Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy sauf la traduction
Ahhh le dernier chapitre..... avant la sortie de HP 3 (je vous ai fait peur la hein ? )... se prépare mentalement à cette sortie bonne lecture
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Chapitre 38 : Prophétie
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Hermione, Ron et Seamus étaient assis dans la Salle commune, près de la cheminée. Ils étaient en train d'attendre d'être demandé à l'infirmerie. Madame Pomfrey leur avait dit de retourner à la Tour de Gryffindor et de se reposer, et qu'elle les appellerait lorsque cela serait le bon moment.
Ron mordit sa lèvre.
« Est-ce que vous pensez qu'il est réveillé maintenant ? »
« Je ne sais pas. » Hermione soupira.
« Mais il ne va pas… mourir ? »
Seamus leva les yeux au ciel.
« Non. » dit fermement Hermione.
« Oh. »
Hermione le fixa, attendant sa prochaine question.
« Quand est-ce que tu penses que nous serons à nouveau autorisés à aller le voir ? »
« Bientôt. »
« Mais. »
« Ron ? » demanda Hermione, un petit sourire.
« Oui ? »
« FERME LA ! »
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Minerva McGonagall se dirigeait vers la Tour de Gryffindor, sa bouche fermée, un regard dur. Elle aperçut un groupe de troisième année, jouant à la bataille explosive, ses lèvres se relevèrent d'amusement. C'était un changement bienvenu de voir de jeunes enfants agir en fonction de leur âge.
Elle aperçut Hermione, Ron et Seamus, et se dirigea vers eux, les autres enfants lui donnant de grands sourires et des hochements de tête. Elle était leur directrice, après tout, et bien aimé par ses étudiants.
« Miss Granger, Mr Weasley, Mr Finnigan. » dit-elle.
Ils levèrent les yeux vers elles, emplis d'un mélange d'espoir et de peur. Ils n'étaient clairement pas sûrs de si oui ou non elle apportait de bonnes ou de mauvaises nouvelles.
« Je suis heureuse de vous informer que Mr Potter, ou devrais-je dire Malfoy, s'est réveillé, et est en ce moment en train de récupérer de son accident dans l'infirmerie. »
Ron poussa un cri de joie, en réaction, tous les autres étudiants les fixèrent.
« Est-ce qu'il va bien ? Et le béb ? » demanda Hermione, s'avançant.
« On m'a dit que Mr Malfoy et le bébé sont en bonne condition. » dit-elle, ses lèvres bougeant alors qu'elle essayait de retenir un sourire. C'était réconfortant, pensait-elle, que des enfants puissent être aussi unis. Ces trois-là iraient en enfer pour rester aux côtés de leur ami.
« Est-ce que nous pouvons aller le voir ? » demanda Seamus.
« Oui, si vous vous tenez bien. » dit-elle, les regardant durement.
Ron lui sourit innocemment.
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Harry était assis sur le lit, enfoui dans les couvertures que Draco avait entourées autour de lui, buvant une tasse de chocolat chaud, lorsque ses amis entrèrent dans la pièce. Il ne put s'empêcher de sourire en voyant combien ses meilleurs amis étaient anxieux. Il ne fut pas préparé lorsque Hermione éclata en sanglots.
Il regarda rapidement Ron, qui fixait la jeune fille avec prudence.
« Hermione ? Est-ce que tu vas bien ? »
Harry se leva, fit taire les protestations de Draco d'un regard. Il se rapprocha et l'étreignit, supposant justement qu'elle avait son saut d'humeur habituelle du mois. Elle pleura sur son épaule, ses pleurs firent grimacer Harry. Il détestait lorsque Hermione pleurait. La jeune fille studieuse avait visiblement été grandement affectée par son coma et il détestait la blesser. Elle était sa meilleure amie. Oh, Ron était aussi son meilleur ami, mais Hermione avait toujours été à ses côtés.
« Hey, c'est bon. » dit-il, la calmant.
« J'ai été si inquiète. » gémit-elle.
Harry soupira, la mettant sur le lit, où Draco les regardait avec amusement. Il était visiblement surpris de voir l'habituelle jeune fille réservée craquer. C'était un événement rare, en tous cas pour le reste de l'école. Ron et Harry, qui avaient été avec Hermione depuis qu'ils étaient devenus amis après l'incident du Troll, avaient vu Hermione dans toutes sortes d'humeur. Les larmes étaient cependant la pire, puisque Harry ne savait pas vraiment comment gérer l'assaut d'une jeune fille en pleur. Il était terrifié, craignant de faire empirer les choses.
« Est-ce que tu vas bien maintenant ? » demanda-t-il après que les pleurs se soient réduits à des reniflements.
