Titre : Les miroirs du temps
Auteur : Polgara86 (et pas Polgara la sorcière , hélas )
correctrice :m4r13 (elle a bcp de boulot la pauvre ! ) (ndc : confirmation de la correctrice)
Avertissement :PG13 (même si le début est soft , cela va se corser au fils de l'histoire)
Spoilers : Les cinq tomes
Disclaimer : L'univers, les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas et je ne touche aucun argent (donc je suis et resterait pauvre ).Tout appartient à JK Rowling (que je trouve très belle et qui est aujourd'hui une des femmes les plus riche du monde)
Résume général : Après la perte de Sirius , Harry se renferme peu à peu sur lui même . La rentrée à Poudlard se passe cependant assez bien jusqu'à...
Pol : hepepepep !!.
Rogue : Quoi?.
Pol : tu as oublié de saluer nos lecteurs...
Rogue : #Roule des yeux et grogne un salut #(...) donc ce chap et là pour ns montrer à quel point Harry est gentil et super héroïque et patati et patata…
Pol : tu pourrais mettre plus de bonne volonté…
Rogue : Tu peux me forcer à être ici ! Mais tu ne peux pas m'enlever ma LIBERTE !!
Pol : t'aurais pas vu Braveheart avec Mel Gibson ?.
Rogue : grogne possible...
m4r13 : moi j'aurais plutôt dis qu'il avait trop écouté Florent Pagny et « sa liberté... »
Chapitre 2 : Duddit et legilimens
Les Dursley et Harry, mangeaient tranquillement les haricots et le poisson que la tante
Pétunia leur avait préparé pour le déjeuner. Le silence était seulement interrompu par le bruit que faisait Dudley en mangeant. Celui-ci, s'était mis le plus loin possible d'Harry, n'ayant toujours pas compris qu'il lui avait sauvé la vie et non pas jeté un sort l'année précédente.
Au début, Harry avait trouvé ça drôle de le voir lui jeter de fréquents coups d'oeil apeurés mais il s'en été vite lassé. Depuis, il n'était plus possible d'avoir une convenable petite dispute avec son cousin.
L'oncle Vernon, s'y il avait toujours considéré Harry comme un intrus et un danger pour sa famille, les événements antérieurs avaient décuplé son hostilité.
Cependant les menaces de représailles, bien présentes dans son esprit, l'empêchaient de déclarer la «guerre ouverte» au jeune homme.
Pourtant, il réprouvait le fait que son fils soit si effrayé par son neveu. En fait, il était difficile de croire que ces «cousins» étaient de la même famille. Harry, bien que de taille moyenne, avait un corps élancé, et sa musculature, renforcé par ses exercices, mince, évoquait la souplesse et la rapidité...
La musculature de Dudley faisait plus penser à un camion ou à un camping-car. Il avait les cheveux blonds bouclés qui faisaient dire à la tante Pétunia qu'il ressemblait à un chérubin, et à Harry, un cochon avec une perruque.
Harry lui, avait les cheveux noirs en bataille, à croire qu'il ne se les coiffait jamais, ses yeux étaient verts émeraude, et son visage était marqué par une cicatrice en forme d'éclair sur le front.
Pour l'oncle Vernon avec ou sans ses lunettes rondes, Harry ressemblait à un voyou.
- J'ai fini, je sors, j'ai rendez-vous avec mes amis, déclara Dudley d'une voix forte après avoir englouti son pamplemousse (de son régime inefficace).
- Bien, amuse-toi bien. Rentre pas trop tard mon duddlynouchet adoré, répondit sa mère.
- J'ai fini, je...
- TOI ! TU DEBARASSES LA TABLE! Hurla l'oncle Vernon en coupant la parole à Harry.
- C'est bon, pas besoin de s'énerver comme ça.
-Ne me répond pas, mon garçon. Nous n'avons pas à subir ton insolence.
Harry regarda droit dans les yeux son oncle. Il avait découvert que lorsqu'il croisait le regard de quelqu'un il pouvait savoir ce qu'il ressentait, s'il mentait et même pénétrer dans son esprit.
En fait, il en était sûr, cela faisait partie des différents pouvoirs que lui avait légué par accident Voldemort et que les cours d'occlumancie avec Rogue avaient dû révéler, bien que ce ne soit que récemment qu'il s'en était rendu compte. Bien sûr Harry n'avait pas besoin du legilimens pour savoir ce que les Dursley pensaient de lui et de sa famille (il n'est pas censé faire partie de leur famille ?). Mais c'était bien utile pour leur répondre de la manière la plus adéquate.
