... IL N'A PAS LE DROIT !!!'
Une expression de colère se dessina sur le visage de l'homme alors qu'il s'insurgeait mentalement, 'Il n'a pas le droit d'embrasser un autre que moi. Il est à moi ! Son corps est à moi et ses lèvres aussi !... Ses lèvres, cette bouche…je la veux ! Et dire que quelqu'un d'autre l'a touch ! Ca me donne des envies de meurtres ! Personne n'a le droit de le toucher sauf moi. Personne !... Le toucher... Cette bouche... Le caresser... mmmm, Harryyyy.'
Les pupilles du professeur se dilatèrent légèrement et sa respiration se fit un peu difficile.
'L'embrasser, moi aussi j'en ai envie... Finnegan ! Le salaud ! Il va le payer !'
« Vous avez embrassé Finnegan ?! » répéta Snape sèchement.
Harry resta immobile, écoutant les pensées de son maître des potions.
'Et pourquoi me dit-il cela ? Pourquoi à moi ? Surtout à moi ? Pourquoi m'avoue-t-il qu'il a embrassé Finne... Hep minute ! Finnegan ? Mais... mais c'est un garçon ! Harry a embrassé un garçon ! Harry aime les hommes ! Harry est donc gay ! Oui ! OUI !!! Oh Merlin merci ! Je serais gentil avec mes élèves pendant une heure entière pour ça ! Merci !... Il est gay...' se répéta Severus avec bonheur. 'IL – EST – GAY !!! ... ou... bi... mais il a embrassé un garçon ! OUI !'.
Severus se racla la gorge, essayant de redescendre du sommet de la montagne du Mont Extatique et reprit, plus ou moins froidement, « Pourquoi me dites-vous cela Potter ? »
'Tu es gay ou bi ?'
« Je-je ne sais pas Professeur. Je vous ai dit cela sans réfléchir. C'est sorti tout seul ».
Snape ricana et Harry rougit.
« Alors comme cela, vous avez embrassé un garçon ? »
'Gay ou bi ? Tu aimerais un maître des potions dans ton lit pour t'apprendre ce qu'est la fusion de deux corps ?'
Harry rougit davantage.
'Ce qu'il est mignon quand il rougit. Je me demande si ses joues prendraient une teinte plus soutenue si je lui faisais l'amour... Lui faire l'amour... Mmmm. Je pourrais t'apprendre tant de choses tu sais... te montrer comme les Serpentards savent pécher sans se repentir et sombrer dans un plaisir charnel tel que tu n'en as certainement jamais connu'.
« Je ne savais pas que le Grand Potter passait son temps à bécoter ses compagnons de dortoirs. A moins que ce ne soit toute l'école ? »
'Gay ou bi ? Es-tu vierge ?.
« Je ne savais pas non plus que le Grand Potter s'intéressait aux garçons. Serait-ce que les filles ne présentent pas d'attrait pour vous ? » ricana Snape.
'Gay ou bi ? Intéressé par les hommes mûrs ?'
Harry sentait sa colère monter, en même temps qu'un désir intense s'emparait de son corps. Une petite flamme de provocation atténua sa discrétion et réserve habituelles et il répondit, « Et bien oui, Professeur. Je suis gay… »
'OUIIIII. Mmmmmm... oh OUI. Mes désirs deviendraient-ils enfin réalit ? Il faut que j'aille faire un loto moi !'
« ... Et je n'ai pas l'habitude de côtoyer beaucoup d'étudiants pour ce genre de relation, donc on peut oublier l'école. A vrai dire, Professeur, je suis une chair… inexplorée, un terrain vierge qui ne demande qu'à être visité. Mais les gamineries me fatiguent et je préfère l'expérience et la maîtrise d'hommes plus mûrs mais je pense que vous ne pouvez pas comprendre... »
'... Chair à visiter ! Il est vierge ! Alléluia !...' Severus sautillait dans tous les sens dans sa tête. 'Moi ! Moi ! Je veux venir ! Je suis un homme mûr, je sais me maîtriser... oh oui... avec le nombre de fois où j'ai eu envie de te sauter dessus... Oooh, si je peux comprendre... Je comprends même très bien... Il faut que je lui file une retenue, ça devient urgent'.