Elle acquiesça, ses yeux rouges.
« Désolé. » murmura-t-elle timidement. « C'était de très longues journées. »
« Oui, c'est vrai. » confirma Harry, souriant à Ron et à Seamus.
« Je suis heureux que tu ailles bien. » dit Ron, semblant embarrassé.
Harry sourit.
« Oui. » dit-il. Il regarda les yeux de Ron se déplacer vers son ventre.
« Le bébé va bien. » les rassura-t-il, souriant à Draco lorsque les mains des autres garçons se posèrent dessus et caressèrent sa peau nue.
« Nous savions que tu t'en sortirais. » Seamus sourit, ses yeux se rétrécissant légèrement lorsqu'il regarda Draco.
Harry soupira.
« Ce n'est pas sa faute, Seamus. J'étais aussi en faute. J'aurai dû être plus prudent, je n'aurai pas dû le repousser. »
« Il aurait dû tout de même rester avec toi. » murmura Seamus.
Draco passa une main dans ses cheveux, secouant ses mèches blondes d'une façon attirante.
« Je me suis déjà excusé, et cela n'arrivera pas à nouveau. » dit fermement Draco.
Harry leva les yeux au ciel.
« Draco ? »
« Oui ? »
« Est-ce que tu peux aller me chercher un chocolat chaud ? »
Draco fut dehors en un instant, ce qui fit rire les autres. Harry vit Seamus se détendre, et il soupira intérieurement de soulagement. Seamus était une constante dans sa vie pour le moment, et il ne voulait pas le perdre.
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Ce fut un peu plus tard dans la nuit que Draco se dirigea vers le bureau de Dumbledore. Il savait qu'il devait parler à quelqu'un de la prophétie, puisqu'il ne la comprenait pas vraiment, et qu'il avait besoin de savoir ce qu'elle signifiait pour qu'il puisse protéger sa famille.
Il se tenait devant la gargouille gardant le bureau de Dumbledore, et soupira.
Il ne connaissait pas le mot de passe.
« Sugar Quilles ? »
Rien.
« Canary Creams ? »
Rien.
« Blood favoured lolly pops ? »
Rien.
Draco étouffa l'envie de l'ensorceler. Il n'avait pas beaucoup de temps, et à chaque seconde, il combattait l'envie de retourner en fonçant à l'infirmerie, là où il avait laissé Harry sous la garde de son parrain et de Remus Lupin. Il savait qu'ils ne feraient pas de mal à son compagnon. Il avait confiance en eux, mais il voulait être aux côtés de Harry pour le regarder dormir.
« Veela amoureux ? »
Elle s'ouvrit.
Draco soupira. Faites confiance à Dumbledore pour être un tel fou romantique. Gryffindor, pensa-t-il, mais il s'adoucit instantanément lorsqu'il pensa à son propre Gryffindor, son ventre contenant son enfant… leur enfant.
Il monta vers le bureau de Dumbledore, et frappa. Il entendit le vieil homme dire 'entrez.'
Il ne fut pas surpris de voir Lucius et Severus Snape assis devant le directeur, mais ils étaient visiblement surpris de le voir sans son compagnon. Draco pensa rapidement à quelque chose d'autre qu'à son compagnon, avant qu'il décide d'y retourner et de vérifier que Harry aille bien.
« Draco ? » demanda Lucius, inquiet.
« Je veux vous parler d'une prophétie. »
Dumbledore fit apparaître une tasse de thé, lui indiquant de prendre une chaise à côté de son père. Draco obéit, acceptant le doux liquide. Il ne savait pas par où commencer.
« Prophétie ? » demanda Lucius, levant un sourcil.
Draco acquiesça, ses yeux paraissant légèrement ailleurs alors qu'il essayait de se souvenir des mots que le professeur Trelawney avait prononcés.
« Qu'est-ce que le professeur Trelawney a dit ? » demanda Dumbledore.
Draco le regarda, sortit de ses pensées. Comment Dumbledore savait-il que c'était elle qui avait fait la prophétie ? Draco laissa tomber, sachant que Dumbledore savait tout, comme d'habitude.
« Cela a déjà commencé… Tu as fait le mauvais choix qui ne peut jamais être rectifié… seul dans les ténèbres. Maintenant que le Serpent s'est à nouveau levé, un Phoenix renaîtra de ses cendres, la création du Marqué et du Lié. C'est le Phoenix qui décidera du destin du monde sorcier. Le Phoenix sera le Juge. » répéta Draco.
« Hmm. » dit Dumbledore, caressant son menton pensivement.
« Le Serpent est sans aucun doute Voldemort. » fit remarquer Lucius.
