Auteure : Blanche Malfoy
Titre : Something like a hero
Traductrice : Falyla
Disclaimer : Rien ne m'appartient, les personnages sont à JKR et l'histoire est de Blanche Malfoy. Je revendique cependant la traduction.
Paring : Harry Potter/Severus Rogue
Warning: Cette fic est classée NC-17, elle comporte des scènes très explicites. C'est un slash. Ce qui signifie des relations amoureuses entre hommes. Si vous n'aimez pas ça, ne lisez pas ! Homophobes, passez votre chemin, cette histoire n'est pas pour vous !
Onarluca : C'est lundi, il est là, tout chaud ! LOL. Bisous.
Remus James Lupin : Merci, merci ! Pour le tout dernier chapitre, ben, pas de passe-droit, tu patientes comme les autres ! LOL. C'est marrant, la première fois que je l'ai lue, cette fic, j'avais aussi pensé à Harry en héros. Comme je l'explique tout à la fin, j'attaque une nouvelle traduction dès le 28 juin. A plus. Bises.
Galaxia : Très joli pseudo. Les fics de Blanche Malfoy sont pleines d'humour ! Voilà la suite ! Bisous.
Geneviève Black : La voici ! La voil ! La fin de cette fic ! Sort ton mouchoir, c'est horriblement romantique ! LOL. Bises.
Origine : Merci pour cette review. Et toi, c'est la fin de tes ennuis ? Ah là, là, certains lecteurs méritent aussi qu'on leur botte le cul ! En tout cas, la suite est là. A plus. Bisous.
Lisandra : Un peu amoureux ?? Raide dingue, je dirais, moi ! LOL. Tu verras jusqu'où il est prêt à aller pour le prouver…Bises.
Crackos : Mais personne ne lit donc l'introduction du premier chapitre ? TT . La fic est terminée mais ce chapitre n'est pas le dernier. Les explications sont à la fin du chapitre. Bisous.
Vif d'Or : Tu as du nez, y a pas à dire ! LOL. Pour le reste, va voir ma petite note, tout à la fin. Bises.
Gaia666 : Merci ! Voilà la suite tant attendue ! Bisous.
Chapitre 7 (2ème partie)
Harry s'arrêta seulement à deux pas de l'énorme porte en chêne d'une magnifique maison coloniale située à l'ouest de Pré-au-Lard, pas vraiment certain de ce qui l'attendait. Maintenant qu'il était là, il se demandait si c'était une bonne idée. Il était presque sûr que Severus serait furieux contre lui. Bien qu'il ne sache pas pourquoi il se sentait si mal à l'aise.
Et comme Severus ouvrait la porte après qu'il eut frappé, il sut qu'il ne s'était pas trompé dans ses suppositions.
- Qu'est-ce que tu fais l ? demanda Severus en colère, la figure rouge.
- Dumbledore m'a dit que tu étais ici, dit Harry précipitamment.
Severus grogna.
- J'aurai dû le savoir…Le vieux salaud. Et toi…Je savais que tu ne pourrais pas attendre jusqu'à ce soir. Tu es si foutument prévisible.
- Eh ! Harry le regarda, indigné. Je ne suis pas prévisible !
Severus croisa les bras.
- Bien sûr que tu es prévisible. Et impatient !
- C'est ridicule ! protesta Harry. Sache, pour ton information, que je suis venu uniquement pour…pour…
Harry soupira, ses épaules affaissées comme s'il portait quelque chose de lourd.
- Tu as raison. Je ne pouvais pas attendre.
Harry se sentit irrité par l'expression jubilatoire de Severus.
- Pas à cause de la surprise. Tu me manquais, confessa Harry, doucement. J'ai entendu une conversation sur toi et j'avais besoin de te voir.
Severus sentit son cœur fondre comme d'habitude mais il refusa de se sentir ému. L'honnêteté de Harry avait toujours le pouvoir de le prendre par surprise.
- Qui parlait de moi ?
- Lydia Abbot et une de ses amies. Elle a dit quelque chose sur toi qui m'a profondément touché.
- Oh ? Et qu'est-ce que c'était ? demanda Severus avec intérêt.
- Que tu avais quelque chose d'un héros. Que tu étais mieux qu'un héros en fait. Harry sourit en voyant Severus rougir.
