Kikoo. Ce chap a été plus long à venir que je ne l'avais voulu mais c'est parce que cette partie de la fic est délicate (pour moi en tout cas) parce que j'ai tellement de choses à écrire avant la fin de la fic que je ne sais pas si j'arriverais à tout dire dans les 2 autres chaps que je compte faire tout en n'allant pas trop vite dans l'histoire. C'est aussi pour ça que je me demande s'il n'y aura pas un 15è chapitre. Je verrais.
Onarluca, Miya, Kyzara, Kaori, Céline.s, Cybele Adam, Dega, Nfertiti, Aulili, Alinemcb54, Vif d'Or, Lululle, Lily Ewans/Potter, Luwelin, Mymye Snape, Amy Quirrell, Zairoon, Astronema : Merci beaucoup pour vos messages et votre soutien. Je suis désolée de vous faire attendre pour cette fic, plus que pour les autres mais j'ai parfois du mal à écrire toutes mes fics et j'avance beaucoup quand j'ai de l'inspiration. J'en ai pour celle-ci mais parfois, je bloque à cause de doute sur pas mal de choses. Théoriquement, le prochain chap devrait venir plus rapidement.
Tiayel : Dis donc, j'ai relu ta review (normal pour pouvoir te répondre. Lol) et j'étais stupéfaite (plus de deux semaines après, Elehyn se réveille. Lol). J'ai tellement l'impression que ça fait longtemps que tu es sur le site qu'en lisant que tu venais juste de découvrir plein de fics (d'où ta nuit blanche), ça m'a fait bizarre. Je dois être bien à la masse moi. Lol. Gros poutouxes.
Kero : Maieuh c'était pas sur le bureau mais contre. Lol. Le bureau les remerciera. Lol.
Yoshi-san : Pour le petit Seamus, tu as la réponse dans ce chapitre… J'espère que ça te plaira.
Mikii : Pour répondre à ta question, je n'ai pas vraiment lu beaucoup de lemon avant d'en écrire. J'avais déjà fait, auparavant, des textes hétéros et j'en avais aussi lu donc il y a des scènes similaires mais après, c'est l'imagination qui se met en marche. Personnellement, parfois, je me dis que les lemons sont assez répétitifs et c'est difficile d'innover mais j'aime quand il y en a dans les histoires donc j'en écris. J'espère que j'ai pu satisfaire ton interrogation.
Arcadiane : Mais non Clairette, pas le contrôle technique. Reviens-là, je veux la suite de ta fic moa. Lol. Vi, vi, la fic est bientôt finie et le chapitre suivant viendra rapidement je pense ce coup-ci. Je coinçais quelque peu pour celui-ci à cause de doutes que j'avais mais après, c'est bon. J'ai juste peur du sur-booking à cause de toutes mes fics en cours. Lol.
Noa Black : Bah je ne sais pas si c'est vraiment très flatteur de dire que je me répète. Pour la prostate, comme je sais que c'est un point ultra sensible chez les hommes, je l'utilise et il faut dire que la glande est bien située pour la sodomie. Lol. Pour la fin coupée, je n'ai pas bien compris. J'espère que fanfic n'a pas coupé le chap pour certaines personnes comme ça me l'a fait une fois. Il doit s'arrêter à « … en criant son nom de bonheur. » Si tu n'as pas ça, c'est que fanfic a encore fait un bug et dans ce cas, je rééditerais.
An city hunter : Pour le Serpentard de 7ème année qui porte… vous n'allez pas en revenir. Lol
Je vous fais à tous de gros bisous et espère que vous aimerez ce chapitre.
Chapitre 12 : La bourde
'Il est si beau' entendit Harry dans sa tête.
Il était allongé sous les draps chauds, les yeux toujours fermés et, en ce nouveau jour, son esprit s'éveillait peu à peu à mesure que les pensées de Severus devenaient plus prolifiques.
'Il a l'air si tendre, si innocent… alors qu'il est passionné et… siiii doux, siiii beau' - soupir rêveur - 'Il m'a dit qu'il m'aimait. Il a fait l'amour avec moi. Avec moi ! A-vvvec moi !'
Harry fit semblant d'être encore plongé dans les bras de Morphée et s'interdit de sourire ou de remuer ne serait-ce que légèrement. Même lorsque des doigts fins et légers vinrent lui frôler la joue en une caresse aussi amoureuse que débordant de pure vénération. La pulpe d'un index vint s'aventurer sur la commissure droite de sa bouche puis redessina le contour bombée de sa lèvre inférieure.
Il ne devait pas sourire, ne devait pas réagir. Harry ne voulait pas que ni caresses ni pensées ne cessent.
