Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à JKR ou à Frizzy, sauf la traduction

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Chapitre 39 : Seamus Finnigan.

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Harry s'installa confortablement sur le lit, se blottit contre la chaleur réconfortante de Draco. Il soupira, regardant vaguement son parrain lire par-dessus l'épaule de Remus, au grand énervement du loup-garou. Il sourit lorsque Remus repoussa la main de Sirius de sa hanche. Ils semblaient être un couple parfait, et il était visible que Sirius adorait l'homme.

« Est-ce que tu vas bien ? » demanda Draco, sa voix emplie d'inquiétude.

Harry tourna la tête légèrement pour qu'il ait une bonne vue du visage de Draco, un sourire inscrit sur les coins de sa bouche. Il plaça un rapide baiser sur la joue de Draco, faisant attention à ne pas le faire durer sous les yeux scrutateurs de Sirius et Remus.

« Je vais bien Draco, ne t'inquiètes pas. »

« Hier, tu étais inconscient. » fit remarquer Draco, assombrissant ses yeux.

Harry se renfrogna.

« Je pensais que nous avions réglé ça Draco. Nous avions tous les deux tord… »

« Tu étais émotif à cause des hormones. Tu n'avais aucun contrôle de tes réactions, et je suis, en conséquence, celui à blâmer. Je t'ai délibérément quitté dans la tour, laissé à toi-même, sans personne pour t'aider. Je savais que tu étais malade tous les matins, et je t'ai quand même quitt ! »

« Draco, arrête, s'il te plait. »

Draco ferma sa bouche en faisant du bruit.

« Je sais que tu étais blessé, Draco. Je n'ai jamais voulu te blesser, tu sais ça, n'est-ce pas ? »

« Bien sûr que je… » commença Draco.

« Alors pourquoi ne comprends-tu pas que je sais que tu ne me feras jamais de mal ? Même depuis que nous nous sommes mis ensemble, Draco, tout ce que tu as fait était de me protéger de tout ce qui te semblais être une menace. Oui, nous nous sommes disputés, mais bon, chaque couple le fait. Nous en avons simplement plus que les couples habituels. » Harry haussa des épaules.

« Mais… »

« Je suppose que ce que tu m'as dit lorsque j'étais dans le coma était vrai, nous avons l'habitude de nous disputer, et cela va être une habitude difficile à briser. Tu n'as pas besoin de m'envelopper dans du coton, Draco. Je sais que tu fais attention, merde, je sais que tu m'adores. » Harry sourit doucement pour montrer qu'il ne disait pas ses mots pour l'offenser. « Mais tu dois me laisser à nouveau être indépendant. Je dois avoir mon propre espace. Je pense que cela sera bien pour nous… »

« Comment peux-tu dire ça ? » demanda Draco, le choc et l'horreur inscrits sur son visage.

Harry soupira.

« Draco, je t'aime plus que tout. Je n'ai jamais rien ressenti avant ce que je ressens pour toi maintenant, ou notre enfant. Je pense que nous avons simplement besoin de régler quelques trucs. Je sais maintenant que ton sang veela te pousse à me protéger moi et le bébé, mais tu n'es pas invincible, Draco, et tu ne peux pas me protéger de tout. »

« Je peux essayer. » dit Draco avec insistance.

Harry éclata de rire, amusé.

« Je sais, chéri, je sais. »

Sirius et Remus se regardèrent silencieusement. Ils secouèrent leurs têtes, ne voulant pas se mêler de la conversation du couple lorsqu'il était visible qu'ils avaient beaucoup de choses à penser et à discuter. Ils se levèrent silencieusement et quittèrent la pièce.

Harry ne le remarqua jamais, à la place, il se redressa, et pressa un baiser fougueux sur les lèvres de Draco, taquinant l'autre garçon avec son corps. Draco gronda doucement, prenant facilement le contrôle, faisant ainsi grogner Harry de désir.

« Je n'arrêterai jamais de te protéger. » jura Draco, ses yeux brillant de détermination.

