Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy sauf la traduction.

Je sens que maintenant .... il va y avoir des heureux

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Chapitre 36 : Des miracles arrivent parfois.

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Draco se réveilla, son corps immobile et engourdi, étant resté assis sur la chaise toute la nuit. Alors qu'il ouvrait ses yeux il regarda Harry, son cœur se serrant lorsqu'il vit combien la lumière faible du matin éclairait ses traits pâles. Il regarda la poitrine de Harry se lever doucement, soulagé.

« Bonjour, chéri. » murmura-t-il.

C'était quelque chose qu'il avait toujours fait, commencer la journée avec un mot d'affection, et même si Harry ne pouvait probablement pas l'entendre, il n'était pas sur le point d'arrêter sa tradition. Il suspectait inconsciemment que Harry pouvait l'entendre. Il se doutait que c'était ses sens Veela qui le lui disaient à travers leur lien.

Il se pencha et prit les lèvres immobiles de Harry avec les siennes, en un baiser d'amour. Il n'eut aucune réponse mais il s'y était attendu, et il serra fermement la main immobile de Harry dans la sienne.

« C'est étrange que tu ne sois pas là Harry. » murmura-t-il à la pièce silencieuse, ses yeux allant vers les chaises occupées entourant le lit.

Personne n'était parti cette nuit.

« Je suis habitué à te voir… si vivant… si plein d'esprit. Cela me fait mal de te voir allongé là. » admit-il, serrant la main qu'il tenait.

Il baissa les yeux vers le visage de Harry, espérant qu'il ouvrirait ses yeux verts dont il était tombé amoureux.

« J'étais en colère contre toi pour avoir rejeter mon excuse. J'essayais simplement de te protéger, tu sais. Tu es tout pour moi. Je ne te laisserai pas porter un enfant si cela signifiait que je pourrais te perdre. Oui, il y a un danger, mais mon père et Severus m'ont assuré que le bébé et toi irez bien. Cela sera simplement comme une grossesse normale… C'est les premiers mois qui sont les plus dangereux… la chance de faire une fausse-couche est au point le plus haut… » Il s'interrompit, sachant que Harry avait pratiquement perdu le bébé, les larmes rendant sa voix cassée.

« Je ne peux pas croire t'avoir pratiquement perdu. Si seulement j'étais resté… J'ai toujours eu beaucoup trop de fierté. Je suis si désolé, Harry. S'il te plait, reviens-moi. Je t'aime. »

Il s'interrompit, clignant des yeux pour arrêter les larmes. Des larmes qui désiraient être versé, mais il ne le ferait pas. Il ne pleurerait pas tant qu'il aurait de l'espoir.

« Cela me rendait fou tu sais, d'abord, lorsque j'ai découvert que tu étais mon âme sœur. L'attraction envers toi était si forte, si puissante, que cela a interrompu ma respiration. Chaque fois que je te regardais, je voulais t'embrasser, te tenir, te faire mien.

Alors, je suis allé voir Dumbledore et il a arrangé une rencontre. Ton parrain était furieux, clamant qu'il ne pensait pas que j'étais assez bon pour toi, et il ne voulait pas te forcer à faire quelque chose que tu ne voulais pas. Il t'aime tant tu sais. Je peux te le dire. Il est là depuis la nuit dernière, fou d'inquiétude…

Je sais que je suis surprotecteur, et possessif… J'essaye de me calmer, et j'y réussis la plupart du temps, mais j'ai toujours peur qu'un jour… qu'un jour tu ne sois pas là. Je me réveille tous les matins et je pris de tout mon cœur que tu sois dans mon lit, dans mes bras. C'est la chose la plus merveilleuse tu sais, de te réveiller.

Tu ne me crois probablement pas. Tu n'as jamais compris combien tu comptais pour moi, et je blâme ces muggles pour ça. Je sais qu'ils t'ont blessé, et tu m'as dit quelques trucs mais je sais qu'il y a plus. Je ne vais pas te pousser à me le dire, mais un jour, j'espère que tu pourras m'en parler. Je veux savoir. Je veux tout savoir sur toi.

