Disclaimers et tout le tralala: voir partie précédente.
Rating : R pour cause de lemon soft, même si on ne dirait pas. C'est chaud, voire très, c'est selon chacun. Mais surtout, ce n'est pas trash. Si ce n'est pas votre truc, eh bien ne lisez pas, tout simplement.
Attention : les bishos de moi que j'aime peuvent se permettre des galipettes imprudentes -) mais pas vous, hélas. Si vous devez passer à l'acte, protégez-vous !
Couples : 1x2 de chez 1x2 si vous aimez les Heero décidés vous serez servis -) et le Duo n'est pas en reste non plus
Genre : une excuse pour les coller ensemble ça a un nom ? Ah oui get together. Mais c sérieux, donc angst même s'il y a un peu d'humour.
Micis : Mah si je m'attendais à avoir autant de retour pour cette histoire… Micis à pitite Yami-Rose (mah Heero il est à Duo d'abord lol, bisous!), ma Lilith na moi (j'ai pas pu te rappeler hier, j'étais aphone T-T et là c à peine mieux… bisounours !), Brisby (mah vla la suite, j'espère qu'elle te plaira), mon Oliv (wow… je ne sais pas quoi dire si ce n'est mici mais j'en mérite pas tant ! et pour la facilité que tu vois attends c clair ! Je mets 3000 ans à les mettre ensemble mais là ct censé être court et pas prise de tête. J'ai fini par faire long, de la réflexion, mais toujours pas prise de tête héh ! Mici pitit monsieur et poutoux !), Yukiko (mah merci d'avoir fait de moi la Mark Landers de la fanfiction mdrrr, mici et j'espère que ça te plaira, poutoux), Ma Zorkinette à moi que j'aime (prompt rétablissement ma belle des belles et mah, MAH ! mdrrr, tu me connais, hein ? Ya des choses que tu reconnaîtras mais franchement ma Zorkynamoi c'est complètement différent, rah les idées à deux balles… bisounours qui guérit les angines), ma pitite Choléra (mah ça fait longtemps, tu te réjouis de ce qui me tombe dessus ?! Sadique lool ! je suis contente que ça te plaise, bisous), Lian Landra (kikoo et mici! Et pour répondre à ta suggestion, non il n'y aura pas de pov de Heero, parce qu' on sait ce qu'il pense ici, on le soupçonnait dans le chap précédent mais là c confirm -) et puis si je me lance dans un pov, ça va faire un péplum, mine de rien ce truc fait déjà 190 ko -) j'espère que ça te plaira !) ma Lunanamoi (mici ma belle encore et j'espère que cette partie te plaira, poutoux de la mort qui tue la vie lol) et chidori2 (mah là j'ai un peu le temps, le temps que les médocs fassent effet alors je tape)
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Bonne lecture !
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Plus près des flammes : reddition
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Allumer le feu
Allumer le feu
Et faire danser
Les diables et les dieux….
Allumer le feu
Johnny Hallyday, allumer le feu. Paroles de Zazie.
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Il suffira d'une étincelle…
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Le japonais frotta doucement son bassin contre lui tout en glissant les mains juste au dessus de ses fesses, faisant glisser lentement mais sûrement le pantalon bouffant sur les cuisses nues.
Chaleur…
Duo rougit et dans un micro éclair de lucidité, essaya une fois de plus de repousser l'homme démon,
celui qui lui faisait perdre tous ses moyens…
celui qui embrasait ses sens,
qui le rendait fou
Fou et avide…
Mais en cherchant à se séparer du corps ennemi, en cherchant à s'éloigner de la source, il ne faisait que se frotter,
frotter
et se frotter encore,
se frotter à en ériger ses tétons,
à en gorger son sexe.
A se faire mal.
A s'exciter plus encore.
.
- Hmmm….
.
Heero le tenait fermement.
Toute résistance était inutile.
Toute tentative d'échapper à ce que tous les deux voulaient
complètement
et
irrémédiablement
vaine.
Il ne connaissait pas Heero,
Pas vraiment, non,
mais il en savait suffisamment pour comprendre qu'il n'était pas homme à tergiverser.
Il était un homme de décision.
Ce qu'il voulait,
il prenait.
Point.
Il calculait les risques
et les prenaient
un
un.
Comme il le prendrait lui ?
.
Duo n'avait pas du tout l'impression d'être une mission, même si la démarche de son compagnon était méthodique.
Heero respirait fort.
01 respirait calmement, même s'il était blessé on ne savait pas s'il avait mal.
Les mains sur son corps étaient à la fois sûres et fébriles.
Les mains de 01 étaient sûres et seulement sûres. La main ne tremblait jamais.
Les yeux étaient indescriptibles. Plus brûlant que la glace, que le feu. Comment décrire l'inconnu, l'impossible? Qu'est-ce qui brûlaient plus que les deux éléments?
complémentaires...
