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Chapitre 16 : Lutin irlandais
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Seamus Finnigan n'était pas de bonne humeur. Il était conscient des regards dirigés vers lui des Slytherins, et la fureur de Draco Malfoy emplissant ses yeux argentés semblait faire un trou à l'arrière de sa tête.
Il savait que Harry était amoureux de la fouine mais cela faisait mal. Seamus savait aussi que celui qui recevait l'amour et l'affection de Harry recevait pour la vie. Harry avait toujours été très timide, et avait toujours été exceptionnellement près de ses amis… Surtout de Ron Weasley et Hermione Granger.
Seamus avait regardé le petit première année timide se développer en un fier, modeste et magnifique jeune homme. Il devait admettre qu'il avait été amoureux de lui pendant plusieurs années.
Chasser le magnifique Harry Potter avait été un des plus grands défis que Seamus avait essayé de gagner. Le garçon ne se rendait absolument pas compte de ses essais de flirt avec lui, et de tout ce que Seamus envoyait dans sa direction.
L'école avait suivit sa séduction avec de grands yeux alors qu'il essayait vainement de sortir avec le Gryffindor aux yeux verts qui pensait fréquemment que Seamus était fou et avait besoin de contacts physiques.
Seamus se souvint vaguement d'avoir fait du pied au sublime garçon, et Harry de lui demander pourquoi il le frappait. La salle entière avait éclaté de rire envers la curiosité de Harry et les yeux incrédules de Seamus.
'C'était le problème.' Pensa Seamus. 'Harry est innocent. Il a besoin de quelqu'un pour le protéger, pour l'aimer, pour prendre soin de lui.'
En d'autres termes, Harry Potter avait besoin de Draco Malfoy.
Seamus avait essayé de rivaliser avec le Veela aux cheveux blonds mais il avait été trop tard. Harry avait déjà donné son cœur au garçon, même s'il l'avait réalisé ou non. Seamus pensait que Harry ne l'avait tout d'abord pas réalisé, et en fut seulement conscient lorsque Draco Malfoy avait admis qu'il était amoureux de Harry.
Le Veela était le garçon le plus énervant qu'il ait rencontré. Tout le monde pouvait dire que Draco Malfoy ne voulait rien de plus que de dévorer son compagnon, même s'il essayait de l'ignorer.
Draco avait visiblement mal réagit à la situation, emporter par sa jalousie et son besoin de s'unir avec Harry, qui semblait nerveux envers cette dernière chose. Ce n'était pas une surprise pour Seamus que Harry ne veuille pas s'unir.
Harry était, après tout, le garçon le plus innocent et avec le plus de compassion qu'il ait rencontré. Une des raisons pour laquelle Seamus avait été si distrait par Harry était la passion qu'il montrait lorsqu'il aimait quelque chose profondément… Le Quidditch par exemple.
Harry avait un brasier non allumé en lui, quelque chose qui avait attiré Seamus. C'était sans aucun doute ce qui avait attiré Draco. Harry était unique. Harry était, selon Seamus, simplement Harry Potter.
Après être revenu du bal, Seamus avait réalisé qu'il n'avait jamais vraiment été amoureux de Harry. Oh, il aimait vraiment l'autre garçon, et l'aimerait toujours, mais il n'était pas amoureux de lui, et c'était ça la différence.
Seamus l'avait seulement chassé puisque c'était la seule personne qu'il ne pourrait jamais avoir.
Harry était comme un frère pour Seamus, et Seamus était très protecteur envers ses amis et sa famille. Mais Seamus savait que Harry ne serait jamais vraiment heureux sans le Veela aux cheveux blond qui avait réussit à voler son cœur très bien gardé.
Seamus soupira à voix haute, les gens le regardant ainsi autour de lui, perplexe en voyant le regard pensif sur son visage habituellement souriant.
'Je suppose que je dois simplement parler à la fouine.' Réalisa Seamus, levant sa tête, et fixant les petits yeux argentés de Draco.