J'ai développé les photos…. Celles que j'ai prises de toi à la plage… J'ai oublié de te les montrer... mais je pense que tu les aimeras, même si je t'interdis de les montrer à ton parrain… et à tes amis. Je doute qu'ils aiment la façon dont j'ai fait ressortir tes meilleurs atouts. » Il éclata d'un rire sec, essayant de contrôler ses émotions.

« Cela t'embarrasserait… Je sais que cela t'embarrasserait. Mais tu parais si beau… tu es beau… Je sais qu'ils disent tous que tu ressembles à ton père, mais ce n'est pas vrai, pas vraiment. Tu as ses cheveux, même si les tiens sont plus longs. » dit-il, tendant une main pour caresser les douces mèches.

« Ils sont si doux. Tu as le sourire le plus merveilleux, tu sais. Tes lèvres remontées, le côté gauche légèrement plus haut que le droit… Tu dois probablement penser que je suis étrange maintenant, à remarquer toutes ces petites choses… J'aime cependant te regarder…

Le plus grand jour de ma vie a été le jour où nous nous sommes mariés, et l'union. Je n'oublierai jamais tant que je vis… Tu étais si beau, et tu ne le savais même pas ! C'est ce qui m'a paralysé. Tous te regardaient, et tu n'as jamais remarqué leurs regards, leurs visages… Tu me voulais simplement.

Lorsque tu m'as demandé en mariage… toujours le Gryffindor... Tu devais avoir toute la romance, la lueur de la lune… comme un cliché… C'est ce que j'aime chez toi… tu es si naïf… si vulnérable, et même lorsque tu le dénis, tu sais que c'est vrai. Oh, tu peux vraiment t'occuper de toi sans problème, mais lorsque cela blesse vraiment, tu le caches, mais je le vois. Je l'ai toujours vu.

Tes yeux te trahissent. Ils sont si lumineux, si emplis d'émotions. J'aime la façon dont ils scintillent lorsque tu es heureux, et la façon dont tu me regardes, et avec un regard, tu peux me dire que je suis ton monde…exactement comme tu es le mien.

Lorsque je t'ai dit que je te pensais enceint, je dois admettre que je m'en doutais avant cette nuit-là. Cela a toujours été là, je suppose… Cela doit être mes sens Veela… mais lorsque Madame Pomfrey nous a dit que tu portais notre enfant, conçu le jour de notre nuit de noce, j'étais si heureux, si enchanté. Je ne pouvais pas croire ça…

C'était parfait, absolument parfait. »

Draco s'interrompit, une main caressant doucement le ventre immobile du garçon.

« Je sais que nous avons eu un mauvais départ. Tu avais peur de t'unir, nous nous sommes disputés, en fait, nous nous disputions tout le temps ! Je suppose que c'est une de nos habitudes de revenir vers notre ancien comportement lorsque nous sommes blessés… Il est facile de prétendre que ce n'est pas réel, Harry, mais ça l'est, et peu importe combien de fois nous nous disputons, peu importe combien de fois nous nous hurlons et crions dessus, je sais que je t'aimerai toujours. C'est ce qui fait mal, Harry, parce que je sais que sans toi, je ne pourrais pas survivre, mais toi, tu peux vivre sans moi.

Merlin, Harry, tu me complètes, d'accord ? Je veux dire que tu dois avoir remarqué combien il était facile pour toi de me faire faire quelque chose ? Au mariage, je voulais ensorceler Marcus Flint et cet autre garçon, Michael, qui parlaient de toi comme ça, et tu es simplement venu à moi et tu m'as dit que tu voulais une danse avec moi. Et je l'ai fait. Que la fierté soit maudite, Harry, je ferais tout pour toi et le bébé.

