Coucou. Ze vous remercie tous pour vos reviews et ze pense que le prochain chapitre que ze vais poster sera le chapitre 15 d'Extrême Séduction. Théoriquement vendredi. Concernant, 'Ce que veulent les hommes', je pense qu'elle est bientôt terminée. Je ne sais relativement jamais combien mes fics auront de chapitres en totalité mais je ne pense pas qu'elle dépassera les 15. Voilà, une petite info pour la route.^^
Popov, Olivier, Aurélia, Miya Black, Khalan, Lululle, Céline s., Sin666, Mary, Wargate, Eternamm, Gaeriel Jedusor, Kyzara, Diosa, Petit caca perdu, Kiki, Amy Quirrell, Ptijade, Aria Lupin : Mici pour vos reviews. Elles me font toujours chaud au cœur. Au moins, on voit qu'on écrit pas pour rien. Pour le prochain chap, j'espère ne pas trop tarder mais je en sais pas trop comment écrire les scènes que je dois y mettre. Le 'scénario' est encore très flou dans ma tête mais ce n'est pas inquiétant parce que cette fic a été totalement improvisée depuis le début.^^ Je mets vraiment ce qui me vient directement à l'esprit. Comment ça j'ai un esprit déprav ? Maieuh…^^ Je vous fais de gros poutouxes et j'espère que ce chapitre vous plaira.
Arcadiane : Lol. Clairette, si tu savais combien tu as approché de la vérité dans ta review. D'ailleurs tu vas le voir dans ce chapitre-ci.^^ Ros poutouxes et câlinouxes parce que je t'adore, je t'adore.
Arlein de Lioncourt : Ca approche miss (s'avouer leur amour si tu ne te souviens plus de ta question^^). Déjà, dans ce chapitre-là, Harry 'prend les devants'.^^ Mais bon… Et on en sait un peu plus sur les sentiments de Severus. Poutouxes.
La Foldingue : Bah non, là je n'avais pas fait de cliffie. C'était pas trop sadique par contre là, je pense que vous allez plus m'en vouloir mais je suis un peu obligée d'arrêter là. Mon chap fait déjà 7 pages word ce qui dépasse largement ce que je 'm'impose' d'habitude (et que je dépasse pratiquement toujours pour cette fic) et derrière, il y a une scène importante donc je ne peux pas non plus toute l'intégré dans ce chap. Bisous.
Henna-Himitsu : Ta review m'a fait trop rire et d'ailleurs, j'espère que tu n'as plus de problèmes d'ordi. J'en ai eu moi aussi récemment et je sais combien ça peut être chia**. Pour l'adresse des bishonen avec section yaoi, c'est quand tu veux. J'adore les images slashs.*sourire sadique et bave aux lèvres*^^ Bisous.
Luwelin : Oh oui que Riry va continuer et pour la question de le faire craquer, héhé, tu verras ça dans ce chapitre. Lol. Bisous.
Lice-chan : Pourquoi 'à quand le lemon' ? Comme si j'avais l'habitude d'en écrire ! *Réfléchis ¼ de seconde et se dit que oui, elle a l'habitude d'en écrire*^^ Oh bah, on me connaît trop bien.^^ Dans pas très longtemps en théorie. Pour les allusions de ton prof, ah oui, ce ne sont plus des allusions et je serais dans le même état que vous.^^ Par contre (bon ça dépend du contexte également) mais quand tu entends "que j'aime ton bâton long et dur", je ne peux pas m'empêcher de me demander s'il n'est pas gay. Drague-t-il subtilement un garçon de la classe ?^^ En tout cas, c'est vrai que c'est perturbant.^^ Bisous.
Dega : Bah quand on est sadique, je crois qu'on le reste tout le temps donc ça touche presque toutes mes fics.^^ Mais j'essaye de me réfréner. Comment ça 'on ne voit pas mes efforts' ? Pure médisance ! Lol. Gros poutouxes.
Snapylol : Je n'ai pas trop su si tu plaisantais ou pas. Si non, j'ai traduit et posté Extrême Séduction jusqu'au chapitre 14. Il y en a 22 en tout. Le 15ème sera mis vendredi normalement et je suis en train d'écrire le dernier en Anglais. Bisous.