Seamus déglutit.
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« Finnigan n'arrête pas de te regarder. » dit soudainement Pansy.
« Je sais. » cria Draco.
« Pourquoi ? » demanda Millicent.
« Il essaye visiblement d'énerver Draco. » dit Pansy en souriant, regardant Draco à travers ses paupières abaissées.
Blaise regarda Seamus.
« Il semblerait que ce à quoi il pense est sérieux. Je ne pense pas l'avoir vu si silencieux auparavant, » murmura Blaise, contemplant le comportement du garçon irlandais.
Draco renifla, et fixa Seamus non subtilement.
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« Malfoy ! »
Draco ignora le cri.
« Fouine ! »
Draco se figea. Ils étaient en train de retourner dans la salle commune lorsqu'il avait vu Seamus Finnigan le suivre. Draco avait essayé de l'ignorer, mais il ne pouvait pas. Il se retourna, ses yeux brillant dangereusement.
Seamus s'arrêta devant lui, reprenant légèrement sa respiration. Son visage joyeux était dissimulé par quelque chose ressemblant à de la tristesse.
« Que veux-tu ? » demanda Draco, sentant les autres Slytherins se placer autour d'eux, offrant un support silencieux à leur chef.
Seamus ne paraissait absolument pas intimidé.
« C'est à propos de Harry. »
Le ton doux de Seamus figea la réponse sarcastique avant qu'elle ne passe la bouche de Draco. Il pencha sa tête sur le côté, regardant prudemment Seamus.
« Il ne te déteste pas. » dit Seamus, ses yeux s'agrandissant d'horreur alors qu'il posait une main sur sa bouche.
« Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? » demanda Draco finalement, le regardant toujours attentivement.
« J'aime Harry… Je veux dire… »
Draco tapa du pied avec impatience.
« Il est magnifique, il vole très bien, à un superbe corps… »
« Est-ce qu'il y a une raison à cette conversation ? » gronda Draco, n'aimant pas le fait qu'un autre garçon pense à son compagnon de cette façon.
'Le compagnon qui ne te veut même pas.' Lui rappela vicieusement l'esprit de Draco.
« Et il est le plus gentil garçon que j'ai rencontré… un grand ami… mais… »
« Quel est le but Finnigan ? » Draco cria avec colère.
« Mais je ne l'aime pas ! »
« Qu'est-ce que tu essayes de dire ? Tu viens juste d'admettre que tu aimais Potter et maintenant non ? » Draco leva un sourcil.
« Non, c'est juste que. J'aime Harry… »
« Alors pourquoi es-tu ici ? » siffla Draco.
« Bordel, laisses-moi finir ! » Les narines de Seamus s'évasèrent, son tempérament irlandais faisant surface.
Draco acquiesça légèrement de la tête, montrant son consentement.
« J'aime Harry mais je ne suis pas amoureux de lui. C'est un ami… comme un frère pour moi… »
« Et tu viens juste de découvrir ça ? » ronronna Draco, sa voix dangereusement douce.
Les Slytherins tremblèrent, reconnaissant la furie derrière l'extérieur clame de Draco.
« Oui ! Non ! Je l'ai toujours su… mais je voulais… c'était une habitude ! Je veux dire, j'ai essayé de le séduire pendant des années, et il ne l'a jamais remarqué. Je n'étais pas sur le point de te le laisser sans me battre. »
« Donc, tu m'as délibérément séparé de mon compagnon parce que tu avais l'habitude de le séduire ? » résuma froidement Draco.
« Non.. Oui… Je n'étais pas en train de danser avec lui pour le séduire ! » expliqua Seamus.