- Bien, mon oncle. Mais après, rappelles-moi d'écrire à Maugrey (Vernon avait une peur bleue de cet homme). Tu comprends, je ne voudrais pas qu'il s'imagine des choses. C'est quelqu'un de très nerveux, vois-tu ?
Nerveux, était un euphémisme, le mot serait plutôt paranoïaque. Mais Harry avait bien choisit ses mots et employé volontairement un ton neutre remplie de sous-entendu explicites qui eurent l'effet escompté.
Le visage violacé de son oncle pris une teinte verdâtre. Et Harry bien qu'il débarrassa la table (par politesse), pu sortir facilement de table.
-N'oublie de lui écrire que nous t'avons payé de nouveaux vêtements, lui rappela son oncle lorsqu'il sorti de la cuisine.
Harry soupira « ça m'aurait étonné qu'il me le sorte pas ». Mais au lieu de prendre le chemin de sa chambre il se dirigea vers la porte d'entrée dans l'intention de faire un petit tour dehors. Harry traversa Magnolia Crescent, tourna dans Magnolia Road et se dirigea vers le parc qui à cette heure, n'était pas encore très rempli. Il aimait s'enfoncer dans la petite forêt du parc, dont la végétation luxuriante avait un effet apaisant sur lui.
Alors qu'il se promenait au hasard sans but, il tomba sur des vêtements : une chemise violette et rouge, un short kaki et des baskets rouges. Il les ramassa étonné, et soudain, il entendit les voix de son cousin et de sa bande, dont celle d'une personne qui pleurait.
« C'est pas vrai! Ils recommencent à s'attaquer à quelqu'un ! s'exclama Harry avec colère.
Sans réfléchir, il se dirigea vers la bande à Dudley, et la scène qu'il vit le révulsa : Un garçon brun d'environ 12, 13 ans, à qui on avait enlevé les vêtements se débattait entre Piers et un autre gars. Ils le maintenaient fermement pendant que Dudley tentait de lui faire manger des vers de terre. Les trois autres les entouraient et regardaient en riant et de temps en temps lançaient des encouragements.
Harry eut du mal à contrôler sa colère et dut faire un gros effort sur lui-même pour ne pas sortir sa baguette et leur lancer des sorts de furonculose ou de chauve furie.
-Et Duddlychounet, tu peux m'expliquer pourquoi tu fais ça ? dit-il assez fort.
Dudley se tourna vers lui, ses amis se désintéressèrent du gamin, pour faire face à Harry. Ce fut Piers qui prit la parole en premier :
-hé, Big D, c'est pas ton erreur de la nature de cousin ? Mêles-toi de ce qui te regarde, Potter, ou Big D et nous, on va te faire ta fête.
Les voyous lui sourirent méchamment, sauf Dudley qui hésitait. Ils s'avancèrent et commencèrent à l'encercler. Mais Harry avait affront Voldemort et ses mangemorts, un basilic, des araignées géantes, un dragon et des détraqueurs... Ce n'est pas une bande de gamins qui pourrait lui faire peur ou faire «sa fête».
-Laissez-le tranquille, ou crois-moi Dudley ça ira mal.
Ils éclatèrent de rire, même Dudley, bien que son rire sonnait faux.
-Big D, ça fait longtemps qu'on n'a pas fait notre jeu favori, la chasse au Harry, dit Piers. Tu préfères quoi : Je le tiens et toi tu le tabasses ou le contraire ?
Harry s'amusa en voyant la tête de son cousin qui ne savait visiblement pas quoi faire. Puis, il fit son choix.
- Tu le tiens.
La bande s'avança un peu plus vers Harry, lui bloquant toute possibilité de retraite. Mais à leur grand étonnement, il ne bougea pas.
-Mauvais choix, Dudleynouchet, lança t-il un sourire mauvais aux lèvres.
Il sorti alors sa baguette de sa poche. Dudley blêmit devant l'aspect inquiétant qu'avait pris son cousin. Il émanait de lui une aura surnaturelle, son visage reflétait une détermination farouche et une confiance en lui même déstabilisante. On aurait dit qu'il lui suffisait d'un mot pour se débarrasser d'eux. Et c'était sûrement le cas.
-On se casse ! Dit Dudley d'une voix ferme.
Les autres mauvais garçons avaient dû ressentir le même malaise car ils obéirent sans discuter. Seul Piers ne semblait pas décidé à lâcher l'affaire (plus bête que Dudley, c'est donc possible).