Altea : Lol. J'ai trop ri en lisant ta review. Un conseil, il ne vaut mieux pas que tu lises celui-là dans la salle de ton école parce qu'il est un peu plus chaud. La bave fait court-circuiter les ordis et ton prof risque d'avoir une crise cardiaque.^^ Bisous.
Mymye Snape : Merci. Ta review m'a vraiment mis du baume au cœur et c'est très encourageant. Pour répondre à tes questions, Harry ne va pas en parler tout de suite à Snape mais ça ne va pas tarder. Tu comprendras plus vu les circonstances de fin de ce chapitre. Pour Hermione et Seamus connaissant les sentiments de Harry à l'égard de Snape, non, ils n'en ont pas le moindre soupçons. Seamus sait juste que Harry a des sentiments pas quelqu'un d'autre, c'est tout. Hermione ne se doute de rien. Bisous.
Lily Ewans/Potter : Snape souffre sans souffrir. Ca fait longtemps qu'il désire Riry et le brave petiot lui file (presque) tout ce qu'il a envie.^^ Mais leur relation progresse. Ce chapitre contient un fait déterminant pour cette évolution. Riry a encore réfléchit avec son deuxième cerveau et son premier va devoir en payer les conséquences.^^ Bisous.
Sothis : Et tu sais que ce n'est pas la première fois qu'on me dit qu'on va me faire le 'coup Misery', je commence à flipper.^^ Je n'ai pas lu le livre mais j'avais vu le film et oh la la, ça fait réfléchir à deux fois avant d'être écrivain. Lol. Et dire que c'est mon vœu le plus cher. (être écrivain pas de me faire enlever par une folle. Lol) Bisous.
Monster92 : Pour Hermione et Seamus, tu vas le découvrir dans ce chapitre mais pour ce que porte le Serpentard, ça devait aussi être là mais je n'ai pas pu l'intégré alors ça devrait être dans le prochain… à moins que je ne le dise jamais… *rires sadiques*^^ Bisous.
Chapitre 10 : Un plan sulfureux
Ce matin-là, Harry se réveilla encore fatigué. La veille au soir, il avait eu une longue conversation avec Hermione qui lui avait fermement rappelé que la semaine 'd'observation' se terminait le lendemain. Aujourd'hui, donc, était le dernier jour. Il ne savait pas comment il avait réussit à prolonger le délais d'une autre semaine ni surtout d'où lui était venu tous les arguments qu'il avait trouvés pour la convaincre.
Une petite voix dérangeante lui avait alors soufflé que, peut-être, son désir pour le maître des potions n'y était pas pour rien.
Lorsque, satisfait de son improvisation et de son succès, il était enfin entré dans le dortoir des garçons, Seamus l'avait harcelé de questions. Harry l'avait très vite stoppé, lui promettant de lui parler le lendemain mais à présent, alors qu'il prenait ses affaires pour aller se laver, il regrettait de ne pas l'avoir fait la veille. Il savait ce que le jeune Irlandais allait lui dire, ou plutôt lui demander et il n'avait pas du tout envie de faire face à l'altercation qu'il voyait se profiler à l'horizon.
Après s'être préparé, Harry descendit en compagnie de Ron et de Hermione dans la Grande Salle pour qu'ils prennent leur petit déjeuner. Lorsqu'ils furent installés à table, le regard du jeune homme aux yeux émeraudes dériva immédiatement vers la table des professeurs et s'accrocha à celui de l'homme, tout de noir vêtu, qui le fixait avec convoitise avant qu'il ne détourne vivement son regard.
Harry essaya de concentrer ses pensées sur cette unique personne mais il avait beaucoup de mal à le faire lorsqu'un autre individu, proche de lui, le provoquait inconsciemment avec ses pensées.
'Elle est belle' pensait-il avec désespoir. 'Comment pourrait-elle vouloir de moi ? Elle est si intelligente. Oh Hermione, si tu savais…'
« Oui et moi je sais ! » s'emporta Harry en regardant son ami Ron. Il en avait assez de l'entendre soupirer quotidiennement et se lamenter sur son propre sort lorsqu'il voyait que le rouquin ne tentait rien alors que Hermione l'aurait ardemment voulu. « Et tout ce que je peux te dire est de foncer ! »
Ron regardait son ami avec des yeux ronds puis lança un coup d'œil furtif à Hermione qui fixait aussi Harry avec un regard médusé.
« Tu vas y arriver Ron. Tu es un excellent gardien… »
Ron fixait toujours Harry avec des yeux écarquillés tandis que Hermione se désespérait du sujet de conversation toujours répétitif des garçons.
