Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy, sauf la traduction
Hummm… je sens qu'il y aura certains passages que vous aimerez… pardon d'avance puisque je n'ai pas de photo de ses passages… (bien dommage me serait fait une petite fortune avec ça…)
------
Chapitre 8 : La Tour
------
Dumbledore avait demandé à Draco raccompagner Harry à la Tour de Gryffindor dès que Harry aurait à nouveau le contrôle sur sa magie. Harry n'avait pas arrêté de se cramponner à Draco, et le Veela était très heureux d'être capable de tenir l'autre garçon si près de lui.
Harry n'avait pas permit à Dumbledore d'expliquer ses actes, et il avait refusé de parler au vieil homme. Les yeux bleus habituellement brillant de Dumbledore avaient semblés vides lorsqu'il avait regardé les deux garçons sortir de la Salle figée.
Draco amena Harry dans le couloir menant à sa Tour. Il savait que Harry avait besoin de temps pour réfléchir, et la Tour était un lieu parfait. Le charme pour l'intimité que Draco avait placé autour de la tour gardait les gens dehors, même Dumbledore, à son grand amusement. Il pourrait réconforter Harry en paix, sans l'interruption de Granger, Weasley, Black, Lupin, et spécialement sans l'interruption du vieux fou curieux, Dumbledore.
Cela ne semblait pas déranger Harry d'être conduit à la Tour, s'il savait au moins où il était, ce que Draco ne pensait pas. Ses grands yeux verts étaient fixés sur le visage de Draco depuis qu'ils avaient quitté la salle… comme s'il voulait se rassurer que Draco était vraiment là, l'étreignant.
Lorsqu'ils arrivèrent à la Tour, Draco guida Harry à travers la salle de séjour vers une porte discrète qui se fondait pratiquement avec le mur. La porte menait à un petit escalier qui était à peine éclairé. Draco aida Harry à monter les marches, ses bras passés fermement autour de la taille du Gryffindor aux cheveux noirs. Ils passèrent un autre étage, et continuèrent jusqu'au suivant.
Une fois en haut de l'escalier, Draco ouvrit une porte pour révéler une magnifique chambre. La tapisserie était d'un vert menthe doux. Les bords étaient décorés par des serpents argentés qui semblaient luire sous la lumière du petit feu, qui avait été déjà allumé à l'avance pour Draco par les elfes de maison.
Un énorme lit à baldaquin se trouvait au centre de la pièce. Le bois d'acajou brillait, les gravures de serpents sur les pieds étaient délicates et magnifiques. Les tentures de soie étaient d'une couleur argentée, repliées afin de révéler des draps de soir vert émeraude et des oreillers recouverts. Harry s'éloigna de Draco et alla vers lui. Il passa une main légère sur les draps de soie, une expression pensive sur son visage.
« Peut-être que tu te sentiras mieux si tu prenais un bain. » suggéra gentiment Draco, inquiet par la soumission que Harry montrait, et il ne voulait pas que Harry suppose qu'il l'avait amené ici pour s'unir. Il n'avait aucune intention de forcer Harry alors qu'il n'avait aucune idée de ce qui était vraiment en train de lui arriver.
Harry acquiesça et se laissa guider vers une porte au côté opposé de la pièce. A l'intérieur se trouvait une salle de bain élégante, elle avait été crée avec du marbre blanc, les joints étaient d'une couleur argentée vibrante. La baignoire était construite dans le sol et suffisamment grande pour que Harry puisse y nager. Il y avait aussi une douche séparée, des toilettes, et un lavabo. Des chandelles flottaient, éclairant ainsi la pièce, créant une lueur chaude.
Draco ouvrit les robinets et la baignoire fut vite pleine avec de l'eau ayant l'odeur de la vanille. Harry se tenait encore très près de la porte, une expression à moitié rêveuse sur son visage alors qu'il inhalait la senteur. Avec un sourire, Draco approcha. Il tendit une main, et commença à retirer la robe d'école de Harry pour révéler un pantalon noir serré et une chemise entièrement blanche.
