Disclaimer : Rien ne m'appartient tout est à JKR ou à Frizzy, sauf la traduction
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Chapitre 9 : Dumbledore explique.
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Ce fut le jour suivant, que Dumbledore envoya un hibou demandant à Harry de venir à son bureau.
Harry lut la lettre à haute voix.
Harry.
Je sais que pour le moment tu es en colère contre moi, et je m'excuse énormément pour t'avoir blessé. Si tu viens ce soir à mon bureau, tout te sera expliqué.
Professeur Dumbledore. »
Harry s'assit sur le lit en silence après ça, réfléchissant.
Draco était anxieux, voulant savoir ce que Harry voulait faire, mais lorsqu'il lui demanda finalement si oui ou non il devait y aller, Draco ne sut pas quoi lui dire. Harry sembla sentir sa confusion.
« C'est ta décision Harry. Tu sais que je ne l'aime pas, mais je pense que tu devrais au moins voir ce que sont ses explications. Je viendrais même avec toi si tu le souhaites, » offrit Draco.
Harry sourit.
« J'apprécie ça. »
Harry hésita avant de se rapprocher et de poser avec légèreté ses lèvres sur celles de Draco en un tendre baiser. Il recula pour voir les yeux argentés avant de quitter en hâte la chambre, se dirigeant vers le salon.
Draco soupira de soulagement. Il était tard dans l'après-midi, et Harry avait mis toute la journée pour décider s'il devait ou non y aller.
« Il rend cela si difficile pour moi, et il n'en a même pas conscience. » dit Draco à voix haute, puis soupirant, avant de suivre Harry, une main traçant doucement ses lèvres, là où Harry l'avait embrassé.
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Ils arrivèrent vite au bureau de Dumbledore et Harry hésita avant d'annoncer le mot de passe à la gargouille. Il était visible que Harry voulait revenir en courant à la Tour, et même si Draco n'aimerait rien d'autre que de rester dans la Tour avec Harry, seuls, pour toute l'éternité, il savait qu'ils ne pouvaient pas faire ça.
« Choco-grenouilles. » dit Harry avec une petite voix.
Après qu'ils aient monté les escaliers, ils attendirent à la porte pendant un moment avant que Draco ne tende la main, dépassant ainsi Harry, pour frapper. Harry leva ses yeux au ciel. Peu importe combien Draco avait changé, il était toujours l'héritier arrogant de la fortune Malfoy lorsqu'il y avait un public.
« Entrez ! » dit une voix.
Draco ouvrit la porte, et traîna Harry dans la pièce. Harry soupira, prêt à regretter sa décision de venir. Il la regretta encore plus lorsqu'il réalisa que la pièce était pleine de personnes que Harry n'avait jamais rencontré auparavant, et elles se tournèrent toutes instantanément et les fixèrent.
« Harry, Draco, entrez s'il vous plait, et asseyez-vous. » dit Dumbledore immédiatement, indiquant les deux sièges vides.
Harry grogna à son ton, et se déplaça pour s'asseoir lorsque deux bras passèrent autour de lui, et l'installèrent sur des genoux, deux yeux argentés le regardant avec un sourire espiègle.
« Draco ! »
« Quoi ? Pourquoi devrais-je passé les prochaines heures à m'ennuyer, et à écouter cet idiot parler, lorsque je peux passer mon temps à te tenir ? » dit Draco innocemment.
Dumbledore toussota.
Harry ne put s'en empêcher. Il éclata de rire.
« Tu es si snob. » dit-il à Draco entre deux éclats de rire.
« Tu a beaucoup de chance que je sois épris de toi, sinon, je t'aurai ensorcelé pour cette remarque. » gronda Draco, passant ses bras subtilement autour de la fine silhouette de Harry, pour que le Gryffindor soit piégé avec adresse.
« Et tu es chanceux que je n'ai pas envie d'hurler à l'harcèlement sexuel. » Harry lui rendit son sourire.
« Tu ne ferais pas ça. » dit Draco avec confidence.
« Pourquoi pas ? »
« Parce qu'alors ma chère vieille mère blâmerait tout sur les hormones supplémentaires. » dit-il en souriant.
Harry rougit.
« Des hormones ? » demanda une voix.
Surpris, Harry tourna sa tête pour fixer droit dans les yeux bleus pâles de Sirius. Harry se débattit pour échapper au bras qui le retenait, mais sans succès. Harry soupira, et se détendit avec reluctance contre lui.