« Encore le Quidditch » soupira-t-elle en levant les yeux au ciel et en commençant à discuter avec Ginny qui se trouvait à côté d'elle
« … Ton alliée n'attend que ça. C'est ce qu'elle veut… depuis longtemps. Mais tu es tellement aveuglé par la pluie que tu ne vois pas les signaux pour la tactique de jeu qu'elle te lance. Tu sais réceptionné quelque fois le souaffle envoyé mais tu le laisses bien trop souvent filer dans tes buts. Alors prends plus souvent l'initiative et anticipe. Fonce Ron et tu gagneras la coupe bien plus vite que tu ne le penses. »
Harry s'arrêta de parler et fixa Ron pour voir s'il avait bien tout compris. Il regardait à présent Hermione comme si elle était le souaffle qu'il voulait attraper et garder. Ceci rassura le jeune homme brun et il soupira de soulagement. Ensuite, il se tourna de nouveau vers la table des professeurs mais son maître des potions n'y était plus. Il baissa les yeux, déçu.
Il le voulait. Harry voulait désespérément son professeur et il voulait également avoir sa place dans son lit comme dans son cœur. Il savait que Snape avait envie de lui mais Harry voulait plus.
'Je veux qu'il m'aime' pensa-t-il tandis qu'une idée aussi extravagante qu'audacieuse lui traversait la tête. Oserait-il ?
Il commença à manger lentement en réfléchissant aux conséquences que pourraient avoir la mise en œuvre de cette idée. Allait-il agir ainsi ?
Un sourire naquit sur ses lèvres tandis qu'il se rappelait que les Gryffondors, de part leur courage, osaient tout.
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« Harry ! Harry ! »
Le jeune homme aux cheveux noirs se retourna à l'appel de son prénom et soupira, mal à l'aise, lorsqu'il vit Seamus courir vers lui.
Arrivé près de lui, Seamus lui dit, « Il faut absolument que je te parle Harry. »
L'Irlandais le regardait avec un regard péremptoire ce qui empêcha Harry de repousser encore l'entrevue. De plus, il se disait qu'il valait mieux que ceci soit régler au plus vite.
« Oui, Seamus mais si c'est une discussion privée que tu veux avoir avec moi, ce n'est pas vraiment l'endroit idéal » lui répondit le jeune brun en lui montrant le couloir de la bibliothèque qui était loin d'être désert. « Et je te rappelle que je dois passer mon examen blanc de potions dans une quinzaine de minutes… »
« Ca me sera suffisant » répliqua le blond avec une lueur étrange dans le regard. « Viens. Nous n'avons qu'à nous diriger vers les cachots ensemble pendant que je t'explique. Moi, je n'ai cours que dans une heure. »
Harry acquiesça lentement tout en rangeant un livre à la couverture bleue foncée qu'il venait d'emprunter. Ils commencèrent à descendre les multiples escaliers dans un silence pesant lorsque Seamus le rompit brusquement.
« Harry, je-je voudrais que tu nous laisses une chance. Non ! » s'exclama-t-il comme il voyait son ami ouvrir la bouche pour le couper. « Je connais déjà tes arguments Harry mais tu me plais vraiment et je n'arrive pas à te chasser de ma tête. J'ai envie qu'on essaye tous les deux. Je pense que nous serions très bien ensemble. »
« Seamus » répondit le jeune brun avec un ton embarrassé. « Je croyais que tu avais réellement compris. Je ne veux pas te faire souffrir davantage et je sais que je le ferais si nous sortions ne serait-ce qu'un jour ensemble. »
« Tu as encore des vues sur l'autre ? » demanda l'Irlandais avec une brusquerie jalouse.
« Ce ne sont pas tes affaires Seamus ! »
« Dis-le moi Harry ! » s'écria le blond en plaquant violemment Harry contre le mur des cachots déserts qu'ils avaient enfin atteints. « Sors-tu déjà avec lui ? Es-tu amoureux de lui ? Est-il mieux que moi ? »
La souffrance qu'il percevait dans la voix de son ami brisait le cœur de Harry qui répondit avec douceur, « Je ne sors pas encore avec lui mais je compte bien le faire. Oui, je suis amoureux de lui et mieux que toi, non car vous êtes tous les deux différents et que je vous aime tous les deux d'une manière différente. »
Les yeux de Seamus s'étaient voilés de larmes et son visage était tordu en une expression de douleur intense. Il ferma les yeux pendant deux secondes puis les rouvrit et acquiesça lentement d'un mouvement de tête malheureux.