« ... A entendre vos sarcasmes, vous devez être homophobe… »
Harry riait intérieurement tandis que Severus criait désespérément en lui-même, 'NON ! Noooon ! Je suis gay moi aussi ! Je te veux, je te désire, je veux caresser ton corps, je veux te prendre jusqu'à ce que tu jouisses en criant mon nom…'
Le jeune Gryffondor avala péniblement sa salive, en sentant son érection vibrer de plus belle à ces mots mais se força à reprendre, sarcastique, « … V- Vous devez trouvez ça dégoûtant le fait de faire l'amour avec un autre homme… »
'NOOOON !'
« … Mais moi, c'est ce que je veux ! Je veux qu'un homme me désire, je veux qu'il caresse mon corps nu, je veux qu'il me prenne jusqu'à jouir en hurlant son nom de plaisir… »
'Grrgmpfgm'
« ... Mais ça !... Ca Professeur... vous ne pouvez vraiment pas le comprendre » finit Harry, conscient de provoquer une fois de plus le désir de l'homme qui lui faisait face. Dieu, qu'il aimait ça ! se dit-il.
'File-lui une retenue Severus' se dit le professeur.
« Une retenue Potter ! » siffla-t-il sèchement.
« Quoi ?... Mais, j'ai rien dit, j'ai rien fait Monsieur... » se récria Harry.
« Ne contestez pas un ordre, je suis votre professeur et quand je décide de donner une retenue, il y a toujours une raison à cela. Votre comportement est inqualifiable ».
'Bien trouvé Severus' pensa le maître des potions.
« Quoi ? » s'insurgea Harry, complètement désarçonné mais en colère. « Là, c'est de l'abus de pouvoir ! Vous dîtes n'importe quoi ! Vous… »
« Voil ! » dit l'homme, les yeux brillants à nouveau de triomphe. « Insolence ! Vous l'avez maintenant votre motif ! »
« Mais... »
« Demain soir ! Dans mon bureau ! A 20 h, Potter ! Ne soyez pas en retard ! » coupa-t-il en le fixant toujours avec des yeux flamboyants. « Maintenant retournez dans votre salle commune. Le couvre-feu ne va pas tarder et je suppose que vous n'aimeriez pas que j'enlève des points à Gryffondor. »
Et sur ces dernières paroles, il tourna les talons en pensant, 'Oh oui ! Tu es trop fort mon Severus ! Il est gay, aime les hommes mûrs, vierge cherchant l'aventure et... il sera tout seul avec toi demain soir dans un bureau sombre…' Dans sa tête, Snape éclata d'un rire excité.
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Le lendemain après-midi
« Espèce de vaut-rien, donnez-moi ça immédiatement » cria Rusard hystériquement dans le couloir adjacent à celui d'où se tenait Harry.
« Mais pourquoi enfin Monsieur Rusard ? Il n'est pourtant pas interdit de montrer des photos à ses amis. De plus, vous étiez sublime dans cette robe. Les paillettes vous illuminent le teint, à moins que vous soyez vraiment photogénique… »
Le concierge poussa un rugissement furieux et commença à bondir sur l'élève pour lui arracher ses clichés.
« ... Avez-vous déjà songé à une carrière de mannequin ? »
« Vous allez tous être punis. Je vais ressortir les bons vieux instruments. Jadis, ils ont fait leurs preuves et en ont mâté des plus durs que vous... »
« Jadis Rusard ? Vous étiez déjà là à cette époque ? » se moquait un élève de sixième année en tenant les photos que son ami lui avait passé pour les sauvegarder du concierge.
« Vous allez vous en mordre les doigts, vous allez... PEEEEEEVES !!! » hurla-t-il, la bave écumant aux lèvres.
L'esprit frappeur, attiré par tout ce bruit et surtout par la vue de son concierge préféré, s'était en effet emparé des photos et se maintenait assez en hauteur pour que le cracmol ne puisse l'atteindre et il ricanait des images de l'homme qu'il apercevait, chaussé de sandales d'un rouge très vif à semelles compensées aux talons de trente centimètres, vêtu d'une robe qui aurait pu facilement rivaliser avec celle d'une drag queen et fardé à outrance avec des faux cils interminables.
« PEEEEEEEEEEEEEEEEVES » continua-t-il de beugler en courant après l'esprit frappeur qui volait rapidement en montrant à tout le monde les clichés du concierge.
Draco Malfoy réussit à éviter la collision entre lui-même et Rusard et, en secouant la tête, il prit le couloir où Harry était en train de ranger, correctement dans son sac, les livres qu'il avait emprunté à la bibliothèque.
