Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy sauf la traduction.

Bon la dernière fois … c'était vraiment pas gentil de vous avoir laissé sur ce point là… mais que voulez vous… c'est tout les lundis… alors… voici la suite que vous attendez temps… j'espère que vous n'êtes pas tous morts sous l'attente…

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Chapitre 15 : Une nouvelle journée

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Harry se réveilla dans la Tour de Gryffindor. Il entendit des voix pressées à côté de lui, et grogna, ne voulant pas encore se réveiller pour faire face au cauchemar, ce cauchemar qu'il avait essayé de se faire croire en temps que vrai.

Son cœur était tiraillé par la perte du corps chaud de Draco contre le sien, il désirait les bras puissants qui le tenaient durant la nuit. Il voulait désespérément ouvrir ses yeux pour rencontrer le regard argenté plein d'amour… un regard qui, la nuit dernière, brûlait de haine envers lui.

« Harry ? »

Harry enfouit un peu plus son visage dans les couvertures.

Avec un soupire, Sirius s'approcha, retirant les couvertures de son filleul. Harry s'étira, son corps paraissant être celui d'un chat paresseux. Alors que deux yeux larmoyants verts rencontraient les siens, Sirius jura intérieurement Draco Malfoy pour avoir blessé son filleul… la seule personne qui signifiait pour lui plus que la vie.

« Hey Gamin. » murmura Sirius.

Harry sourit, ne réalisant pas que Sirius était déchiré par la fausseté qu'il voyait.

« Je vais bien, » murmura Harry, sortant du lit et se dirigeant vers la salle de bain.

Ron, Hermione, Sirius, Seamus, Dean et Neville le regardèrent silencieusement. Dès que la porte de la salle de bain se ferma, les garçons se tournèrent vers Sirius, n'étant pas sûrs de ce qu'ils devaient faire. Sirius passa une main dans ses cheveux, montrant combien il se sentait fatigué.

« Je tuerais ce foutu Veela si je le pouvais. » dit-il finalement.

Ron lui fit un petit sourire.

« Oui… Il n'a jamais été autre chose qu'une fouine. »

Seamus se renfrogna.

« Il vient juste de le perdre…. Je pense que c'est à cause de cette fois dans la bibliothèque… »

« Quelle fois dans la bibliothèque ? » demanda sèchement Dean, regardant Seamus prudemment.

Seamus rougit.

« Je… et bien… je…er… »

« Oui ? » s'enquit Sirius.

« J'ai embrassé Harry. » dit Seamus.

Tout le monde cria.

« Tu as quoi ? » demanda stupidement Ron.

« Je l'ai embrassé… Harry a essayé de me repousser mais il était trop tard. Malfoy était déjà arrivé et avait piqué une crise, » expliqua Seamus, tremblant sous les regards accusateurs sur le visage des autres garçons.

« Oh… donc c'est la raison pour laquelle Malfoy pense que Harry est une pute, » dit Neville.

« Il n'avait aucun droit d'appeler Harry comme ça ! Harry lui a été fidèle ! » protesta fermement Seamus.

« C'est un Veela, Seamus. » dit simplement Hermione, comme si cela résolvait tout.

« Et alors ? » demanda Sirius, ne comprenant pas.

Hermione lui jeta un regard noir.

« Aucun de vous ne lit ? Vous n'essayez même pas de découvrir ce qui se passe pour Harry ? » les accusa-t-elle.

Faiblement, ils secouèrent tous leurs têtes.

« Les Veelas sont possessifs, et pour une certaine raison. Pour eux, leurs compagnons veulent tout dire. Harry est le monde de Draco. Imaginez voir le garçon que vous aimez être tenu par un autre garçon… Tu pèterais un câble. Draco a visiblement pensé que Harry le faisait exprès et a supposé de façon incorrecte que Harry voyait Seamus, qui, dois-je ajouter, n'a fait rien d'autre que causer des problèmes depuis que tout a commencé. »

« Oh… »

« Oui… »

« Et alors… »

« Et alors ? Alors ! Ron, Draco a besoin de Harry. Au cas où tu ne le sais pas, dans moins de quatre mois, la saison des unions commence… là, Draco voudra s'unir avec Harry plus que jamais ! Au cas où tu l'aurais oublié, ton meilleur ami est amoureux de lui ! » cria Hermione.

« D'accord ! » cria Ron, levant ses mains, sur la défensive.

« Donc Harry a besoin d'être avec Draco. » conclut Seamus.

Hermione acquiesça.