« Je comprends Harry. Je ne veux pas te faire de mal non plus et je ne pourrais que t'en faire si je persiste alors que tu en aimes un autre. Sache seulement que je ne t'oublierais pas Harry » dit-il en lui caressant la joue avec tristesse. « Tu as été le premier à me faire ressentir autant de choses. J'étais bien avec toi… même si nous n'avons pas réellement été ensemble. »
Une unique larme coula le long de la joue gauche de Seamus et Harry la balaya du pouce avec tendresse.
« Je ne t'oublierais pas non plus Seamus. J'étais bien aussi avec toi mais… mais… tu comprends. »
Seamus baissa les yeux et acquiesça de nouveau. Il prit une profonde inspiration et les releva vers Harry.
« Est-ce que – Est-ce que je peux t'embrasser ? Juste une dernière fois ? Comme pour te dire adieu ? Dire adieu à ce qui aurait pu être si… »
Harry caressait encore la joue de son ami et hocha la tête en assentiment.
L'Irlandais avança sa tête vers celle de Harry et posa ses lèvres sur les siennes. Il les embrassait juste, les effleurant presque puis appuya un peu plus avec tendresse et c'est ainsi que Draco Malfoy les découvrit.
« Et regardez-moi ces tapettes ! » s'exclama-t-il d'un ton sarcastique.
Seamus sursauta et se recula vivement tandis que Harry, après avoir sursauté également, regardait le Serpentard avec morgue.
« Ca va comme vous voulez ? Vous voulez peut-être louer une chambre ? » continua le blond en ricanant avec mépris. « Qui l'aurait cru ? Finnegan et Potty ? Deux belles tantouzes ! »
Seamus serra les poings en grognant, prêt à se ruer sur le Serpentard lorsque Harry le retint.
« Etant donné que tu es toi-même une tapette comme tu dis, je crois que tu n'as rien à juger » dit le Gryffondor aux cheveux noirs.
Draco pâlit affreusement tandis que Seamus écarquillait les yeux démesurément.
'Comment le sait-il ? Comment le sait-il ?' se répétait Draco dans sa tête.
« Tu crois que je ne t'ai jamais vu Malfoy ? » reprit Harry sèchement. « Tu crois que je n'ai pas vu ton regard calculateur sur moi, planifiant uniquement du moyen pour toi de me mettre dans ton lit ? Je ne suis ni aveugle ni intéressé Malfoy alors va parler avec quelqu'un que ça intéresse ! » Puis, se tournant vers Seamus qui, apparemment, n'en revenait toujours pas, il ajouta, « Merci pour ta compréhension. Tu resteras toujours un fidèle ami pour moi. Je dois y aller maintenant sinon Snape va encore nous enlever des points. A tout à l'heure. »
« A tout à l'heure » fit écho l'Irlandais en voyant Harry le quitter.
Lorsque ce dernier passa à côté de Malfoy, il ne lui jeta pas un seul regard, ne prononça aucune parole et le Serpentard fit de même. Tout avait été dit.
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Harry sortit de la salle, les joues rouges et le souffle court.
Il fallait absolument qu'il se trouve un endroit désert et surtout proche pour se libérer immédiatement. Il se dirigea donc rapidement vers les toilettes et s'enferma dans une des cabines dans laquelle il lança un sortilège de silence.
Il déboutonna la partie basse de sa robe puis dégrafa son pantalon qu'il abaissa instantanément, en entraînant son boxer avec. Il gémit lorsque ses doigts s'enroulèrent autour de son membre douloureusement gonflé. Sa main amorça un mouvement de va-et-vient rapide tandis qu'il se remémorait les pensées de Snape pendant qu'il passait son examen blanc de potion.
'Grand Merlin ! Ce qu'il m'excite ! Harry, tu es tout ce qu'il a de plus bandant sur cette Terre. Penche-toi encore un peu ! Oh oui, bébé… si je pouvais juste m'y introduire' s'était-il dit intérieurement.
'Si beau et sexy qu'en te faisant, la nature a dû pleurer de jalousie… Et ce déhanchement sensuel bon sang, n'approche pas trop près Harry sinon tu risques de trouver quelque chose que tu n'attends pas' avait-il continué.