…
Les yeux de 01 étaient bleus et neutres, parfois froids, jamais indescriptibles.
Quoique Duo ne pouvait pas les voir : il était perdu en lui-même, douloureusement conscient du monde extérieur, de son monde de sensations réduit à un seul homme. Quand on supprimait un de ses sens, le champ des autres s'amplifiait irrémédiablement.
La pire erreur de Duo Maxwell fut de fermer les yeux à nouveau, pour ne pas regarder celui qui mettaient son corps, son cœur et son esprit en lave.
Mais clore les paupières vous rendait plus qu'exposé, plus ouvert à l'atmosphère ambiante.
Conscient du souffle chaud sur son front, sur sa joue, sur sa bouche,
dans sa bouche.
Volcan…
Conscient des doigts moites qui s'appropriaient son corps en terrain plus que conquis.
D'une jambe entre les siennes…
Et de sa propre réaction: Duo lui-même, pas seulement son corps qui recherchait
instinctivement une plus grande friction contre le corps, le ventre de « l'ennemi ».
« L'ennemi » qui n'était pas plus dangereux que lui-même.
L'ennemi qui bien malgré lui était devenu partie intégrante de son univers…
Mais Heero ne saurait se contenter d'une partie.
A tout moment il aurait pu dire non et être convaincant.
Et non entrer dans le déni, par peur d'obtenir ce qu'il voulait vraiment.
Peur de l'inconnu…
Mais si Shinigami était un Dieu, Duo Maxwell était humain, simplement, douloureusement humain.
Douloureusement
Animal.
La peur était une émotion primitive.
Et l'américain se sentait d'humeur bestiale.
Il se sentait loup face au tigre aux yeux bleus.
Il sentait naître en lui une férocité absolue.
Il sentait naître en lui des envies de dévorer.
Il se sentait…
Renaître…
Etait-ce cela que Yuy voyait en lui ? Un pair ?
« Quelqu'un qui m'accepterait malgré mes côtés obscurs. »
Etait-ce ce qu'il voyait en lui ? Une lumière noire ?
« Laisse-moi ton âme sombre comme un soleil »
Insensé.
Soyons nous-même, ensemble.
.
La sensation de chaleur s'intensifia, faisant naître de sa gorge des grognements et des mouvements quasi désespérés nés de la frustration… . Et d'un manque d'expérience que certains prétendraient ridicule mais qui était tout simplement normal pour un garçon de son âge, avec son mode de vie.
Tout du moins c'était ce que le japonais pensait, alors que son futur amant lui serrait le cou à lui faire mal, le souffle erratique et murmurant son nom… la vision était à la fois douce et enchanteresse.
Il était sûr que le Shinigami l'avait ensorcelé.
Il avait senti sa présence avant même de le voir, puis…
Au premier regard… il avait su au premier regard qu'il avait trouvé son autre.
Même s'il devait le perdre.
Même s'il devait ne plus le revoir.
Plonger dans des abysses violettes
avant de faire chanter son corps.
Avant de le faire crier.
Avant de le faire hurle.
Avant de le posséder.
Le désirer au premier regard, oui…
L'aimer à la première étreinte…
.
Le Shinigami plongea ses yeux noirs, dilatés de désir dans les prunelles assombries de Heero. Le jeune homme avait les yeux brillants et la bouche entrouverte et le soldat « parfait » fut tenté de la lui ravir …
Encore.
Mais ce fut Duo qui le prit de court en initiant cette fois-ci le baiser, de ses lèvres humides et chaudes de leur précédents échanges.
Le mouvement fut vif et spontané mais si doux…
si tendre.
Innocence…
Il avait beau se sentir loup, là, maintenant, juste le temps d'un battement de cœur…
Il se sentait louveteau.
Tendresse…
Au début, il n'y eut qu'un contact de lèvres à lèvres, puis Duo glissa une petite langue timide contre Heero qui eut un sursaut de surprise. Il était plus habitué à la passion brute et à la tendresse des amants, qu'à la tendresse pure.
Le soldat aurait juré que Duo avait gloussé de rire mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus.
- J'ai des envies qui me dépassent, Heero… mais je ne passerai pas à côté de ça. A côté de toi. Qui que tu sois.
.
Qui
Que
Tu
Sois.
Il l'acceptait tel qu'il était.
Le plus beau cadeau pour qui ne possédait rien,
Pas même sa propre vie,
Son propre nom.
.
Heero pour toute réponse entrouvrit les lèvres et les deux jeunes gens échangèrent un baiser de reconnaissance et d'acceptation.
Un baiser qui ne cherchait pas à dominer, à imposer, même par la passion, même par la douceur.
Ce baiser ressemblait suspicieusement au premier que l'on échange, à celui qui naît de l'attirance et de ce que l'on espère être de l'amour.