« Alors pourquoi le faisais-tu ? »
« Je connais Harry… Enfin je savais pour ces fiançailles, et j'ai demandé à Harry quelque chose de personnel. Il m'a dit la vérité, sur le fait qu'il m'aimait simplement comme un frère. J'ai accepté ça, et je lui ai demandé de danser. Ce n'était rien d'autre qu'une danse entre deux amis. Je lui ai dit que si tu le blessais, je te tuerais, et il a seulement rit et m'a dit que tu ne le ferais jamais, et puis, tu es arrivé, et tu nous as hurlé dessus, » finit rapidement Seamus.
Draco réalisa que le garçon lui disait la vérité. Mais une chose le rendait perplexe…. Pourquoi le garçon irlandais lui disait ça ?
« Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? »
« Tu es le seul qui peut le rendre heureux. Je ne te dirai pas pourquoi il est en colère contre toi, ou pourquoi il a retiré son anneau. C'est quelque chose que tu dois découvrir par toi-même, mais il a une bonne raison, » répondit Seamus.
Draco acquiesça, montrant qu'il comprenait. Seamus soupira de soulagement et se retourna pour partir. Il s'arrêta après quelques pas et se retourna pour voir les Slytherin agir de la même façon qu'au bal.
« Je ne sais pas ce qu'il voit en toi… personne ne le voit, et je m'en fiche. Blesses-le encore une fois Malfoy, et Ron, Hermione et moi chasserons ton sang. »
« Compris Finnigan. » dit Draco en souriant.
Il fut choqué de voir Seamus lui sourire en retour.
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Ce fut plus tard dans la journée que Harry reçut la lettre. Hedwig lui avait apporté dans son dortoir, où il était allongé sur son lit, sa tête posée sur son coude alors qu'il réfléchissait au comportement de Draco.
Il dut admettre qu'il était terrifié envers la réaction du Veela. Draco avait gardé son tempérament sous contrôle, l'ignorant. Cela avait blessé Harry plus qu'il ne voulait l'admettre. Il s'était habitué à l'attention constante du Veela.
'Tu es tombé amoureux de lui, mais tu le connais à peine… J'ai pensé qu'il exploserait ou viendrait me voir dès qu'il arriverait, mais il n'a fait aucune de ces deux choses… Il est simplement assis là, ne me remarquant pas… J'étais un fou… Vraiment un fou…'
Il détacha la lettre de la patte tendue de Hedwig, caressant amoureusement ses plumes, alors qu'il la regardait s'envoiler.
Avec un soupir, Harry retourna la lettre dans sa main. Il se figea lorsqu'il reconnut le sceau de la famille Malfoy.
Avec des mains tremblantes, heureux mais aussi anxieux de découvrir pourquoi ce n'était pas une beuglante ou du poison. Il commença à lire l'écriture élégante, tremblant légèrement alors qu'il lisait les lettres tracées avec confiance.
Cher Mr PotterVous n'avez aucune idée de combien ce fut difficile de convaincre ma femme de ne pas vous envoyer la malicieuse beuglante qu'elle avait prévue, donc soyez heureux que je sois bon pour les manipulation et le chantage.
Même si nous ne nous sommes pas toujours entendus, et que nous nous sommes rencontrés dans une situation des plus inhabituelles, je sens que je suis peut-être le mieux capable de juger votre être, sûrement de meilleure façon que vos amis.
Votre père était identique : courageux, puissant, intelligent, et plus que tout, loyal. Peut-être que sa meilleure qualité était sa loyauté. Il faisait très attention et se battait pour ses amis, même pour Peter Pettigrew, et spécialement vous et votre mère.
Vous partagez spécialement le même caractère borné, qui rivalise avec celui de l'infâme Sirius Black, notre échappé de Azkaban bien connu, et le très connu Severus Snape, maître de Potions à Hogwarts.
Cependant, même si vous partagez quelques-uns de ses traits, et que vous avez une ressemblance des plus frappante avec James Potter, en dehors des yeux de votre mère, je dois admettre que vous ressemblez bien plus à votre mère que vous le réalisez.
