Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy sauf la traduction

Et voilaaaaa.... un autre petit chapitre rien que pour vous..... Bonne lecture ... s'en va avant de se faire tuer

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Chapitre 35 : Précautions

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Le jour suivant, Narcissa alla dans les cachots, avec une allure mesurée. Elle fit un hochement de tête à plusieurs étudiants qu'elle reconnut, aucun défaut dans ses manières, comme toujours. Elle s'était toujours félicitée sur ses manières.

Elle entra facilement dans la salle de e de Potions, découvrant l'homme avec lequel elle voulait parler assis à son bureau, un froncement sur son visage alors qu'il écrivait rapidement sur le parchemin devant lui. Ses yeux rencontrèrent instantanément les siens alors qu'elle se rapprochait, un amusement visible lorsqu'elle vit qu'il était en train de gribouiller sur tout le devoir d'un pauvre étudiant à l'encre rouge.

Il était toujours le même Severus dont elle se souvenait.

« Severus. » dit-elle.

« Narcissa. »

Il était curieux, elle pouvait le dire, sur la raison de sa présence ici. Même si elle supposait qu'il supposait que sa venue avait un lien avec le garçon dans le coma allongé à l'infirmerie. Elle s'assit sur la chaise qu'elle fit apparaître, lui faisant face.

« Comment vas-tu ? » demanda-t-elle.

« Bien. »

Il n'était pas d'humeur pour une plaisante conversation, réalisa-t-elle, et sourit.

« Je pense que tu sais pourquoi je suis là. »

« Je peux le supposer. »

« Tu as sans aucun doute entendu que Harry est à l'infirmerie. »

« Bien sûr. »

Elle soupira.

« Alors tu sais que des précautions doivent être prise pour la santé de Draco. »

Ses yeux se plissèrent en entendant ses mots, comprenant. Severus Snape était un homme très puissant, et sa connaissance et sa compréhension des gens autour de lui, faisait de lui le parfait espion pour Voldemort, ou devait-elle dire Dumbledore. C'était un fait connu chez les Malfoy que Severus Snape était du côté lumineux, et c'était aussi un fait connu qu'une telle information devait rester dans la famille Malfoy. Severus Snape était l'ami de Lucius, et elle-même l'aimait. Il était, après tout, le parrain de Draco.

« Des précautions ? » demanda-il d'une voix douceureuse.

Bien sûr, pensa-t-elle, Severus Snape aimait jouer le jeu… trouver des informations sans en révéler trop d'abord. Intelligent, mais bon, il avait survécu des années en tant qu'espion sous les yeux scrutateur de Voldemort.

« Harry Potter est dans le coma et il a une chance de s'en sortir. Cependant, il y a plus de chance que le garçon meure. » dit Narcissa à voix basse, tremblante vers la fin.

Severus acquiesça.

« Le lien Veela est difficile à comprendre. » dit-elle.

« Oui, et Draco est sans aucun doute lié à son compagnon. »

« Tu as besoin d'aide avec Potter ? »

« Madame Pomfrey est une bonne infirmière, et si elle dit qu'il n'y a rien à faire à part attendre, j'accepte sa réponse. »

« Le bébé interférerait face à la magie jetée sur Potter, et n'importe quelle magie jetée affecterait le fœtus. C'est une situation délicate, et pas même une potion ne devrait être administrée. Le gamin se bat pour sa propre survie, encore. » Severus sourit.

« Je veux que mon petit-fils reste en vie… »

« Mais tu es plus inquiète pour Draco. »

C'était un fait, pas une question, mais Narcissa hocha tout de même la tête.

« Alors tu dois comprendre qu'il n'y a vraiment rien qui puisse être fait pour Draco avant que nous sachions si oui ou non Harry va s'en sortir. Le bébé absorbe sa force, mais il a l'habileté magique de se sortir, lui et le bébé, de l'état dans lequel ils sont. Harry Potter est trop borné, un peu comme son père avant lui, pour permettre une telle chose de finir sa vie, après avoir survécu face à de plus grands dangers. »

« Tu as raison. » concéda-t-elle.

« Mais tu souhaites savoir si de l'aide pourrait être fourni à Draco s'il en a besoin ? »

« Il est mieux d'être prêt. » dit-elle simplement.

Severus leva un sourcil, avant de jeter un coup d'œil au rouleau sur son bureau.