'Si beeeelle. Cette bouche… tentante, sensuelle. Oh tu sais en donner du plaisir Harry avec cette bouche…'
Le doigt agile parcourut la lèvre supérieure et savoura son velouté infini.
Harry savait que Severus faisait une fixation sur sa bouche. Il l'avait su depuis le premier jour où il avait pu entendre ses pensées et cette constatation le réjouissait. Il aimait connaître les penchants ou autres petites faiblesses charnelles de son amant et ainsi pouvoir profiter de ces connaissances pour leur plus grand plaisir à tous les deux. Harry se savait désiré et la veille, il avait montré à son professeur que l'attraction était réciproque. Cela avait été la nuit la plus belle de toute sa vie.
'Mon amour… mon Harry' s'extasia l'homme en donnant un petit coup de langue sur la lèvre qu'il venait de caresser. Il les savoura encore un peu plus et Harry ne pût s'empêcher de les entrouvrir en un gémissement de désir.
Son professeur captura alors ses lèvres tendrement et le jeune homme répondit à son baiser avec une ferveur qu'il ne se connaissait pas. De ses mains racées, il encadra le visage fin de son maître des potions et introduisit sa langue dans sa bouche pour en goûter les moindres contours.
D'un coup de rein brusque, il se trouva sur l'homme nu et entreprit de redécouvrir le corps qui avait si bien su l'amener à l'extase quelques heures auparavant.
« Severus » murmura Harry en le regardant droit dans les yeux avec un sérieux presque douloureux. « Je t'aime tant. »
Severus gémit et lui ravit une nouvelle fois ses lèvres en se frottant avec délectation contre le corps de son étudiant qui le dominait toujours.
« Ecarte tes cuisses mon amour » ordonna le Gryffondor en proie au désir le plus brûlant.
L'homme s'exécuta instantanément et après l'avoir brièvement préparé, Harry l'empala de son membre avide et chaud.
Severus se mordit la lèvre de douleur et ferma hermétiquement ses paupières. Son amant était immobile sur lui et tremblait de tous ses membres pour contenir la fièvre qui l'enflammait jusqu'aux entrailles. Severus se détendit lentement ce qui mit son étudiant au supplice.
Harry avait également fermé les yeux et sa respiration s'était faite sifflante. Il respirait l'agonie et la frustration charnelle. Il agrippa donc promptement la virilité tendue de son enseignant et commença à la masser doucement.
Severus soupira de plaisir et ses hanches se mirent à bouger peu à peu. Harry s'accorda alors à son rythme et sourit de bonheur. C'était tellement bon de faire l'amour à la personne qui détenait son cœur, tellement intense qu'il se sentait littéralement fondre dans les bras de son amour.
« Plus vite Harry » gémit Severus en accroissant ses mouvements du bassin jusqu'à ce qu'ils deviennent frénétiques.
La transpiration mouillait leurs deux corps entrelacés et leurs membres s'accrochaient les uns aux autres comme s'ils n'avaient jamais voulu se lâcher.
Harry cambra une ultime fois les reins de Severus et le sentit se raidir avant que l'anneau de muscles dans lequel il s'était enfouit ne se contracte. Il détailla alors son beau visage si expressif dans la jouissance ce qui l'amena à son propre plaisir.
Le jeune homme repu s'effondra sur son amour, un éternel sourire aux lèvres.
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« Je t'ai dit de foncer Ron, pas de casser une côte à Hermione ! »
Harry secoua la tête en regardant son ami qui, livide, baissa la tête de honte et de culpabilité.
Ils étaient à l'infirmerie et Madame Pomfrey s'occupait de réparer l'os de la jeune fille.
« Qu'as-tu fait exactement ? » demanda Harry avec incompréhension.
« J'ai fait comme tu m'as dit » souffla un Ron penaud. « J'ai imaginé qu'elle était le souaffle et moi le gardien… d'autant plus qu'elle portait une robe rouge, c'était plus facile. »
Harry était bouche-bée mais son ami ne le remarqua pas et poursuivit « C'était après l'entraînement de Quidditch que tu as manqué. J'était encore sur mon balai et… et je l'ai vu là alors… alors je me suis dit que si je l'impressionnais assez, elle voudrait bien sortir avec moi. »
Harry secoua à nouveau la tête. Depuis qu'il lisait dans les pensées de tous les garçons, il s'était réellement rendu compte combien ils pouvaient se rendre ridicule à vouloir jouer les grands et forts alors qu'ils n'en avaient pas la capacité. Il fallait vraiment toujours resté dans les limites de ses possibilités sous peine de s'humilier atrocement… Ce qui était le cas de Ron aujourd'hui…
« … Alors… je pensais que si je volais assez vite vers elle et que je la prenais comme ça sur mon balai pour qu'elle vole avec moi… elle trouverait ça romantique et serait vraiment impressionnée mais… »
Harry ferma les paupières, désespéré. Il y avait toujours un « mais » derrière.
