Voici donc la première fiction que nous écrivons en collaboration, Gody et moi (je suis sous un autre pseudo ici, Shiriliz). Nous espérons qu'elle vous plaira… En tout cas, nous, nous sommes tombées sous le charme… Comment ça on ne peut pas tomber sous le charme de notre propre fic ??? Elle a bien le droit de nous plaire, nan ???
Nous remercions généreusement Chiara, qui a pris la peine et le temps de nous corriger !!!
Disclaimer : Bien sur (et malheureusement), rien ne nous appartient, ni à Gody, ni à moi. Tout ce petit monde a été créé par notre chère J.K. Rowling. Nous ne sommes pas payées pour écrire… Remarquez que si vous voulez bien nous verser quelques euros ça ne nous dérangerait pas… .
Résume : Une sixième année qui s'annonce plutôt éprouvante pour notre héros. Les débuts sont durs. Mais il devra oublier ses rancunes et sa douleur pour mettre à jour le secret d'Eldewyn et découvrir sa véritable destinée avec ses compagnons de toujours... Dans cette guerre, ils auront tous un rôle important à jouer... Mais les apparences sont trompeuses et les piègent nombreux...
BONNE LECTURE
Chapitre 1 : Garder espoir !
Il était tard ce soir-là... La nuit était venue, depuis bien longtemps, recouvrir de son manteau obscur l'orgueil des habitants de la rue Privet Drive. Pourtant, en cette nuit de pleine lune, un jeune homme ne dormait pas encore… Ne pouvait fermer les yeux sans revoir cette scène maudite entre toutes.
Le regard terne de deux émeraudes s'était accroché aux brillantes étoiles de cette nuit sans nuages. Les cheveux de corbeau indisciplinés brillaient sous leur éclat laiteux. Il y avait bien longtemps qu'une nuit aussi pure ne s'était installée, mais ce n'était pas ce qui intéressait Harry Potter.
Ce qui intéressait Harry était ce ciel emplit d'étoiles. Ses yeux passaient d'une à une, cherchant dans leur lueur une connaissance, une familiarité qui rendrait un sens à sa vie.
Il secoua la tête. Non, il fallait qu'il se résolve à ne pouvoir trouver cette étoile ici. Elle n'était pas là, et ne le serait jamais. Sirius, l'étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien, appartenait à cette autre partie du monde que l'on nommait l'hémisphère Sud. Aucune chance, pour Harry, de voir apparaître ce qui était devenu son étoile, après la disparition de son parrain.
Il se dirigea d'un pas las vers son lit et s'y laissa tomber lourdement. Il se saisit du petit miroir que lui avait laissé Sirius à Noël dernier. Pourquoi, oui, pourquoi n'avait-il donc pas fait confiance à son parrain, le seul véritable membre de la communauté magique à représenter une famille pour lui ? Pourquoi n'avait-il pas pratiqué plus assidûment les cours d'Occlumancie que lui prodiguait Rogue ?
« Parce que, peut-être, tu ne l'appréciais pas…. » Dit une petite voix à l'intérieur de sa tête.
Non ! Il avait suivi ces cours sans broncher ou presque, ce n'était pas sa faute si Rogue avait rejeté l'idée de continuer à lui enseigner l'Occlumancie !
« En es-tu sûr ? »
Bien sûr qu'il en était sûr !
« Ce ne serait pas toi qui aurait vu des souvenirs dont il aurait voulu que personne n'en connaisse l'existence ? Surtout de la part du fils de son pire ennemi ? » Reprit la petite voix.
Il n'avait qu'à ne pas laisser ses affaires à la vue de tous ! Il…
« Comment aurais-tu réagis, toi, à sa place ? » coupa la petite voix. « Alors tu ne dis plus rien, maintenant ? Tu vois, c'est donc bien ta… »
Non, ce n'était pas de sa faute !
« Bien sûr que si ! Prend donc un peu de responsabilité ! Assume ce que tu as fait et les conséquences qui en ont découlé… Tu es à l'origine de cette disparition… »
– NON !
Harry s'était redressé brusquement.
– Non, ce n'est pas ma faute… gémit-il en se recroquevillant sur le lit.
Il regarda le petit miroir, le seul souvenir que Sirius lui avait laissé. Si, c'était sa faute si désormais Sirius n'était plus. Il était à l'origine de cette histoire…
– Mais, Harry… Et si ton rêve… n'était qu'un rêve ?