- Pourquoi ? Depuis quand t'a pitié de ce raté ? Allez juste 10 minutes, il n'en mourra pas.
- LA FERME ! hurla Big D, c'est moi le chef ! Non ? Fait ce que je te dis. Heu... mes parents m'ont ordonné de ne pas le toucher.
'C'est plutôt le contraire ', songea Harry. D'abord surpris par le ton de son ami, Piers accepta l'excuse et la bande se retira, laissant seuls Harry et le garçonnet qui n'avait pas bougé, en larmes. Harry s'agenouilla à ses côtés.
- Hé, salut toi, dit-il d'une voix douce.
Mais le gamin se retourna et se mit à pleurer de plus belle en hoquetant et il semblait avoir du mal à retrouver ses esprits. Harry s'accroupit et le gamin se blottit contre lui. Harry se mit à chantonner un petit air pour le rassurer.
Le garçonnet se détendit. Harry commença alors à le rhabiller. Tout en continuant à chanter, il lui mit sa chemise, son short puis attacha les lacets de ses baskets. Lorsqu'il releva la tête, le gamin lui souriait, visiblement rassuré, ses yeux marrons encore humides. Harry compris que cet être sans défense n'avait 12 ans que par la taille.
- Comment tu t'appelles ?
- Duddit ! dit il en levant sa main en l'air avec fierté.
- Bien, moi c'est Harry, Duddit.
- Harry, répéta t-il.
- Tu sais où se trouve ta maman ?
Duddit fit non, de la tête. Harry l'aida à se relever.
- C'est pas grave, viens on va la trouver.
Harry lui tendit la main que le petit garçon s'empressa de prendre. Après réflexion, il jugea que le mieux était de se diriger vers l'entrée du parc.
- Tu vis près d'ici ?
Duddit ne répondit pas. Il se mit à chantonner le même air qu'Harry, qui comprit qu'il ne voulait pas parler. Alors sans dire mot, il l'entraîna à la sortie du petit bois.
Arrivés à l'entrée du parc, une belle femme brune d'une trentaine d'année, coiffée d'un carré court, vêtue d'un jean et d'un T-shirt se précipita sur eux.
- Ah jeune homme vous me ramenez mon fils, merci, dit-elle en s'adressant à Harry puis elle se tourna vers Duddit "Mon bébé, je t'ai cherché partout, je.....oh ! Mais que t'est il arrivé ? Tu es encore tombé?"
Duddit se précipita sur sa mère en pleurant et l'enlaça de ses bras tous maigres.
Harry lui raconta ce qui s'était passé en évitant le passage de la baguette magique et de dire que le meneur des voyous était son cousin.
- Comment t'appelles tu ? Lui demanda t-elle.
- Harry ! Répondit Duddit, fier d'avoir retenu son nom Harry lui fit un grand sourire et répondit :
- Ouais, Duddit, c'est bien. Je m'appelle Harry Potter madame.
- Harry Potter !!!
Harry n'en revenait pas. Avait-il à faire à une sorcière ?
- Le jeune délinquant récidiviste qui va à saint Brutus ! (Génial, les Dursley m'ont fait une super réputation.)
- Heu… oui. Vous êtes ?
- Oh excusez moi. Je m'appelle ...
- Maman !
- Mais non, mon chéri. Je suis Anne Parker. Et le garçonnet que tu vois, c'est Donald, ou comme il préfère, Duddit.
- Et bien enchanté, Mrs Parker.
- Comment te remercier pour ce que tu as fait ?
- C'est pas la peine. Tout le monde aurait fait pareil.
- Je n'en suis pas si sûre... Oui mon bébé on va y aller. Duddit tirait sur son pantalon. Ca te dirait de venir manger ce soir chez nous ?
- Oui !! Oui !! Harry vient à la maison !! Cria Duddit en riant.
Il avait l'air tellement content qu'Harry n'eut pas le coeur à refuser
- J'en serai ravi.
Après s'être donné rendez-vous, et avoir réussit à faire lâcher Duddit le t-shirt de Harry qu'il ne voulait pas quitter. La mère et l'enfant partirent. Harry décida de rentrer à son tour quand une main se posa sur son épaule. Il se retourna pour ne trouver personne. Mais il entendit la voix de Lupin lui chuchoter de sous la cape d'invisibilité :
- Ce n'était pas très malin de sortir ta baguette.
Mais son ton trahissait l'amusement plus qu'un reproche.
- Je n'avais pas l'intention de m'en servir, se justifia Harry. Elle m'a permis de convaincre mon cousin de ne pas s'en prendre à moi.