Cela avait grandement perturbé le jeune Gryffondor qui avait failli rater sa potion à plusieurs reprises. A la fin de son examen, elle était d'une irréprochable couleur rouge sang mais beaucoup trop fluide pour être parfaite.
'Et ces mains ! Ses mains ! Comme je voudrais les voir sur mon corps. Touche-moi Harry, embrasse-moi, caresse-moi, suce-moi. Oh oui cette bouche… Fais-moi jouir avec tes lèvres…'
Harry sentit son érection vibrer de plus en plus fort sous ses doigts et, du pouce, il se caressa le gland sensible et mouillé qui appelait désespérément ses attouchements.
'Penses-tu à moi lorsque tu te caresses Harry ?'
« Oh oui, oui » grogna-t-il alors que sa semence jaillissait dans la cuvette des toilettes, le libérant de toute sa tension.
Il fallait absolument qu'il mette son plan à exécution. Dès aujourd'hui !
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Il faisait nuit noire à présent et Harry pouvait entendre ses camarades de dortoir dormir paisiblement. A l'abri des rideaux de son lit à baldaquin, il avait son livre bleu dans les mains et se félicitait de l'avoir emprunté à la bibliothèque au plus tôt. Il s'agissait, apparemment, d'un ouvrage très demandé. Il regarda la table des matières et trouva le chapitre qui l'intéressait. Il tourna donc les pages jusqu'à trouver ce qu'il cherchait et commença à lire.
'Il existe plusieurs sortes de philtres d'amour dont les plus répandus et utilisés sont au nombre de deux. L'un d'entre eux, est très facile à préparer. Il ne nécessite pas de hautes capacités en potion et…'
Très concentré et intéressé sur ses recherches, Harry s'arrêta sur les désavantages de la potion. Il voulait absolument que son plan fonctionne et que, même un maître des potions aussi talentueux que Snape, ne remarque pas la supercherie.
'… Cette potion est à utiliser avec précaution car elle peut se retourner contre son créateur. En effet, la personne désirée doit impérativement voir son admirateur en premier si celui-ci veut s'en faire aimer. Le premier regard est déterminant et irrémédiable sauf si on administre un antidote…'
Harry ne poursuivit pas sa lecture plus avant. Il ne pourrait pas faire croire à Snape que c'était lui la première personne qu'il aurait vu.
'La seconde potion est sans aucun doute la plus efficace et ciblée. Elle est plus difficilement réalisable mais permet à l'être amoureux d'être certain que l'objet de son désir flambera dans une passion aveugle pour lui…'
Harry lisait la liste des ingrédients lorsqu'il s'arrêta à nouveau. Merde ! Il lui fallait un cheveu de Snape ! Ou n'importe quoi appartenant physiquement à Snape. Non, il ne goberait pas cela non plus. Harry poussa un peu plus sa lecture tout de même et renonça définitivement à celle-ci lorsqu'il vit que l'un des antidotes pouvait faire perdre le souvenir de ses instants de passion à la 'victime' et connaissant Snape, il lui donnera cet antidote-ci.
« N'y en a-t-il vraiment pas une qui pourrait m'aller ? » murmura Harry pour lui-même.
Ce qu'il cherchait, c'était une potion qui serait relativement facile à réaliser pour son niveau. Il fallait que Snape n'ait aucun doute sur la véracité de son histoire ce qui ne serait pas aisé étant donné la méfiance naturelle de l'homme. Bien évidemment, le jeune Gryffondor ne comptait pas faire ce philtre d'amour. Il voulait simplement faire croire à Snape que quelqu'un – n'importe qui pourvu qu'il dise qu'il soit amoureux du jeune brun - l'avait préparé pour la lui donner mais qu'elle n'aurait pas fonctionné comme elle aurait dû. Ainsi, Harry pourrait se retrouver dans les bras de son professeur en l'embrassant, le caressant et en lui déclarant son amour en toute impunité. Il savait que l'entreprise n'était pas des plus commodes mais il avait tellement envie de toucher son enseignant qu'il était prêt à toutes les audaces. Et, aucune conséquence grave ne pouvait en découler puisqu'il savait que Snape le désirait déjà… n'est-ce pas ?