'Tiens, tiens, mais qui voilà' maugréa Malfoy dans sa tête. Le ton méprisant qui résonnait dans sa tête attestait de sa rancune toujours présente. Et apparemment, il l'avait nourri davantage depuis leur dernière altercation.
« Potty, on se demande pourquoi tu t'acharnes toujours à vouloir emprunter des livres alors que nous savons tous qu'ils ne te serviront à rien. Un ignare restera toujours un ignare si son cerveau ne suit pas. »
Harry serra les dents et répondit, en se redressant, « Tu parles d'expérience ferret ? »
Les joues de Draco rougirent et ses yeux lancèrent des éclairs. « Tu te crois tellement intelligent, plus haut que les autres Potty... »
« C'est toi qui dit ça Monsieur Arrogant Malfoy ? Mais c'est l'hôpital qui se fout de la charit ! »
'Je' pensa Crabbe.
'D' se dit Goyle.
Draco, qui fulminait intérieurement, pinça les lèvres et fusilla Harry du regard tout en s'approchant dangereusement de lui. Ils n'étaient maintenant qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et se toisaient avec le même mépris.
« Arrogant, je le suis certainement moins que toi Potty, » siffla le blond furieusement. « Monsieur je-suis-le-plus-fort et sa célébrit ! Chouchou de Dumbledore et des autres profs... à part Snape bien sûr. » Il eût un sourire en coin tandis que Harry se disait, 'S'il savait.'
'… voulais' se dit Crabbe.
'R' pensa Goyle.
« Comme tu vois, certaines personnes savent voir quelle est ta vraie valeur Potty ! Si tu veux plus de précision, » continua le Serpentard en se rapprochant jusqu'à ce que leurs poitrines se touchent. « ça équivaudrait à être écrasé sous ma semelle. Comprends-tu Potty ou ton cerveau est tellement lent qu'il ne peut pas assimiler ce que je viens de te dire. »
'… dire' continua Crabbe intérieurement.
'A' continua Grégory dans le doux silence de son esprit.
'… quelque chose' pensa Crabbe.
« Point de vue lenteur d'esprit ferret, je pense que tu es pas mal desservi. Et je pense même que tu déteint sur tes si chers amis, » dit Harry en regardant les deux autres Serpentards avant de retourner son attention à Draco. « C'est pour te dire... »
'C'
'… mais' se dit Crabbe
« Je vaux beaucoup mieux que toi Potty et ça, ça ne changera jamais. N'oublies pas que tu n'es qu'un sang mêlé. Je me demande d'ailleurs pourquoi je m'obstine à vouloir te parler. Ma trop grande compassion peut-être. »
Harry ricana mais le blond poursuivit, « De toute façon, je crois que je n'ai rien à prouver. Certains sorciers sont peut-être aveugles mais ils finiront bien par voir lequel de nous deux est un... »
« Fils d'ancien mangemort ? » suggéra Harry.
'Connard' pensa Draco violemment.
« Laisse mon père en-dehors de ça Potty !... »
« Tu as bien insulté ma mère la dernière fois » coupa le jeune homme brun très froidement.
« Mon père n'était pas un Sang-de-B... » s'écria le jeune Serpentard.
« Nan, il était mangemort ! » cria Harry, en couvrant sa voix.
'O'
'… J'ai' continua Crabbe dans sa tête.
« Tu ne vois que ça Potter ! Tu ne vois que mon père ! Mais tu ne sais rien du tout et de toute façon, tu n'as jamais rien voulu savoir ! Depuis la première fois où tu n'as pas voulu me serrer la main au début de notre première année ! Tu m'avais déjà catalogu ! Un futur mangemort et regarde ce que je suis devenu ! J'ai refusé de l'être mais ça, tu t'en fous Potty ! Tu t'en fous et tu me considères comme mon père mais je le déteste mon père ! Et même maintenant, qlors qu'il est mort, je le déteste encore alors ne vient jamais m'en parler et surtout pas m'y comparer ! »
Harry était complètement figé par les paroles prononcées par son ennemi et il était tellement stupéfait qu'il ne trouva rien à y répondre mais il était déjà trop tard. Draco n'en attendait visiblement aucune.
C'était la première fois qu'il voyait le Serpentard ainsi et surtout, c'était la première fois qu'il avait remarqué autant d'émotions dans sa voix et dans ses yeux. Il sentit un pincement coupable qu'il ne voulait pas ressentir, il aurait voulu l'étreindre.