Severus fit une grimace.
- Un héros ? Toi et Mlle Abbot êtes des…
- Ne dis pas imbéciles parce que je te jette un sort ! menaça Harry.
- Cinglés, alors. Vous avez tous les deux une imagination débordante. Je ne suis pas un héros.
- Elle n'a pas dit que tu en étais un. Elle a dit que tu étais quelque chose comme ça, fit remarquer Harry d'un air taquin.
- Imbécile…murmura Severus, le visage encore plus rouge.
- En fait, je crois que c'est toi. Tu as fait des choses pour aider les gens mais tu ne veux pas qu'ils le sachent. Tu les laisses plutôt penser que tu es un sale type quand en fait, tu n'es rien de tout ça. Harry caressa doucement le visage de Severus. Mais maintenant, je sais. C'est pour ça que je t'aime. Tu es un type formidable.
Severus rougit violemment et tourna le dos à Harry. Il n'avait pas l'habitude qu'on l'encense comme ça et bien qu'il apprécie ces paroles, spécialement si elles sortaient de la bouche de Harry, il se sentait très gêné. Le Directeur avait toujours trouvé la timidité de Severus amusante mais lui, la trouvait mortifiante.
- La ferme et suis-moi, murmura Severus, marchant devant avec une expression maussade.
Harry ne pouvait pas le croire. Severus était la seule personne qu'il connaissait qui ne savait pas bien prendre un compliment. Il trouvait ça adorable.
- On n'est pas sensible, aujourd'hui ? le taquina-t-il.
Severus grommela quelque chose que Harry ne comprit pas mais qui ressemblait furieusement à « stupide morveux ». Il sourit, pensant qu'il n'était pas le seul à être prévisible.
Comme il entrait dans la maison, il resta médusé. Elle était exactement comme celle qu'il imaginait dans ses rêves. C'était un endroit douillet, de ceux qu'on appelle « chez soi ». Il se demandait ce que Severus faisait là et à qui elle appartenait.
- Sev' ! cria Harry alors que Severus disparaissait derrière une large porte. A qui est cette maison ? Pourquoi tu es l ?
- Ce sera la nôtre à partir de maintenant, dit Severus quand il vit Harry debout dans l'embrasure de la porte qui donnait sur son futur bureau. Ça devait être une surprise mais depuis que tu as tout fait capoter, je n'ai plus besoin de te le cacher.
- N-notre m-maison ? Tu…Tu as acheté une maison…pour…nous ? bégaya Harry, trop incrédule pour parler normalement.
- Oui.
La bouche de Harry reste ouverte un long moment. Il était comme en état de choc. Severus fronça les sourcils.
- Je ne pensais que tu aurais ce genre de réaction. Je croyais que tu me sauterais au cou et que tu me remercierais indéfiniment.
Severus ne savait pas pourquoi il se sentait un peu irrité que Harry n'ait pas fait ça. Il était déçu. Il voulait que Harry soit content pas stupéfait.
Harry prit une bonne minute pour assimiler ce qui venait d'arriver mais quand il revint à la normale, ses yeux brillèrent intensément et il rayonna littéralement. Il courut jusqu'à Severus et mit ses bras autour de son cou, le déséquilibrant.
- Merci, chuchota Harry, ému. Je suis désolé d'avoir gâcher ta surprise.
Severus sourit, serrant Harry contre lui.
- C'est bon. Tu l'aimes ?
- Tu te moques de moi ? Harry prit le visage de Severus en coupe et pendant un long moment, ils se dévisagèrent. Je l'aime. Cette maison est magnifique.
- Tu n'as pas tout vu.
- Juste le fait que tu aies acheté une maison pour nous, signifie bien plus pour moi que tu ne pourras jamais imaginer, dit Harry, bouleversé.
Severus haussa les épaules, essayant de ne pas faire grand cas de ça, mais profondément, il se sentait aussi ému que Harry, si ce n'est plus. Il s'éclaircit la gorge et interrogea :
- Tu ne veux pas voir le reste de la maison ?
- On peut pas aller directement à la chambre à coucher ? demanda Harry d'un air provocant.
- Seulement quand on aura fini notre tour.
- Mais, Sev'…se lamenta Harry.
