Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy sauf la traduction.
Bon que dire… pardonnnnnnnnn pour la semaine dernière…. Mais je suis en période d'examens… estimez vous heureux d'en avoir déjà un cette semaine… mais heureusement pour vous… ça se termine vendredi… tout devrait redevenir normal ^_^… D'ici là… bonne lecture…
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Chapitre 34 : Attente
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Ron observait les yeux de Draco se fermer, avant de redevenir grand ouverts à nouveau, cillant, avant de se fixer sur le visage de Harry. Il pouvait dire que l'autre garçon était épuisé, mais Draco avait insisté pour rester aux côtés de Harry. Il avait même balancé à la figure de Madame Pomfrey ses droits du mariage lorsqu'elle avait essayé de le forcer à aller dormir dans un lit.
« Harry est mon mari, et il est de mon devoir de rester à ses côtés, et j'ai bien l'intention de le faire. »
Hermione était assise sur le lit à côté de lui, ses yeux intelligents plissés d'inquiétude alors qu'elle regardait le Veela. Elle connaissait mieux que lui les effets que provoquait Harry dans un tel état sur le Veela, pensait Ron avec un sourire intérieur. Cela ne le surprendrait pas qu'elle ait lu tous les livres sous lesquels elle avait pu mettre la main pour essayer de savoir et de comprendre dans quoi exactement leur meilleur ami s'était trouvé.
« Il a besoin de dormir. » murmura-t-elle, alors que les yeux argentés de Draco se fermaient, restant comme cela. Sa respiration commença à se calmer, jusqu'à ce qu'elle soit rythmée, de la même façon qu'un profond sommeil pouvait l'apporter.
« Oui. »
« Je sais que je devrais être en colère contre lui, Ron, mais je ne peux pas. »
Ron acquiesça. Il comprenait ce qu'elle ressentait. Comment pouvaient-ils être en colère contre la fouine lorsqu'il était si pathétique ?
Il devait l'avoir dit à haute voix, parce que les yeux de Hermione brillaient d'un amusement contenu. Il la regarda se détendre contre les oreillers, ses yeux fixant le plafond.
« Est-ce qu'il ira bien ? »
Hermione soupira.
« Harry est dans un état critique. » confessa-t-elle.
Ron pâlit. Même s'il s'en était douté, cela lui faisait mal d'entendre la vérité de la seule personne à qui il faisait confiance pour ne jamais lui mentir.
« Sa grossesse empêche Madame Pomfrey de lui donner les premier soins que son état nécessite. Si elle lui donne une potion ou lui jette un sortilège, il pourrait y avoir des effets secondaires pour le bébé. Harry et le bébé sont connectés par leur magie, donc en théorie, n'importe quelle magie jetée sur Harry sera automatiquement jetée sur le bébé. »
« Oh… »
« Oui. »
« Donc, nous devons attendre ? »
« Oui. »
« Est-ce que le bébé ira bien ? Je veux dire, si quelque chose lui arrive, et que Harry survit, je ne pense pas qu'il ira bien. » Ron cherchait la bonne façon d'exprimer ses pensées.
« Harry préférerait mourir que de laisser son enfant mourir. » confirma Hermione.
Ron soupira, et regarda Draco bouger dans son sommeil, clairement mal à l'aise dans sa position.
« Si quelque chose lui arrive, je ne me pardonnerai jamais, tu sais. Je veux dire, Harry est plus proche de moi que mes frères parfois. Je sais que nous avons eu des problèmes par le passé mais… »
« Tu l'aimes. »
Ron lui sourit timidement.
« Je l'aime aussi. » confessa doucement Hermione.
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Lucius étudia sa femme en silence, s'étonnant comme toujours de voir combien elle se contrôlait bien pendant une crise. Lucius savait qu'elle se contenait à peine, mais aucune trace de son conflit intérieur ne moirait son masque parfait. C'était une femme qu'il admirait grandement, même si son comportement était parfois inapproprié.
Ils étaient dans la tour. Draco avait insisté pour rester aux côtés de Harry, et Lucius avait décidé d'aller à la tour pour réfléchir. C'était un des seuls endroits où il était suffisamment à l'aise pour baisser sa garde. La tour était bien protégée, et Lucius savait que pas même Albus Dumbledore ne pouvait passer les protections entourant le petit appartement.
Narcissa leva sa main élégamment pour retirer une mèche blonde soyeuse de son front.
« Draco devrait vraiment être au lit. » commenta-t-elle, l'inquiétude assombrissant rapidement ses yeux avant de disparaître.