« Sa mère semble vouloir des petits enfants. » dit Harry avec un haussement d'épaules.
Sirius sourit.
« Je veux également un petit-fils. » dit Sirius.
Remus lui donna un coup de coude sec dans les côtes.
« Moony ! »
« Arrêtes de te comporter comme un idiot. » commanda Remus.
« Mais je veux un bébé ! » geignit Sirius.
« Alors trouve-toi une fille et mets la enceinte. » renifla Snape de l'autre côté de la pièce. « Si une fille te veut. »
« Pourquoi le devrais-je, alors qu'il est plus facile de laisser Draco mettre Harry enceinte. En plus, Harry doit avoir un bébé, pour que nous puissions avoir un bébé Prongs, » protesta calmement Sirius.
« Sirius, j'apprécie beaucoup ton soutien pour mettre enceinte ton neveu, mais je pense qu'il serait mieux que Dumbledore dise ce qu'il a à dire, puis moi et Harry pourrons ensuite tout deux partir. » dit Draco, remarquant l'embarras de Harry.
« Merci Draco. » dit Dumbledore en souriant.
« Ne me souriez pas… vous me rappelez l'un de mes Grands-pères. » Draco se renfrogna.
« Samuel Malfoy était un homme très intelligent. » répondit Dumbledore, souriant à nouveau.
« C'était un homme très gentil pour un Death-Eater… continuez. » cria Draco, impatient.
Harry libéra un de ses bras, et frappa sa tête, faisant rire plusieurs personnes dans la salle. Draco ne fit que simplement sourire, et Harry pouvait dire instantanément qu'il allait trouver quelque chose pour le faire rougir. Il semblait que le Veela n'avait rien de mieux à faire que de trouver des façons pour le faire rougir. Il avait raison.
« Je n'ai jamais pensé que tu aimais ça, Harry. » dit-il en souriant.
« Draco. » siffla Harry, ses yeux se rétrécissant dangereusement.
« Très bien, je resterai assis et je serai sage. » abandonna Draco avec un soupire.
« Je ne peux pas croire ça ! Il t'a exactement comme il le veut. » dit Sirius, souriant.
Il se tut très vite lorsque Remus le fixa.
« Nous allons ensemble, n'est-ce pas ? » demanda Draco en souriant, avec une once d'amusement.
Sirius fit une grimace, ne le déniant pas.
« Je t'ai amené ici pour discuter de chose que j'aurai du te dire auparavant Harry. Toutes les personnes présentes ici font parties de l'ordre du Phoenix, » expliqua Dumbledore.
« L'ordre du Phoenix ? N'est ce pas l'ordre qui travaille contre Voldemort ? » demanda Draco avec un froncement, intéressé, malgré lui.
« Et comment est-ce qu'il sait ça ? » demanda Mad Eye Moody sèchement, son œil magique fixé attentivement sur Draco.
« Mon père est un Malfoy. Nous savons tout. » Draco haussa les épaules.
« Tu as raison. L'ordre du Phoenix a été crée la dernière fois que Voldemort est arrivé au pouvoir, » dit calmement Dumbledore.
« Mais pourquoi est-ce que vous nous dites ça ? » demanda Harry, une once d'énervement dans sa voix.
« Ton père était un membre de l'Ordre Harry. C'était pour des raisons de sécurité qu'il l'a joint. L'ordre est exclusif pour ceux en qui nous pouvons faire confiance, et tout le monde est fréquemment testé pour voir s'il y a des espions du mauvais côté. Ce fut ton père qui nous l'a admis, durant une réunion, que la raison pour laquelle Voldemort le voulait mort était parce qu'il était un descendant de Godric Gryffindor. Nous étions choqués, mais pas surpris, puisque la lignée des Potter remontait au commencement du monde sorcier.
Nous devions protéger ton père, et à cause de ça, le charme Fidilus fut utilisé. Malheureusement, il a échoué, et tes parents furent tués.
Cependant, ce fut ton père qui nous a fait promettre de ne jamais te dire la vérité. Il a fait promettre l'Ordre au complet de ne jamais te le dire avant que tu n'es atteint l'âge de vingt et un ans. »
« Alors, pourquoi ne me l'avez-vous pas dit lorsqu'ils sont morts ? Je veux dire, je n'ai pas vingt et un ans, mais je pense que j'avais le droit de savoir pourquoi mes parents furent tués, » dit Harry avec colère.