- Plus un mot, Potter. Allons, viens dit Severus en lui pinçant tendrement le nez puis il partit devant.
Harry courut après lui, lui criant de l'attendre. Comme Severus lui montrait la maison en entier, Harry se sentit comme un enfant dans un parc d'attraction. Il aimait tout et ne pouvait s'empêcher de penser à la signification de tout ça, aussi. Severus avait acheté une maison pour eux, ce qui voulait dire qu'il était prêt à s'engager. Severus avait accepté, une fois pour toutes, « l'agaçant morveux » dans sa vie. Harry ne pouvait être plus heureux et il le montrait dans chacun de ses sourires. Harry était si surexcité par la décoration de la maison qu'il ne remarqua pas l'expression bienheureuse de Severus.
- Et là, ce sera notre salle de bain, s'exclama Harry en entrant dans une large pièce du second étage. C'est absolument parfait ! Il regarda Severus, radieux.
- Je suis ravi que ça te plaise.
Harry sourit comme il remarquait enfin l'expression de contentement de Severus. Leurs yeux s'accrochèrent pour ne plus se lâcher.
- Sev', merci. Merci d'avoir acheté cette maison pour nous. Je suis vraiment navré d'avoir ruiner ta surprise.
- C'est bon. Severus sembla tout à coup embarrassé. En fait, je suis content que tu sois là. Severus détourna les yeux et Harry se demanda ce qu'il se passait.
- Sev' ?
- Je me suis demandé…Severus commença prudemment. Qu'est-ce que tu penses…des enfants ?
Harry le regarda, perplexe.
- Des enfants ?
- Tu as dit que j'étais prêt à devenir père, non ? dit Severus avec hésitation.
- Heu…
Harry ne savait pas quoi dire. Il avait peur de dire ce qu'il ne fallait pas et gâcher l'instant. Il avait promis à Severus d'être toujours honnête avec lui, alors, il décida de laisser parler son cœur pour lui.
- J'aime les enfants. Et j'aimerai avoir une famille avec toi. Je n'ai jamais eu de vraie famille alors, ce serait bien de…d'en avoir une. Mais quel que soit mon désir d'avoir un petit Severus, je ne veux pas te pousser. Je…Je veux juste être avec toi et si ça signifie que nous serons seulement tous les deux…ça me va. Je t'aime. Je ferai ce que tu voudras.
Au moment où la dernière phrase sortait de sa bouche, Harry sut qu'il avait fait une erreur. Il pouvait dire que Severus était furieux contre lui.
- Combien de fois devrais-je te dire que tu ne dois pas simplement accepter les choses à cause de moi ? Tu dois t'autoriser à avoir tes propres désirs ! Tu sais que je n'aime pas quand tu dis des choses comme ça ! Tu ne dois pas faire ce que je veux ! s'exclama Severus. Tu dois me dire exactement ce que toi, tu veux !
Harry croisa les bras, irrité.
- Pourquoi tu dois toujours faire un tel foin de tout ça ? Pourquoi tu penses que c'est si mal pour moi de vouloir te plaire ? J'aimerai beaucoup avoir un enfant mais je ne suis pas obsédé par ça ! Je te veux, toi, et ça me suffit. Quand on aime quelqu'un, on veut que cette personne soit heureuse.
Severus semblait sur le point de protester mais Harry ne le laissa pas.
- Non ! Laisse-moi finir ! Tu ne piges pas ? Ton bonheur est mon bonheur aussi. Quand seras-tu prêt à accepter le fait que je t'aime sans restriction ? Tu es aimé, Severus ! Qu'importe que tu essaies de rationaliser mon amour pour toi afin de le nier, ça ne marchera pas. Je-t'ai-me. Accepte-le !
Severus était décontenancé. Il s'était toujours senti comme ça quand il était confronté à l'honnêteté de Harry. Peu importe le nombre de fois qu'il se disait qu'il s'était préparé à tout, quand ça arrivait, il n'était jamais préparé. Harry avait marqué un point. C'était Severus qui avait encore du mal à accepter le fait qu'il était aimé. Il pensait encore qu'il ne méritait pas d'être aimé par Harry.