Un baiser d'apprivoisement, de compréhension, même si plus tard ils se perdraient dans les sensations, comme auparavant.
Ce baiser était le plus important. Il était essentiel. Il était l'essence. Il n'était pas né de la désespérance, du besoin de se faire comprendre.
Il était le commencement, même s'ils avaient déjà commencé.
Leurs langues étaient timides au début, se frôlant à peine, prenant le temps de se sentir pleinement. Ils avaient tout leur temps et même si ce n'était pas vrai, même si la guerre était une constante dans leurs vies, eh bien ils le prendraient, le temps.
Le temps de se savourer l'un l'autre.
Le temps était assassin…
Ce soir ils assassineraient le temps
à coup d'eux-mêmes.
Ce soir
ils étaient
Immortels.
Parce qu'ils étaient plus que leurs corps.
Parce que ce soir ils étaient
Et dorénavant seraient
L'un
Pour
L'autre.
Reconnaissance
Acception
Reddition
L'un pour l'autre
L'un à l'autre.
Bientôt le baiser se fit torride, les mains de Heero étant parvenu on ne savait comment à se faufiler sous la chemise pour caresser une peau brûlante…
Duo prit la lèvre inférieure de Heero entre ses lèvres et croisa son regard. Le japonais se figea.
Les yeux de Duo avaient une lueur envoûtante.
.
Il n'eut encore une fois pas le temps de se poser de question : son tee-shirt vert venait d'être arraché, en même temps que le spandex, laissant Heero en slip sans couture noir, bien plus seyant sous le spandex.
.
Heero détacha ses lèvres et sourit.
Un vrai sourire…
Né du désir autant que du cœur.
Duo haussa les épaules et dit :
- J'en avais assez. Tu pouvais me toucher et pas moi.
.
L'excitation de Duo irradiait littéralement de son corps.
De son regard.
Il était à nu…
Il ne se cachait plus.
Il semblait enivré…déchaîné et pourtant, pourtant….
Il était celui qui était le plus en contrôle à cet instant.
Heero lui, était dans une sorte de transe, les mains au creux des reins de son futur amant.
L'esprit de l'américain était en feu, des milliers d'idées lui venaient en tête. Il avait envie de tout faire, tout! Et pourtant il ne savait pas grand-chose, n'était pas le plus expérimenté des deux, il en était certain.
A la manière dont il l'avait touché.
Attisé.
Embrasé.
Malgré ce que l'on avait pu penser…
C'était fou… .
Il se sentait libre là, dehors, à caresser le jeune homme, le soldat…
Il avait envie de connaître son corps comme le sien, mieux que le sien
Il avait envie de s'unir à lui, de faire partie de lui.
Il avait envie d'aller vite, tellement vite… comme l'adolescent qu'il n'avait jamais été.
Prends ton temps…
Prends le temps de brûler le temps
Prends le temps de brûler…
Laisse-toi consumer
Et savoure…
Et en même temps il avait envie d'aller lentement, de prendre le temps d'apprécier…
la montée
de la petite étincelle
pour allumer la mèche.
Qu'elle s'enflamme…
et explose.
.
Mais si l'esprit de Duo était en ébullition, son corps semblait à présent comme figé.
Ses mains s'étaient dénouées de la nuque pour résider sur les épaules nues, musclées et douces.
Et n'avaient pour ainsi dire pas bouger pendant quelques secondes.
Son regard était à la fois gourmand et…
statique, avec un soupçon d'appréhension, pour qui le connaissait vraiment.
Et Heero Yuy le connaissait à présent mieux que personne.
Il savait l'essentiel.
Il savait tout.
Et en même temps presque rien.
Il avait cette expression confuse et frustrée, presque… boudeuse.
L'air qu'arborait Duo fit naître un léger sourire sur les lèvres du soldat parfait, sourire qui s'effaça quelques peu à mesure que les secondes se changeaient en minutes.
A présent on amant le regardait sans vraiment le voir.
«Il est à nouveau perdu dans son monde… . Il est parti sans moi. Je ne veux pas. Je ne veux pas de craintes, pas de barrières, plus de barrières entre nous », pensa t-il.
.
Et quel était le meilleur moyen de remettre Duo en selle ? De le faire venir en terrain conquis ?
Le défier.
Au risque de faire venir une façade, un masque de plus.
Le masque le plus proche de Duo.
.
- Eh bien alors « Shinigami » ! Tout ça pour ça ? A présent que tu t'es débarrassé du superflu, qu'attends-tu ? Aurais-tu peur d'un soldat presque nu ?
.
.
La voix s'était faîte velours, tentatrice, avec un soupçon d'espièglerie
Le soldat « parfait » attendit
A peine quelques secondes
Et…
.
- « … presque »
.