« Il ne quittera pas Harry… tu le sais. »
Narcissa grimaça en entendant cette réprimande. Elle savait que Lucius lui avait subtilement rappelé que Harry était le compagnon de Draco, et en tant que tel Draco était hors de leur portée. Oh, Draco les aimait encore beaucoup, mais Harry détenait son cœur, Harry et l'enfant qu'il portait, l'enfant dont il avait désespérément envie, et qui était maintenant en danger de mort.
« Je sais. »
« Bien. »
Lucius avala une gorgée de son whisky, tournant le liquide doré vers le bord du verre avant de se renfrogner, ses yeux se fixant sur la cheminée. Narcissa le regardait avec attention, attendant qu'il parle.
« Madame Pomfrey m'a dit qu'elle n'avait aucune idée de quand Harry se réveillera. »
Narcissa se tendit légèrement. Lucius savait toujours comment la faire réagir.
« Elle m'a aussi dit que le bébé était en état stable pour le moment, mais elle m'a avertit que sa condition pouvait empirer. »
« Je sais. » cria Narcissa, serrant ses mains.
Lucius leva un sourcil.
« Merde Lucius, dis-moi ce que tu veux me dire sans énigmes. » siffla-t-elle, ses yeux brillant furieusement.
Lucius se félicita pour être passé à travers ses défenses. Cela avait été bien plus facile que ce à quoi il s'attendait, mais il mit ça sur le compte de sa douleur face à la situation de son fils. Draco était son fils unique, après tout, ce qu'ils partageaient. Il était leur parfait garçon, pourri gâté, ce qu'il admettait librement.
« J'essayais simplement de te dire que nous devons nous préparer au pire. »
« Je sais ça ! Est-ce que tu penses que cela ne m'a pas traversé l'esprit ? Mon fils est complètement détruit, et si quelque chose arrivait à ce garçon, je le perdrais ! »
« Et ton beau-fils. »
La colère de Narcissa s'écroula.
« Je sais. »
« Tu n'as pas encore résolu tes problèmes avec Harry ? »
« Il a besoin de temps. » dit-elle doucement.
Lucius acquiesça.
« J'espère que tu réalise qu'il y a bien plus dans la balance que la santé mentale de Draco. Si Harry meurt, nous perdons Draco, Harry, et notre petit-fils. »
« Est-ce que tu insinues que Draco n'est pas important ? »
« Bien sûr que non, Narcissa. Tu sais plus que n'importe qui ce que mon enfant signifie pour moi. Sa santé couvre une grande partie dans mes pensées, mais Harry est Draco. Ils sont unis, et plutôt tu accepteras ce fait, mieux cela sera. »
« Je l'ai accepté. » ragea-t-elle, son visage rougi par la colère.
« Narcissa. » Il soupira, massant ses tempes. « Parfois j'ai envie de t'ensorceler. La santé de Harry est pour le moment plus important que celle de Draco parce que Harry est ce qui soutient Draco. »
« Arrêtes de répéter les faits, Lucius. »
Lucius se demanda s'il pouvait l'étrangler. Cette femme était si énervante face à son aveuglement à accepter la vérité.
« Narcissa, notre devoir pour l'instant et la seule façon de aider Draco, est de s'assurer que Harry reste en vie. Si, et je dis bien si, Harry ne survit pas, alors, nous discuterons de la possibilité de soumettre Draco. Pour le moment, ce n'est pas nécessaire. »
« Comment le soumettre cependant ? »
Lucius remarqua le petit tremblement dans la voix de sa femme mais prétendit l'ignorer. Cela le faisait se sentir inutile, de savoir qu'il n'y avait rien qu'il puisse faire pour réconforter sa femme. Il devait lui dire la vérité. Il ne pouvait pas mentir là-dessus.
« Alors nous utiliserons des moyens médicaux. »
« Nous utiliserons des potions ? »
« Oui. Cela ne le fera pas vivre, mais cela retirera la douleur… »
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Seamus Finnigan regardait rêveusement par la fenêtre, ne se rendant plus compte de ce qui l'entourait. Dean Thomas, qui était en train de le regarder, leva les yeux au ciel.
« Seamus ! »
« Hmmm ? »
« Bon Dieu, est-ce que tu veux jouer aux échecs ou non ? »
Dean semblait plutôt énervé. Suffisamment énervé pour attirer l'attention de l'Irlandais. Les yeux rêveurs de Seamus rencontrèrent ceux de Dean pendant un moment, avant de retourner vers la fenêtre. Dean gronda de colère, trop frustré pour lui hurler dessus. Au lieu de ça, il se leva, et laissa le garçon à ses pensées.