Harry savait maintenant que quand Severus l'attaquait comme ça c'était parce qu'il lui ouvrait son cœur et que pour une personne comme Severus, ce n'était pas facile. C'est pourquoi il avança d'un pas vers lui et posa sa tête sur sa poitrine. Severus serra Harry contre lui et embrassa le haut de sa tête.
- Je…commença Severus. Tu as raison. Je suis désolé.
Harry savait combien cette confession lui coûtait, alors il récompensa Severus avec un tendre baiser sur les lèvres. Il sentit le bout des doigts de Severus faire des petits cercles dans son dos et il frémit.
- Je t'aime, chuchota Harry. Je t'en prie. Crois-moi.
Severus prit le visage de Harry en coupe et sourit faiblement.
- Je te crois. C'est juste que…Je…Severus inspira profondément avant de poursuivre. Je n'ai jamais connu l'amour, seulement la douleur. Amour et peine ont toujours été intimement liés dans mon esprit et alors tu es arrivé et tu m'as fait comprendre que je me trompais. Je n'ai jamais été si heureux. Parfois je me sens un peu incertain. Je me demande si je vis un rêve.
- Qui est l'imbécile, maintenant, hein ? demanda doucement Harry. Ce n'est pas un rêve. Je suis là. Je ne vais nulle part. Tu ferais mieux de me croire parce que je vais rester très, très longtemps.
Severus sourit.
- Ça, c'est sûr, après tout, tu es un morveux.
Harry caressa sa langue avec la sienne et Severus la captura dans sa bouche, l'embrassant passionnément, jusqu'à ce qu'ils soient hors d'haleine.
- Harry…Tu as parlé de moi à ton thérapeute ?
Harry rougit.
- Heu…Non ?
Harry pouvait voir en un seul regard que Severus ne le croyait pas.
- Peut-être…Un peu. Il m'a fait réaliser beaucoup de choses. Mais c'est moi qui ai échafaudé la théorie comme quoi tu te cachais derrière ta colère chaque fois que tu voulais me dire quelque chose d'important et il était très fier de moi. En fait, il m'a dit que j'avais beaucoup grandi et que j'avais triomphé de mes problèmes avec maturité, alors, je n'ai plus besoin de lui. Je dois te remercier pour ça.
- Si tu t'es libéré de ta thérapie, alors tu as tes propres mérites, Harry, ne te diminue pas.
Harry sourit, touché.
- Merci, ça veut dire beaucoup pour moi.
Ils gardèrent le silence un moment puis Harry demanda :
- Pourquoi étais-tu si furieux, Sev' ? A cause de la maison ?
Severus l'était en quelque sorte. Acheter la maison pour eux deux avait été un grand pas. C'était aussi grand que le mariage mais ce n'était pas la seule chose qui le dérangeait. Le fait était que Severus voulait un enfant, même si l'idée le terrifiait.
- Je…Severus soupira. Je déteste l'admettre mais tu as raison. Je me cache derrière ma colère.
- Peut-être que c'est toi qui devrais suivre une thérapie. Tu as sûrement beaucoup plus de problèmes que moi…
Severus sentit sa fureur augmenter à cette suggestion mais il se contrôla. Après tout, Harra essayait juste de l'aider.
- J'y penserai, dit Severus avec une désagréable expression sur le visage qu'il ne pouvait cacher. Harry gloussa.
- C'est ce que je dis quand tu me suggères un livre pour mes classes, dit Harry avec amusement. Et généralement, au fond de moi, ça m'emmerde. Mais tu sais quoi ? Tu avais raison. Le livre que tu m'as donné aujourd'hui était très bon.
Severus se renfrogna.
- Alors, tu n'aimes pas mes suggestions ?
Harry se mordit la lèvre et détourna le regard.
- Heu…Bien sûr que je les aime !
- Potter…
Harry roula des yeux au ton de la voix, murmurant en lui-même : nous y revoil !
- J'ai seulement suggéré des choses pour améliorer tes cours, pas simplement pour t'ennuyer. Je sais de quoi je parle. Après tout, je connais bien les Défenses contre les Forces de Mal. Si tu arrêtais d'être aussi immature, tu verrais que je veux juste te…
- Sev' ?
- Quoi ?
- Je t'aime.