Son regard s'illumina lorsque ses yeux glissèrent sur les quelques lignes d'une potion qui devait avoir été conçue pour son plan. Un large sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il lisait, 'Le philtre de passion amoureuse est entre la potion de désir et le philtre d'amour. Il s'agit d'une préparation plus compliquée que difficile où une certaine logique est de mise…'
Harry détailla la recette et se dit que, certes, elle ne pouvait être conçue par tout le monde mais qu'en la lisant bien, il pourrait parfaitement la préparer. Il reprit donc sa lecture.
'… d'une belle couleur orange très foncé aux reflets d'or, elle a l'agréable goût de…'
« Banane ? » lut-il avec un plaisir étonné. Il faudrait qu'il aille en prendre une dans les cuisines et la manger avant de se jeter dans les bras de Snape.
'… Une fois l'antidote administré, la personne ayant bu le philtre de passion amoureuse, ne se souvient aucunement de cet épisode de désir enflammé et d'amour inconditionnel. Ce fait n'est pas du tout dû à l'antidote mais à la potion elle-même. L'antidote ne peut en aucun cas ôter ces souvenirs…'
« Ouais ! » jubila Harry en sautillant presque de joie sur son lit. Snape n'allait lui donner aucune potion supplémentaire pour éradiquer son moment de passion vu qu'il croirait déjà que la potion de passion amoureuse le ferait. Harry garderait donc ses délicieux souvenirs tout en étant certain de ne pas être puni. Il enflammerait le désir de son professeur et qui sait… peut-être qu'ensuite, plus tard… il remarquerait qu'il serait amoureux de lui…
Harry se mit à rêver éveillé et ne se rendit pas compte, quelques minutes plus tard, qu'il avait sombré dans le sommeil.
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Harry ferma un instant les yeux et inspira profondément.
Il était 20 h 30 et il se trouvait devant la porte du bureau de son maître des potions. Il devait jouer son rôle jusqu'au bout et ni lui ni Snape ne s'en plaindraient.
Il inspira de nouveau et ouvrit la porte sans frapper. Il la referma en un claquement sec et s'avança vers le bureau où, comme il s'en était assuré au préalable, Snape était seul et corrigeait des copies.
L'homme le fixait d'un regard à la fois glacial et surpris alors qu'il gémissait intérieurement de voir son élève dans une tenue noire très moulante qui ne laissait aucune place à l'imagination.
« Que faites-vous là Potter ! » cracha Snape avec venin. « Et vous n'avez pas frappé à la porte ! Dix points de moins pour… Que faites-vous Pot- ? »
Harry s'était avancé vers le bureau imposant sans dire un mot. Il venait de s'asseoir à califourchon sur les cuisses de son professeur et à présent, il lui mordillait le lobe d'une oreille.
« Si vous m'ôtez des points, je vais devoir les regagnez. Et si vous savez si bien retirez les choses, commencez donc par mon pantalon professeur. Je me sens tellement serré dedans… Me comprenez-vous ou voulez-vous que je vous montre ? »
Snape avait écarquillé les yeux et son souffle était court.
« Potter » haleta-t-il. « Qu'est-ce qui vous prend ? »
« J'espérais que ce serait vous professeur » ronronna-t-il en mouvant ses hanches contre celles de son maître des potions. Celui-ci était ébahi par l'invite nette que venait de lui faire son étudiant mais ses protestations furent noyées par Harry qui lui dévorait le visage et le cou de baisers brûlants.
« Potter ! » tentait-il d'objecter tandis que son bassin commençait à répondre à cette danse lascive. Il sentait son sexe se durcir davantage et une vague de chaleur se répandre dans son corps.
« Oh Severus tu as le plus beau cul que j'ai jamais vu. J'aimerais l'embrasser. Dis-moi que tu en as envie… »
Snape tremblait de tous ses membres à présent et luttait pour ne pas lui dire oui. Il crispait ses doigts sur le bureau pour qu'ils n'aillent pas parcourir le corps qui lui était si passionnément offert et il tenta d'immobiliser ses hanches qui semblaient ne pas pouvoir s'arrêter d'onduler sous celles de son élève.
« Non, Potter » haleta-t-il à l'agonie. « Il-il ne f-faut p-pas… Mm - Stop Pot- Ooh... »
Harry caressait le torse de son professeur en lui léchant le lobe de l'autre oreille.