« Les Veela sont forts magiquement, mais leur puissance se dirige vers la protection de leur compagnon. Comme tu dois toi-même le savoir, Harry est lié à jamais à Draco. Leurs âmes sont liées. Si Draco perdait le garçon, cela serait aussi douloureux que de perdre son âme. Les Veela vivent pour leurs compagnons… »

« Je sais ça. » cria-t-elle, visiblement agitée.

« Je sais. » dit doucement Severus, la fixant légèrement.

Elle aplatit un pli sur sa chemise en soie, lui donnant l'impression qu'elle n'était pas vraiment intéressée par ce qu'il disait, mais Severus en savait suffisamment sur Narcissa pour savoir que la santé et le bien-être de Draco était la chose la plus importante pour elle. Elle est une Veela après tout, et ils sont aussi possessifs et protecteurs de leur famille.

« J'ai une potion qui devrait atténuer la douleur de Draco face à la mort de Harry, mais rien ne soignera le cœur brisé. Je suggère simplement de forts tueurs de douleurs. Cela serait peut-être mieux de l'autoriser à … »

« Non ! »

La colère dans sa voix n'était pas une surprise. Severus soupira intérieurement. Ne pouvait-elle pas voir qu'en aidant Draco de cette façon, elle allait forcer son enfant à vivre une vie de misère, loin de la seule personne qui le rendrait heureux ?

« Donc, il n'y a plus grand-chose à dire, sauf que je pense que cela devrait être la décision de Draco. Il pourrait trouver la mort préférable au lieu de rester en vie à l'agonie, loin du garçon qu'il aime, jusqu'au jour où il mourra.

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Seamus fixa Ron de choc, incapable de croire ses oreilles. Ron et Hermione étaient apparus, après avoir été absents toute la journée et toute la nuit, et ils lui disaient maintenant que la raison de cela, était que Harry était dans un coma magique après être tombé du lit.

Il se demanda s'ils étaient sérieux, mais en voyant le désespoir dans leurs yeux, il réalisa avec un étrange calme qu'il l'était certainement.

« Pardon ? »

« Harry est à l'infirmerie. Il a dû tomber du lit et se frapper à la tête. Le professeur McGonagall nous a dit d'aller à l'infirmerie… »

« Est-ce qu'il va bien ? » demanda Seamus, sa voix s'élevant sous la peur.

Ron et Hermione se regardèrent, échangeant leurs réponses sans se parler, leur amitié leur permettant une telle proximité. À un autre moment, Seamus aurait ri de ça, mais il était trop inquiet pour Harry, le garçon qui avait été une pensée constante dans sa vie durant les dernières années. Le garçon qui s'était détourné de lui pour se lier avec le Veela… Malfoy !

« Et où était ce foutu Malfoy ? » rugit Seamus.

Hermione grimaça.

« Il a laissé Harry dans la Tour. » expliqua Ron, se fichant du fait que Draco finirait lui-même à l'hôpital, après tout, cela avait été la faute de ce fichu Veela.

Seamus devint blanc.

« Quoi ? » croassa-t-il.

« Ils se sont disputés. » murmura Hermione.

Seamus ferma ses yeux.

« S'il vous plaît, dites-moi qu'il va bien. » articula-t-il, n'essayant pas de dissimuler les larmes qui menaçaient de tomber.

Le silence était assourdissant, et les autres personnes dans la salle commune qui avaient écoutées, commencèrent à chuchoter.

« Le béb ? »

« Ils sont stables… pour le moment, mais Madame Pomfrey ne sait pas quand ils vont se réveiller. Elle ne peut pas le réveiller grâce à la magie au cas où elle causerait une fausse-couche. » murmura Hermione, sa voix tremblante.

« Je vais le tuer ! Ce bâtard ! Je pensais qu'il s'occuperait de lui ! »

« Seamus, s'il te plait. » gémit Hermione, couvrant ses yeux avec sa main tremblante pour dissimuler les larmes coulant sur son visage.

« Non, Harry aime ce foutu furet et Malfoy le laisse seul, enceint, dans cette fichu tour où n'importe quoi peut lui arriver. S'il ne se réveille pas, le furet est mort. » hurla Seamus, serrant des points, et imaginant la joie qu'il ressentirait à les envoyer sur Malfoy.