« Alors… nous devons les réunir… d'une façon ou d'une autre. » dit Sirius pensivement.

Hermione renifla.

« Ils sont tous les deux si têtus, comment suggérez-vous que nous puissions faire ça ? » demanda Hermione.

« Vous ne le ferez pas. »

La voix ferme les surprit, et ils se retournèrent pour voir Harry sur le pas de la porte. Harry ne les regardait pas, il fixait l'anneau à son doigt. Il hésita avant de le retirer, le métal chaud touchant sa peau un peu trop longtemps avant de finalement être retiré.

« Il ne me veut pas pour moi-même. Malfoy ne m'aime que parce que l'union le force, comme l'a prouvé la nuit dernière. Je ne m'unirais pas avec quelqu'un qui n'est pas vraiment amoureux de moi, » murmura Harry.

Ils le fixèrent sous le choc alors que Harry se dirigeait vers sa malle. Il l'ouvrit et glissa l'anneau à l'intérieur, l'enfermant loin de lui.

'Avec mon cœur.' Pensa Harry silencieusement, forçant ses larmes à disparaître.

Il ne pleurerait plus, plus jamais.

'Je suis plus fort que ça…' pensa-t-il, mais même lorsque la pensée quittait son esprit, il savait qu'il ne l'était pas. A l'intérieur, son cœur saignait toujours.

« Allons déjeuner. » dit finalement Harry.

Son ton dit au reste des personnes présentes qu'il ne serait pas persuadé de faire autre chose.

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La Grande Salle fut silencieuse alors que les Gryffindors de sixième année et Sirius Black entraient dans la pièce. Tous les yeux étaient fixés sur le visage sans émotion de Harry Potter, qui marcha promptement vers son siège habituel, s'y asseyant, et se servant un toast.

Sirius le regarda avec inquiétude avant d'aller à la table directoriale. Il se glissa dans son siège, à côté de Remus qui leva un sourcil.

« Il n'en parle pas. » l'avertit Sirius.

Remus hocha de la tête, ses yeux regardant Harry pensivement.

« Le garçon était en colère ? » demanda Dumbledore.

« Je ne sais pas. Il s'est réveillé, a pris une douche, a enfermé l'anneau dans sa malle, et nous a demandé d'aller manger, » résuma Sirius, ne voulant pas dire à Dumbledore les mots prononcés par Harry.

Pour Sirius, le problème était privé. Il n'irait jamais contre la confidentialité de Harry et le dire à une autre personne. Il le dirait à Remus plus tard, puisque Remus faisait partie de la famille de Harry… mais c'est tout.

« Il le cache. » dit-il d'une voix neutre.

Sirius et le reste des professeurs se tournèrent et fixèrent Severus Snape de choc. L'homme était en train de regarder Harry avec une lueur calculatrice dans ses yeux sombres, son habileté d'observation en action alors qu'il étudiait le garçon à la table de Gryffindor.

« Comment as-tu… ? »

« Personnellement je pense que Potter a le droit de crier au meurtre. Draco a besoin d'apprendre que le garçon ne sera pas contrôlé. En étant borné, Potter ne laisse aucun doute à Draco sur le fait que son attitude a besoin de changer avant qu'ils n'entrent dans une relation stable, » dit Severus.

Les professeurs en furent bouche bée.

« Oh, pour l'amour de Merlin ! Le garçon a été jeté dans une relation avec un étranger total, et vous vous attendez à ce que cela soit parfait. Potter et Malfoy sont trop différents pour être capables d'agir comme s'ils étaient heureux. Personnellement, je m'inquiéterai s'ils s'unissaient de suite, et se montraient comme le couple parfait ! »

« Tu as raison, comme d'habitude, Severus. » dit Dumbledore.

« Donc, vous êtes en train de dire que nous avons besoin de faire craquer Malfoy en premier ? » demanda lentement Remus.

« Oui. »

« Oh… » dit Sirius, la compréhension s'affichant sur son visage.

« Donc c'est à la base un test de limite ? » dit Minerva McGonagall.

« Bien sûr. Que feriez-vous si on vous accusait d'être infidèle ? Si quelqu'un est aussi ridiculement noble que Harry alors je suis un foutu Gryffindor. » Snape renifla, le sarcasme coulant de chacun de ses mots.