– Sirius lui-même a dit qu'il était très important que tu apprennes à fermer ton esprit !
– Harry ? Je… Je ne pense pas que Sirius soit là…
–Il serait temps que tu apprennes à faire la différence entre la vie et les rêves, Potter…
– Allons, tu peux faire mieux que ça !
Le deuxième jet de lumière le frappa en pleine poitrine.
Le rire ne s'était pas complètement effacé de ses lèvres mais ses yeux s'agrandirent sous le choc.
Sirius sembla mettre un temps infini à tomber. Son corps se courba avec grâce et bascula lentement en arrière, à travers le voile déchiré suspendu à l'arcade.
L'étoffe se souleva un bref instant, comme agitée par une forte rafale, puis se remit en place.
Bellatrix Lestrange poussa un cri triomphant mais il ne signifiait rien pour Harry. Sirius avait simplement traversé l'arcade en tombant, il n'allait pas tarder à réapparaître de l'autre côté…
Sirius, pourtant, ne réapparaissait pas.
– SIRIUS ! SIRIUS !
– Tu ne peux rien faire, Harry…
– Il est trop tard…
– Tu ne peux rien faire… Rien… c'est fini pour lui.
– Non, ce n'est pas fini !
– SIRIUS ! SIRIUS !
– Il ne peux pas revenir parce qu'il est m…
– IL N'EST PAS MORT ! SIRIUS !
Le regard terne de deux émeraudes s'était accroché aux brillantes étoiles de cette nuit sans nuages. Les cheveux de corbeau indisciplinés brillaient sous leur éclat laiteux. Il y avait bien longtemps qu'une nuit aussi pure ne s'était installée, mais ce n'était pas ce qui intéressait Harry Potter.
Ce qui intéressait Harry était ce ciel emplit d'étoiles. Ses yeux passaient d'une à une, cherchant dans leur lueur une connaissance, une familiarité qui rendrait un sens à sa vie.
Il secoua la tête. Non, il fallait qu'il se résolve à ne pouvoir trouver cette étoile ici. Elle n'était pas là, et ne le serait jamais. Sirius, l'étoile la plus brillante de la constellation du Grand Chien, appartenait à cette autre partie du monde que l'on nommait l'hémisphère Sud. Aucune chance, pour Harry, de voir apparaître ce qui était devenu son étoile, après la disparition de son parrain.
Il se dirigea d'un pas las vers son lit et s'y laissa tomber lourdement. Il se saisit du petit miroir que lui avait laissé Sirius à Noël dernier. Pourquoi, oui, pourquoi n'avait-il donc pas fait confiance à son parrain, le seul véritable membre de la communauté magique à représenter une famille pour lui ? Pourquoi n'avait-il pas pratiqué plus assidûment les cours d'Occlumancie que lui prodiguait Rogue ?
« Parce que, peut-être, tu ne l'appréciais pas…. » Dit une petite voix à l'intérieur de sa tête.
Non ! Il avait suivi ces cours sans broncher ou presque, ce n'était pas sa faute si Rogue avait rejeté l'idée de continuer à lui enseigner l'Occlumancie !
« En es-tu sûr ? »
Bien sûr qu'il en était sûr !
« Ce ne serait pas toi qui aurait vu des souvenirs dont il aurait voulu que personne n'en connaisse l'existence ? Surtout de la part du fils de son pire ennemi ? » Reprit la petite voix.
Il n'avait qu'à ne pas laisser ses affaires à la vue de tous ! Il…
« Comment aurais-tu réagis, toi, à sa place ? » coupa la petite voix. « Alors tu ne dis plus rien, maintenant ? Tu vois, c'est donc bien ta… »
Non, ce n'était pas de sa faute !
« Bien sûr que si ! Prend donc un peu de responsabilité ! Assume ce que tu as fait et les conséquences qui en ont découlé… Tu es à l'origine de cette disparition… »
– NON !
Harry s'était redressé brusquement.
– Non, ce n'est pas ma faute… gémit-il en se recroquevillant sur le lit.
Il regarda le petit miroir, le seul souvenir que Sirius lui avait laissé. Si, c'était sa faute si désormais Sirius n'était plus. Il était à l'origine de cette histoire…
– Mais, Harry… Et si ton rêve… n'était qu'un rêve ?
– Sirius lui-même a dit qu'il était très important que tu apprennes à fermer ton esprit !