« J'avais raison depuis le début, Malfoy ne le mérite pas. »

Hermione abaissa sa main.

« C'était une erreur, Seamus. Draco se sent déjà suffisamment coupable pour que cela dure toute une vie. Je voulais te demander d'aller à l'infirmerie, mais je ne vais pas te permettre d'y aller si tu regardes Draco de travers. Draco arrive à peine à s'en sortir, et il doit rester fort pour le moment où Harry se réveillera. »

Seamus la fixa, comme si elle avait trois têtes en plus, se demandant pourquoi elle était du côté de Malfoy alors qu'il avait envoyé son ami à l'infirmerie. Son ami enceint. Dans le coma. Il devait avoir manqué quelque chose.

Soudainement, cela le frappa. Il plissa ses yeux.

« Tu ne le blâmes pas. » murmura-t-il, choqué.

« Non. » dit-elle fermement, son visage fatigué et pâle.

« Pourquoi ? »

« Parce que, peu importe ce que fait Malfoy, et crois-moi, je sais qu'il est loin d'être parfait, il aimera toujours Harry. Comment te sentirais-tu si la personne que tu aimes, la personne que tu adores, qui te rend fou lorsqu'il est proche et fou lorsque tu es loin, était allongé sur un lit, ne bougeant pas, n'étant même pas conscient du fait que tu es à ses côtés ? »

Seamus baissa les yeux, imaginant ce qu'il ressentirait si Blaise était dans ce lit.

« Je ne le toucherais pas. » dit-il à voix basse.

« Alors vas le voir. »

« Je le ferais. »

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Narcissa, Lucius, Draco, Sirius et Remus étaient tous aux chevets de Harry, les yeux fixés sur le garçon allongé comme s'il dormait. Sa poitrine se levait lentement, sous les épaisses couvertures, à leur grand soulagement. Draco tenait la main de Harry, ses yeux argentés plein de colère alors qu'il priait que son mari se réveille sans être blessé.

La porte s'ouvrit, mais Draco ne leva pas les yeux. Ce ne fut pas avant de sentir que quelqu'un le fixait qu'il leva la tête et regarda droit vers China. Ces yeux ne montraient pas de colère. S'ils montraient quelque chose, c'était de la résignation. Résigné face à la douleur. Il cligna des yeux. Pourquoi China ressentait-elle ça ?

« China. » l'accueillit-il, sa voix ressemblant à un croassement.

« Draco. » Elle hocha la tête, ses yeux se déplaçant vers Harry, où ils s'adoucirent, de l'amour visible dans leurs profondeurs, et Draco se figea. Était-ce possible, se demanda-t-il, que China soit amoureuse de Harry ? Il savait qu'elle avait une grande affection pour son mari, mais il n'avait jamais pensé que cela pourrait être ce type d'amour.

Elle s'avança, et retira une mèche de cheveux noirs en bataille des yeux de Harry. Le geste fit plisser les yeux de Draco de jalousie.

« J'étais en colère contre toi. » confessa-t-elle.

Draco attendit qu'elle continue, son corps immobile.

« Je voulais hurler et te crier dessus jusqu'à ce que je n'ai plus de voix… mais, je me sens simplement perdue… je ne peux pas l'expliquer… »

« Tu l'aimes. » cria Draco, la rage audible.

China se tourna pour lui faire face.

« Oui. »

Sirius poussa un cri, surpris.

« Mais ce n'est pas ce type d'amour. Harry est peut-être l'une des personnes les plus gentilles que j'ai rencontrées. Il ne m'a jamais considéré comme une nuisance. Au lieu de cela, il m'a parlé, il a écouté mes problèmes, et m'a traité comme une adulte. C'est un frère pour lui. Je l'aime énormément. »

Draco se détendit après cette explication, voyant la vérité dans ses yeux chocolat. Des yeux qui ne lui avait jamais menti. Ils ne pouvaient pas. China était peut-être une terreur, mais ses yeux la trahissaient la plupart du temps.

« Je suis partie immédiatement lorsque ma mère m'a dit ce qui est arrivé. Je devais être l »

« Je comprends. » Draco soupira, lui indiquant de s'asseoir dans le siège libre à côté du lit de Harry.

China sourit, même si c'était forcé.

« Merci. »

Elle s'assit, faisant un signe de tête aux autres personnes de la pièce en guise de salut.