« Je sais. Ne te blâme simplement pas lorsque les choses n'iront pas. » sourit Harry, arrêtant les protestations de Draco avec un autre baiser.

Ce qu'il ne savait pas c'était que Harry avait réalisé combien il était facile pour lui et le bébé d'être en danger. Il avait vécu dans un rêve, croyant que rien ne pourrait le blesser alors qu'il était sous la protection de Draco, et avec Voldemort encore en vie, il avait encore plus mis en danger leur enfant. Il devait être conscient des risques, et il devait essayer de les empêcher.

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Seamus se pencha en avant et donna un baiser amoureux à Blaise Zabini, ses yeux vivant avec une douce tendresse qui faisait battre le cœur de Blaise. Il sourit de bonheur lorsque Blaise le poussa sur le lit. Blaise leva ses yeux au ciel, habitué aux habitudes du Gryffindor maintenant. Seamus fit la moue.

« Je veux parler, Blaise. »

« Nous pouvons parler plus tard. » murmura Blaise, embrassant l'épaule bronzée de Seamus.

Severus se renfrogna, baissant les yeux pour fixer la tête baissée de son amant.

Ils étaient ensembles depuis maintenant quelques semaines, et pour l'instant, il n'avait pas été capable d'obtenir des informations sur ce que Blaise ressentait pour lui. Ils avaient tout d'abord parler, après eu du sexe, mais maintenant, il semblait que Blaise évitait à tout prix de lui parler, et Seamus était fatigué de prétendre que tout allait bien alors qu'il y avait clairement quelque chose qui n'allait pas dans leur relation.

Blaise, qui était en train de sucer le cou de Seamus, s'arrêta. Il avait découvert que le Gryffindor irlandais était particulièrement sensible ici, et le fait que Seamus ne répondait pas faisait réalisé Blaise que l'autre garçon était pour une fois sérieux. Il se dégagea.

« Qu'est ce qui ne va pas ? »

« Je veux simplement parler. »

« À propos de quoi ? » cria Blaise.

Seamus grimaça.

Blaise le fixa, sans émotion. En revanche, à l'intérieur, c'était un ouragan d'émotions. Il ne savait pas quoi dire au garçon qu'il avait réussi à séduire et mettre dans son lit il y a seulement un mois. Ils s'étaient graduellement habitués l'un à l'autre, et, même si peu de personne savait à propos de leur relation, merde, il ne l'avait même pas dit, et il se doutait que Seamus l'avait dit à Harry Potter, pour que Harry soit à l'aise autour de lui, il voulait que cela continue.

Durant les quelques semaines où ils avaient été ensembles, Blaise s'était habitué à avoir le Gryffindor irlandais dans son lit. Il avait découvert ses pitreries espiègles adorablement douces, même énervantes parfois. Il savait que Seamus ressentait quelque chose pour Harry Potter, et au plus profond de lui, il se doutait que le Gryffindor ne savait toujours pas ce qu'il ressentait.

Blaise avait commencé toute cette histoire comme un défi, et parce qu'il sentait une étrange émotion face au garçon qui avait vu le garçon qu'il aimait arraché de lui par Draco Malfoy, l'ami de Blaise.

Il ne regrettait pas avoir commencé la relation, mais il avait découvert qu'il s'énervait rapidement lorsqu'il faisait face au garçon qui insistait pour parler.

« Je veux parler à propos de … nous ? » la dernière partie sonnait comme une question, comme si Seamus n'était pas sûr qu'il y avait un 'nous'.

« Qu'est-ce qu'il y a à propos de nous ? »

« Est-ce que tu vas parler à tout le monde de nous ? »

« Non. »

« Pourquoi ? »

La douleur dans les yeux habituellement joyeux de Seamus fit serrer le cœur de Blaise.

« Parce que je ne veux pas. »

« On dirait un béb ! »

« Tu peux parler ! Lorsque nous avons commencé notre relation, tout ce dont tu pouvais parler c'était Potter ! »

Seamus pâlit.

