Auteur : Estrella de la Tarde
Disclaimer : L'univers et les personnages de Harry Potter sont à J.K Rowling, l'histoire est à Estrella de la Tarde. Il n'y a que la traduction qui soit à moi.
Note de la traductrice : Bah cette fic est toujours dédiée à ma chérie que j'aime à la folie : la sublissime Miss Maraudeuse ! ^^
Et bien sûr, merci à ceux qui m'ont laissé des reviews : je vous réponds à la fin du chapitre !
Bonne lecture ! ^^
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Chapitre 2 : La déclaration
- James, est-ce qu'on peut parler seul à seule un moment ?
Je crois que jamais tu ne te douteras de la difficulté que j'ai eu à dire ces paroles. Je dus utiliser tout mon courage pour les prononcer sans trembler ou partir en courant. Durant les quelques secondes qui précédèrent ta réponse, tandis que je voyais la surprise sur ton visage, mille et une excuses me vinrent à l'esprit pour m'en aller. Pour fuir ta réponse, ton rejet, mais également ton sourire, tes yeux, ton amitié et ton amour si cela était possible. En résumé, j'étais sur le point de te fuir toi. Mais, par bonheur, tu me répondis avant que j'aie pu parler.
- Bien sûr, me répondis-tu, encore surpris. Vous nous excusez les garçons ?
Tandis que nous sortions, je vis des clins d'il complices de la part de nos amis, et Remus me souhaita même bonne chance en murmurant pour que tu ne l'entendes pas. Hélas ! Pourquoi eux s'en rendaient-ils compte et toi non ? A cet instant, je réalisai la valeur de leur amitié à mes yeux. J'aimerais que, malgré tout ce qui pourra se passer entre nous, ils soient toujours là. Si, en plus d'un rejet de ta part, je devais perdre leur amitié, je ne pourrais pas le supporter.
- Tu te sens bien ? Tu as l'air malade...
Le son de ta voix coupa court à mes pensées. Je rouvris les yeux (que je ne me rappelais même pas avoir fermés) et découvris que nous étions à la porte de la bibliothèque.
- Je pense qu'on ne sera pas dérangés ici, surtout un samedi précédant les vacances de Noël, m'expliquas-tu sur un ton d'excuse.
- D'accord, répondis-je en respirant profondément. Entrons.
Une fois entrés, nous nous assîmes à l'une des tables du fond. Tu me regardais d'un air inquiet pendant que j'essayais d'esquiver ton regard. Parce que je savais que si je regardais tes yeux, je perdrais le peu de courage qu'il me restait.
- Tu es sûre que tu n'as rien Lily ?
Je niai d'un signe de tête, étant incapable de parler. J'avais regardé tes yeux encore une fois, et m'étais retrouvé muette. Mais tu continuais de parler sans t'apercevoir de l'effet que tu exerçais sur moi. James, étais-tu aveugle ou était-ce que tu aimais me faire souffrir ?
- C'est que tu as l'air très sérieuse et que ce n'est pas ton genre, dis-tu, étranger à tout ce qui m'arrivait. Durant tout le chemin, je me suis demandé si j'avais dit ou fait quelque chose qui t'aurait blessée. Mais ça fait très longtemps que je ne t'ai pas joué un tour. Alors, continuas-tu en me prenant la main, qu'est-ce que j'ai dit de mal ?
Quand tu me pris la main, je sentis comme un million de décharges électriques me parcourant le corps. C'est probablement ce que l'on doit ressentir lorsqu'on met ses doigts dans une prise de courant. J'essayai de me concentrer, mais seulement parce que tu me demandais une réponse.
- Ça va, répondis-je. Je ne suis pas fâchée contre toi, tu n'as rien dit ni rien fait de mal.
Je vis apparaître sur ton visage une expression de soulagement, qui fut rapidement remplacée à nouveau par de l'inquiétude.
- Alors, quel est le problème ? Dis-le moi, je t'en prie, me supplias-tu.
C'est maintenant ou jamais, pensai-je en inspirant profondément pour pouvoir m'expliquer en une seule fois.
- Le problème c'est que je ne sais pas si ce que je ressens pour toi est de l'amitié ou si c'est quelque chose de plus, te dis-je tandis que la surprise apparaissait sur ton visage. En fait, me corrigeai-je, m'armant de courage car tu n'étais pas parti en courant, si, je sais ce que je ressens pour toi et je suis sûre que c'est bien plus que de l'amitié. Je sais que tu ne partages pas mes sentiments, je n'espère pas non plus que tu le feras dans le futur. Mais je tenais à te le dire parce que c'était en train de me rendre folle.
En te disant ce qui me paraissait être une mise à mort de notre amitié, je sentis que mes joues étaient en feu. Je rouspétais en silence car c'était tout ce qui me restais à faire pour être totalement ridicule. Je m'enorgueillissais malgré tout en pensant que j'avais été capable de te dire tout cela en te regardant dans les yeux, même si l'air absent que tu affichais ne m'avais pas vraiment aidée.
Je te serrai la main et tu semblas réagir. Ou au moins, cet air absent disparut de ton visage, même si l'étonnement, lui, y était toujours présent.
- Je suis désolée de t'avoir dit tout ça, m'excusai-je. Mais il fallait que je le fasse. J'espère que ça ne gâchera pas notre amitié.
- Lily, je ne... essayas-tu de dire, mais tu t'interrompis.
J'étais surprise : c'était bien la première fois que je te voyais perdre tes mots.
- Ça va, il n'y a rien à expliquer, dis-je en me sentant étrangement calme. Je sais que tu ne ressens rien pour moi. Je l'ai toujours su.