Cette simple phrase murmurée de la plus craquante des façons désarma complètement Severus et il soupira, vaincu. Il tira Harry contre lui et l'embrassa. Puis ils se dévisagèrent. Front contre front, Severus soupira doucement.
- Imbécile. Je t'aime aussi.
Les yeux de Harry scintillèrent. Il ouvrit la bouche pour parler mais Severus secoua simplement la tête, mit un doigt sur les lèvres rouges de Harry pour lui intimer le silence. Harry comprenait que Severus ne voulait pas qu'il fasse une montagne de tout ça. Il sourit et acquiesça docilement. C'était le Severus qu'il connaissait.
- Sev' ? Que penses-tu réellement des enfants ?
Severus prit un moment avant de répondre.
- Je…Je veux être père mais…Je pense que nous pouvons attendre. Après que tu es parti ce matin, je me suis imaginé avec une version miniature de toi, faisant à nouveau de ma vie, un enfer, semant le trouble partout dès que j'aurai le dos tourné, cherchant tous les moyens de me rendre fou et j'ai…j'ai souri, dit Severus comme si c'était la chose la plus absurde du monde. Alors, j'ai réalisé que je voulais un enfant mais…en fait, je veux que nous attendions un peu plus longtemps. Je te veux pour moi tout seul encore un moment.
Severus ignora la douce expression de Harry et piocha quelque chose dans sa poche.
- C'est pour toi.
Il prit le doigt de Harry et y glissa une bague. Harry se sentit paralysé. Son cœur était presque sorti de sa bouche. Il sentit une boule dans sa gorge et ses yeux soudain humides. Il s'admonesta lui-même d'être si stupidement émotif.
- Qu'est-ce que c'est ?
- C'est une bague, se moqua Severus. Ne me dis pas que tu n'en as jamais vu.
Harry était si étonné qu'il ne put répliquer. Il pouvait juste fixer ce magnifique anneau d'or à son doigt.
- Sev'…
- N'en fait pas tout un plat !
Harry le regarda avec colère.
- C'est…C'est énorme ! Ne me dis pas que ça ne veut rien dire !
Severus croisa les bras, ennuyé.
- Ce n'est pas comme si je te proposais le mariage, parce qu'à mon âge, ce serait grotesque.
Harry eut l'impression qu'on le frappait.
- Mais ça signifie un engagement total, non ?
Severus marmonna quelque chose.
- Oh ! Allons Severus ! Juste pour une fois, sois un homme !
Severus regarda Harry, comme foudroyé puis il eut un rictus moqueur.
- Alors, pour toi, je ne suis pas assez « homme » ?
Harry roula des yeux.
- Ne change pas de sujet !
Severus marcha vers Harry et le colla contre le mur.
- Je peux te monter que je suis très viril.
Harry réprima un sourire.
- Vraiment ?
Severus lui lança un tel regard que Harry sentit son corps entier s'embraser.
- Vraiment.
Alors que leurs langues se battaient, Severus aida Harry à se déshabiller. Ils semblaient si impatients de sentir tout de l'autre que leurs vêtements tombèrent rapidement. Ils se tenaient debout, se faisant face, nus. La figure de Harry rougit doucement et il voulait couvrir son corps mais à la place, il regarda intensément Severus.
- Tu aimes vraiment mon corps ? demanda timidement Harry.
Severus ne put cacher son sourire. Il prit la main de Harry dans la sienne et la posa sur son membre tendu. Harry rougit encore plus à son grand amusement et il lui chuchota à l'oreille :
- Tu vois ? C'est la réaction de mon corps quand je te regarde. Imbécile. Tu ne peux pas voir à quel point je te veux ?
Severus embrassa le lobe de Harry, le faisant trembler.
- J'ai besoin de toi.
- Dis-moi des trucs cochons, murmura Harry, les yeux plein de désir.
Il y eut un moment de silence, et ils éclatèrent de rire en même temps.
- Te dire des trucs cochons ? demanda Severus, riant de tout son cœur.
Harry acquiesça, se cramponnant à lui pour ne pas tomber. Sa demande improvisée aurait dû paraître sexy mais elle semblait plutôt comique mais il n'y prit pas garde. Il était enchanté par le rire clair de Severus.
- Tu as de la chance que j'ai le sens de l'humour sinon je serai très furieux que tu ries de moi, dit Harry une fois qu'il eut recouvré son souffle.
