Coucou. Je suis désolée du délai que j'ai mis pour updater mais j'ai eu du mal du point de vue que j'ai beaucoup de fics et aussi que je ne savais pas comment je pourrais écrire la suite de cette fic. Maintenant, je sais donc les chapitres vont être plus rapides à être postés. Je peux d'ores et déjà vous dire qu'il y aura 14 chapitres en tout et celui-ci est le LEMON ! OUAIIIIIISSS !!!
Je suis désolée de ne pas vous écrire de réponses personnelles à vos reviews mais soyez assurés que je les ai beaucoup apprécié. Vous êtes vraiment adorables et je vous dis un grand merci parce que vos messages qui me rendent toujours le sourire. Je vous fais de très, très gros poutouxes et espère que vous allez aimer ce chapitre.
Chapitre 11 : L'aveu
'Oh non' se dit Harry en sentant son cœur saigner de douleur. 'Mais qu'est-ce que j'ai pu être bête ! J'aurais dû y penser et maintenant voilŒ
« Voilà Potter » dit son maître des potions d'une voix atone et basse. « Maintenant que je vous ai fait boire l'antidote, vous ne vous souviendrez de tout ce qu'il s'est passé ici que durant encore une dizaine de minutes. Ensuite, votre mémoire ne sera plus capable de s'en rappeler, ce qui je pense vous fera plaisir… étant donné les circonstances. »
Snape ne le regardait pas et s'efforçait de lui cacher ses réels sentiments mais Harry pouvait connaître ses moindres pensées et à cet instant, il en aurait pleuré. Son enseignant l'aimait. Il était amoureux de lui et souffrait de penser que son étudiant n'avait eu cette attitude qu'à cause d'une potion que quelqu'un lui avait fait boire. Il fallait qu'il le détrompe. Il le fallait absolument.
Les yeux noirs de l'homme se tournèrent vers lui et il lui dit, « A présent, pendant que je peux encore le faire, je voudrais vous demander si vous savez qui aurait pu vous donner la potion de passion amoureuse que vous avez ingurgité. »
Harry ne répondit pas. Il ne le pouvait pas. Sa gorge était si serrée par les gémissements de douleurs qu'il entendait provenir de l'esprit de son professeur et il en était si bouleversé que cela lui amena les larmes aux yeux. Sans s'en rendre compte, il se mit à pleurer.
Severus ouvrit de grands yeux horrifiés et s'écria, « Qu'y a-t-il Potter ? Vous savez qui est cette personne ? Elle vous a forcé à faire quelque chose que vous ne vouliez pas ? »
Puis ses pensées prirent le relais et son expression se fit meurtrière. 'Déjà, pour lui avoir donner une potion telle que celle-ci à son insu, c'est quelqu'un qui doit le vouloir assez pour vouloir le forcer à tout. Si je lui mets la main dessus, il ou elle va le payer. Personne n'a le droit de faire ça à quelqu'un d'autre et certainement pas à Harry !'
« Oh mon dieu » gémit le Survivant en enfouissant son visage dans ses mains. « Mon dieu, j'ai été si stupide. »
« Non ce n'est pas de votre faute Potter. Vous n'étiez pas responsable de votre comportement. Vous ne pouviez pas maîtriser les effets de la potion. C'est la personne qui vous l'a donné qui est en tort… »
« Non » gémissait toujours Harry en sentant les larmes continuer de couler sur son visage blafard et honteux.
« Si. Vous ne pouvez pas pensez que… »
« Non, ce n'est pas ça ! » s'écria Harry en relevant son visage ruisselant. « Je m'excuse. Je suis désolé. C'est de ma faute. Je n'aurais pas dû faire ça mais… »
Harry avait honte. Honte de ce qu'il avait fait. Honte de sa propre stupidité et honte de pleurer ainsi devant son professeur tout en étant incapable de s'arrêter. Il fallait qu'il parte. Qu'il trouve un prétexte pour partir tout de suite.
« Ne vous excusez pas Potter et je vous dis que ce n'est en rien de votre faute. Dites-moi qui vous à fait ça ! »
« Il faut que j'y aille ! » pleura le jeune homme en se détournant rapidement et en essayant de gagner la porte au plus vite. Mais son maître des potions le rattrapa tout aussi promptement et le força à lui faire face.