- Ce que je voulais dire, repris-tu, c'est que je ne savais rien. Depuis quand ?
- Je ne sais pas vraiment, soupirai-je. Je crois que c'est depuis la rentrée. Mais j'ai eu beaucoup de mal à l'admettre moi-même.
- Je suppose que ça a du être dur pour toi, dis-tu en me caressant les cheveux. Mais presque trois mois... Comment ai-je pu ne rien voir ?
Je haussai les épaules, essayant d'avoir l'air de ne pas accorder d'importance à cela. Même pour tout l'or du monde je ne saurais laissé savoir le mal que tu m'avais fait. Il me restait encore un peu de dignité.
- Je suis désolé, me dis-tu, j'aurais du m'en rendre compte.
- Même si tu es le garçon le plus doué de l'école et que tu es Préfet, répondis-je en souriant, tu ne peux pas tout savoir.
- Mais j'aurais du savoir ça ! te reprochas-tu. L'une de mes amies qui, de plus, est la fille la plus sympathique, belle, intelligente et douce de l'école, est amoureuse de moi et moi, je ne m'en rend pas compte. Comment ai-je pu être aussi idiot ?
En entendant ce que tu pensais de moi, je remarquai que mes jambes se changeaient en gélatine et je remerciai le ciel d'être assise car si ça n'avait pas été le cas, je me serais écroulée sur le sol.
- Alors, continuas-tu en caressant l'une de mes joues écarlates, j'espère que je ne serais jamais plus aussi idiot à ce sujet.
- Que veux-tu dire ? murmurai-je car je n'avais pas la force de parler plus haut.
- Je veux dire, répondis-tu en murmurant toi aussi et en approchant tes lèvres des miennes jusqu'à ce qu'elles se frôlent presque, que si je te laissais t'échapper, je serais l'être le plus idiot qui ait jamais existé. Et je ne suis pas disposé à l'être.
Avant que je sache quoi dire, tu m'embrassas. Et ce baiser était si doux que je perdis de vue tout ce qu'il y avait autour de nous. Apparemment, j'étais non seulement capable de me perdre dans tes yeux, mais aussi dans ta bouche. Mais à cet instant, tu décidas de séparer nos lèvres.
- Lily, me dis-tu, il a fallu que tu m'expliques ce que tu ressentais pour que je me rende compte que j'étais amoureux de toi.
S'il vous plaît, si c'est un rêve, faites que personne ne me réveille, pensai-je. Mais par bonheur, ce n'était pas un rêve.
- Comme je te l'ai dit auparavant, continuas-tu, je serais le pire des idiots si je te laissais partir alors... Voudrais-tu sortir avec moi Lily ?
- Oui ! m'exclamai-je. J'ai l'impression de vivre un rêve.
- Alors je vais te prouver que ce n'est pas un rêve, dis-tu en souriant.
Et pour me le prouver, tu m'embrassas à nouveau. Et pendant que tu le faisais, je sentis que je recommençais à me perdre dans tes yeux, et dans tes lèvres. Et j'étais très heureuse qu'il en soit ainsi, parce que maintenant je savais que tu vivais cela toi aussi...
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Réponses aux reviews :
Titou tur Lupin : Voilà la suite ! J'espère que ça te plait toujours !
aranel morticia black : J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre ! ^^ A part ça, ça n'a absolument rien à voir, mais j'ai fait un tour sur ta bio et j'ai remarqué ta date de naissance : le 17 septembre, comme moi ! lol Enfin, je suis un tit peu plus vieille (1987 == 16 ans == bientôt plein de rides ! lol) Bon, ça te servira pas à grand chose ( même à rien du tout ! lol) de savoir ça mais j'ai l'habitude de raconter des trucs inutiles ! lol
Galcian : Merciiiii ! Chui contente de voir que tu sais lire ! lol ! Donc t'as plus aucune excuse pour ne pas lire Candide ^^
Maraudeuse : Ma chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!! Faut que t'arrêtes de me faire tant de compliments, parce que j'avais déjà du mal à marcher avec mes énormes chevilles mais là, en plus, je vais plus pouvoir passer les portes tellement ma tête va enfler ! lol ! Tk, chui super contente que ça te plaise ma pupuce ! Ze t'aaaiiiiimeeeuuuuuh !!!
Hermichocos : Kikoo Herm' ! Avant tout, je dois te dire un truc : nan j'ai pas fait exprès de prendre une fic dont le premier chapitre se termine comme ça... Mais en revanche, je dois avouer que ça me plait assez ! lol ! Pour une fois que c'est pas moi qui reste sur ma faim ! ^^ Mais bon, de toute façon, je décline toute responsabilité en ce qui concerne la fin des chapitres, pour les revendications, il faut voir ça avec l'auteure ! lol ! Tk, ça me fait super plaisir que tu me dises que je traduis bien parce que j'avais peur de tomber dans une traduction trop littérale (euh, pas au point de Google quand même ! lol) J'espère que ce chapitre t'as plu, moi je les trouve trop mimi tous les deux (et pourtant, d'habitude j'aime pas James, il a la tête de son fils ça m'énerve ! lol == il faut tronçonner Harry !!! *rire sadique*).
Estrella de la Tarde : Hola ! Muchas gracias por la review, es muy importante para mi conocer ti opinion y estoy muy contenta que te gusta mi traduccion ! ^^
didie.m : Merci beaucoup !
Le prochain chapitre arrivera probablement dans environ une semaine, peut-être avant mais ça m'étonnerais... Le titre c'est "La surprise" et c'est la déclaration du point de vue de James... Gros bisous à tous et à bientôt j'espère ! ^^
Carra