- Je suis désolé. C'est juste que…Tu sembles si…
Harry couvrit la bouche de Severus avec sa main.
- Ok. Arrête-toi là sinon je serais vraiment fâché.
Severus embrassa la main de Harry, l'enleva de sa bouche et la serra.
- J'ai juste été surpris. Tu as l'air si foutument sexy.
- Non, je ne le suis pas. Je suis maigre.
Severus eut une expression pensive, puis, d'une manière assez inattendue, il pressa les fesses de Harry, le faisant rougir.
- Maigre ? Je ne crois pas. Tu as un mignon petit cul et pas du tout maigre.
- Oh. Alors maintenant, j'ai un mignon petit cul, hein ? dit Harry, amusé. Il attrapa les fesses de Severus. Tu as aussi un cul tout à fait craquant. Ah ! Tu rougis, Severus ! Maintenant, ça, c'est mignon !
Severus grimaça.
- La ferme, Potter. Les préliminaires sont terminés. Nous allons passer aux choses sérieuses.
- C'était ça les préliminaires ? demanda Harry, taquin.
Sevrus le prit dans ses bras.
- Oui.
Puis il regarda autour de lui et réalisa tout à coup quelque chose.
- Quoi ?
- Il n'y a pas de lit, seulement le sol dur.
- Et alors ?
- Et alors ? Je suis un homme âgé, j'ai besoin de mon confort pour être au mieux de ma forme. Faire l'amour sur un parterre glacé, c'est juste bon pour les jeunes imbéciles.
Harry gloussa.
- Oh, ouais. Tu es vraiment vieux. D'ailleurs, je suis surpris que tu arrives encore à me porter dans tes bras. Ton dos ne te fait pas trop souffrir ?
Severus lui jeta un regard meurtrier.
- Je vais te monter qui est vieux ! Et mon dos est en pleine forme !
- C'est toi qui as commencé.
- Et c'est moi qui termine.
Severus captura ses lèvres et le coucha sur le sol.
Ils firent l'amour de façon urgente mais intense. Ils ne se plaignirent pas de l'absence de lit, néanmoins, plus tard, Severus admit que son dos était un peu douloureux. Quand ils furent complètement comblés et le corps en sueur, ils s'enlacèrent. Harry aimait l'odeur de Severus après l'amour. Il y eut une période de confortable silence. Et Harry ne mit pas long à se sentit somnolent mais Severus ne lui laissa pas fermer les yeux.
- Tu n'avais pas des cours cet après-midi ? demanda Severus.
- Remus me remplacera.
- Harry…
- Si tu dis que je suis immature et que je devrai être plus responsable avec mon travail, je jure que je te jette un sort !
- Je n'ai pas peur de toi, ricana Severus.
- Tu devrais, spécialement parce que nous devons parler de ça !
Harry montra à Severus l'anneau à son doigt. Severus gronda :
- Je n'ai pas envie de parler de ça, à moins que tu ne veuilles que, moi, je ne te jette un sort.
- Ce n'est pas une bague d'engagement, alors ?
- C'est juste un anneau.
Harry soupira tristement et Severus grimaça.
- D'accord. C'est une foutue bague d'engagement. Elle est dans la famille de ma mère depuis des générations. Cet anneau signifie un engagement total de ma part, Potter. Tu m'as lié à toi maintenant. Alors tu ferais mieux de t'y habituer. Et c'est tout ce que j'ai à dire sur le sujet. Maintenant, laisse tomber !
Harry s'assit, ennuyé par le fait que Severus l'agaçait toujours quand il agissait comme Rogue, mais heureux que la bague soit pour de vrai, qu'elle représente l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre.
- Tu es fâch ? demanda Severus en s'asseyant à côté de lui.
Harry plongea son regard dans le sien.
- Quand on aura terminé la décoration de cet endroit, nous y donnerons une fête. C'est réglé et tu n'as pas ton mot à dire, parce que tu as été méchant avec moi à l'instant !
Severus se renfrogna et Harry sourit tendrement.
- Dans une année ou deux, nous aurons un bébé. Je ne suis pas sûr de savoir comment mais nous y arriverons.
- Et je n'ai pas mon mot à dire là-dessus, non plus.