« Dites-moi Potter ! » ordonna-t-il d'un ton ferme et déterminé.
'Celui qui a osé lui faire ça va payer !'
Harry devait partir et il venait de trouver le bon prétexte pour s'enfuir. Il n'avait qu'à dire qu'il avait une retenue et qu'il fallait qu'il parte immédiatement. Il ne devait pas rester ici encore longtemps car lorsque la potion aurait, comme supposé, effacé ses souvenirs mais lui serait incapable d'endiguer son flot de larmes et là, Snape comprendrait que quelque chose clochait.
'Heureusement que Harry ne se souviendra plus de tout cela dans à peine cinq minutes mais je jure que personne d'autre n'essayera quoi que ce soit contre lui. Je trouve ça intolérable…'
Perdu dans ses pensées, Snape n'entendit que la fin du prétexte de son élève.
« … Rusard ! »
'Rusard !'
« Rusard ?!!?? » s'exclama-t-il d'un ton horrifié et écœuré. Il en restait bouche-bée.
'Ce salaud !' pensa Severus en pinçant les lèvres de colère.
« Non ! » le détrompa Harry. « Je ne sais pas qui c'est ! Je viens juste de dire que j'avais une retenue avec Rusard. Il faut que j'y aille ! »
A la surprise du jeune homme, Severus se mit davantage en colère et il l'entendit s'écrier « C'est faux ! Je viens de voir avec lui le planning des retenues et il en avait déjà une de prévue à cette heure-ci avec un autre Gryffondor et on ne donne jamais de retenue en même temps ! »
Harry rougit et baissa la tête. « Je suis désolé professeur » gémit-il en sentant ses lèvres se mettre à trembler.
« Qu'y a-t-il ? Je veux savoir ce que tu caches. S'il y a quelque chose que tu sais, tu peux me le dire… »
« Non, je ne sais rien » mentit-il. Il ne pouvait pas lui avouer mais il savait qu'il aurait à le faire plus tard. Cette histoire aurait des conséquences. Mais il ne pouvait pas en parler maintenant. Il avait trop honte. Il ne savait pas quoi faire. Il fallait qu'il réfléchisse avant et cette fois-ci, de prendre toutes les données en considération.
« Alors pourquoi viens-tu juste de me mentir ? Parce que tu as honte ? Je viens de te dire que rien était de ta faute Harry » murmura l'homme en élevant sa main pour essuyer ses larmes.
Il l'avait appelé Harry, se dit le jeune homme en sentant son cœur battre plus fort. Et il était en train de le toucher avec tendresse. Il se retint de gémir lorsque la main de l'homme effleura ses cheveux noirs, descendit le long de nez, testa le velouté de la bouche qu'il aimait tant, puis glissa sur son menton, son cou, erra sur son torse en se repaissant de sa douceur.
« Il vaudrait mieux que cela soit réparé avant que tes souvenirs ne se fanent » murmura l'homme en agrippant délicatement les pans arrachés du tee-shirt de son étudiant. Il sortit sa baguette de sa poche et énonça très faiblement une incantation qui remédia aux dégâts que son propriétaire avait causé au vêtement noir.
« Harry » reprit-il. « Tu ne te souviendras de rien. »
Il avait répété cette phrase d'un ton mi-douloureux, mi-résigné et dans son esprit, Harry pouvait se rendre compte que l'homme avait l'habitude de se voir enlever ce qu'il désirait et chérissait le plus.
« Il ne reste qu'une minute Harry » gémit-il en reprenant ses caresses sur le visage du jeune homme qui se maintenait toujours immobile, savourant ces instants magiques.
Une lueur de détresse s'alluma dans les prunelles noires de Snape tandis que Harry entendait ses cris de douleurs s'alterner avec ses encouragements défaitistes.
Puis, brusquement, il n'y tint plus et s'écria, « Je t'aime Harry ! » et sur ces paroles, il l'embrassa avec une passion désespérée à laquelle il mit bientôt fin.
Harry n'avait pas eu le temps de répondre à ce baiser tant il avait été aussi affamé que bref.