Réveilles-toi Harry, s'il te plait, réveilles-toi. »

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Hermione et Ron, qui étaient assis dans des chaises l'un à côté de l'autre, écoutaient silencieusement le discours de Draco. Le blond n'avait pas remarqué qu'ils étaient éveillés. Lorsqu'ils surent que Draco avait fini, ils se fixèrent avec de grands yeux, avant de se redresser, et d'étirer leurs corps engourdis.

Draco ne les regarda même pas. Il était trop occupé à remonter les couvertures sur le garçon dans le lit.

« Bonjour Draco. » dit doucement Hermione.

« Hermione. »

« Est-ce que tu vas bien ? » dit Ron d'un coup.

Draco le fixa. Il avait toujours été légèrement détaché d'eux, même s'ils s'entendaient bien pour Harry. Il n'avait pas besoin d'eux, il avait simplement besoin de Harry, mais Harry voulait qu'il apprenne à les connaître. Harry voulait qu'ils soient tous amis.

« Je vais bien, Ron. »

Ron acquiesça, ne disant rien sur le fait qu'ils avaient utilisé leurs prénoms. Ses yeux se tournèrent vers Harry, et s'adoucirent visiblement.

« Est-ce qu'il s'est réveill ? »

« Non. »

« Où est Madame Pomfrey ? »

« Elle a dit qu'elle avait besoin de dormir. Elle s'est jetée un sortilège pour qu'elle se réveille immédiatement si quelque chose changeait dans la condition de Harry cependant. »

Hermione acquiesça, satisfaite.

« Je vais aller à la cuisine chercher le petit déjeuner pour nous tous, est-ce que tu veux quelque chose ? »

« Simplement une tasse de café noir. » murmura Draco, les regardant avec gratitude.

Hermione et Ron hochèrent la tête, se dirigeant hors de l'infirmerie. Dès que les portes se fermèrent, ils se regardèrent.

« Il l'aime vraiment. » murmura Ron.

Hermione leva les yeux au ciel.

« Bien sûr qu'il l'aime. »

« Je savais qu'il l'appréciait… et qu'il était Veela, et Harry était son compagnon, mais je n'avais jamais vu combien Harry comptait pour lui. »

« Tu es aveugle la plupart du temps. » dit Hermione sur un ton léger et taquin.

Ron eut un petit rire.

« Oui. » confirma-t-il.

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Lorsque tous furent installés pour prendre leurs petits déjeuners en silence, Madame Pomfrey apparut. Elle se dirigea directement vers Harry et lui retira les couvertures. Draco la fixa avec méfiance, ces instincts de Veela voulant protéger alors que son esprit humain lui disait que la femme ne voulait pas blesser son compagnon ou son enfant.

« Je dois l'examiner. » dit-elle carrément.

Ron s'étouffa lorsqu'il vit la femme commencer à retirer les vêtements de son meilleur ami.

« Partout ? »

Madame Pomfrey regarda Ron durement.

« Comment espérez-vous que je vois si lui et le bébé vont biens, Mr Weasley ? »

« Ron et moi allons attendre dehors. » dit Hermione fermement, attrapant son ami, le traînant hors de la pièce.

Sirius secoua sa tête en voyant ça, comprenant leur embarras.

Narcissa se leva.

« Je pars également. » dit-elle, suivant les deux autres.

Une fois que les vêtements de Harry furent retirés, Madame Pomfrey commença à déplacer ses mains sur le corps de Harry, pour voir s'il y avait des dommages cérébraux suite à la chute. Elle commença à passer de la crème sur lui, la laissant imprégner la peau.

« À quoi cela sert ? »

« C'est pour s'assurer que son corps ne se déshydrate pas. »

Sirius la regarda étrangement.

« La potion est absorbée par le système sanguin, et elle lui donne de l'eau et des nutriments dont le bébé et lui ont besoin. » dit-elle simplement.