Lily Evans était une jeune fille populaire à Hogwarts. Elle était muggleborn, bien sûr, mais belle… très belle… et immensément intelligente. Elle était très perceptive. Elle était différente de votre père cependant. Elle était rusée, quelque chose qui m'a tout d'abord surpris. Après tout, les Slytherins étaient connus comme étant les personnes les plus rusées, mais, une simple Gryffindor partageait ce même trait.
Je pense que la seule chose qui l'a empêché d'être une Slytherin était son sang muggle. Ginny Weasley me la rappelle, même vaguement. Elles ont les même cheveux roux, même si ceux de votre mère étaient plutôt auburn.
Vous êtes un mélange de trois personnes. Vous avez l'apparence, la loyauté, la puissante et la fierté de votre père, vos yeux, la ruse, et la perceptivité de votre mère, et en dernier, mais pas des moindre, le don de la magie de l'héritier de Slytherin.
Vous êtes peut-être la plus étrange des personnes. Un garçon qui a grandit avec un passé chargé, qui fait attention à ses relatifs qui sont connus pour ne pas faire attention à vous. Je ne vous dirais pas comment j'ai reçu cette information, et je ne le dirai jamais à mon fils. J'aimerai que vous en parliez un jour à mon fils.
Vous devez être immensément curieux de savoir pourquoi je ne vous ai pas tué dans ma maison, ainsi que vos amis. La principale raison, bien sûr, est le fait que Draco est amoureux de vous. Je pensais que c'était d'abord une farce très élaborée…
La seconde raison est le fait que vous savez qui je suis. Je ne vais pas dénier le fait que je suis un Death-Eater, et que je sers l'homme qui a assassiné sans merci vos parents. On vous considère maintenant comme faisant partie de la famille.
Je voulais simplement vous informer que Draco n'avait jamais eut l'intention de devenir un de ses serviteurs, et je ne permettrais jamais à mon fils de se plier devant un autre homme comme un vulgaire serviteur.
Donc, vous connaissez la vérité maintenant, vous connaissez la seule façon qui pourrait m'arracher mon cœur. J'aime profondément ma femme, mais mon fils, mon magnifique fils, représente plus pour moi qu'elle.
Il est le seul capable de franchir les barrières que j'ai construites autour de moi au cours des années. Il est ma fierté et ma joie, un peu comme vous et votre père, si je me souviens bien des fois où je vous ai vu en sa présence dans Diagon Alley avant qu'il n'aille supplier Dumbledore pour se cacher.
Draco n'a pas été capable de dénier le fait qu'il était désespérément amoureux de vous. Je ne connais pas les raisons pour lesquelles vous étiez en colère, et je ne vais pas vous le demander. Vos opinions doivent rester les vôtres, aussi longtemps qu'elle ne blesse pas plus mon fils.
On vous a fait confiance pour cette relation, sans même en réfléchir aux conséquences, et c'est, je le sens, la raison de cette chute. Dumbledore a toujours été un entremetteur fou, et le sera toujours.
Je sais de source sûre qu'en ce moment Draco cache sa douleur derrière son masque sans émotions que j'ai aidé à créer lorsqu'il était petit. Vous devez vous rappeler qu'il est en colère, jaloux et blessé.
Les Veela sont très possessifs, et il a simplement besoin de temps pour penser avant d'agir. Il sera bientôt à nouveau de votre côté, n'ayez aucun doute.
Je n'avouerai jamais avoir écrit cette lettre sous n'importe quelle forme, et dès que vous aurez terminé ces mots, elle sera automatiquement réduite en cendre.
Votre futur beau-père,
Lucius Malfoy.
Harry laissa tomber la lettre sous le choc.
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Harry était assis dans la salle commune de Gryffindor, entouré de ses amis, et d'un Seamus Finnigan souriant, lorsqu'il entendit un coup sur le tableau. Seamus se leva, souriant, et ouvrit rapidement, autorisant celui qui avait frappé à rentrer à l'intérieur.