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Harry était assis dans la Grande Salle au déjeuner lorsque Draco Malfoy apparut finalement à Hogwarts. Le Veela se précipita dans la salle, son visage portant son masque glacial, et il se dirigea vers les Slytherins qui étaient en train de le regarder avec quelque chose ressemblant à de la terreur… spécialement Pansy, qui se souvenait de la dernière fois où le Veela était en colère.

« Tu vas bien Draco ? » demanda prudemment Blaise.

« Bien. » siffla Draco, ses yeux évitant la silhouette fixe de Harry.

Draco s'assit et prit quelque chose à manger. Le silence disparut lorsque les étudiants commencèrent à murmurer, fixant Draco avec prudence, et envoyant à Harry des regards sympathiques, ce que le Gryffindor ignora.

« Tu vas bien Harry ? » murmura Hermione.

« Ouais… Est-ce que tu veux aller voler Ron ? »

« Bien sûr. » Ron lui fit un sourire, heureux que son ami montre un peu d'enthousiasme envers quelque chose.

« Je viens. » ajouta rapidement Hermione.

« QUOI ? »

Tout le monde se retourna et fixa le garçon aux cheveux roux. Harry éclata de rire, incapable de s'empêcher de vois l'expression bouche bée sur le visage de son ami. Hermione le regarda sévèrement, faisant ainsi penser au professeur McGonagall.

« Vraiment Ron, Ne cries pas. »

« Tu ne peux même pas voler ! »

« Comment oses-tu ? Je peux voler si je le veux ! » cria Hermione.

Ron renifla.

« Dis-lui Harry ! Maintenant ! » ordonna sèchement Hermione.

Tous les yeux se tournèrent vers un Harry rieur. Harry couvrit son rire avec sa main gauche, voyant les yeux furieux de ses amis. En voyant le regard de Hermione, il envoya un regard d'excuse à Ron, et fixa la sorcière.

« Bien sûr que tu peux voler Mione… Ron est juste un idiot ! N'est-ce pas Ron ? »

« Oui ! Bien sûr que je le suis ! C'était une blague Mione. » Ron acquiesça, d'accord avec Harry.

Hermione renifla, et sortie rapidement de la salle.

Harry se détendit.

« Je pensais que tu étais mal barré là. » dit-il en souriant.

Ron soupira

« Sacré bonne femme ! »

« Ron ! » cria Ginny d'indignation.

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Draco s'empêcha tout juste de hurler de frustration alors que son compagnon finissait son repas en silence et quittait la salle, entouré de ses amis qui semblaient donner à Harry un support moral.

Ce qui avait le plus blessé Draco, c'était le fait que Harry avait retiré son anneau. Il l'avait remarqué lorsque Harry avait étouffé son rire, levant sa main nue pour couvrir sa bouche. Cette vue transperça le cœur de Draco.

« Est-ce que tu vas bien Draco ? » répéta Blaise.

« Oui. » dit calmement Draco.

Ses amis le regardèrent comme s'il était fou, connaissant suffisamment ses changements d'humeur pour savoir qu'il était suffisamment fou pour ensorcelé Harry Potter, son propre compagnon.

Draco les ignora, et se souvint de la nuit précédente.

Narcissa était partie chercher Harry pour le sortir de sa cachette. Elle était revenue, son visage déformé de colère sachant que Harry était parti, dans les bras de son Parrain.

Peu importe combien de fois sa famille avait essayé de lui dire, leurs mots n'avaient pas pénétré le mur qu'il avait érigé autour de lui. Ils avaient finalement abandonné et l'avaient mis au lit, espérant qu'il sortirait de son état après une nuit de sommeil décente.

Draco s'était endormi, priant pour que Harry revienne, ayant besoin de l'autre garçon pelotonné à ses côtés, ses cheveux noirs caressant son cou, et ses douces lèvres pressées sur la peau derrière son oreille. Il s'était sentit vide, n'étant pas capable de passer ses bras autour des fines hanches de Harry, sentant son corps masculin pressé fermement contre lui, ou de voir ses yeux émeraude se fermer sous l'effet du sommeil.

Il s'était réveillé pour simplement découvrir que sa prière n'avait pas été exaucée. Harry n'était pas revenu. Ce fut alors cette colère qui prit le dessus. Il avait été furieux que l'autre garçon l'ait quitté, pour retourner vers son amant irlandais.

Au plus profond de lui, il savait qu'il s'était emporté. Il avait su que Harry n'avait jamais eut un amant, peu importait Seamus Finnigan, mais sa nature possessive l'avait forcé à repousser ce fait.

Il se souvenait des yeux verts de Harry, emplis de furie, alors qu'ils rencontraient les siens. Ses mots revenaient maintenant le hanter !