« Oh… »

Lucius renifla, gagnant ainsi un faible sourire de son fils.

« Est-ce que le bébé va bien ? » demanda Draco anxieusement, regardant ses mains passer sur l'estomac de Harry.

« Il semblerait, oui. »dit-elle, acquiesçant.

« Sa condition est meilleure que la nuit dernière ? » demanda Lucius rapidement, se penchant.

« Oui. »

Sirius, Remus et Draco s'affaissèrent de soulagement, la tension quittant un peu leurs corps.

« Bien. » murmura Draco, caressant la joue de Harry.

« Il devrait se réveiller aujourd'hui, sa tête guérit bien. »

« Aujourd'hui ? »

« Oui. »

Draco poussa un petit cri, incapable d'arrêter les larmes qui glissaient sur son visage. Lucius fut à ses côtés en un instant, posant un bras fort sur ses épaules, offrant du réconfort. Les autres semblèrent surpris par le geste visible d'affection de la part de l'homme habituellement froid, spécialement Madame Pomfrey qui ne l'avait pas vu s'occuper de Harry.

Lucius renifla.

« Est-ce qu'il y a un problème ? »

« Bien sûr que non. » Madame Pomfrey rougit puis revint vers Harry.

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Dumbledore était assis dans son bureau, en train d'écrire une lettre qui dirait au Ministère de la magie la condition dans laquelle se trouvait leur Sauveur. Cornelius Fudge avait essayé de découvrir pourquoi le garçon n'était plus dans ses classes depuis le premier jour.

Cher Cornelius,

Harry Potter, étudiant à Hogwarts, école de sorcellerie, a été à l'infirmerie sous les excellents soins de Madame Pomfrey. Ce n'est rien de sérieux, mais il était mieux pour Harry de rester à l'infirmerie, dans un environnement qui correspondrait à ses besoins. Je lui ferais part de votre inquiétude pour sa sécurité la prochaine fois où je le verrais.

Albus Dumbledore, Directeur d'Hogwarts.

Cela suffira, décida-t-il. C'était bref mais pas trop vague. Cornelius serait certainement satisfait. Si le garçon était vivant, alors Cornelius était heureux. Après tout, le monde sorcier arracherait sa tête si quelque chose arrivait à Harry.

Il soupira. Il n'était pas aussi inquiet pour Harry qu'il ne l'était pour le bébé. Harry avait la force magique de passer ce cap, Dumbledore n'en avait aucun doute, mais il était inquiet, est-ce que le bébé allait vivre ou non, même si Madame Pomfrey assurait que le bébé irait sans doute bien et se développerait normalement.

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Il était minuit, et Harry n'avait toujours pas montré de signe de réveil. Madame Pomfrey était déjà allée au lit, le même sortilège que la nuit dernière en place au cas où Harry déciderait de se réveiller. Sirius et Remus étaient endormis, pelotonnés dans un lit. Lucius et Narcissa dans un autre, alors que Ron et Hermione dormaient dans leur lit individuel respectif dans la Tour de Gryffindor.

Draco, bien sûr, était complètement éveillé, tenant la main de Harry fermement.

« Réveille-toi Harry. » supplia-t-il doucement, essayant de ne pas réveiller les autres occupants de l'infirmerie.

Harry serra sa main.

Les yeux de Draco s'agrandirent sous le choc et il se pencha en avant, examinant le visage de Harry de près, le soulagement visible dans ses yeux.

« Harry ? »

« Hmmm. » murmura Harry, fatigué, ses yeux clignant, avant de se refermer avec un soupir.

« Merci Merlin. » articula Draco, tendant une main tremblante pour caresser la joue de Harry, ne voulant pas se jeter sur lui et le blesser par la même occasion.

« Est-ce que tu vas bien ? » demanda Draco doucement.

« Hmmm… » gémit Harry, incapable de répondre.