« … Mais j'ai mal évalué la distance et la force du balai. J'ai bien vu à la fin qu'elle avait l'air horrifié et qu'elle s'était mise à courir mais j'ai cru qu'elle avait peur que je ne puisse pas m'arrêter alors que je savais que je le pouvais… »
« Et que s'est-il pass ? » interrogea encore son ami.
« Et bien… en fait… je n'ai pas pu m'arrêter. J'allais trop vite… Oh Harry, je me suis ridiculis »
Harry acquiesçait bien volontiers puis redoubla de vigueur lorsqu'il entendit le rouquin ajouter « … Surtout quand j'ai atterri dans le tas de fumier des nouvelles créatures de Hagrid… »
Harry fronça le nez et comprit quelle était l'origine de cette odeur nauséabonde. Il se recula quelque peu de Ron puis sortit sa baguette et lui lança un sort de nettoyage intensif.
« … Et il y avait Malfoy… » pleura le dernier garçon des Weasley.
Harry lui posa une main sur le bras et lui dit « Ne t'inquiète pas ! Pour Malfoy, j'en fais mon affaire. »
Ron releva la tête et allait lui répliquer quelque chose mais l'arrivée intempestive de Hermione l'en empêcha.
Elle se dirigea droit sur lui, l'air déterminé et une drôle de lueur dans le regard. Harry était sûr qu'elle venait d'entendre la fin de la conversation que les deux jeunes hommes avaient eut ensemble et donc qu'elle avait compris la raison de l'attitude meurtrière du rouquin.
« Ron » appela-t-elle fermement en venant se poster devant lui et en le regardant droit dans les yeux. « Si un jour il te reprenait l'envie de me séduire, utilise plutôt cette méthode ! »
Et sur ces mots, elle agrippa le col du pull de Ron et le tira vers elle. Elle se haussa vivement sur la pointe des pieds et lui prit les lèvres en un baiser aussi passionné que bref. Puis, elle le repoussa et passa devant eux en ajouta un dernier « Et je ne suis pas un souaffle » avant de sortir.
Ron était figé, les yeux ronds et Harry éclata de rire.
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« Oh Merlin, serre-moi fort… Oh oui !… Comme tu m'as manqué mon amour ! »
Severus vénérait de ses mains, de ses lèvres, de sa langue et de son corps l'être qu'il tenait dans ses bras et qu'il dévorait de baisers. Ils n'avaient pas pu faire l'amour depuis vingt et une heure et quarante sept minutes et cette attente l'avait rendu fou.
« Moi aussi tu m'as manqué mon chéri » murmura Harry en lui rendant ses baisers avec frénésie.
Severus lui arracha ses vêtements et le prit avec force contre le mur le plus proche.
Une fois qu'ils furent rassasiés l'un de l'autre, le maître des potions prit son amant dans ses bras et l'emmena dans sa chambre. Ils avaient toute la nuit.
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« … Et Malfoy a tout vu » pleurait Ron, sur l'épaule de Seamus Finnegan.
« C'est rien Ron. Pour Malfoy, je vais régler ça… »
Une étrange lueur s'était allumée dans le regard de l'Irlandais en entendant le nom du Serpentard et elle ne fit que d'embraser à mesure que son plan évoluait dans sa tête.
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« Tu fais une fixation sur ma bouche » sourit Harry en sentant à nouveau un index explorateur et tendre lui caresser la lèvre inférieure.
Il sentit le doigt se figer et il ouvrit les yeux pour regarder son amant.
Severus le fixait et une légère rougeur traîtresse lui colorait les joues.
Il tenta de réfuter, ne voulant pas que son étudiant connaisse ses faiblesses. « Non, c'est juste que ta bouche est douce… »
Puis, ses pensées prirent le relais. 'Et naturellement gonflée, d'un rose nacré qui vire au rouge cramoisie lorsque je les embrasse trop fort, trop longtemps… tendre et onctueuse, voluptueuse et talentueuse. Si belle, si chaude…'
Harry éclata de rire et Severus fronça les sourcils.
« Qu'y a-t-il ? » demanda l'homme en laissant un doigt aventurier errer le long du cou sensible du jeune homme qui frissonna.
« Menteur ! » dit-il en faisant une moue que Severus trouva des plus charmante.