– Harry ? Je… Je ne pense pas que Sirius soit là…
–Il serait temps que tu apprennes à faire la différence entre la vie et les rêves, Potter…
– Allons, tu peux faire mieux que ça !
Le deuxième jet de lumière le frappa en pleine poitrine.
Le rire ne s'était pas complètement effacé de ses lèvres mais ses yeux s'agrandirent sous le choc.
Sirius sembla mettre un temps infini à tomber. Son corps se courba avec grâce et bascula lentement en arrière, à travers le voile déchiré suspendu à l'arcade.
L'étoffe se souleva un bref instant, comme agitée par une forte rafale, puis se remit en place.
Bellatrix Lestrange poussa un cri triomphant mais il ne signifiait rien pour Harry. Sirius avait simplement traversé l'arcade en tombant, il n'allait pas tarder à réapparaître de l'autre côté…
Sirius, pourtant, ne réapparaissait pas.
– SIRIUS ! SIRIUS !
– Tu ne peux rien faire, Harry…
– Il est trop tard…
– Tu ne peux rien faire… Rien… c'est fini pour lui.
– Non, ce n'est pas fini !
– SIRIUS ! SIRIUS !
– Il ne peux pas revenir parce qu'il est m…
– IL N'EST PAS MORT ! SIRIUS !
Sirius ne l'avait jamais fait attendre auparavant…
– Je sais que c'est ma faute…
Sa gorge s'était serrée, et des sanglots s'y perdaient. C'était la première fois, depuis la mort de son parrain, qu'il se reconnaissait comme seul coupable, l'unique et seul coupable.
Il sentit ses yeux se noyer dans les larmes qu'il retenait, et son nez picoter. Les larmes débordèrent de ses magnifiques yeux et deux petites gouttes salées s'échappèrent de la commissure de ses yeux. Elles roulèrent rapidement sur ses joues, puis s'évadèrent dans son cou. Un horrible sanglot le secoua et il serra contre son coeur le petit miroir. Combien de personnes encore, combien en perdrait-il encore par son imprudence, par cet « Agir d'abord et réfléchir après » que Gryffondor affectionnait tant ? Il se replia un peu plus sur lui-même. Sa chouette hulula doucement.
Ils étaient tous là, ses parents, Sirius, Cédric Diggory, Bertha Jorkins et ce vieil homme. Ils le regardaient en souriant. Harry aurait voulu leur parler mais sa voix restait coincée dans sa gorge.
Lily Potter s'approcha de lui et glissa une main sur sa joue, un sourire bienveillant aux lèvres et ses yeux émeraude chaleureusement posés sur lui. James s'approcha à son tour et ébouriffa les cheveux de son fils. Sirius posa une main sur son épaule tandis que Cédric Diggory faisait de même de l'autre côté. Bertha et le vieil homme regardaient la scène, la tête légèrement penchée. Sa mère s'adressa alors à lui :
– Nous avons confiance en toi Harry.
Sirius hocha la tête, pour appuyer les propos de la jolie rousse.
– Tu ne dois pas t'en vouloir, ajouta son père.
Harry lui sourit.
– Il est temps, prévint alors le vieil homme.
Et un à un ils disparurent. Cédric lui souffla un merci avant de s'évaporer dans les airs après Bertha.
Sa mère fut la dernière à s'envoler dans les limbes. Elle déposa ses lèvres sur son front et disparut aussitôt.
Harry se réveilla soudainement. Une légère brise lui apporta les dernières paroles de sa mère, garde espoir. Il crut sentir une présence et éleva ses bras devant lui. Mais il n'y avait rien.
Il regarda par la fenêtre et vit la fugace traînée de poussière d'étoile que laissa une météorite comme dernier souvenir d'elle.
Oui, il devait garder espoir ! Il fallait qu'il rende hommage à ses parents, Sirius et Cédric. Il fallait qu'il reste en vie et qu'il affronte Voldemort, même si pour cela il devait y laisser sa vie, au moins ses parents et Sirius seraient fiers de lui quand il les rejoindrait là-haut. Il fallait qu'Il l'affronte, ne serait-ce que pour protéger ceux en qui il croyait encore et qui avaient confiance en lui. Il leur devait ça. Il serra le poing. Il fallait garder espoir !