- Tu ne changeras jamais Harry. Tu es toujours prêt de te lancer au secours de ceux qui en ont besoin. Tu fonces, sans te préoccuper du reste.
La voix de Lupin témoignait du respect qu'il avait pour lui et comme une certaine nostalgie. Pourtant Harry ne put s'empêcher de penser « c'est aussi cette attitude a vouloir «jouer les héros » qui a coûté la vie de mon parrain ».
Il murmura à Lupin, qu'il devait rentrer chez les Dursley. Et il sortit du parc.
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- Comment ça tu es invité à manger chez les Parker ! s'exclama la tante Pétunia que cette idée semblait être pour elle la plus incongrue qui soit
- Il n'en est pas question ! Tu pourrais leur révéler que tu es un.......
- Sorcier ? Finit Harry
- Un MONSTRE ! Je ne veux pas que tu salisses encore plus notre bonne réputation.
- Ca c'est la meilleure, qui a pourri la mienne ?
- Ne réponds pas à ta tante ! C'est qui, cette Mrs Parker ?
- Elle vit plus haut dans la rue. C'est celle qui à un gamin « spécial », répondit la tante Pétunia en pinçant ses lèvres d'un air entendu.
- L'arriéré?
Harry dut se retenir de ne pas rétorquer que s'il y a un arriéré dans le quartier son nom est Dudley.
- Il n'est pas dans mon intérêt de divulguer des informations sur ma nature, dit-il calmement. J'ai accepter de dîner chez eux, et je ne vois pas pourquoi je n'irai pas.
- Et pourquoi les Parker t'ont invité ?
- Parce que je me suis un peu occupé de leur fils. Bon je peux y aller ? Dîtes oui ou non, moi, il faut que j'aille envoyer une lettre.
- Une lettre ? Quelle lettre ? S'informa l'oncle Vernon
- Mais celle de Maugrey, bien sûr !
Et voilà, il avait dit les mots magiques.
Harry monta victorieux se préparer pour le dîner chez les Parker. Il mis un t-shirt manche longue, et un jean, et il tenta vainement de se coiffer. Mais pouvait-il venir sans rien apporter?
C'était la première fois qu'il était invité chez des moldus et il savait que les Dursley apportaient toujours quelque chose. Après avoir hésité, il prit le gâteau au chocolat de Mrs Weasley et descendit à 18h30. En bas des escaliers, il aperçut les Dursley entrain de dîner, il leur cria qu'il y allait, mais L'oncle Vernon se leva alors et se planta devant lui, sa serviette accrochée à son col.
- Si jamais tu dis... enfin... tu sais quoi... ou que tu dis du mal de ma famille. Je te promets, mon garçon, que tu passeras le plus mauvais moment de ta vie!
Harry haussa les sourcils. «Comme tu me connais mal mon oncle! » Lui dit-il à voix basse.
S'il savait tout ce qu'il a vécu, il comprendrai que ce n'était sûrement pas lui qui pourrai lui faire vivre le «plus » mauvais moment de sa vie.
Avant que son oncle ait le temps de répliquer, Harry sortit.
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Le dîner chez les Parker se passa bien. Mrs Parker avait préparé des frites et des hamburgers. Le gâteau de Mrs Weasley remporta un franc succès. Monsieur Parker se révéla être un homme charmant et quand ils surent que s'était l'anniversaire d'Harry, ils insistèrent pour l'emmener avec Duddit au cinéma voir Peter Pan. Bon, ce n'était pas trop de l'âge d'Harry mais Duddit en fut enchanté.
Quand ils rentrèrent, Duddit offrit à Harry un dessin qu'il regarda avec étonnement : On le voyait lui, entouré de flammes tenant sa baguette faire peur à Dudley (dont Duddit avait bien saisi sa ressemblance avec un cochon) et ses copains. Duddit lui se cachait derrière Harry. Apres les avoir remerciés, et refusé qu'il le ramène (il n'habitait pas loin après tout), Harry prit le chemin de retour à 22h30. Alors qu'il marchait, il entendit des bruits de disputes (Encore !!).
Il se dirigea vers les formes noires et fut bousculer par Mark Evans qui courait l'air affolé. Harry vit alors pourquoi : Dudley se retrouva face à lui, le nez en sang. Harry éclata de rire.
- Et bien Dudleynouchet, que t'est-il arrivé?
- Ca ne te regarde pas, grommela t-il
- Laisse moi deviner… tu t'en es pris encore à ce gamin, et il t'as mis KO?
- NON ! C'est pas ça !