Il était surpris que Harry ne proteste pas. Il se tenait simplement là, se laissant faire déshabiller, ses grands yeux verts fixés sur le haut de la tête de Draco. Draco sentit une poussée d'amour lorsqu'il réalisa que Harry lui faisait totalement confiance.
La robe glissa aux pieds de Harry dans une flaque de vêtements noirs, et Draco leva ses mains, et commença à défaire lentement les boutons de sa chemise. Ses doigts caressèrent légèrement la peau bronzée de la poitrine de Harry pendant un moment, avant qu'il ne mette ses mains sur ses épaules, faisant glisser le tissu du corps de Harry dans un mouvement fluide.
La respiration de Draco se fit légèrement laborieuse alors qu'il fixait le corps à moitié nu de Harry. L'anneau au téton brillait dans la faible lumière, le tentant, et il se retint tout juste de le toucher. A la place, il baissa ses mains légèrement tremblantes sur la taille de Harry.
Draco défit lentement le bouton et la braguette qui relâcha le pantalon de Harry avant qu'il ne glisse ses mains sur les hanches de l'autre garçon. Il fit glisser le pantalon de la taille fine, s'émerveillant en voyant combien Harry était mince, pour qu'il tombe sur le sol.
Harry retira ses chaussures, pantalons et retira ses chaussettes. Il se leva, une rougeur sur ses joues alors que les yeux couvants de Draco passaient sur son corps, s'arrêtant sur l'anneau du téton, et sur le caleçon noir serré qu'il portait encore.
« Je peux… Je vais bien maintenant. Je peux finir ce qu'il reste par moi-même,. » murmura Harry, clairement embarrassé.
« Je vais te laisser alors. » dit Draco, sa voix étrangement enrouée alors qu'il jetait un dernier regard d'envie à Harry avant de quitter la pièce, donnant à Harry son intimité.
Harry se déshabilla complètement et s'installa dans la baignoire, soupirant de satisfaction alors que l'eau savonner magiquement chauffée détendait ses muscles tendus. Il trouva une bouteille de shampoing et lava doucement ses cheveux. Il ferma ses yeux.
Il les ouvrit à nouveau lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir et qu'il vit Draco prendre ses vêtements. Il sourit à Harry et indiqua les serviettes et le pyjama en soie noir qu'il avait sorti pour que Harry l'utilise. Harry lui sourit avec gratitude.
« Merci. »
« Ne restes pas trop longtemps à l'intérieur, Dobby a apporté le déjeuner pour que nous mangions. » murmura gentiment Draco.
Harry acquiesça et regarda Draco disparaître à nouveau.
Draco avait été si gentil avec lui, réalisa-t-il. Il avait été là pour lui, l'étreignant, lui parlant, le calmant complètement. Il n'avait jamais été aussi furieux dans sa vie, réalisa-t-il avec un pincement au cœur, se souvenant du visage triste de Dumbledore.
Tout sur lui-même lui avait été arraché. Il avait cru en l'amour de sa mère, seulement pour voir sa croyance éclatée avec la découverte du fait qu'il était l'héritier de Gryffindor. Cela avait fait mal, il devait l'admettre, mais la chose qui avait le plus blessé Harry était le fait que Dumbledore l'ait envoyé vers le danger sans qu'il connaisse la vérité.
Il aurait pu mourir en ne sachant rien sur sa propre famille, en dehors du peu que Sirius et Remus avaient été capable de lui dire de leurs jours à Hogwarts. Il en savait très peu sur sa mère, ce qui était du à la haine de Pétunia envers sa sœur, et le fait que son père venait d'une famille liée à Gryffindor avait complètement figé Harry.