- Non. C'est toi le responsable. C'est toi qui m'as dit de faire les choses que je voulais, non ? Alors voilà. Je veux une fête et ensuite, quand tout sera en ordre, je veux un bébé. Fille, garçon, je n'ai pas de préférence. Et toi ?
- Tant qu'elle n'a pas mon nez, ça m'est égal, vraiment.
Harry gloussa.
- Oh ! Mais j'aime ton nez.
- Fais-moi confiance. Elle, elle ne l'aimera pas.
- Notre fils s'appellera James. Si c'est une fille, son nom sera Lily.
- Pas question ! protesta Severus. Mon fils n'aura jamais le nom de ton père, pas même dans un million d'années !
Harry se leva d'un geste décidé et continua comme si Severus n'avait rien dit.
- C'est réglé, alors.
Severus se leva, irrité.
- Pas de James !
Harry marcha jusqu'à la salle de bain.
- Nous pourrions avoir un garçon et une fille.
- Mais son nom ne sera pas James ! s'exclama Severus, marchant derrière lui. Par l'enfer, mais où vas-tu ?
- Je vais prendre une douche.
- Nous n'avons pas de serviette !
- Ce n'est pas un problème.
- Tu vas rester nu jusqu'à ce que tu sèches ?
- Oui.
Severus sourit malicieusement.
- Et tu seras nu en face de moi tout ce temps ?
- Et je serai…Harry s'interrompit brusquement, la figure écarlate. Il courut promptement dans la salle de bain et ferma et verrouilla la porte.
- Toujours timide, hein ? demanda Severus comme il s'arrêtait à côté de la porte.
- Je ne suis pas timide ! cria Harry de l'autre côté.
- Combien de fois devrai-je te dire que j'adore ton corps ?
Severus entendit la porte s'ouvrir et la tête de Harry apparut dans l'entrebâillement.
- Tout le restant de ta vie ?
Severus haussa les épaules.
- C'est bon pour moi. Je peux entrer ?
- Seulement si tu dis le mot de passe, le taquina Harry.
- Imbécile ?
- Non. Harry referma la porte.
Severus sourit et il était surpris de remarquer qu'au lieu d'être fâché, il était extrêmement heureux. Il ne savait pas ce qui arriverait dans le futur mais il voulait le passer aux côtés de Harry. Harry avait changé sa vie. Grâce à lui, Severus savait ce qu'était le bonheur.
Harry ouvrit la porte et soupira :
- Tu as déjà laissé tomber ?
Severus le regarda droit dans les yeux et dit très sérieusement :
- Je t'aime.
- C'est correct, dit Harry, ému. Tu peux entrer maintenant.
Severus entra et tandis qu'ils s'embrassaient et se taquinaient, il pensa que Harry ne l'avait, en fait, pas changé. Il avait simplement éveillé une partie de lui qu'il ignorait posséder mais qui était là depuis longtemps. Harry avait éveillé son amour.
FIN
Petite note de l'auteure : Voilà. Reposez toutes et tous vos mouchoirs une seconde. Merci ! LOL. Bon alors, cette fic est terminée mais il y a encore un chapitre. Mais comment donc, me direz-vous ? Parce que Blanche Malfoy a fait une sorte de one-shot en guise de fin pour terminer ce qu'elle avait si bien mis en place. A savoir…Heu…Vous verrez bien la semaine prochaine…LOL Et la suivante parce que cet ultime chapitre fait 18 pages alors, vous l'aurez en 2 fois.
Autre chose, à la fin du chapitre 7, Blanche annonce une éventuelle suite à « Quelque chose d'un héros » avec Rogue, Harry et leur fils. Mais à ce jour, et j'en ai eu la confirmation par l'auteure, elle a commencé à l'écrire mais ne l'a jamais finie mais elle n'exclut pas de le mettre en ligne un jour…Si ce jour arrive, je serai l
Je vous annonce, d'ors et déjà, que le lundi 28 juin, je vous donne rendez-vous avec la toute nouvelle fic de Blanche Malfoy « Love me, love me not». Elle m'a gentiment donné sa permission et je suis ravie de traduire son nouveau slash Drago/Harry.
J'attends vos commentaires.
Bisous à tous.
Falyla