Seamus ne vit même pas l'autre garçon partir. Il pensait à Blaise Zabini. Personne n'était au courant de leur relation, sauf Harry, et il se doutait que Harry l'avait également dit à Malfoy. Il voulait vraiment le dire à tous. Après tous, Blaise était somptueux.
Une image du Slytherin lui vint à l'esprit. Une touffe de cheveux ébène et sombres, aplati pour entourer son visage magnifique. Des yeux marron, d'une couleur pratiquement aussi sombre que la pupille, et une peau légèrement bronzée lui donnait un regard étrangement érotique que Seamus avait apprit à adorer.
L'autre garçon l'avait ensorcelé.
Cela avait été facile pour Seamus de tomber sous son charme. Il s'était senti seul après avoir abandonné le défi de gagner Harry. Il avait passé tellement de temps à essayer de saisir l'innocent Gryffindor, qu'il n'avait même pas remarqué la beauté de Blaise jusqu'à ce que…
Flash-backSeamus était assis devant le lac, regardant le calamar géant bouger silencieusement dans les eaux ténébreuses. C'était un jour glacial, et le vent mordait à travers ses robes et les collait à sa peau, le faisant trembler. Il se réprimanda de ne pas avoir apporter sa cape avec lui.
Il ne remarqua pas l'autre garçon s'asseyant à côté de lui avant qu'il ne parle.
« Finnigan. »
La voix était douce, aussi douce que du chocolat fondu. Cela avait sorti Seamus de ses pensées, et il tourna sa tête pour fixer des yeux marron amusés. De magnifiques yeux…
« Zabini. »
Blaise ne fit rien pour expliquer sa présence, au lieu de cela, il s'installa confortablement à côté de lui, un œil critique fixant la fine robe de Seamus.
« Que veux-tu ? » demanda Seamus, curieux.
Blaise sourit.
« J'étais curieux de découvrir si la limace était encore en train de faire le deuil de Potter. »
Seamus cligna des yeux.
« Pardon ? »
Blaise leva ses yeux au ciel, reniflant.
« Les Gryffindor. » murmura-t-il.
« Les Slytherin. » répondit Seamus, se sentant d'humeur enfantine.
Blaise éclata de rire, Seamus se joignant à lui. Il était étrange d'être assis à côté de l'autre garçon, de rire de leur comportement enfantin, mais c'était un meilleur changement par rapport à l'éplorement.
« Je suppose donc que tu sais pour Harry et Malfoy ? »
« Oui. »
Seamus soupira.
« Draco était enchanté de récupérer Potter. » commenta avec légèreté Blaise.
« Il ferait mieux de s'occuper de lui. »
Les yeux de Blaise se durcirent, leur intensité effrayant Seamus pendant une minute avant qu'il ne sourie pour alléger la tension.
« Potter n'a plus rien à voir avec toi maintenant. »
« Je sais. »
« Pourquoi le voulais-tu en premier lieu ? »
« Parce que… parce que je ne pouvais pas l'avoir. » Seamus soupira, se tortillant.
Blaise acquiesça.
« Il est très beau. » s'accorda-t-il.
Seamus acquiesça.
Il fixait le lac lorsqu'il sentit quelque chose contre ses lèvres. Clignant des yeux, sa vision s'éclaircit, et il se retrouva face à face avec une paire de yeux sombres. Des yeux qui l'attiraient… qui le réchauffaient… qui le caressaient…
« Tu regrettes ta décision ? » demanda Blaise, sa voix emplie de désir.
Seamus ne répondit pas. À la place, il rapprocha le garçon de son propre corps, et pressa un baiser insistant sur ses lèvres qui se transforma rapidement en une étreinte passionnée, ce qui faisait bouillir le sang de Seamus. Il gémit, protestant, lorsque Blaise se dégagea.
« À plus tard, Finnigan. »
Fin du Flash-backDepuis ce moment-là, Seamus avait rencontré le Slytherin en secret, attendant impatiemment leur prochaine rencontre. Leur temps ensemble était court, et Seamus détestait dissimuler leur relation. Il voulait que tout le monde sache que Blaise était à lui.
D'accord, il était possessif, mais Seamus supposait qu'il avait le droit d'être possessif envers Blaise. Il tenait à lui.
Il entendit un petit tapotement à la fenêtre, et se dirigea dans sa direction avec impatience, reconnaissant le hibou de Blaise facilement après leurs rencontres fréquentes.
Il ouvrit la lettre, caressant inconsciemment la tête de l'oiseau avant qu'il ne parte.
« Rencontre-moi. »
Courte et simple.
Seamus sourit de bonheur.