Snape recula brutalement et regarda sa montre. Il siffla bientôt, « Potter, votre retenue est terminée à présent, vous pouvez partir. »
Le jeune Gryffondor su alors que les dix minutes requises étaient passées et il devait faire comme s'il avait tout oublié. Il allait partir et réfléchir à ce qu'il faudrait qu'il fasse et dire pour réparer la situation qu'il avait lui-même dégradée.
Il allait dire au revoir à son professeur lorsqu'il s'entendit dire « Je t'aime aussi. »
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Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu, qu'avait-il fait ? se dit Harry.
Dès que sa déclaration avait été dite, il l'avait regretté.
Il y avait d'abord eu un lourd silence choqué puis Snape s'était écrié « Mais qu'avez-vous encore fait Potter ? »
Et bien entendu, il avait été obligé de tout lui révéler sur la soit disant potion qu'il aurait soit disant avalé.
Il était mort. Il le savait. Snape allait l'achever.
« Donc, si je comprends bien » dit l'homme d'une voix lente et basse. « Vous avez inventé tout un stratagème, dont des conséquences dramatiques aurait pu découler, pour pouvoir me glisser dans votre lit ? »
Harry rougit et se mordit la joue. Que pouvait-il répondre ?
Il se figea lorsqu'il entendit un rire jubilant résonner dans la tête de son maître des potions et il le vit s'efforcer de s'empêcher de sourire, ce qui échoua lamentablement.
« Donc vous avez envie de moi Potter ? » reprit-il en le fixant dans les yeux. « Et… vous êtes amoureux de moi également ? »
L'homme haussa un sourcil triomphant et lui murmura, « Prouvez-le Potter ! »
Harry faillit s'étouffer avec sa salive. Avait-il bien entendu ?
Une seconde plus tard, il avait la certitude que son sens de l'ouïe ne lui avait pas fait défaut lorsque les pensées de Snape se firent lubriques. Harry sourit en percevant des gémissements affamés et il se rapprocha de son enseignant.
Il s'arrêta juste au moment où leur torse se frôlaient et il soupira « Comment voulez-vous que je vous le prouve professeur ? » Ses yeux de jade étaient aussi innocents que ceux d'une biche mais lorsqu'il pressa ses hanches contre celles de l'homme, toute expression ingénue s'évapora. Ses prunelles s'enflammèrent et son sourire se fit prédateur. Il commença à déboutonner la robe sombre de celui qu'il aimait et ses mains se glissèrent dans l'échancrure du vêtement pour caresser la peau blanche ainsi révélée.
Snape gémit et fixa son élève avec désir. Il aimait se voir dévêtir par ce morveux qui le hantait chaque nuit, qui le faisait jouir sans cesse dans ses rêves et qui le faisait s'éveiller, au petit matin, brûlant et prêt à sombrer dans la luxure.
Les deux hommes se regardaient fixement dans les yeux, se délectant déjà de la moindre parcelle de peau qu'ils découvraient peu à peu. A chaque vêtement ôté de la main de Harry sur le corps de Severus, l'homme faisait subir le même sort à son élève et bientôt, ils se retrouvèrent nus l'un en face de l'autre.
Ils se dévoraient du regard inlassablement et d'entendre tout ce que pensait Snape, ne faisait que décupler le désir de Harry.
« As-tu toujours envie que je te le prouve Severus ? »
Snape haussa de nouveau un sourcil en entendant son prénom sortir de la bouche de son étudiant mais ne protesta pas. En fait, il adorait entendre le son que produisait son nom et surtout de savoir que cet écho avait d'abord caressé la langue de ce jeune homme qu'il allait posséder avant de franchir ces lèvres purpurines qu'il mourrait d'envie d'embrasser.
« Dis mon prénom encore une fois ! »
« Severus. »
L'homme gémit et attira Harry à lui. Il lui captura les lèvres avec voracité et frotta son sexe durci contre celui du Gryffondor en se nourrissant de ses doux cris de plaisir.
'Ses lèvres' pensa Snape en les meurtrissant des siennes. 'Elles sont à moi. Si douces, si tendres. A moi !'