Son attention revint vers Draco. Draco avait été si gentil, réussissant à se contrôler alors qu'il l'avait pratiquement mis à nu. Il avait aimé être si proche de Draco, dut-il admettre. Il s'était sentit aimé lorsque de douces mains l'avaient caressés, c'était pratiquement comme si Draco avait cru qu'il allait se briser comme du cristal s'il avait été un peu trop brusque.
Il réalisa qu'il avait besoin de Draco. Draco serait toujours là pour lui, peu importait ce qui allait arriver. Draco était la stabilité et il faisait vraiment attention à lui. Oh, il savait que Sirius, Remus, Ron et Hermione l'aimaient, mais il avait besoin de l'amour d'un amant, pas d'un ami ou d'un figure paternelle.
Harry rinça le savon et sortit. Il se sécha et enfila son pyjama, se délectant de la sensation que procurait la soie contre sa peau humide. Il sécha rapidement ses cheveux et sortit de la pièce, revenant dans la chambre.
Draco flânait sur le lit lorsque Harry réapparut. Ses yeux se fixèrent instantanément sur la silhouette svelte de Harry. Les yeux de Harry balayèrent la pièce, remarquant une magnifique coiffeuse, une grande armoire et une grande fenêtre qui était tournée vers le Terrain de Quidditch qu'il n'avait pas remarqué lorsqu'il était entré pour la première fois dans la pièce.
« C'est une pièce charmante. » admit Harry, brisant le silence.
« Merci. Il y a une brosse sur la coiffeuse que tu peux utiliser pour brosser tes cheveux. » répondit calmement Draco.
Harry se dirigea vers la coiffeuse où une petite brosse argentée et un peigne se trouvaient. Il prit la grande brosse argentée et s'assit sur le tabouret. Il commença à brosser ses cheveux automatiquement, étudiant son reflet avec attention dans le miroir.
« Tu es très beau. » dit Draco véritablement, rencontrant les yeux de Harry par le reflet.
Draco regarda les yeux verts s'abaisser, cachant les pensées dans leurs profondeurs, le rouge aux joues qui s'étalait peu à peu sur le visage de Harry. Il disait la vérité. Harry était beau… beau, pure et unique.
Harry finit de brosser ses cheveux et se dirigea vers le lit. Il y avait un plateau similaire à celui que Draco lui avait donné ce matin au lit. Il était empli de bols de légumes, d'une assiette de viande, de deux verres de jus de citrouille, et d'un grand fraisier. Il semblait que Dobby connaissait encore sa nourriture favorite, pensa Harry avec un sourire.
Harry s'assit sur le lit, faisant attention à ne pas retourner le plateau. Il prit une pomme de terre rôtie, et la mit dans sa bouche, en savourant le goût avec bonheur. Draco le regarda avec amusement, heureux qu'il ait échappé au comportement soumis qu'il avait un peu plus tôt.
« Faim ? » taquina-t-il avec un sourire.
« Oui. » Harry sourit facilement.
Draco lui tendit une fourchette, et ensemble, ils finirent le repas. Draco se découvrit hypnotisé par la façon dont Harry mangeait. C'était de façon lente, comme si Harry aimait vraiment la simple tâche de manger. Il se demanda bizarrement comment Harry ne devenait jamais gros avec la quantité de nourriture qu'il apparaissait manger.
« Dobby me donne toujours mes plats favoris. » dit Harry en souriant.
« C'est ce que j'en ai déduit. Dès que je l'ai appelé, et que je lui ai dit de préparer un repas pour nous, il a dit qu'il savait exactement ce que tu mangeais. Il travaillait pour mon père, au Manoir, si je me souviens bien. »
« Oui. Je l'ai libéré durant ma seconde année. » Harry eut un sourire au souvenir.
« Je t'ai détesté pour ça. Dobby était mon elfe de maison favori. » pleura Draco.
Harry éclata de rire.
« Est-ce que tu t'es bien calmé maintenant ? »
« Oui. Je ne sais pas ce qui est arrivé par contre. » confessa Harry.