« Mes sœurs voulaient venir, mais mère l'a interdit. Elle m'a seulement laissé venir parce qu'elle a vu combien j'étais énervée et elle savait que je viendrais avec ou sans sa permission. »

« Cela ressemble exactement à quelque chose que tu ferais. » répondit Lucius, ses yeux brillant d'amusement.

China haussa des épaules.

« Harry ferait la même chose pour moi. »

C'était vrai, ils le savaient tous. Harry s'asssirait aux côtés de China nuit et jour si les rôles étaient inversés. Durant le peu de temps où ils s'étaient connus, China et Harry avaient réussi à crée un lien et une étrange relation qu'ils ne comprenaient vraiment pas.

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Seamus se dirigeait vers l'infirmerie, la trépidation rendant son allure plus rapide. Il arriva à la porte, et prit une profonde inspiration pour essayer de contrôler son tempérament. Ron lui avait parlé de la colère de Lucius Malfoy face à l'attaque qu'il avait faite sur Draco, même si cet idiot le méritait.

Il ouvrit la porte, et entra. Il sourit timidement lorsque des têtes se tournèrent vers lui. Il remarqua les yeux de Narcissa se plisser sous la colère.

« Hey. » murmura-t-il.

« Finnigan. » dit Draco froidement.

« Je suis venu le voir. » expliqua Seamus, même s'il n'en avait pas réellement besoin. C'était plutôt évident.

« Bien sûr. » répondit Draco, regardant brièvement Seamus.

« Cela ne te dérange pas ? »

« Non. »

« Oh, pourquoi ? »

« Tu n'es plus une menace. » Draco haussa des épaules.

« À cause de ce que tu sais de Blaise ? »

« Oui. »

« Oh… »

Seamus se rapprocha du lit. Il se sentait énervé par la rigidité non naturelle du corps habituellement énergique de Harry. Il se renfrogna, sentant de la colère, mais en voyant le visage pâle de Draco, elle disparut. Hermione avait raison, comme d'habitude, peu importe la punition qui avait été donné au Veela, la pensée de perdre Harry était suffisante.

« Comment va-t-il ? »

« Il est stable. »

Seamus acquiesça. Il fixa avec prudence Narcissa.

« J'étais inquiet à son sujet. »

« J'ai pensé que tu viendrais. » répondit Draco, sa voix si faible que Seamus l'entendit à peine.

« Je ne suis pas venu pour le dévorer des yeux. » se défendit Seamus.

Draco ne put empêcher le petit sourire de se former sur sa bouche en entendant les mots de Seamus.

« Je sais. Tu tiens à lui. »

« C'est mon copain. » Seamus haussa des épaules.

« Et tu l'aimes. » fit remarquer Draco.

Seamus rougit.

« Et bien… peut être... je veux dire, Harry n'est pas laid… Je pense qu'il est magnifique mais… attends, j'ai mal formul ! Ce que je veux dire c'est que Harry… »

Draco leva les yeux au ciel.

« Harry est mon ami. Je veux dire que je l'aime, quel homme gai ne voudrait pas ? Il est magnifique, et tu es un furet chanceux, mais je n'essayerais pas de le toucher contre sa volonté. Je veux dire, il t'a choisi au lieu de moi… ne me demande pas pourquoi… Il t'aime. »

« Aussi étrange que cela puisse sonné, Finnigan, tu viens juste de me rendre de la joie. »

C'était vrai. La confirmation de l'amour d'Harry d'un garçon qui avait été autrefois son rival pour l'affection d'Harry rendait la douleur plus facile à supporter. Harry sera toujours sien, peu importe ce qui arriverait, et ils seront ensembles, même dans la mort.

« Bien. Je ne veux pas que ta mère me tue. » Seamus sourit, pâlissant légèrement en voyant les yeux furieux de Narcissa.

Il déglutit.

« Elle ne fera pas de mal. Assieds-toi Finnigan, et dis-moi pourquoi tu es si calme face à ça. »

Seamus s'assit avec hésitation, fixant prudemment Draco. Il ne voulait pas énerver le Veela surprotecteur. Il avait suffisamment d'expérience là-dessus pour toute une vie, et il voulait garder son corps intact.

« Je sais que rien de ce que je peux dire ne te fera sentir pire que tu ne l'es pour l'instant. » Seamus haussa des épaules.

« Oui, tu as raison. » concéda Draco.