« Nous avions prêté serment sur l'Ordre et ce serment ne devait jamais être brisé. J'ai toujours honoré la requête de James. Je t'offre toutes mes excuses pour avoir cacher ça de toi Harry. Je n'ai jamais voulu te faire du mal. »
« C'est fait maintenant, rien ne peut changer le passé. » murmura Harry, regardant ailleurs.
La poigne de Draco se renforça pour le rassurer, et Harry lui sourit, heureux de son support.
« Cependant, il y a quelque chose que je dois te dire. Tu as reçu tes pouvoirs trop tôt. La raison pour laquelle on nous a fait promettre de te le dire à tes vingt et un ans était due au fait qu'en ce jour, tu aurais reçu ton propre héritage. Cependant, à notre surprise, c'est arrivé plutôt que nous nous y attendions, dans la Grande Salle, lorsque tu as perdu ton tempérament en fait, » dit Dumbledore en souriant.
« C'est la raison pour laquelle j'ai perdu le contrôle. » dit Harry pensivement.
« Oui. Je dois dire que l'école a maintenant littéralement peur de toi, » dit Dumbledore avec un petit rire.
« Mais pourquoi est-ce arrivé si tôt ? » demanda Draco, intéressé et inquiet en même temps.
« Il semblerait que ta mère ne vienne pas d'une famille muggle. Ta mère vient d'une longue liste de squib, descendant de Merlin lui-même, » expliqua gentiment Dumbledore.
Harry sentit toutes les couleurs quittées son visage. Draco le tint plus fermement, et Harry reposa sa tête contre sa poitrine, ayant besoin de l'amour que Draco lui donnait sans question.
« Merlin ? Mon dieu ! Est-ce que Lily et James le savait ? » cria Sirius.
« Non. Je pense qu'ils ne l'ont jamais su. »
« Donc, ce que vous essayez de dire. » renifla Snape. « C'est que Potter est en fait le dernier descendant de Merlin. »
« Oui. » dit doucement Dumbledore, ses yeux emplis d'inquiétude alors qu'il fixait Harry.
« Et Voldemort ? Il a mon sang ! Est-ce que cela ne le rendrait pas… ? »
« Harry, Voldemort t'a donné certains de ses pouvoirs la nuit où il t'a ensorcelé, mais tu ne lui as jamais donné de pouvoirs lorsqu'il a pris ton sang. Oui, ton sang coule effectivement dans ses veines, mais il n'a pas de cicatrice, de marque pour montrer qu'il s'est transformé en un autre descendant. Ta cicatrice est un résultat de la magie de Slytherin combattant la magie de Gryffindor.
Voldemort a pris ton sang par force. En essayant de te tuer, Voldemort t'a donné, de son plein gré, son pouvoir, alors que ton sang fut pris de force. » expliqua Dumbledore.
« Donc, il n'est pas l'héritier de Gryffindor ? » demanda Remus.
« Non. »
« Est-ce que Voldemort est au courant pour ma mère ? » demanda Harry avec hésitation.
« Non, ça, je peux te l'assurer. »
« Donc, tu es le descendant de Merlin, Gryffindor, et de Salazar Slytherin magiquement. » dit Draco.
« Je suppose. » dit Harry tristement.
« Il n'y a que toi qui déteste le fait d'être l'un des sorciers le plus puissant du monde. » dit Draco, frustré.
« Tu n'aimes simplement pas le fait que je suis plus fort que toi. » le taquina Harry avec un sourire. Draco grogna.
« J'ai mes gènes Veela. » dit-il avec défi.
« Donc tu vas séduire Voldemort ? » demanda Harry avec amusement.
Draco sembla être absolument révolté à cette simple idée.
« C'est dégoûtant ! En plus, je ne dormirai avec personne d'autre que toi. Je ne veux personne d'autre que toi, » dit simplement Draco.
Leurs yeux se rencontrèrent, et Harry sentit l'attraction magnétique maintenant familière du blond qui le tenait. Sachant qu'il s'abandonnerait s'il ne détournait pas les yeux, Harry regarda vers Sirius, son visage rougit et ses yeux brillant.
Draco leva les yeux au ciel.
« Tu continues de faire ça. » dit Harry.
« Et tu continues à briser l'attraction. » lui répondit Draco.
Harry se renfrogna, s'énervant visiblement.