« Aidez-le à s'asseoir. » commanda Madame Pomfrey, venant d'apparaître à côté du lit. Elle tenait un verre d'eau. Draco se pencha et aida Harry à s'asseoir, le reposant contre les oreillers. Il gémit de douleur lorsque sa tête lui fit mal, même si Draco avait été aussi prudent qu'il le pouvait.

Madame Pomfrey plaça le verre sur les lèvres de Harry, caressant sa gorge pour l'encourager à avaler. Harry soupira de gratitude lorsque l'eau fraîche humidifia sa gorge. Elle se retira, et plaça le verre à côté du lit.

Harry la fixa avec des yeux verts légèrement vitreux. L'infirmière fit un petit bruit, allant chercher une potion pour retirer les migraines de la collection préparée à côté du lit de Harry.

« Tu nous as inquiété Harry. » murmura Draco, embrasant la main qu'il tenait, et priant pour que Harry ne le rejette pas.

Harry serra sa main.

« Désolé. » réussit-il à murmurer.

« Ce n'est pas de ta faute… c'est la mienne. » dit durement Draco.

Harry sembla vouloir dénier, mais il n'en eut pas la force. Il gardait tout juste ses yeux ouverts, mais il voulait rester suffisamment longtemps pour s'assurer que tout allait bien. Il était soulagé de voir Draco à côté de son lit.

Draco hocha la tête, levant le verre que Madame Pomfrey lui tendait vers les lèvres de Harry. Harry prit doucement une gorgée, grimaçant face à l'horrible goût. Madame Pomfrey fit un petit bruit.

« Vous n'avez pas à l'aimer, Potter. »

« Malfoy. » corrigea Harry, calmant ainsi le cœur douloureux de Draco un peu, même si sa voix avait été cassée, et emplie de douleur.

« Hmmm. » murmura l'infirmière.

Après que Harry eut finit de boire la potion, Draco donna le gobelet vide à l'infirmière qui attendait.

« Comment vous sentez-vous ? »

« Mieux. »

« Bien. »

Elle se retourna, mais Draco appela doucement son nom.

« Il ira bien ? Il n'a pas besoin de plus de potions ou d'autres choses ? »

« Il a simplement besoin d'un sommeil naturel. » dit-elle simplement.

Harry acquiesça avec fatigue, un sourire endormi vers son mari. Il poussa un peu les couvertures et se mit sur un côté. Draco le fixa avec hésitation.

« Je ne dormirais pas bien sans toi. » admit Harry, sa voix encore un peu enrouée, et bredouillante.

Draco eut un petit sourire, retirant sa robe avant de monter. Instantanément, Harry se serra contre lui, les bras de Draco passant autour de sa taille, le protégeant lui et leur enfant. Harry leva sa tête et la posa sur son épaule, embrassant le menton de Draco affectueusement. Sa tête lui faisait horriblement mal mais il voulait essayer de faire comprendre à Draco qu'il ne le blâmait pas. Il se sentait comme s'il pouvait dormir pendant une semaine… ou deux… cela faisait mal de partout…

« T'aimes. » bredouilla-t-il.

« Je t'aime aussi. »

« Je sais… Je t'ai entendu. »

« Tu m'as entendu ? » demanda Draco, choqué.

Harry hocha légèrement la tête, essayant d'éviter la douleur lancinante qui arriverait s'il bougeait trop sa tête.

« Quand… bâillement … j'étais… bâillement … endormi… »

« Tout ? »

« Oui… le béb ? » murmura Harry, ses yeux verts emplis d'une combinaison de douleur et de fatigue.

« Bien. »

Harry poussa un petit cri de soulagement.

« Dors. » commanda Draco.

Harry acquiesça, ses yeux se fermant alors que le sommeil venait à lui.

« Bonne nuit, chéri. » murmura Draco, embrassant son visage endormi amoureusement, avant de s'installer dans le lit.

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« Vous voulez dire qu'il est réveill ? » demanda joyeusement Sirius.