- C'est vrai que cet année il a 11ans ! Ca change complètement le deal ! Il doit bien peser 35 kilos alors que toi seulement... 80... Non, excuse moi... 100kgs !! Tu n'avais vraiment aucune chance tout seul...
- La ferme ! Je suis tombé si tu veux savoir.
- Mais oui, c'est ça. Et pourquoi il s'enfuyait comme ça ?
- Ca te regarde pas gronda Dudley.
Tout le long du chemin jusqu'à la porte d'entrée Harry se moqua de son cousin. L'occasion était trop belle. Mais lorsqu'ils entrèrent, les parents se précipitèrent sur leur fils blessé.
- MON DIEU !!! QUE T'EST IL ARRIVE DUDLEYNOUCHET ? beugla la tante Pétunia en entraînant Dudley dans la cuisine. Harry regarda le scène en s'amusant comme un fou, se demandant comment le champion de boxe à sa maman et son papa allait expliquer qu'il s'était fait étaler par un môme de 11 ans. L'oncle Vernon lui jeta un regard en biais.
- C'est lui, il t'a fait tu sais quoi ?
Là, Harry ne souriait plus. Il vit avec horreur son cousin lui faire un sourire féroce et répondre :
- Oui ...
- Non, mais c'est pas vrai !! S'écria Harry indign
- TOI TAIS-TOI !!! Déjà l'année dernière tu lui as...
- SAUVE LA VIE !! Mais je n'aurais pas d ! Le détraqueur lui aurait aspiré son âme et il serait devenu une grosse loque. Pour le peu que ça aurait changé de toute façon...
- Ne prends pas ce ton avec moi, jeune homme ! J'ai toujours su et vu l'horrible monstre que tu es. Il se rapprocha dangereusement d'Harry. Mon Dudley t'es cent fois supérieur! Il est ce que tu ne seras jamais !!
Harry sentit la colère bouillir en lui.
- Oui, ça c'est sûr! Un sale menteur et un imbécile obèse qui s'en prend à plus faible que lui! Mais tu sais ce qu'on dit, tel père, tel ...
Le passage qui suivit se déroula comme au ralenti. Harry vu la lourde de main de son oncle se lever et s'abattre sur sa joue. Il fut projeté à terre.
-J e t'interdis d'insulter mon fils !! Dit il hargneusement dans une vague de postillons. Harry regarda son oncle abasourdi.
C'était la première fois qu'il osait lever la main sur lui. Mais il avait mal choisit son jour, car à ce moment là il fut interpellé par une voix rauque et sèche :
- Dursley ! Je croyais vous avoir prévenu.
Maugrey, Lupin, Weasley, Tonks et surtout Dumbledore se tenaient au seuil de la porte, les regards furieux dirigés sur l'adulte. L'oncle Vernon sembla perdre toutes les couleurs que son visage prenait habituellement. Harry ne sut pas comment l'oncle Vernon fut puni, car Tonks, qui avait les cheveux courts, bleu pervenche (aujourd'hui), se précipita sur lui, l'aida à se relever et l'emmena dans sa chambre chercher ses affaires...
- On est venu te chercher ! dit-elle d'un ton qui se voulait joyeux.
Lorsqu'ils revinrent en bas, il sortirent immédiatement et attendirent les autres. Plusieurs minutes plus tard, Dumbledore sortit à son tour, suivit par les autres.
- Ca va Harry ?
Harry lut dans ses yeux, l'inquiétude. Il lui gardait encore une certaine rancoeur des évènements passés, mais l'amitié qu'il portait au vieil homme lui sembla plus importante. Il tenta donc de le rassurer en se forçant à sourire et dit sur le ton de la plaisanterie:
- C'est pas top tôt. Je commençais à croire que vous m'aviez oublié.
- En tout cas mon garçon, dit Maugrey férocement, tu peux être sûr que ton moldu ne fera plus jamais un truc de ce genre !
Lupin approuva en hochant la tête.
- Et bien, fini Dumbledore, allons-y... Je suppose que tu as hâte de revoir tes amis.
Harry fit un grand sourire, oubliant sa joue douloureuse.
- On y va comment ? En balais ?
Pourtant, il redoutait de revenir dans l'ancienne demeure de son parrain. Mais il ne devait laisser rien paraître, comme il se l'était promis.
Fin de chapitre
Rogue : pfffff moi à la place de Potter j'aurais laissé son cousin se faire inspirer l'âme :
1/ il ne serait pas parut au tribunal
2/ il serait tranquille à cette heure
Pol : Pour une fois, on est d accord (--')