« Je suis désolé. Je n'avais aucun droit de dire ça, » dit Draco, réalisant qu'il avait poussé Harry un peu trop loin.
Les derniers jours avaient été le paradis pour Draco. Il avait été capable de tenir, de caresser, et même d'embrasser le garçon de ses rêves. Ils avaient partagé le même lit, même si c'était de façon innocente, et Draco ne voulait pas que cela ait une fin. Il savait que Harry commençait à être à l'aise, et à se détendre autour de lui, et il ne voulait pas détruire ça.
« C'est bon. » murmura Harry.
« Je suppose que tu vas restait dans la Tour ? » s'enquit Dumbledore avec un sourire.
« Oui. » dit doucement Harry, évitant les yeux de Draco.
« Est-ce protégé ? » demanda McGonagall, ignorant consciemment le fait que son étudiant serait dans des appartements fermés avec un Veela.
« Oui. » dit Draco.
« Dit de cette façon, Merlin ne me veut pas à l'intérieur, et Mr Veela par ici fait ce que Merlin veut. » dit en riant Dumbledore.
« Je ne vous aime pas. » fit remarquer Draco avec un sourire.
« Bien sûr. » dit Dumbledore, les yeux étincelant.
« Cela ne vous dérange pas que je pense que vous êtes un fou manipulateur ? » demanda Draco, levant un sourcil.
« Non. »
« Bien. »
« Death-Eater. » murmura Mad Eyes Moody.
« Alastor! » gronda Dumbledore avec colère.
« Je ne suis pas un Death-Eatrer. » dit Draco avec un renfrognement.
« Pourquoi pas ? » demanda Arabella Figg, ses yeux fixés intensément sur les siens.
« Je ne m'abaisse envers personne. » siffla Draco.
« Tu as toujours eut tant de fierté. » dit Snape, souriant, clairement amusé.
Harry leva les yeux au ciel.
« De toute façon, je suggère de prendre une bonne nuit de sommeil. Vous avez après tout cours demain, » dit Dumbledore.
Ils furent sur le point de quitter la pièce lorsque Dumbledore les arrêta. Harry n'aimait pas le regard dans ses yeux. Il était pratiquement allègre.
« J'ai reçu une lettre de tes parents ce matin, Draco. »
Severus éclata de rire en voyant le regard horrifié sur son visage.
« Que voulait ma mère ? » demanda faiblement Draco.
« Elle a demandé ta présence à un bal qui va avoir lieu au manoir, en l'honneur de ton héritage et de ton compagnon. » dit Dumbledore.
« Oh… » dit Draco, un peu de couleur revenant sur son visage.
« Et elle m'a également dit qu'elle arriverait demain matin. Elle a mentionné quelque chose à propos de Diagon Alley pour acheter un cadeau pour son petit-fils, » dit Dumbledore.
Les yeux de Harry s'agrandirent sous le choc.
« Elle est folle. » cria Draco, imaginant clairement en train d'acheter toute la boutique de jouets.
« Elle semblait très intéressé en parlant de Harry. Elle a demandé s'il était ou non en bonne santé. »
« Bien sûr que Harry est en bonne santé ! » ragea Sirius.
« Elle va venir demain. » dit Dumbledore en souriant.
Harry regarda avec hésitation vers Draco.
« S'il vous plait, dites-moi qu'elle va laisser Marissa à la maison. » supplia Draco.
« J'ai bien peur que non. »
Dumbledore eut un petit sourire.
« Ô Joie. » se murmura Draco.
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Harry et Draco quittèrent le bureau de Dumbledore et retournèrent vers leur Tour. Harry semblait fatigué, donc Draco passa facilement un bras autour de lui, le rapprochant pour que son poids soit bien balancé entre eux, Harry lui sourit de gratitude.
« Merci. »
« Tu es fatigué ? » demanda Draco gentiment.
« Oui. »
« Alors, lorsque nous retournerons à la Tour, tu pourras te reposer. » suggéra doucement Draco, essayant de ne pas faire paraître cela comme un ordre.
Harry acquiesça.
Lorsqu'ils arrivèrent à la Tour, Harry prit immédiatement la direction de la chambre. Il s'assit sur le lit. Draco était en bas, étudiant dans ce que Harry savait être la salle d'étude. Il n'avait pas de devoirs, puisque Hermione l'avait forcé à compléter tous ses devoirs durant le week-end.