Draco se renfrogna.
« Tu as perdu le contrôle, et ta colère a fait réagir ta magie avec tes sentiments. Je suppose que cela a aussi quelque chose à voir avec les pouvoirs de Gryffindor s'introduisant également dans la pièce. Après tout, tu sembles toujours plus puissant lorsque tu es en colère ou émotionnel. Je pense que ta puissance est probablement connectée à tes émotions. » dit-il pensivement.
« J'ai perdu le contrôle ! J'ai hurlé sur Dumbledore ! Merde, j'ai même craché sur Dumbledore ! » cria Harry.
« Il acceptera. Personnellement, je pense que tu avais raison. Il n'aurait pas du dissimuler ce secret de toi. Tu ferais mieux de le laisser s'expliquer, et après ça, tu décideras. Je pense qu'il tient vraiment à toi Harry, même s'il a une drôle de façon de le montrer. Au fond de toi, tu sais que tu es spécial pour lui. »
« Peut-être. Je pense que j'ai d'abord besoin de me calmer. » dit Harry avec un grand sourire.
« Tu peux rester là aussi longtemps que tu le veux. » dit Draco doucement, ne voulant pas que le garçon parte, mais ne voulant pas non plus forcer Harry a rester dans la Tour s'il ne le voulait pas.
« J'aimerai bien. » confessa franchement Harry, une autre rougeur commençant à recouvrir son visage.
-
Ce fut plus tard dans la même journée qu'il entendit un frappement sur le tableau. Après avoir fini leur repas, ils s'étaient pelotonnés au lit, parlant à voix basse de leurs années à Hogwarts, de leurs amis, de leurs maisons, devoirs, et même des professeurs qu'ils aimaient et détestaient.
Harry s'était complètement calmé, et s'était même rapproché de Draco, plaçant sa tête sous le menton de Draco, ce qui l'avait fait sourire. Ils étaient en train de discuter du fait que Snape était un professeur horrible lorsqu'ils entendirent Merlin crier de son tableau.
« Il y a un homme fou et son clébard ici qui veulent entrer ! »
Harry eut simplement un grand sourire, enfouissant sa tête dans l'épaule de Draco pour étouffer son rire.
« Est-ce que tu veux qu'ils entrent. » demanda doucement Draco.
« Oui. Dis à Merlin de les laisser entrer. »
« LAISSE LES ENTRER ! » hurla Draco, faisant attention à ne pas hurler dans les oreilles de Harry.
Plusieurs minutes plus tard, un Remus Lupin et un Sirius Black agités apparurent à la porte de la chambre. Remus leur sourit, même s'il semblait amusé de voir Harry pelotonné dans les bras de Draco. Sirius sourit simplement et tristement à Harry, avançant pour s'asseoir sur le lit.
« Je suppose que vous avez entendu parler de ma crise dans la Grande Salle ? » demanda à voix basse Harry.
« Oui. » dit Sirius prudemment.
« J'ai perdu le contrôle. » Harry haussa les épaules.
« Je pense plutôt que tu as rendu bouche bée Albus. » ajouta Remus avec un sourire, ses yeux dorés brillant avec de la malice dissimulé.
Harry éclata de rire.
« Bien. Le vieux fou mérite d'être descendu de son piédestal depuis quelques jours. » dit Draco d'une voix traînante.
« Vous ne saviez pas non plus pour mon père, n'est-ce pas ? » supposa Harry.
« Non. » répondit Remus.
Sirius secoua simplement sa tête.
« Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je pense que c'est du au fait que tout le monde en sait plus sur ma famille que moi. Je sais ce que vous m'avez dit sur ma mère et sur mon père autant que vous le pouviez, mais ce n'est pas pareil. Je veux dire, Dumbledore savait pourquoi Voldemort voulait me tuer et il ne l'a jamais dit. C'est ce qui fait le plus mal, le fait que je lui ai fait confiance, et il m'a trahi. »
« Tu as tous les droits d'être aussi en colère que tu le veux contre Albus. Je pense qu'il a réalisé ça, mais il a une raison Harry. Je pense que tu devrais au moins lui parler. » dit Sirius gentiment, tendant une main, et caressant tendrement la joue de Harry.