« Dra- » dit Goyle de sa voix chantante et harmonieuse.
'… oublié' fini Crabbe intérieurement.
« -co » appela Goyle mais le jeune homme blond, furieux, était déjà loin.
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Pendant tout le dîner, Harry n'avait pas pu s'empêcher de penser à ce que lui avait dit Draco. Il avait pourtant senti les regards possessifs que lui avait adressé Seamus ainsi que ses tentatives plus ou moins désespérées pour essayer de lui parler mais il n'avait pas pu se concentrer sur autre chose que sur Draco et ses paroles pour le moins bizarres... inhabituelles. Il y pensait toujours maintenant tandis qu'il poursuivait son chemin en direction des cachots d'un pas très lent.
'J'ai le droit de les porter, j'ai le droit ! Qui peux les apercevoir ? Personne ! Donc ça va ! mais si on le découvre…'
Harry se retourna brusquement, interloqué, et découvrit le même septième année de Serpentard qu'il avait déjà entendu la veille. Que cachait-il ?
'Bouba, Bouba, le petit ourson… Oh c'est pas vrai ! C'est pas vraaaaaiiiiiii !'
'Oh mon dieu, j'aurais pas dû manger autant !'
'Jamais cru voir ça un jour ! Snape qui se lave les cheveux maintenant ! Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans cette école !... Et les vêtements qu'il portait...'
Snape ? Harry ouvrit de grands yeux. Il s'était lavé les cheveux ? Pour quoi ? Ou plutôt... pour qui ? Le jeune Gryffondor sentit sa gorge se serrer. C'était avec lui qu'il devait passé sa soirée... pour sa retenue. Harry sentit ses mains commencer à trembler.
'Et Alastor qui a poussé le vice à faire dépasser un de mes bonbons du bec de Fumseck... S'il croit pouvoir me berner comme ça ! Mais je suis sûr que c'est lui...'
« Bonjour Harry ! »
« Bonjour Professeur ! » salut le jeune homme en réponse tandis que le directeur le dépassait.
'Je me demande si elle n'en pince pas un peu pour moi. Les regards qu'elle me lance parfois...'
'On va les massacrer littéralement au prochain match. Ils n'ont aucune chance.'
Harry leva les yeux vers le capitaine de l'équipe des Serpentards qui lui renvoya un regard dédaigneux, méprisant et calculateur avant de détourner les yeux et poursuivre son chemin.
'C'est ce qu'il croit' se dit Harry.
'Oh bon sang, la honte ! Pourtant, je suis jeune, en pleine santé. Alors pourquoi ça n'a pas marché. Elle m'a dit que ça ne faisait rien mais quand même... Une panne ! Dégoût !'
'Je me demande vraiment comment il fait pour toucher son nez avec le bout de sa langue moi.'
'Avec douze gallions, je peux lui offrir le resto et un super cadeau. Elle sera contente.'
'J'ai tout foir ! Merde ! Je voulais simplement lui dire quelque chose de romantique ! Mais j'ai juste paniqué... Merde ! Je comprends qu'elle ait pu me gifler…'
Harry se demandait bien ce que le jeune Poufsouffle avait bien pu dire à sa petite amie pour qu'elle le gifle mais il n'en su pas davantage car l'étudiant continua sa route. Plus il descendait vers les cachots et plus les couloirs se désertaient. Bientôt, Harry se retrouva seul dans le long corridor sombre l'amenant au bureau de son maître des potions, puis devant la lourde porte de bois qu'il frappa.
« Entrez ! » retentit la voix aux accents chauds et accueillants? de Snape.
Le jeune Gryffondor ouvrit la porte et se figea.
Une douce mais brillante lumière éclairait la petite salle, grâce aux multiples bougies qui répandaient un parfum épicé et langoureux dans toute pièce. Un fond musical se faisait entendre et son professeur se tenait debout au milieu de son bureau se triturant les mains nerveusement en essayant de ne rien laisser paraître sur son visage de compromettant. Il ne savait pas que cela était inutile étant donné que Harry pouvait lire dans son esprit comme dans un livre ouvert, et ce qu'il y décryptait laissait le jeune homme pantois.
Harry sentit ses yeux s'écarquiller tandis qu'une seule phrase résonnait dans sa tête vidée, 'Bon sang, il veut me séduire !'