Il pensa à Draco. Cela avait dû être dur pour le Veela d'être aussi proche de lui lorsque tout ce qu'il voulait, c'était de s'unir à lui. Harry se demanda s'il se fatiguerait de lui, mais élimina instantanément cette idée.
Avec hésitation, il repoussa sa nervosité sur le côté, et appela.
« Draco !? »
Le silence se fit, puis le garçon blond apparut à la porte, une expression perplexe sur son visage. Il leva un sourcil envers Harry, clairement amusé par sa nervosité.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-il doucement.
« Est-ce que tu veux m'embrasser ? » dit Harry d'un coup, ses yeux s'agrandissant lorsqu'il réalisa ce qu'il avait dit.
Draco cligna des yeux.
« Pardon ? »
Draco était bouche bée en réalisant ce que Harry avait dit. Harry rougit, regardant le sol avec embarras. Pendant un moment, Draco ne fit que le regarder avant de se déplacer, un sourire adorable sur son visage.
« Est-ce que tu veux que je t'embrasse, Harry ? » demanda-t-il.
Harry leva les yeux, surpris, avant de hocher légèrement de la tête, son visage écarlate, et ses yeux brillant d'une étrange curiosité que Draco trouvait attirant. Draco se découvrit en train de sourire de bonheur. Harry, le garçon qu'il aimait, voulait qu'il l'embrasse.
Draco avait eut peur que Harry n'ait voulu l'embrasser dans la Grande Salle que pour se faire réconforter, et même s'il avait été heureux pour le bref moment d'intimité avec le Gryffindor, cela lui avait fait du mal de savoir que Harry ne le voulait pour rien d'autre.
Il s'avança et s'assit sur le lit, à côté de Harry, qui le regardait avec de grands yeux verts. Draco se fit une note mentale qu'il devait faire peindre le visage de Harry. C'était un beau visage, les yeux d'un émeraude surprenant.
Il leva une main, et prit sa joue, rapprochant le garçon de lui. Les yeux de Harry se fermèrent, et Draco plaça ses lèvres avec légèreté sur la bouche du Gryffindor en un tendre et bref baiser.
« Est-ce ce que tu veux. » le taquina-t-il doucement.
« Non…. Je veux que tu… tu m'embrasses correctement. » murmura Harry, sa voix enrouée.
Les paupières s'ouvrirent pour révéler des orbes verts stupéfiés.
« Que veux-tu dire ? » le taquina Draco.
« Je veux que tu m'embrasse correctement… de la même façon que tu l'a faite sur le canapé. » admit Harry en rougissant.
La respiration de Draco se fit difficile.
« Allonge-toi. » dit-il doucement.
Harry s'allongea sur le lit.
« Fermes tes yeux. » le calma Draco.
Harry le fit. Après quelques secondes, il sentit Draco se déplacer sur le lit, et puis, il sentit le petit poids du corps chaud de Draco couvrir le sien. Les yeux de Harry s'ouvrirent, et il fit face à une paire d'yeux argentés perplexes et emplis d'envie.
Harry ouvrit sa bouche pour parler lorsqu'il sentit une petite pression l'arrêtant. Les lèvres de Draco étaient pressées contre les sienne, caressant tendrement sa bouche avant que sa langue ne sonde.
Harry abandonna ardemment, aimant les sentiments que Draco pouvait créer à l'intérieur de lui. Il ouvrit sa bouche et gémit doucement lorsque la langue de Draco explora sa bouche, se battant avec la sienne.
Draco glissa ses lèvres sur la gorge de Harry, suçant légèrement.
« Draco… ? »
« Oui Amour ? »
« Embrasses-moi encore. »
Draco le regarda, la passion emplissait les yeux verts, et il sut sans aucun doute qu'il ne pouvait rien refuser à Harry.
« Avec plaisir… »
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Harry se réveilla le jour suivant avec une sensation de chaleur et de contentement. Il se rapprocha, soupirant de bonheur, lorsqu'une paire de bras passa autour de lui, le tenant plus près. Ses yeux s'ouvrirent, et il vit les yeux gris amusés de Draco.
« Bonjour Amour. » murmura-t-il.
Se souvenant de ce qu'ils avaient fait la nuit précédente, Harry devint écarlate.
« Tu es beau. » murmura Draco, embrassant sa joue rouge tendrement.
Harry sourit faiblement.
Draco sourit, heureux de ses progressions avec son compagnon.