La respiration de Harry se bloqua dans sa gorge lorsqu'il vit Draco Malfoy, se tenant debout, son dos droit et déterminé, mais ses yeux doux, montrant la tornade d'émotions qu'il ne pouvait pas cacher.
« Nous devons parler. » dit Draco doucement.
« Allez dans notre dortoir. » dit Seamus instantanément, tirant un Harry figé vers les escaliers, et un Draco suivant silencieusement.
Ron en était bouche bée.
« Est-ce que Seamus Finnigan vient juste de laisser entrer Draco Malfoy dans notre salle commune, et le mener à notre chambre où il pourrait être seul avec Harry ? »
« Oui, il l'a fait. » dit Hermione avec un sourire.
Lorsque Seamus revint, il était tout souriant, et il s'écroula sur le sofa à nouveau. Il leva un sourcil envers les visages figés qui le regardaient.
« Quoi ? »
« Je pensais que tu étais après Harry ? » demanda Dean avec confusion.
« Harry est à Draco. » répondit Seamus, comme si cette simple réponse pouvait tout résoudre.
« Que veux-tu dire par ça ? » demanda Ron, perplexe.
« Harry ne peut pas être à moi, et comprenez-moi bien, je l'aime, mais je ne suis pas amoureux de lui. Je ne peux pas lui donner ce dont il a besoin, » expliqua Seamus.
« Je suis fier de toi. » dit Hermione, d'un ton maternel.
Seamus luit fit un sourire.
'J'espère seulement que cela va marcher.' Pensa Seamus avec inquiétude, mordant inconsciemment ses lèvres.
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Harry s'assit sur son lit, fixant silencieusement Draco. Il trembla légèrement sous le regard du Veela, conscient que Draco pouvait facilement réparer ou briser son cœur encore plus. Le Veela alla s'asseoir à côté de lui, pensif.
« Tu n'es pas seulement mon compagnon. » dit-il finalement.
« Que veux-tu dire ? »
« Tu es tout pour moi… absolument tout, » confessa Draco.
Harry baissa sa tête, ne voulant pas voir la douleur dans les yeux du Veela. Il fut surpris lorsque Draco bougea, tendant un doigt pour relever le visage de Harry vers lui. Leurs yeux se rencontrèrent.
« Tu n'as aucune idée de ce que tu me fais, n'est-ce pas ? » demanda finalement Draco, un peu d'incrédulité et de perplexité dans sa voix.
Harry hésita avant de secouer légèrement sa tête, faisant attention à ne pas repousser la main de Draco.
« C'est probablement la raison pour laquelle nous avons des problèmes, parce que nous n'avons pas vraiment parlé de ça ensemble, n'est ce pas ? »
« Non. »
« Tu es au courant pour l'attraction Magnétique ? »
« Oui. »
« Est-ce que tu sais pourquoi je suis attiré par toi ? »
« Le Veela en toi a besoin de moi. » dit Harry simplement, gardant sa réponse raisonnablement courte.
Draco se renfrogna.
« Tu penses que je suis seulement avec toi parce que je suis un Veela ? » demanda Draco lentement, formant sa phrase prudemment.
Harry se mit à rougir.
« Tu ne m'as jamais aimé avant tout ça ! »
« Nous n'avons jamais eu la chance de le découvrir. » fit remarquer Draco.
Harry resta silencieux.
Draco soupira.
« Tu penses que je t'aime parce que je suis un Veela. » Ce fut une affirmation plutôt qu'une question.
Les yeux de Harry s'agrandirent, disant à Draco qu'il avait raison.
« Les Veela choisissent leurs compagnon par l'odeur Harry. Ils choisissent le compagnon parfait pour eux… en cœur, corps et âme… »
« Je ne comprends pas… »
« Je ne serai jamais capable de t'avoir comme compagnon, Harry, à moins d'être auparavant amoureux de toi. Les Veela sont capables de sélectionner la seule personne au monde avec qui ils aimeraient s'unir. J'aurai pu être amoureux de n'importe qui… un muggle, un géant… Mais je t'ai choisi Harry… J'étais amoureux de toi, donc mon sang Veela t'a choisit, » expliqua doucement Draco.