'« Tu es simplement en colère parce que je ne veux pas m'unir avec toi ! Est-ce la raison pour laquelle je suis une pute ? Parce que je n'ouvre pas mes jambes comme un bon petit compagnon pour que tu puisses me baiser ? »'

Les mots de Harry avaient été durs, se moquant cruellement de son amour. Il s'était moqué de leur union, sachant que cela blesserait Draco plus que tout. Il avait tout donné à son compagnon… son cœur étant le plus sacré… et Harry lui avait tout renvoyé au visage.

'Mais il ne t'a jamais dit qu'il t'aimait, n'est-ce pas ?' murmura une voix traître dans son esprit.

Il leva les yeux pour rencontrer les yeux furieux de Seamus Finnigan. Ils ne montraient aucun bonheur, en fait, Draco aurait pu jurer qu'il avait pu voir de la tristesse se réfléchir dans les yeux de l'autre garçon, sous la colère.

'Pourquoi serait-il en colère ?' pensa-t-il.

Les mots de Seamus résonnèrent dans sa tête.

'« Tu ne le mérites pas, Malfoy. »'

Draco les renvoya, incapable de supporter la vérité. Il renifla face au garçon irlandais, et reprit son repas.

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Harry volait rapidement autour du terrain, essayant de se débarrasser de la douleur dans son cœur en s'épuisant. Il ne pouvait pas détourner son esprit du Veela aux cheveux pâles. Draco ne le regardait même plus… ne le voulait plus…

'Non !' cria son esprit. 'Je n'ai pas besoin de lui.'

« Harry ! Ralentis !' hurla Hermione, essayant de sortir Harry de ses pensées.

Cela marcha, et Harry vola vers elle avec une vitesse rapide, réussissant tout juste à ne pas lui rentrer dedans. Ron apparut instantanément à côté d'eux.

« Quoi ? » demanda Harry, de la colère dans sa voix.

« Tu ne peux pas dissimuler tes problèmes Harry, » le réprimanda Hermione.

« Je peux essayer, » cria Harry avec défi.

Hermione secoua sa tête tristement.

« Cela sera simplement pire si tu ignores la situation. » continua Hermione.

« Si Harry veut oublier que Draco Malfoy existe, alors, je suis de son côté. » dit Ron, borné.

« Tu dis cela simplement parce que tu le hais. » résonna Hermione

« Et alors ? » Ron renifla.

Harry se renfrogna envers leur comportement, avant de descendre en volant à un angle à se briser la nuque. Il entendit Hermione crier alors qu'il remontait tout juste son balai, s'empêchant de rentrer dans le sol. Harry descendit facilement, ignorant les cris de ses amis, il quitta le terrain.

Alors qu'il se passait le couloir menant à la Fat Lady, Harry fut surpris de se retrouver immobilisé au mur, le visage énervé de Blaise Zabini le fixant. Harry se débattit, vainement, voulant s'échapper.

Soudainement le visage changea, devenant le visage de Vernon Dursley. Harry trembla alors que le visage se rapprochait, ayant peur que le poing de l'homme suive.

« Lâchez-moi ! » supplia Harry.

« Potter ? Est-ce que tu vas bien ? »

« Laissez-moi partir ! » hurla Harry.

Blaise le relâcha, et regarda, encore sous le choc, Harry s'écrouler par terre, son visage sans couleur et ses yeux verts. La respiration de Harry se calma finalement, et il leva les yeux avec hésitation pour regarder le visage de l'autre garçon. Le garçon s'assit sur le sol à côté de lui. « Est-ce que tu vas bien Harry ? »

La voix était douce, étrangement gentille. Harry acquiesça faiblement.

« Tu m'as rappelé quelqu'un… c'est tout… » dit Harry fermement, essayant de convaincre le garçon qu'il allait bien.

Blaise, qui n'était pas un Slytherin pour rien, savait qu'il mentait.

« Ne me mens pas Potter. » gronda-t-il.

« Je ne mens pas ! » protesta Harry.

« Alors dis-moi la vérité ! »

« Que veux-tu savoir ? Tu vas le dire à Draco de toute façon… est-ce la raison pour laquelle tu es là ? Est-ce que tu essayes de régler ça pour Malfoy ? »

Blaise trembla sous le ton accusateur.

« Pour commencer oui. » dit-il finalement.

Harry ferma ses yeux, dissimulant ainsi les orbes émeraude.