Severus acquiesça, d'accord avec l'autre homme.
« Mais qui est le Phoenix ? »
« La création du Marqué, et du Lié. Harry a été marqué par Lord Voldemort la nuit où le seigneur des Ténèbres a été battu la première fois. » Dumbledore soupira.
« Donc je suis le Li ? »
« Il semblerait. »
Les implications de cela frappèrent durement Draco. Ses yeux s'agrandirent d'horreur.
« Alors le bébé est le Phoenix. » articula Draco.
Lucius tendit une main et saisit celle de Draco, qui avait été en train de serrer la tasse si fermement que ses articulations étaient devenues blanches. Il n'avait jamais remarqué. Son enfant, le bébé pour quoi Harry s'était pratiquement sacrifié pour sauver, allait sans doute mourir… pour sauver le monde. Draco avait envie de pleurer.
« Je ne le permettrais pas ! Le bébé n'en fera pas partie. Je ne vous permettrais pas d'utiliser notre enfant comme un pion dans cette guerre. » hurla Draco, jetant la tasse qui se brisa sur le mur le plus proche.
« Si cela a été prédit, cela se fera. » dit Dumbledore.
« Je la rendrais fausse ! Harry préférerait mourir que de laisser notre enfant mourir. Il s'est pratiquement tué dans ce coma en protégeant le bébé. » ragea Draco, la fureur dans ses yeux.
Lucius attrapa rapidement la baguette de son fils. Même s'il aimerait voir Draco ensorceler son Directeur (Lucius pensait secrètement que le vieil homme le méritait), il savait qu'il avait besoin de discuter de ça avant que cela ne leur échappe.
Il savait que Voldemort avait un intérêt en l'enfant, mais si la prophétie sortait de là, le Seigneur des Ténèbres aurait un plus grand intérêt en Harry et son enfant, et cela devait être évité à tout prix. Harry était très vulnérable dans sa condition.
L'enfant était son petit-fils, le nouvel héritier de la fortune des Malfoy, et Lucius le protégerait en donnant sa propre vie si c'était nécessaire. Sa famille venait avant l'homme qu'il servait et qu'il avait appelé Maître pendant des années.
Lucius savait aussi que Draco se déchaînerait si Dumbledore usait le bébé comme un pion. Les Veela étaient très protecteurs envers leurs enfants et leurs compagnons, et si Voldemort mettait ses mains sur eux, Lucius savait qu'il perdrait son fils.
« Ton enfant sera en sécurité. Je te le promets Draco. Je les protègerai tous les deux. »
Draco tourna ses grands yeux argentés vers lui, et Lucius trembla intérieurement en voyant leur vulnérabilité dans leur profondeur. Il n'avait jamais vu son fils comme ça. Même avec Harry dans le coma, il y avait eu de l'espoir. L'espoir qu'il serait toujours avec son amour peu importe quoi. Mais perdre son compagnon et la seule connexion avec son amour en une fois.
« À chaque fois que nous réglons nos problèmes, d'autres apparaissent. » dit Draco.
« Je sais, Draco. »
Il semblait que son fils n'était pas destiné pour une vie facile.
« Je veux que mon fils et Harry soient protégés. »
« Ils le seront. » interrompit doucement Severus.
Draco sourit faiblement à l'autre homme. Il avait confiance en Severus Snape. En fait, il avait beaucoup d'admiration pour cet homme qui avait espionné pour la lumière en mettant en jeu sa propre vie. Severus avait aussi sauvé la vie de Harry encore et encore.
« Merci. »
« Nous devons attendre, et voir ce qui se passera lorsque l'enfant naîtra. » dit doucement Dumbledore.
« Est-ce que quelqu'un d'autre est au courant de la prophétie ? » demanda sèchement Severus.
« Remus et Sirius. » admit Draco.
Severus gronda.
« Ces sacs à puces ? Qu'est-ce qui t'a pris de leur dire ? »
« Même s'ils sont parfois irresponsables, je sais qu'il protègeront Harry et le bébé. Harry est comme leur propre enfant. Il est le seul lien avec leur passé… avec leurs meilleurs amis. J'ai confiance en eux. »
Severus acquiesça, sachant que cela ne servait à rien de discuter. Le sang Veela qui courait dans les veines de Draco ne l'aurait pas autorisé à quitter Harry avec ceux qu'il considérait comme une 'menace'.
« Je leur dirait de garder cela pour eux. »
« Il serait mieux que Harry ne le sache pas. » dit doucement Lucius.
Draco le regarda, silencieusement, avant d'hocher la tête.