« Tu m'as aimé avant ton héritage ? »
« Oui. Est-ce que tu sais combien il est difficile de refuser d'aimer Harry ? J'étais amoureux de toi pendant un moment, j'envoyais des couteaux vers Seamus Finnigan, et j'essayais effectivement de me débarrasser de la compétition des années avant mon héritage. Mon héritage m'a seulement fait réaliser ce que j'avais essayé de dénier pendant tout ce temps… Je suis, et je serai toujours amoureux de toi, et seulement de toi. »
Les mains de Draco se resserrèrent.
« Je suis désolé d'être si possessif, Harry. C'est seulement dans ma nature. Cela me blesse de te voir avec quelqu'un d'autre, de savoir que je peux te perdre… »
Draco s'interrompit avant de continuer, sa voix s'élevant alors que ses yeux brûlaient de désir et d'amour.
« Je suis le seul autorisé à te toucher, de te goûter… Je suis le seul à pouvoir te toucher avec mes mains, mon corps, et ma bouche, pour te faire soupirer et gémir comme je… »
Draco ferma ses yeux, n'ayant pas besoin d'aller plus loin pour dire à Harry comment il se sentait.
« Je comprends. »
Draco ouvrit ses yeux, rencontrant les yeux verts sympathiques de Harry.
« Je ne veux simplement pas m'unir maintenant… Je n'ai que seize ans… »
« Nous n'avons pas à nous unir maintenant Harry. Je ne te forcerai jamais. J'ai simplement besoin de savoir exactement ce que tu ressens pour moi, » le poussa doucement Draco.
« Je t'aime. »
Les mots étaient fermes, mais doux, ne laissant alors aucun doute à Draco sur leur véracité.
« Est-ce que tu en es sûr ? »
« Oui. Je t'aime tant… c'est pourquoi cela fait si mal. Je ne pouvais pas supporter la seule pensée que tu m'aimes parce que tu le dois… Je ne dormirai jamais avec quelqu'un d'autre Draco… »
« Tu n'as pas à dire… »
« …Je veux que tu sois mon premier. » finit Harry, ignorant son interruption, et rougissant légèrement.
Draco sourit, son bonheur se reflétant dans ses yeux argentés inhabituellement doux.
« Tu ne sais pas combien cela signifie pour moi, » fut tout ce qu'il dit.
Draco se pencha en avant, ses mains se levant pour caresser la joue de Harry tendrement avec le bout de ses doigts. Harry frémit sous ce toucher, se détendant sous ce contact.
« Draco… »
La voix était douce, et poussant. Les yeux verts émeraude de Harry rencontrèrent les orbes argentés avec une intensité qui figea Draco.
« Oui, amour ? »
« Embrasses-moi, s'il te plait. »
Draco approcha son visage pour que leurs lèvres ne soient plus qu'à quelques millimètres. Les yeux de Harry se fermèrent, ses cils sombres reposant légèrement ses joues roses. Draco respira sur ses lèvres, aimant la façon dont Harry gémissait.
« Draco.. »
Ce fut tout ce que fut dit avant que Harry ne se jette contre le Veela, ses lèvres dévorantes alors que Draco ouvrait les siennes et qu'une langue chaude passait sur la sienne. Alors que leurs langues tournaient et se battaient l'une contre l'autre. Soulagé d'être maintenant réunis, Draco poussa Harry sur le lit pour qu'il soit au-dessus de lui.
Harry gémit, se redressant pour avoir plus de contact. La main de Draco glissa sous son tee-shirt, ses doigts passant sur les tétons roses qui se durcirent instantanément sous elle. Il joua avec un des bouts, heureux par les petits bruits qu'il obtenait de son amour.
« Je t'aime. » murmura Draco dans son oreille.
« Je t'aime aussi. »