Il n'avait rien fait d'autre que de s'embrasser, et les seuls vêtements qui furent retirés ont été le tee-shirt de Harry, au grand bonheur de Draco puisqu'il avait été fasciné par l'anneau au téton depuis qu'il l'avait vu. Draco s'était simplement révélé être capable de toucher Harry, lui disant combien il était beau, et lui murmurant d'autres compliments. Ils avaient également parlé de l'union, et Harry lui avait dit qu'il voulait que cela soit spécial.
« Je transformerai cette nuit en la meilleure de sa vie… » pensa Draco, retirant tendrement les cheveux de Harry hors de ses yeux.
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Ils avaient finalement réussi à se préparer. Harry avait tout fait sauf courir dans la salle de bain pour prendre une douche, laissant un Draco souriant sur le lit. Draco prit un pantalon noir, un tee-shirt noir, un caleçon et une paire de chaussettes. Il les plaça juste de l'autre côté de la porte, faisant attention à ne pas troubler l'intimité de Harry.
A peu près une demi heure plus tard, Harry en sortit. Les vêtements de Draco étaient légèrement trop grands sur lui, mais Harry semblait être bien à l'intérieur. Ses cheveux mouillé bouclant sur son front, deux yeux verts alertes, le regardant avec espérance.
« Tu as l'air bien. » le rassura Draco.
Harry se détendit visiblement.
« Quel est ta pointure ? » demanda Draco.
« Douze. » Harry haussa les épaules (alors là… me demandez pas pour la correspondance, j'en ai pas la moindre idée.)
Draco sourit.
« Tu sais ce qu'on dit sur les grands pieds… »
Harry devint écarlate.
Draco sortit silencieusement une paire de chaussures de son armoire, y jeta un sortilège pour leur donner la bonne taille. Il prétendit ne pas remarquer le visage rouge de Harry. Il lui tendit ensuite les chaussures.
Harry les accepta, et Draco lui sourit innocemment.
Il le regarda alors que le Veela se dirigeait vers la salle de bain pour se préparer. Harry entendit le rire de l'autre garçon à travers la porte, et secoua sa tête. Il sourit, et se déplaça pour récupérer sa baguette.
« Removerio Wrinklentia. » murmura-t-il, dirigeant sa baguette vers le lit.
Les couvertures se plièrent instantanément, tous les plis retirés. Harry sourit de satisfaction, remerciant l'utilité de la magie.
Harry dut admettre qu'il avait été surpris par la façon dont cela s'était passé la nuit dernière. Harry avait été heureux que Draco ne l'ait pas forcé à faire l'amour. Il avait besoin de temps pour s'habituer à cette idée, et il voulait que cela soit spécial, ce qu'il avait admis à Draco la nuit précédente.
« Pense à moi ? »
Harry cilla alors que ses yeux se plissaient lorsqu'il vit Draco Malfoy se tenir devant lui, habiller dans son fameux uniforme Slytherin, les cheveux argentés mouillés et ébouriffés. Il devait avoir pensé pendant un moment.
Il sourit, amusé de voir le garçon dans un état loin de sa perfection habituelle. Cela semblait rendre Draco encore plus adorable lorsqu'il était capable d'être témoin des instants les plus vulnérables du fier Veela. Harry aimait également taquiner le garçon qui pouvait si facilement le faire rougir d'embarras grâce à une simple phrase choisie.
« Tu dois brosser tes cheveux. »
Draco bougea facilement pour prendre la brosse que Harry avait auparavant utilisée, et mit rapidement mais avec efficacité ses cheveux en place. Harry alla vers la porte. Rencontrant les yeux perplexes de Draco grâce au miroir, il sourit.
« Je dois aller chercher mes livres dans la Tour de Gryffindor. » dit Harry à voix basse.
Draco acquiesça et regarda l'autre garçon quitter la pièce.
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Harry alla jusqu'à la tour de Gryffindor. Il rencontra une Fat Lady inquiète, qui lui demanda s'il allait bien. Après lui avoir assuré qu'il l'était, elle le laissa passer. Elle avait toujours eut un petit faible pour lui, probablement à cause de ses parents.
« Harry ! »
Une silhouette se jeta sur lui, et Harry cria, reculant. Il rencontra les yeux intelligents de sa meilleure amie, Hermione Granger, avec un sourire.
« C'est bon de te voir. » dit-il en souriant.
« Est-ce que tu vas bien ? » demanda-t-elle anxieusement.