« Pardon ? »

« C'était toujours Harry ci, Harry ça. »

« Je n'ai jamais voulu… »

« Non. »

« Blaise. »

« Il n'y a pas de nous, Seamus, il y a simplement toi et moi, t'as compris ? Je suis seulement venu auprès de toi pour le sexe, donc, à moins que tu sois d'accord avec ça, je te suggère de partir, sinon, ferme-la. »

Blaise n'avait pas voulu faire ça. Il voulait reprendre ses mots aussitôt qu'ils étaient sortis de sa bouche, mais c'était impossible.

Seamus fixa l'autre garçon devant lui silencieusement, son cœur déchiré. Il savait qu'il ne serait que blessé s'il restait avec l'autre garçon, mais il ne semblait pas pouvoir se forcer à partir.

« Alors ? » cria Blaise, espérant que l'autre garçon resterait.

Seamus ferma ses yeux avant de repousser l'autre garçon de son corps.

« Je dois réfléchir. » dit-il soudainement.

Blaise haussa des épaules, semblant s'en ficher, alors que son estomac était noué, craignant que Seamus ne lui dise que c'était fini.

« Prends tes affaires avec toi. »

Seamus se leva, se sentant soudainement conscient de son corps nu. Était-ce parce qu'il n'était pas suffisamment bon ? Était-ce parce qu'il était dévergond ? Merde, Seamus savait qu'il était dévergondé, mais il n'avait jamais eu la chance d'être avec quelqu'un qu'il pouvait aimer auparavant. Il avait pensé qu'il aimait Harry, et il avait passé la plupart de son adolescence à essayer de séduire le garçon naïf. Il agissait peut-être comme une traînée, mais Blaise avait été le premier garçon à le prendre, une décision qu'il ne regrettera jamais, même s'ils se séparaient.

Il prit son caleçon, et le mit en un temps record avant d'enfiler rapidement son pantalon. Il mit son tee-shirt dans la poche de son pantalon, et passa sa robe sur ses épaules nues, voulant soudainement s'éloigner de tout ça. De Blaise. De la douleur.

Il ne dit pas au revoir. Il savait que Blaise ne s'y attendait pas.

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Blaise retira les draps plissés de son corps tremblant, tremblotant légèrement. Les cachots étaient bien connus pour être la partie la plus froide du château, et même après avoir vécu pendant six ans ici, il n'y était pas encore habitué, spécialement durant les mois d'hiver.

Il repensa à l'expression blessée qui avait traversé le visage de Seamus après qu'il lui ait dit qu'il n'y avait pas de 'nous'. Il poussa un petit soupir, regardant autour de lui, dans la pièce faiblement éclairée, jusqu'à ce que ses yeux se posent sur la porte que son amant avait utilisée pour partir. Seamus reviendrait-il ?

Blaise en doutait. Seamus avait beaucoup de principes, même s'il avait une réputation. Blaise avait réalisé durant ces dernières semaines, que la plupart de ce qu'il avait entendu sur l'Irlandais n'étaient que des simples rumeurs. Seamus était un amant attentif, et il ne choisissait simplement pas son partenaire au hasard.

Blaise ne voulait pas avoir une vraie relation avec Seamus, mais il avait peur de se blesser, et la seule façon dont un Slytherin pouvait protéger son cœur, était d'essayer de le battre. Il ne se rétracterait pas. Il priait silencieusement que Seamus revienne et lui dise qu'ils pourraient continuer ce qu'il s'était passé.

Il en doutait.

Et cela faisait mal.

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« Est ce que tu penses que cela ira pour eux ? » demanda Sirius, mordant sa lèvre.

Remus le regarda.

« Qui ? »

« Harry et Draco. »

« Ils doivent surmonter beaucoup de choses. » dit doucement Remus, essayant de remonter le moral de son amant. Il n'aimait pas voir l'homme habituellement si joyeux être si sérieux. Sirius ne devait pas être sérieux. Oh, Sirius était bien plus observateur que ce que pensait les gens, et il était très intelligent lorsqu'il essayait, mais il le dissimulait derrière un visage optimiste. Un visage qu'il avait perfectionné avant Azkaban. Il semblait que cette partie de vie de Sirius là-bas lui avait même pris ça de lui.