« Je ferais mieux de partir… »

Harry se leva, faisant attention à ne pas toucher l'autre garçon. Harry le regarda se retourner avant de demander ce qu'il avait besoin de savoir.

« Qui t'as blessé Potter ? »

Le corps de Harry trembla.

« Laisses tomber Blaise… »

Harry partit, laissant un Blaise estomaqué en train de le fixer. Secouant sa tête Blaise décida de rentrer dans la salle commune de Slytherin et de dire à Draco ce qu'il avait découvert. Il semblait qu'il y avait beaucoup de choses que le Veela ne savait pas sur son compagnon.

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Blaise trouva Draco assit sur l'un des fauteuil en cuir près du feu. Ses yeux assombris par la douleur alors que son visage restait neutre. Draco était sans aucun doute un Malfoy.

« Draco. » dit-il.

« Blaise. »

« Je viens juste de rencontrer Potter dans les couloirs. » commença Blaise.

Instantanément, la tête de Draco se releva pour lui faire face.

« Qu'est ce qu'il a dit ? »

« Rien. » Blaise haussa des épaules, mais l'expression sombre sur le visage de Draco disait autre chose.

« Dis-moi. » gronda-t-il.

Blaise hésita, ne sachant pas s'il devait trahir la confiance du Gryffindor. Il abandonna en voyant l'agonie sur le visage de son meilleur ami. Draco avait refusé de rester dans la Tour depuis son retour, incapable de rester dans le lit où son compagnon avait autrefois dormi.

« Il n'a rien dit, vraiment. » murmura Blaise, plus pour lui même.

« Alors, pourquoi me dis tu ça ? »

« Ce n'était pas ce qu'il a dit… c'était plus la façon dont il a réagit… »

« Que veux tu dire ? »

« Je l'ai effrayé, poussé contre le mur pour attirer son… »

« QUOI ?! »

La fureur sur le visage de Draco dit à Blaise que son explication ferait mieux d'être bonne. Blaise commença rapidement à expliquer.

« Il a paniqué… m'a supplié de le laissé partir. Il était terrifié. Il s'est éloigné de moi comme si je voulais le frapper… Je lui ai demandé s'il allait bien… Potter a juste dit que je lui avais rappelé quelqu'un… Je lui ai demandé qui l'avait blessé, et il est parti… »

Le corps de Draco se tendit.

« Quelqu'un l'a touché… contre sa volonté ? »

« Je ne sais pas, Draco. Ce que cette personne a fait l'a effrayé… Il semblerait que cela soit une réaction automatique… ancrée dans son esprit… »

« Alors, tu penses qu'il a été blessé auparavant… il y a un moment ? »

« Oui… »

« Pendant combien de temps ? »

Blaise hésita.

« Il réagit comme un enfant effrayé… comme s'il était piégé… »

« Pendant combien de temps ? »

« Des années, Draco. Ce qui l'a terrifié a du arrivé fréquemment sur une longue période… probablement lorsqu'il était un enfant… »

Les mots de Blaise provoquèrent un petit cri désespéré de Draco, et Blaise se dépêcha d'aller réconforter le cœur brisé de son ami.

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Harry se dirigea rapidement vers la table au petit déjeuner le jour suivant. Il était trempé à cause de la pluie tombant dehors. En ce réveillant ce matin-là, il avait laissé une note à ses compagnons de chambre, leur demandant de le laisser voler dehors jusqu'à ce qu'il soit prêt à rentrer.

La tête de Draco se releva d'un coup.

Harry était trempé. Ses cheveux noirs pendant sur sa tête, en mèches trempées. Ses yeux verts passaient à travers les mèches couvertes de pluie, alors que sa main droite tenait son fameux Firebolt. Il n'apparaissait pas avoir remarqué que ses vêtements étaient mouillés, et qu'il tombait sur ses longues jambes et son torse musclé.

Il s'écroula à côté de Ron, faisant tomber un peu de pluie sur son ami aux cheveux roux.

« Ewww ! Harry, merci beaucoup, » grogna Ron.

Harry cligna des yeux, les baissant vers ses vêtements trempés.

« Désolé Ron… Je n'avais pas réalisé que j'étais mouillé. »

Ron en fut bouche bée.

« Harry, il pleut depuis des heures ! Tu as volé pendant des heures ! Comment as-tu pu… ? » continua Ron.

« Voilà Harry. » interrompit Hermione, bougeant sa baguette, et séchant magiquement les vêtements de Harry.

Harry lui sourit, la remerciant.