« Je sais, je veux simplement rester ici pendant un petit moment. Draco m'a dit qu'il ne pouvait pas rentrer sans sa permission, et je sens… je ne sais pas… Je suppose que je me sens plus en sécurité. » avoua Harry.
« Alors restes ici. Je dois admettre, d'après ce que Ron m'a dit, qu'il a fait un excellent travail pour te calmer. » taquina Sirius avec un clin d'œil suggestif.
Remus le frappa sur la tête.
« Sirius ! »
« Ahhh, Moony, lâche-moi. Harry sait que je ne fais que plaisanter ! » se plaignit Sirius.
« Alors restes en dehors de la vie amoureuse de ton filleul. » cria Remus, clairement embarrassé.
« Je pense que je mérite de savoir si mon filleul est uni avec un Veela, Moony. » se défendit Sirius.
« Nous n'avons rien fait ! » ajouta rapidement Harry, voyant que Remus était sur le point de lui faire la morale.
Tous les yeux se posèrent sur lui, et Harry devint écarlate, évitant les yeux de Sirius.
« Harry n'était pas en état de se lier, et je n'aurai certainement pas pris avantage de lui lorsqu'il était à peine capable de penser. » dit Draco honnêtement.
Harry le regarda, penchant sa tête pour étudier le Slytherin blond. Leurs yeux se connectèrent et Harry sentit la même attraction magnétique vers l'autre garçon.
« Je te crois. » dit Sirius, remarquant le regard.
Harry cligna des yeux.
« Bien. Je suppose que Weasel (belette) et Granger sont en train de paniquer sur le fait que j'ai touché leur petit héros ? » demanda Draco, clairement amusé par cette pensée.
Harry lui donna un coup de coûte dans les côtes et Draco grimaça.
« C'est Weasley ou Ron, fais un choix, et suis-le. » ordonna-t-il.
Avec un soupire, Draco acquiesça avec reluctance, au grand amusement de Sirius et de Remus. Sirius fit un clin d'œil à Harry, et Draco grogna.
« Et ne pense pas que je vais te laisser venir là souvent, Black. » ajouta-t-il, même s'il savait qu'il ne renverrait jamais l'homme et son ami, ils étaient une partie importante de la vie de Harry après tout.
« Je suis simplement venu pour m'assurer que Harry va bien. Il est comme un fils pour Moony et moi. » Sirius haussa les épaules.
« Merci Sirius. » dit Harry avec une petite voix, tenant une main pour toucher le bras de l'homme.
Sirius la prit instantanément dans la sienne.
« Tu signifies tout pour moi et Moony, n'est ce pas Remus ? »
« Bien sûr que oui. Il est le seul membre de la génération suivante des Maraudeurs. » dit Remus en souriant.
« Le dernier des Maraudeurs. » grogna Sirius de désespoir.
« A moins que nous ayons des enfants. » ajouta Draco avec un sourire.
Harry rougit.
« J'ai oublié que les couples mâles Veela pouvait avoir des enfants. » dit Remus en souriant.
« Vous voulez des enfants ? » demanda Sirius surpris.
« Oui, mais si Harry n'en veut pas, cela ne me dérangera pas, mais j'ai vraiment besoin d'un héritier pour le domaine Malfoy. » Draco haussa les épaules, essayant de cacher l'envie dans sa voix.
« Bien sûr. Malfoy voudra un petit-fils. Est-ce que tu as eut des nouvelles de ton père ? » demanda Remus, clairement curieux.