« Je sais. Je veux dire que nous avons pratiquement perdu Harry et le béb »

« Harry a cependant raison. Draco doit laisser un peu d'espace à Harry de temps en temps. »

« Oui, mais il est si difficile de ne pas vouloir le protéger. » Sirius soupira.

Remus se retint de sourire, sachant combien l'homme était surprotecteur envers son filleul. Sirius enfermerait Harry comme le muggle Rapunzel s'il croyait que Harry était en danger.

« Ils iront bien. Ils s'aiment. »

« En tous cas, Madame Pomfrey nous a dit que Harry et le bébé étaient en bonne santé. » Sirius soupira.

Ils s'étaient arrêter pour parler à Madame Pomfrey en sortant de l'infirmerie. L'infirmière leur avait dit que Harry irait bien après qu'il se soit reposé, et qu'il devrait être suffisamment en bonne santé pour continuer la grossesse.

« Oui. »

« Est-ce que tu veux au moins des enfants, Remus ? » demanda Sirius soudainement.

Remus cligna des yeux.

« Pardon ? »

« Est-ce que tu veux avoir des enfants ? » répéta Sirius, regardant le loup-garou de près.

Un sourire pratiquement rêveur apparut sur le visage de Remus à cette pensée, avant qu'il ne soit remplacé par un regard de tristesse absolue. Il voulait des enfants, bien sûr qu'il en voulait, c'était l'une des choses qu'il voulait le plus au monde, mais cela lui avait été retiré le jour où il avait été mordu.

« Ce que je veux importe peu, Sirius. »

« Que veux-tu dire par l ? » demanda Sirius, se demandant si l'autre homme ne voulait pas avoir d'enfant.

« Je ne suis pas capable d'avoir d'enfants. » dit doucement Remus, sa voix étrangement sans émotion.

Sirius cligna des yeux.

« Depuis quand ? »

« Cornelius Fudge a interdit aux loups-garous de se reproduire. On m'a donné une potion pour me rendre stérile. »

Sirius se figea.

« Quoi ? »

Remus se tendit, réalisant soudainement l'énormité de ce qu'il venait tout juste d'avouer. Alors que Sirius s'avançait pour agripper ses épaules, le loup-garou se dégagea.

« Quand ? » demanda Sirius.

« Pendant que tu étais à Azkaban. »

« Comment ont-ils os ?! » ragea Sirius, de la fureur dans ses yeux pâles.

Remus soupira.

« Cela importe p… »

« Bien sûr que c'est important Remus. Tu ferais un superbe papa. » cria Sirius.

Remus eut un sourire triste.

« Je suis désolé si tu voulais des enfants, Sirius. Je ne te retiendrais pas pour ta promesse de rester avec moi maintenant que… »

Sirius l'interrompit.

« Qu'est-ce qui te fais penser ça ? Je t'aime, Remus. »

« Je pensais… »

« Cela importe peu… pour l'instant… mais nous réglerons ça. Même si nous ne pouvons jamais avoir d'enfant Remus, je ne te quitterais jamais. Merde, je ne pourrais pas à moins que tu me jettes dehors. » Sirius sourit, en se forçant.

Sirius était intérieurement furieux. Comment cet homme osait-il empêcher Remus, l'homme le plus gentil qu'il avait rencontré, d'avoir la chance d'être père ? Il savait que Remus ferait un bon père, merde, il adorait les enfants, et il avait gardé Harry lorsqu'il était un bébé pour Lily et James comme un canard sur l'eau.

Remus se détendit.

« Je t'aime aussi Sirius. » dit-il honnêtement, ses yeux brûlant d'émotions étouffées.

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« Est-ce que tu penses que je serai rapidement autorisé à rentrer à la maison ? » demanda Harry.

Draco le regarda, tout en mordillant sa tête pensivement.

« Je ne sais pas. Je préférerai que l'on t'examine avant que tu partes. »

Harry acquiesça, d'accord.