Madame Pomfrey le réprimanda.

« Est-ce que vous allez vous taire, Mr Black ? Les garçons ont besoin de se reposer ! »

« Oui. » murmura Sirius, distrait par un étrange bruit venant du lit.

Les yeux de Harry s'ouvrirent, de l'amusement visible dans les profondeurs vertes. Il bailla, enfonçant un peu plus son visage dans l'épaule de Draco.

« Harry. » demanda Sirius, hésitant, tout en se rapprochant.

« Hey Siri. » murmura Harry.

« Merci Merlin. » Sirius respira, fonçant vers le lit pour prendre Harry dans ses bras.

Draco se réveilla en sursaut, semblant vraiment énervé.

« Est-ce que cela te dérangerait de dégager, Black ? » gronda-t-il, ramenant Harry près de son corps.

Harry eut un petit rire, grimaçant ensuite de la douleur qui se forma immédiatement après qu'il eut commencé. Draco le remarqua immédiatement.

« Tu te sens mieux ? »

« Hmmm. »

« Est-ce que tu as besoin d'une potion ? »

« Non. »

Harry ne voulait pas de quelque chose qui le droguerait. Il voulait rester éveillé.

« Tu aurais dû dormir, tu sais. » réprimanda Harry, ses yeux joueurs.

« Comment aurais-je pu dormir en sachant que tu pourrais ne pas te réveiller ? » Draco sembla horrifié par cette pensée.

« C'est si gentil. »

« Ce n'est pas gentil. » protesta Draco, fermant ses yeux.

« Hmm… peu importe Draco. »

« Je ne le suis pas. »

Harry fit un petit bruit de contentement lorsque Draco le mit sous les couvertures, rapprochant l'autre garçon de la chaleur de son corps. Il sentit Draco poser un petit baiser sur sa gorge, la caressant doucement. Sirius remit mieux les couvertures sur eux, caressant doucement les cheveux en bataille de Harry, faisant attention à ne pas aggraver la blessure de sa tête, ayant peur de causer plus de douleur.

Madame Pomfrey tapota sa baguette contre la tablette, ses yeux allant sur le parchemin alors qu'elle essayait d'évaluer la condition dans laquelle était son patient. Ses livres se serrèrent.

« Vous semblez avoir échapper au coma en étant dans une bonne condition physique. Vous aurez des maux de têtes pendant quelques jours, et je veux que vous vous reposiez autant que possible pour regagner la force que vous avez perdu. Vous devrez manger des repas légers pour reconstruire votre appétit. Je vais demander aux elfes de maisons de vous préparer un ragoût d'agneau… »

« Mais le bébé va bien ? » demanda Harry anxieusement, mordant sa lèvre.

« Le bébé va bien. Il semblerait que vous ayez inconsciemment utilisé votre propre magie pour conserver l'enfant, c'est la raison pour laquelle vous serez faible durant les jours suivants. »

« Vous voulez dire que j'ai sauvé mon béb ? » demanda Harry, la surprise visible sur son visage.

Draco le serra un peu plus.

« Il semblerait, Mr Malfoy. » dit Madame Pomfrey.

« Bien. »

Le soulagement sur le visage de Harry la fit sourire. Vraiment, pensa-t-elle, le garçon était plus inquiet pour son enfant que pour sa propre santé.

« J'aimerai cependant savoir ce qu'il s'est passé. »

Harry se renfrogna, y repensant. Le souvenir en était vague, réalisa-t-il.

« Je ne m'en souviens pas vraiment… je pense que j'ai été malade… »

« Vous devez avoir glissé du lit. » dit facilement Madame Pomfrey, cachant son inquiétude face à la perte de mémoire. Elle aurait dû garder un meilleur œil sur lui. Les effets secondaires de la chute et le coma pourraient interférer sur sa santé et sa grossesse un peu plus tard si elle n'était pas prudente.