« Faites attention Monsieur Potter » gronda faussement son amant. « Je pourrais enlever cinquante points à Gryffondor pour l'insolence que votre bouche profère… »
« Oh ! » répondit Harry en haussant un sourcil provocateur. « Et quelle insolence ma bouche pourrait accomplir et qui pourrait vous satisfaire ? »
Le jeune homme sourit et en prononçant ses mots, il avait déjà glissé sous les draps.
Severus soupira de plaisir en voyant les lèvres roses et pleines qu'il aimait tant venir encercler son membre déjà vibrant de désir.
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« Malfoy ! J'ai à te parler ! » gronda un Seamus déterminé.
Le Serpentard se tourna vers lui et lui adressa un sourire ironique. « Que veux-tu Finnegan ? »
« Toi ! »
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Le jeune Gryffondor passa une main dans ses courts cheveux roux et soupira. Il fallait absolument qu'il lui dise quelque chose de romantique.
'Quelque chose de romantique' se répétait-il dans sa tête tandis qu'il allait trouver Hermione qui lisait un livre sur un des canapés de la salle commune désertée.
« Comment va ta côte ? » demanda-t-il avec brusquerie.
Hermione leva les yeux de son ouvrage et le fixa intensément en silence puis, elle énonça lentement « Ron, Madame Pomfrey me l'a ressoudé tout à l'heure, tu le sais bien… »
Le jeune homme rougit, mal à l'aise et acquiesça. Il s'assit sur le bord du sofa, juste à côté d'elle et se tordit les mains.
Quelque chose de romantique…
« Tu n'es pas un souaffle Hermione » dit-il.
La jeune femme attendait la suite mais lorsqu'elle vit qu'il n'y en avait pas, elle soupira « Merci pour cette précision Ronald. Il me semble bien que c'est ce que le médecin a dit aussi à ma naissance. »
Ron rougit davantage et bégaya « Je – ne… ne suis pas… doué avec les mots 'Mione. »
Hermione s'abstint de dire qu'il n'y avait pas qu'avec les mots et elle se pencha vers lui. Il la regardait avec une telle timidité et en même temps une telle terreur qu'elle eût pitié de lui.
« Je pense qu'il n'y a pas que les mots que tes lèvres peuvent caresser alors essaye sur un autre terrain… Euh je veux dire domaine » se reprit-elle en ne se rappelant que trop bien la scène du Quidditch. « Tu seras peut-être beaucoup plus doué que tu ne le penses… »
Et comme le rouquin ne comprenait toujours pas ce qu'elle sous-entendait, Hermione l'embrassa avec amour.
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Deux jeunes hommes blonds, rivaux de par leur Maison, s'embrassaient à pleine bouche en déchirant fiévreusement leurs vêtements dans la salle de demande.
Dans son esprit, Seamus avait évoqué le vœu d'être dans une chambre spacieuse avec un lit douillet et des coussins moelleux à perte de vue et lorsqu'il releva la tête pour dire à son nouvel amant de s'allonger sur le lit, il découvrit une salle qui aurait fait le bonheur d'un sado-masochiste et vit le sourire excité de Draco.
Le Serpentard lui demanda « Partant ? » avec un certain air de provocation.
L'Irlandais sourit avec amusement et s'enquit des menottes.
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Harry éclata encore de rire.
« Severus, espèce de menteur ! Tu ne peux tout simplement pas y résister ! Avoue que tu fais une fixation sur ma bouche ! Tu vois bien dans quel état elle vient de te mettre non ! »
Son amant n'était pas encore remis du plaisir que ces lèvres avaient pu lui donner et il prit une profonde inspiration en tentant de reprendre une parfaite maîtrise de lui-même. Totalement échevelé, il se passa une main dans les cheveux pour les remettre un peu en ordre et réfuta encore.
« Je ne fais aucune fixation… »
« Aller arrête » pouffa Harry en donnant une petite tape affectueuse sur la cuisse de son amour. « Je peux te répéter tes propres mots de mémoire : 'Douce et naturellement gonflée, d'un rose nacré qui vire au rouge cramoisie lorsque je les embrasse trop fort, trop longtemps, tendre et onctueuse, voluptueuse et talentueuse. Si belle, si chaude…' »
A mesure que les mots sortaient de la bouche du jeune homme, Severus pâlissait mais ce n'est qu'à la fin de sa citation et lorsqu'il vit l'expression de son professeur, que Harry réalisa son erreur. Il porta une main vive à sa bouche et écarquilla les yeux.
Il venait de faire une bourde monumentale.
« Harry » dit un Severus catastrophé au bout de quelques secondes. « Qu'as-tu encore fait ? »