« Pas encore. Cependant, je pense qu'il piquera une crise lorsqu'il lira cet article. Il passera probablement très bientôt. Il sait qu'il ne peut rien faire pour arrêter ça. Il ne peut même pas empêcher un Veela de vouloir son compagnon, même si la formation est pratiquement impossible à croire, comme dans ce cas-ci. »
« Il le dira à Voldemort. » ajouta Sirius.
« Voldemort le saura déjà à ce moment là, puisque je paris qu'il reçoit le Daily Prophet, donc il peut voir ce qu'il se passe dans le Monde Sorcier. » dit Harry avec un haussement d'épaule.
« Je suppose que tu as raison. Après tout, il ne peut pas te vouloir plus qu'il ne le veut maintenant. » dit Sirius.
« C'est si réconfortant Sirius. » dit Remus frustrée, levant ses yeux au ciel.
Harry éclata de rire.
« Il a raison cependant… et d'une étrange façon, cela me fait me sentir mieux. » articula Harry entre ses rires.
« Enfin, il ne te touchera pas. » dit Draco avec un haussement d'épaule.
Tous les yeux se posèrent sur Draco, et le Veela soupira.
« Ma famille est une famille importante dans le monde sorcier. Notre lignée est l'une des plus fiables et des plus puissantes du monde. Je doute que Voldemort la détruise à cause d'une vendetta contre Harry Potter, qui, dois-je ajouter, n'a rien fait pour le provoquer. Je veux dire, il voudra continuer la lignée des Malfoy avant d'essayer quelque chose. Même si quelque chose arrive à Harry, ce qui ne se fera pas, je n'aurai jamais d'autre partenaire. Je resterai sans enfant, et mon père ne veut pas ça. Je pense que pour le moment, nous somme plutôt à l'abri d'attaque. » expliqua Draco.
« Tu as raison. » dit Remus pensivement.
-
Après que Sirius et Remus soient partis, promettant qu'ils reviendraient les voir dès qu'ils le pourraient, Harry avait attendu au lit que Draco revienne de la salle de bain. L'autre garçon réapparut, portant un pyjama argenté en soie, et il se glissa dans le lit.
Il n'y eut que le silence pendant un moment avant que Harry ne se rapproche de l'autre garçon. Il passa ses bras autour de la taille de Draco, rapprochant son corps de Draco le plus possible. Draco glissa doucement ses bras autour de Harry, le rapprochant même encore plus, sa respiration caressant légèrement la joue de Harry.
« Bonne nuit. » murmura Harry.
« Bonne nuit. » répondit Draco.
-
Le matin suivant, ils furent réveillés par un bruit de coups répétitifs. Harry murmura de protestation, se rapprochant du Slytherin blond pour la chaleur et le sentiment de confort. Draco sourit rêveusement, et ouvrit ses yeux. Il vit le faucon de son père marteler la fenêtre fermée et soupira.
Il se glissa hors du lit, se dégageant lentement de Harry avant d'ouvrir la fenêtre et d'accepter la lettre de l'oiseau à l'airair hautain qui le fixa, et partit en s'envolant, retournant sans doute au manoir.
Il fixa la lettre avec attention, et revint au lit pour voir Harry en train de s'asseoir, le regardant. Ses yeux verts alertes, mais plissés par l'appréhension lorsqu'il vit la lettre dans la main de Draco.
« De qui est-ce ? » demanda Harry, même s'il connaissait la réponse.
« Mon père. »
Draco remonta sur le lit, et ouvrit avec prudence l'enveloppe scellée. Il prit une grande inspiration et commença à lire à haute voix.
Cher Draco.
Ta mère et moi fûmes extrêmement surpris lorsque nous avons lu l'article sur ton compagnon choisit. D'abord, j'ai cru que c'était une des fausses rumeurs que de vieilles sorcières curieuses ont crée afin d'avoir plus de lecteurs. Cependant, je n'ai reçu aucune lettre de toi déniant les rumeurs, et en conséquence, je suis arrivé à la conclusion que l'article était basé sur de véritables faits.