« Oui. » confirma-t-il. « Harry n'est pas suffisamment bien pour supporter ça, et il pourrait faire quelque chose de stupide s'il réalise que le bébé est en danger. Il doit finir la grossesse avant que nous lui disions. »
« Il est vulnérable. » admit Severus en grognant.
« Oui. » dit Draco tristement.
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Draco retourna à l'infirmerie rapidement, ses longues jambes couvrant facilement la distance. Il s'arrêta aux portes extérieures, s'assurant qu'il n'avait fait aucun bruit qui pourrait réveiller son compagnon endormi. Il entra, soupirant de soulagement en voyant Remus et Sirius assis à côté de son mari.
« Est ce qu'il s'est réveill ? »
« Non. » murmura Sirius, regardant Harry avec amour.
Draco s'interrompit, ne sachant que dire. Il devait former sa phrase prudemment.
« J'ai parler à Dumbledore de la prophétie. »
« Oh ? »
Il avait capturé facilement leur attention. Ils le fixèrent avec des yeux inquiets.
« Il m'a dit de ne pas m'inquiéter de ça pour le moment. » mentit Draco. « Harry n'a pas besoin de savoir. »
Ils le crurent instantanément. Ils croient tout ce que Dumbledore dit, ou ce qu'ils supposent qu'il a dit.
« C'était à propos de quoi ? »
« Il est mieux que vous ne sachiez pas tout. » dit vaguement Draco.
Un bâillement l'arrêta et tous les yeux se fixèrent sur le lit, où la silhouette endormie se réveillait. Harry s'étira comme un chat avant d'ouvrir ses yeux verts. Il lui sourit, montrant ses dents blanches, avant de se mettre sous la couverture pour garder la chaleur.
« De quoi parliez-vous ? »
« Rien » dit Sirius instantanément.
Harry le regarda avec amusement.
Il tourna ses yeux émeraude vers son mari, faisant légèrement la moue d'une façon qui fit fondre le Veela. Draco serra ses mains sur ses côtés, déterminé à ne pas abandonner.
La vérité était qu'il n'avait jamais vu Harry si désirable. Les cheveux en bataille cascadaient sur sa peau blanche crémeuse, légèrement rougie suite à des rêves plaisants. Le haut du pyjama, fait de soie noire, était un contraste parfait avec la douce peau séduisante sur la poitrine de Harry, qui était visible en haut grâce aux quelques boutons que Harry avait laissés ouverts.
Les yeux verts le regardèrent comme s'ils étaient proches de retourner dormir, les paupières à moitié fermées alors que Harry le scrutait. Combiné avec ses lèvres roses qui faisaient légèrement la moue pour essayer de lui donner envie, Draco eut du mal à contrôler le désir qui traversait son corps.
Harry vit immédiatement un éclair de désir dans les yeux argentés de Draco, et sourit intérieurement. Il étira ses mains au-dessus de sa tête, prétendant étirer son dos, prétendant ne pas entendre l'inspiration de Draco lorsque son haut remonta, montrant son ventre, une légère courbe visible due à la grossesse.
Remus regarda le jeune garçon avec amusement, comprenant clairement ce que Harry essayait de faire. Lily avait souvent employé la même chose pour rendre un James fou d'amour pour qu'il fasse ce qu'elle voulait. Cela avait toujours marché. James n'avait jamais été capable de dire 'non' à la jolie rousse.
« N'as-tu pas froid ? » demanda Sirius, s'avançant pour mettre la couverture sur son filleul.
Harry sourit.
« J'ai plutôt chaud en fait. » répondit Harry, ses yeux se posant sur le visage tourmenté de Draco.
Sirius se retourna pour prendre une choco-grenouille dans le tiroir de la table de nuit, inconscient des actions de Harry.
« Est-ce que tu veux t'allonger à côté de moi ? » demanda doucement Harry, ses yeux brillants d'une fausse innocence.
Draco s'avança, montant facilement sur le lit pour faire face à son amant. Harry s'allongea à côté de lui, rapprochant son corps. Il pouvait sentir la réaction de Draco face à sa position proche, et il sourit légèrement à Remus, qui secoua sa tête, amusé.
Harry passa une main sous les couvertures et la mit sous le tee-shirt de Draco, caressant ses muscles tremblants. Draco essayait visiblement de se contrôler. Il saisit légèrement un téton avec l'ongle d'un doigt, le sentant se durcir instantanément.
« Je pense que je vais prendre une douche. » dit Harry, sortant du lit, laissant Draco reprendre sa respiration et cacher ses yeux troublés.
« Tu ferais mieux d'en prendre une froide. » ajouta Remus innocemment.
Sirius le fixa étrangement.
« Harry gèlera jusqu'à la mort, Moony. »
Remus éclata de rire.