« Est-ce que tu as aimé ton entraînement ? » demanda-t-elle.

« Oui… je suppose, »  répondit Harry avec un sourire.

« Ne le fais simplement plus sous la pluie. » réprimanda Hermione.

« Je ne le ferais plus… »

« Tu nous as inquiété lorsque nous nous sommes réveillés et que tu n'étais pas là. » ajouta Seamus.

Harry sembla surpris.

« Je vous ai laissé un mot ! »

Ron renifla.

« Ron… Voler… Restez loin… Harry, cela ne compte pas pour une note, » grogna Neville.

« Que vouliez-vous ? Un essai de cinq pouces sur les joies du vol ? » grommela Harry.

« Cela aurait été mieux que cinq mots gribouillés. » gronda Hermione.

« J'aurai simplement pu partir sans écrire ça. » menaça Harry, n'était clairement pas d'humeur à ce qu'on lui dise quoi faire.

« Bien sûr qu'il pouvait… laissez-le tranquille. Harry avait simplement besoin de temps pour réfléchir, » dit Seamus, soutenant Harry.

« Merci Pixie. » dit Harry en baillant.

« Pixie ? » ricana Ron.

« Pixie irlandais. » murmura Harry.

« Est-ce que tu as bien dormi la nuit dernière Harry ? » demanda Hermione, visiblement concerné.

« Oui… Me suis levé tôt cependant, » murmura Harry, ses mots saccadés.

« Harry… » commença Ron.

« Je pense que je tombe… »

Ce fut le seul avertissement qu'ils eurent avant que Harry ne s'endorme rapidement, Ron l'empêchant tout juste d'atterrir face la première sur son petit déjeuner. Les gens dans la salle éclatèrent de rire, ne remarquant pas la mâchoire serrée de Draco.

« On ferait mieux de le mettre au lit… de le laisser dormir. » suggéra Hermione.

« Quoi ? La grande Hermione Granger est en train de suggérer que Harry doit sécher des cours ? » taquina Ron.

« Ron ! Harry a besoin de dormir, » répondit Hermione, aidant le garçon aux cheveux roux à mettre leur meilleur ami dans ses bras.

« Il ne pèse pas grand chose. » dit Ron sous la surprise, regardant Harry.

« Etre pratiquement anorexique n'est pas une chose dont il faut être fier, » murmura Hermione, guidant Ron vers la porte et la Tour de Gryffindor.

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« Il ira bien. » murmura Blaise à Draco.

Draco lui envoya un regard meurtrier.

« Tu es impossible Draco. Excuses-toi simplement, ou essayes au moins de découvrir ce qui lui fait tellement peur. »

« Peut-être que le Pixie le sait, » grogna Draco.

« Potter est à peine réveillé… et même Seamus apparaît figé par ce surnom. Donne une chance à Harry. Tu sais que Harry avait le droit de te hurler dessus. Qu'aurais-tu fait si quelqu'un t'avait appelé pute. Honnêtement, Potter est aussi innocent que la Vierge Marie. » dit Blaise, l'inquiétude audible dans sa voix.

« Blaise. » l'avertit Draco.

« Au moins, renseignes-toi sur la nuit dernière. » supplia Blaise.

« Pourquoi es-tu si intéressé ? » demanda finalement Draco, ses yeux se rétrécissant de jalousie.

« Je n'aime pas Potter mais je sais que tu l'aimes. Je ne me mettrais jamais entre vous. En plus, tout ce que je veux savoir c'est pourquoi Potter a paniqué lorsque je l'ai touché. » Blaise se renfrogna.

Draco acquiesça. Blaise ne pouvait jamais supporter de ne pas résoudre un mystère, et il était sûr de découvrir la base du problème de Harry, même s'il devait le forcer à se confesser.

Draco était secrètement inquiet pour Harry. Le garçon apparaissait à peine conscient de ce qui l'entourait. Mais la chose principale qui inquiétait Draco était la réaction de Harry envers Blaise. Il était visible que quelqu'un avait blessé le garçon physiquement dans le passé…

« Nous avons Potions, Draco. » dit Blaise, interrompant sa chaîne de pensée.

« Ouais… »

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Voilà Voilà… suis pas aussi vache là … hein ?

Merci de laisser des reviews… pas le temps de répondre aux précédentes si je veux me coucher ce soir ou publier (j'en ai que 300 de retard…) mais ça fait tjs plaisir d'en avoir… Et je suis curieuse de savoir cb y'a de lecteurs ^_^