– Je sais que c'est ma faute…
Sa gorge s'était serrée, et des sanglots s'y perdaient. C'était la première fois, depuis la mort de son parrain, qu'il se reconnaissait comme seul coupable, l'unique et seul coupable.
Il sentit ses yeux se noyer dans les larmes qu'il retenait, et son nez picoter. Les larmes débordèrent de ses magnifiques yeux et deux petites gouttes salées s'échappèrent de la commissure de ses yeux. Elles roulèrent rapidement sur ses joues, puis s'évadèrent dans son cou. Un horrible sanglot le secoua et il serra contre son coeur le petit miroir. Combien de personnes encore, combien en perdrait-il encore par son imprudence, par cet « Agir d'abord et réfléchir après » que Gryffondor affectionnait tant ? Il se replia un peu plus sur lui-même. Sa chouette hulula doucement.
Ils étaient tous là, ses parents, Sirius, Cédric Diggory, Bertha Jorkins et ce vieil homme. Ils le regardaient en souriant. Harry aurait voulu leur parler mais sa voix restait coincée dans sa gorge.
Lily Potter s'approcha de lui et glissa une main sur sa joue, un sourire bienveillant aux lèvres et ses yeux émeraude chaleureusement posés sur lui. James s'approcha à son tour et ébouriffa les cheveux de son fils. Sirius posa une main sur son épaule tandis que Cédric Diggory faisait de même de l'autre côté. Bertha et le vieil homme regardaient la scène, la tête légèrement penchée. Sa mère s'adressa alors à lui :
– Nous avons confiance en toi Harry.
Sirius hocha la tête, pour appuyer les propos de la jolie rousse.
– Tu ne dois pas t'en vouloir, ajouta son père.
Harry lui sourit.
– Il est temps, prévint alors le vieil homme.
Et un à un ils disparurent. Cédric lui souffla un merci avant de s'évaporer dans les airs après Bertha.
Sa mère fut la dernière à s'envoler dans les limbes. Elle déposa ses lèvres sur son front et disparut aussitôt.
Harry se réveilla soudainement. Une légère brise lui apporta les dernières paroles de sa mère, garde espoir. Il crut sentir une présence et éleva ses bras devant lui. Mais il n'y avait rien.
Il regarda par la fenêtre et vit la fugace traînée de poussière d'étoile que laissa une météorite comme dernier souvenir d'elle.
Oui, il devait garder espoir ! Il fallait qu'il rende hommage à ses parents, Sirius et Cédric. Il fallait qu'il reste en vie et qu'il affronte Voldemort, même si pour cela il devait y laisser sa vie, au moins ses parents et Sirius seraient fiers de lui quand il les rejoindrait là-haut. Il fallait qu'Il l'affronte, ne serait-ce que pour protéger ceux en qui il croyait encore et qui avaient confiance en lui. Il leur devait ça. Il serra le poing. Il fallait garder espoir !
L'espoir
Me rappelle
Une flamme de bougie.
Elle est là,
Douce et vacillante,
Peut me permettre de survivre
Dans le froid de la mort et du désespoir.
Mais,
Elle peut disparaître,
En un souffle de vent,
En un battement d'aile de papillon.
Pourtant,
Je lutterai
Pour qu'elle reste
Avec moi,
Car elle seule
Me permet de survivre.
Même si
Elle ne peut me guérir,
Elle me permet de survivre.
Alors,
Je ferai tout
Pour ne pas
Que ma flamme d'espoir
Disparaisse…
Me rappelle
Une flamme de bougie.
Elle est là,
Douce et vacillante,
Peut me permettre de survivre
Dans le froid de la mort et du désespoir.
Mais,
Elle peut disparaître,
En un souffle de vent,
En un battement d'aile de papillon.
Pourtant,
Je lutterai
Pour qu'elle reste
Avec moi,
Car elle seule
Me permet de survivre.
Même si
Elle ne peut me guérir,
Elle me permet de survivre.
Alors,
Je ferai tout
Pour ne pas
Que ma flamme d'espoir
Disparaisse…
Nous espérons que ce début est pour vous prometteur. Et n'oubliez que vous pouvez toujours poster une petite review. Ca ne fait de mal à personne, ni à vous et encore moins à nous. Et puis en plus ça vous prend quoi ? Deux minutes de votre temps ? Est-il si précieux que vous ne vouliez pas l'accorder à deux jeunes filles qui attendent avec impatience vos impressions et réactions ???
Merci d'avance !!!
Gody & Shiri…