Même si je fus tout d'abord choqué, je suis plutôt heureux de voir que tu as choisit un compagnon au sang pure indépendant. Ta mère fut heureuse des nouvelles et t'envoie ses meilleurs souhaits à toi, et à Harry.
Elle est sortie de la salle à manger en murmurant quelque chose à propos de vêtements pour bébé et de pouponnières, donc sois préparé à recevoir des lettres emplies d'imbécillités dans le futur proche, puisqu'elle est sûr que vous aurez une magnifique petite fille à qui elle pourra parler de rouge à lèvre, et d'autres frivolités.
Nous avons déjà envoyé une lettre à Dumbledore demandant la permission de t'avoir à un bal que ta mère donne en l'honneur de ton héritage, et bien sûr, comme le dit ta mère, pour ton futur avec ton âme sœur.
J'espère que tu n'as pas de problème pour l'instant, mais essaye de ne pas essayer de tuer ton compagnon. Comme tu le sais, rien ni personne ne peut changer ta décision, et j'espère que tu as appris à accepter ça.
Je suis heureux d'ajouter que Voldemort a actuellement trouvé la situation hilarante lorsqu'il l'a lu. Je ne savais pas si c'était une bonne ou une mauvaise chose, mais j'ai pensé que je devrais t'informer de ça.
Félicitations Draco, j'espère te voir bientôt. Ta mère t'enverra les détails du bal pendant les prochains jours.
Père
« Et bien, c'était amical. » remarqua Harry de surprise.
Draco se pencha et embrassa son front, clairement amusé.
« Attends que nous recevions hibou après hibou des objets de bébé de ma mère. » Il éclata de rire.
« Elle doit simplement vouloir une petite fille. » murmura Harry.
« Elle a toujours voulu beaucoup d'enfants, mais malheureusement, elle n'a plus été capable d'être enceinte après moi. » avoua Draco.
« Je m'en fiche, tu sais. C'est simplement que je ne veux pas… m'unir tout de suite. Je ne suis pas prêt. Je t'aime tout de même, et je l'ai accepté. » dit Harry soudainement.
« Je ne suis pas en train de te forcer à t'unir à moi Harry. Nous avons seize ans. Nous avons le reste de notre vie pour être ensemble et avoir des enfants. Ignore ma mère… Je lui parlerai, et je lui dirais que nous ne sommes pas encore unis. »
« NON ! » dit Harry rapidement.
Draco le regarda avec confusion.
« Cela ira. Je veux des enfants. » avoua Harry, expliquant ses sentiments.
« Vraiment ? »
« Oui, j'ai toujours voulu une grande famille. » Harry rougit, évitant les yeux de Draco.
« Vraiment ? »
« Oui, j'ai toujours voulu un frère ou une sœur. » dit doucement Harry, pensant à son enfance solitaire.
« Alors, nous aurons une grande famille. » dit simplement Draco, une étincelle dans les yeux.
« Je pensais que tu étais en train de penser à la conception. » Harry ne put s'empêcher de rire, une rougeur couvrant ses jours à cette pensée.
Draco sourit.
« Bien sûr que j'y pensais. Je ne peux pas attendre de t'avoir dans mes bras, voulant complètement t'unir avec moi. » avoua Draco.
« Je le ferai… je veux dire m'unir à toi. »
« Je sais. »
Draco attrapa avec légèreté sa main, et le prit dans ses bras. Harry soupira et se détendit dans l'étreinte, aimant la façon dont les doigts de Draco caressaient son dos de façon circulaire. Soudainement, Draco s'assit, regardant Harry avec une lueur de chagrin dans les yeux.
« Je viens juste de réaliser ! Mère va informer ma Grand-mère… et elle est encore pire ! » grogna Draco.
Harry et Draco éclatèrent de rire et rirent jusqu'à ce que des larmes coulent sur leurs joues.