« Oui… Hey… er… Désolé de m'être emporté, » dit Harry.
« Ce n'est pas ta faute. » dit gentiment Hermione.
Elle recula et Harry se trouva nez à nez avec le visage inquiet de Ron. La tête rousse donna à Harry un petit sourire, et Harry le lui rendit. Ron parut instantanément soulagé.
« Où est-ce que tu étais ? » demanda-t-il.
« Avec Draco. » Harry haussa les épaules.
« Ohhh ! » Ron rougit.
Comprenant ce que son ami pensait, Harry commença à dénier avoir fait quelque chose avec le Veela lorsqu'il se souvint de la nuit dernière. Harry rougit et regarda ailleurs. Hermione eut un petit rire.
« Déjà uni, Harry ? »
« Quoi ? Non ! » cria Harry.
Ron sembla soulagé.
« Je suis simplement resté dans sa tour pour me calmer. Il m'a emmené voir Dumbledore. Il m'a expliqué, et même si je suis encore en colère contre lui, je suppose qu'il avait une bonne excuse, » dit Harry, soupirant, passant une main dans ses cheveux mouillés.
« Tu nous as effrayé. » confessa Ron.
Harry remua mal à l'aise.
« J'ai perdu le contrôle de ma magie. » murmura-t-il.
« Tu vas bien Harry ? » interrompit Seamus Finnigan, qui venait tout juste d'entrer dans la pièce.
« Oui… Je vais bien Seamus, » sourit Harry.
« Bien. » Le garçon irlandais sourit, se rapprochant.
Voyant l'intention de l'autre garçon, Harry alla rapidement vers les escaliers.
Il était devenu méfiant envers l'autre garçon depuis que Draco lui avait fait ouvrir les yeux sur l'irlandais pour la raison de son 'amitié'.
« J'ai besoin de mes livres. » hurla-t-il avant de sortir rapidement.
« Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » murmura Seamus, faisant la moue, ses yeux fixés sur la silhouette fuyante de Harry.
« Peu importe Seamus. » dit Hermione, tapotant inconsciemment son dos alors qu'elle allait vers son sac à dos.
Elle le prit et se dirigea vers le tableau.
« Où est-ce que tu vas ? » demanda Seamus, confus.
« Bibliothèque. » Dirent Ron et Hermione au même instant.
Hermione le regarda méchamment, ce que Ron ignora, alors qu'elle quittait la pièce en toute hâte.
« Les filles… » murmura Ron.
« Les garçons… » dit Seamus.
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Harry se dirigea vers la Grande Salle avec Ron, Seamus, et Dean. Ils étaient en train de rire alors qu'ils entraient dans la Salle. Au moment où ils passèrent la porte, et avant que Harry ne sache ce qui arrivait, une belle femme marcha vers lui.
« Narcissa Malfoy. » dit-elle doucement, tendant sa main.
« Heureux de vous rencontrer. » dit Harry nerveusement.
La femme eut un grand sourire, heureuse de son accueil. Elle apparaissait plus amicale que la dernière fois qu'il l'avait vue, à la coupe du monde de Quidditch l'été avant sa quatrième année à Hogwarts. Elle était encore belle, il semblait que Draco avait hérité également des traits de sa mère, remarqua Harry.
« Je dois admettre que ce fut une surprise d'apprendre à propos de toi et mon fils, mais j'ai toujours pensé qu'il y avait plus que de forte émotions entre vous deux. » dit Narcissa, souriante, faisant un clin d'œil à Harry.
« Tu ressembles tellement à ton père, mon garçon. » dit une voix douce et cultivé.
Surpris, Harry se retourna pour voir une grande femme d'âge moyen qui, il le supposait, était Marissa. Ses yeux étaient de la couleur argentée habituellement perçante Malfoy, mais ses cheveux étaient bruns. Elle était habillée somptueusement. Elle était visiblement la mère de Narcissa, puisque les structures du visage étaient identiques.
'C'était la femme qui faisait peur à Draco' pensa Harry.
« Merci. » Harry lui envoya un grand sourire, et son visage s'adoucit.
« Grand-mère, arrêtez de le taquinez. » dit Draco, apparaissant soudainement, et éloignant délibérément Harry de ses relations. Narcissa sourit en voyant ça, donnant à Harry un second clin d'œil discret et suggestif. Harry soupira mentalement, il semblait que l'apparence n'était pas la seule chose que Draco avait héritée de sa mère.
Harry rougit.