« Arrêtez Pot-ter ! » ordonna Snape plus fermement en le repoussant. « Maintenant il faut arrêter. »
Les hanches de l'homme toujours rivées aux siennes, Harry cambra les reins tandis que son professeur le maintenait éloigné des deux mains par le torse et le jeune homme en profita. Il prit le col de son t-shirt et le déchira. Les mains de Snape se retrouvèrent sur ses pectoraux nus et le Gryffondor gémit.
Severus écarta ses mains au plus vite et Harry pût revenir à la charge en se pressant tout contre lui. Ses bras musclés entourèrent le cou de l'homme et Harry murmura un « Je t'aime » lascif avant de lui capturer les lèvres.
Severus s'était crispé à la déclaration d'amour de son élève mais il se relâcha lorsqu'il sentit une langue chaude envahir sa bouche et caresser la sienne. Il en avait tellement envie. Et depuis si longtemps. Il répondit à son baiser avec hardiesse avant de sursauter lorsqu'une main audacieuse se posa sur son sexe et commença à le taquiner.
« Oh Harry ! Stop ! Si tu ne t'arrêtes pas, je ne vais pas réussir à le faire non plus. »
« Mais je ne veux pas que tu t'arrêtes mon amour » gémit Harry en lui passant sa langue sur ses lèvres.
Severus tenta une nouvelle fois de le repousser mais Harry lui prit la main et la porta à sa bouche. Tout en le fixant des ses prunelles intensément vertes, il lui lécha l'index, de la première à la dernière phalange en amorçant un mouvement de va-et-vient sensuel. Il libéra son doigt en laissant glisser sa langue entre son index et son majeur avant de prendre ce dernier en bouche. Sa langue martyrisait sa chair frissonnante en un rythme lent qui le torturait. Harry passa à l'annulaire puis au petit doigt qu'il goûta avec la même dextérité. Sa langue glissa ensuite sur sa paume dont il se délecta pour aller rejoindre la chair plus épaisse et tendre à la base du pouce qu'il mordilla doucement.
Severus était hypnotisé par cette vision et par cette bouche qui le tourmentait délicieusement. Il voyait les lèvres de son étudiant se refermer autour de chacun de ses doigts avec une expression d'extase qu'il aurait aimé voir dans une autre occasion, dans un autre lieu qu'il appelait sa chambre. Il en frémissait de désir.
Harry percevait les milles pensées de son enseignant et cela l'excitait davantage. Il savait que ce qu'il était en train de lui infliger lui plaisait et il avait très envie de lui plaire. Très envie.
Dès que tous les doigts de Severus eurent été savamment honorés, Harry les fit glisser de sa bouche à son cou puis son torse. Il savourait ce moment volé comme s'il s'agissait du dernier et poursuivit la douce progression de cette main pâle et élégante vers son ventre puis plus bas.
Snape retint son souffle lorsqu'il sentit sa paume vagabonder dans des lieux où il n'aurait jamais dû avoir accès et où il se délectait de pénétrer.
Harry fit remonter la main de son enseignant sur son ventre, son torse, son cou et reprit son index dans sa bouche pour le sucer à nouveau. Il le retira et l'approcha des lèvres de Snape.
« Goûte » dit-il d'une voix langoureuse et voilée de désir.
Il enfouit l'index de l'homme dans la bouche de celui-ci et vit Severus le sucer à son tour.
« A moi maintenant ! » fit Harry en repoussant la main doucement et en prenant une nouvelle fois possession de ses lèvres fines.
Severus l'embrassa encore et encore tandis qu'une sonnette d'alarme plus persistante que jamais hurlait dans sa tête et brusquement, il comprit pourquoi.
Et son cœur sombra.
Le goût qu'il sentait dans la bouche de Harry, c'était de la banane. Il avait bien vu que son étudiant avait eu une attitude étrange mais il avait pensé… il avait cru…
Ses sentiments n'étaient pas réels. Sa déclaration d'amour était factice. Ses caresses étaient forcées par une potion qu'il connaissait et dont, apparemment, il ne s'était pas suffisamment méfié.
Il repoussa Harry doucement mais fermement et l'immobilisa d'un 'impedimenta' après s'être levé.
Il ne voulait pas que Potter continue des caresses et des baisers qu'il ne voulait pas réellement. Il alla chercher un antidote dans son placard et revint vers son élève.
La seule consolation qu'il avait était qu'il ne se rappellerait de rien.
Au moins lui serait épargné.