Harry caressait la langue de l'homme de la sienne en s'extasiant de sa saveur unique. Il pouvait sentir le souffle chaud se mêler au sien ce qui le grisait plus sûrement que ne l'aurait fait de l'alcool. Il laissa ses mains glisser des longs cheveux noirs à sa nuque puis à son dos musclé qu'il traversa pour aller rejoindre la chair ronde et charnue de ses fesses d'albâtre. Harry pouvait sentir les propres doigts de Severus jouer avec ses mamelons puis venir taquiner ses côtes jusqu'à ses hanches pour les rapprocher des siennes.
Leurs lèvres se quittèrent pour aller goûter d'autres endroits inexplorés et sensibles.
« Tournes-toi Harry » soupira le professeur en relâchant l'étreinte de ses bras pour que le jeune homme puisse pivoter sur lui-même.
Une fois que ce fût fait, Severus se plaqua contre le dos de Harry et commença à parsemer son cou de milliers de baisers tendres ou passionnés. Ses mains s'aventurèrent sur son torse puis son ventre pour aller glisser sur le haut de ses cuisses musclées en évitant de toucher le sexe vibrant qu'il savait avide de ses attouchements.
« Harry » gémit-il au creux de son oreille. « Je t'aime. »
« Je t'aime Severus » répondit son amant en tournant sa tête vers lui pour lui tendre ses lèvres. L'homme les prit sans une seconde d'hésitation et aspira le cri que son amour poussa lorsqu'il enveloppa ses doigts autour de son membre viril qu'il entreprit de caresser sur toute sa longueur.
Harry se mit à mouvoir son bassin au rythme de la main audacieuse qui se faisait de plus en plus rapide. Ils s'embrassaient toujours lorsque d'un ultime coup de poignet, Severus fit sombrer Harry dans l'extase finale.
Le maître des potions était si excité par ce qu'il venait de faire et surtout par les mouvements de hanches du jeune homme qui avaient fait échos sur son sexe qu'il lui fallut quelques secondes pour comprendre que ce qu'il lui fallait immédiatement était sa baguette. Il alla la chercher promptement et lubrifia ses doigts et son érection à l'aide d'un sort.
« Harry » soupira-t-il. « Penches-toi mon amour… Un peu plus… oui voilà, comme ça… »
Le jeune étudiant avait désormais les coudes sur le bureau et les fesses tendues. Les doigts de l'homme en prirent possession. Il glissa son index dans le fourreau de chair brûlant qui l'accueillit en se contractant puis il se relâcha après quelques pressions savantes. Il ajouta alors son majeur et amorça un lent mouvement de va-et-vient qu'il fit plus rapide lorsqu'il sentit Harry commencer à bouger en une supplication silencieuse. Il joint l'annulaire et bientôt n'y tint plus.
Harry était bien trop tentant et lui, bien trop excité. Il ôta ses doigts de l'anneau de muscles qui l'avait hébergé et plaça vivement son membre chaud contre cet anneau pour demander asile. Il l'écarta avec une lenteur affolante mais délicieuse de son gland pourpre gorgé de désir et le laissa pénétrer sa chaleur jusqu'à y être totalement enfoui. Il resta immobile pendant quelques secondes pour savourer ce moment de pur bonheur qu'il ressentait à se trouver ainsi en Harry puis se mit à se mouvoir sensuellement en entendant une voix impatiente protester.
« Mmmm Sev, je t'en prie, prend-moi encore, prend plus fort… Oh oui… »
Severus ferma les yeux pour se délecter de toutes les sensations qui l'assaillaient sans relâche et qu'il appelait de tous ses vœux. Milles pensées plus impures les unes que les autres envahissaient son esprit et les gémissements excités et langoureux de son amant ne faisaient qu'enflammer davantage ses sens.
« Plus fort Severus, plus fort… Oh oui… »
L'homme cambra ses reins moites de plus en plus violemment, possédant de plus en plus profondément, sachant qu'à chaque pression brutale, il frappait délicieusement la prostate de son amant. En se sentant monter de plus en plus haut vers l'extase, il laissa sa main venir de nouveau envelopper la peau douce et ferme du sexe de son élève qu'il caressa de plus en plus rudement.
Harry ne tint pas plus longtemps et explosa de plaisir pour la deuxième fois, en entraînant son professeur dans sa jouissance. Celui-ci se répandit dans le corps de son amour en criant son nom de bonheur.