« Oui. »

« Je lui ai parlé et elle m'a dit que toi et le bébé alliez bien. Tu dois te reposer pendant quelques jours cependant. »

Harry sourit, soulagé par les nouvelles.

« Je suis heureux. » murmura-t-il, une main allant caresser son ventre.

Il se sentait légèrement fatigué, et parfois, cela faisait mal de penser à ce qui était arrivé avant la chute, mais en dehors de ça, il se sentait bien. Il détestait la façon dont ils étaient tous déterminés à l'envelopper dans un cocon de soie. Il s'en était sorti, et même s'il savait que Draco et les autres croyaient bien faire, c'était suffocant.

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Hermione soupira, repoussant une mèche de cheveux de son visage. Ron était assis à côté d'elle sur le canapé, prétendant étudier, mais il n'arrêtait pas de la regarder de temps à autres, ce que Hermione trouvait vraiment énervant. Elle n'aimait pas être observé lorsqu'elle essayait de se concentrer.

« Quoi ? » demanda-t-elle finalement.

« Erm… »

Curieuse, Hermione le regarda. Ron la fixait pensivement, ses dents mordant sa lèvre inférieure, alors qu'il se demandait si oui ou non il devait lui demander. Ses yeux habituellement sans inquiétude étaient sombres d'anxiété.

« Est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux me demander ? »

« Il y a un week-end à Hogsmeade de prévu la semaine prochaine… » murmura Ron.

Hermione acquiesça, étant déjà au courant de ce fait.

« Est-ce que tu y vas ? » demanda Ron soudainement.

Hermione le fixa.

« Ron, bien sûr que j'y vais. » dit-elle finalement.

Ron rougit.

« Non, ce que je veux dire c'est... veux tu .. ? Je veux dire… »

Hermione comprit finalement ce que Ron essayait de dire, et son visage s'adoucit. Ron, le garçon qu'elle aimait depuis plusieurs années, avait finalement trouvé le courage de lui demander de sortir avec lui. Elle étouffa un rire lorsque Ron devant rouge, s'efforçant de s'expliquer.

« Erm… Nous sortons normalement avec Harry, mais Harry va y aller avec Draco, s'il est autorisé à sortir, donc j'ai pensé que, peut-être nous pourrions… »

« Oui ? » demanda-t-elle innocemment.

« EstcequetuirasàHogsmeadeavecmoi ? » demanda-t-il en fonçant, ses mots se joignant.

« Nous y allons toujours ensemble. » taquina Hermione, son visage parfaitement immobile.

Ron la fixa.

« Tu sais ce que j'essaye de dire ! »

Hermione ne put s'en empêcher, elle éclata de rire. Le visage de Ron était hystérique.

« Tu me demandes de sortir avec toi. » Elle sourit.

Ron acquiesça, évitant ses yeux.

« J'aimerai sortir avec toi, Ron. »

Les yeux de Ron sortirent de leur orbite, incrédule.

« Oui ? » cria-t-il.

« Oh, Ron. » Elle soupira, secouant sa tête.

Parfois elle se demandait comment elle avait survécu en passant deux années à adorer le garçon le moins attentif de l'école. Ron était si dense parfois, mais bon, c'était également une des raisons pour lesquelles elle l'aimait.

Elle rassembla ses livres, et les mit dans son sac, oubliant de les placer dans leur ordre alphabétique habituel. Elle se leva rapidement, aplatissant les plis de sa robe, avant de se pencher et de l'embrasser sur les lèvres.

C'était seulement le plus bref des baisers, mais cela fit battre son cœur, et fit rougir son visage. Voyant son expression incrédule, elle prit rapidement la direction de son dortoir. Elle ne pouvait pas croire qu'elle l'avait embrassé… C'était complètement hors de son caractère de perdre ainsi le contrôle.

Ron fixa sa silhouette, encore sous le choc, avant de lever une main, et de toucher avec légèreté ses lèvres. Il se demanda s'il n'avait pas tout imaginé. Se souvenant le toucher de ses lèvres contre les siennes, il sourit.