C'était un murmure. 'aurait aussi bien pu être celui du vent
Mais le vent ne savait pas sourire.
Et il y avait bien l'ombre d'un sourire dans ce filet de voix…
même si le mot ne fut pas entendu.
.
- Pardon ?
.
Heero avait chuchoté.
Il avait légèrement pivoté la tête pour la rapprocher du son émis.
Son oreille fut attrapée au passage par des lèvres fermes, pleines. Des lèvres qui murmurèrent à nouveau.
Mais cette fois pour se faire entendre :
- « presque »…
.
Puis les lèvres poursuivirent, le ton à la fois joueur et sensuel :
- « presque »… comme tu l'as dit, petit soldat.
Tu.
Es.
Presque.
Nu.
A moi de finir ce que j'ai commencé.
.
L'oreille caressée par des mots, par des lèvres se retrouva mordue.
Heero gémit.
Duo lécha la morsure langoureusement.
Amoureusement.
Vampire… extracteur de sa force vitale
Pour se fondre en elle,
En lui.
.
L'américain se laissa envahir par les sensations, les sentiments qu'il éprouvait pour ce troublant jeune homme, pour celui qui avait su être son autre,
par son envie de lui.
Et à ce moment précis ,
il décida de se laisser guider par l'instinct,
par l'enthousiasme.
Il se laisserait aller, définitivement.
Et peu importait son manque d'expérience,
peu importait les conséquences.
Qui vivra verra. Mais avaient-ils seulement une chance ?
La vie, leur vie serait bien trop courte
Pourquoi se préoccuper de chimères ?
Pourquoi avoir peur de vivre.
Pourquoi avoir peur des flammes ?
Il les laisserait lécher son corps,
Brûler son âme.
Balayer sa raison.
Pour quelques moments intenses.
Pour des feux d'artifices.
Sans artifices.
Pour être soi-même avec l'homme soleil.
Etre libre…
A en perdre le nord.
A se perdre,
se retrouver
et se perdre encore.
Etre la lumière d'un autre,
être tout pour un autre.
Etre tout, avoir une raison d'exister.
Une raison qui faisait mal.
Une raison qui foudroyait.
Une raison qui tuait.
Une raison qui rendait immortel le temps d'une étreinte.
Voir plus, si…
Une raison qui rendait étoile,
qui faisait toucher les cieux dans deux cris
jumeaux.
Une raison qui faisait de simples mortels, des Dieux.
.
Les mains de Duo, enfin mobiles agissaient en aveugle alors que ses lèvres reprenaient celles de son compagnon avec passion et possessivité.
Dominance…
Les doigts glissaient avec sensualité sur les épaules douces et fortes, les muscles nerveux des bras… .
Effervescence…
Duo aurait voulu caresser le torse mais il aurait fallu pour cela se décoller de lui… et à voir la pression que son futur amant exerçait sur son corps, cette solution n'était envisageable ni pour l'un, ni pour l'autre.
Patience…
A défaut de toucher le torse, le jeune homme éprouva sous ses doigts la texture d'un dos puissant, les muscles roulant à mesure qu'il retraçait à tâtons les cicatrices, testament physiques des douleurs passées…
Reconnaissance…
Pour Duo, Heero faisait l'effet d'un félin, d'un fauve, alors qu'il ronronnait, feulait presque entre deux baisers goulus, féroces et toujours, toujours tendres.
Alors que ses doigts se faufilaient complètement sous sa chemise, tout en l'embrassant avec encore plus de force.
Violence…
En volant littéralement son souffle.
Urgence…
.
Un chuchotement
Une explosion
.
- Oui, Duo, comme ça… joues avec mon corps, découvre-moi…
- ...
.
Heero avait plongé la tête au creux de son cou et Duo esquissa un sourire, les petits cheveux du front de son amant le chatouillant un peu.
.
Mais toute pensée drôle quitta l'américain quand le soldat « parfait » se mit en quête de laper sa gorge. Tout du moins d'essayer, la chemise dont seuls le col était resté boutonné protégeait encore le cou du propriétaire.
Heero émit un grognement de frustration avant de demander :
.
- Tu tiens à ce machin?
- Pas spécialement. Mais…
.
Le Shinigami ne put en dire plus. L'ex soldat parfait venait de craquer le bouton du pauvre vêtement ainsi que la chemise virginale – jusqu'alors aux trois-quarts ouverte - qui était en dessous.
.
Duo s'esclaffa :
- Tu aurais tout aussi bien pu les déboutonner. 'aurait été plus… hmmm
- Remercie tes tenues d'avoir des cols de prêtre. Ainsi je pourrais te marquer à ma guise… parce que tu es à moi.
.
Mais qui verrait ces marques?
.
Heero déposa une pluie de baisers dans le cou. Des baisers délicats, doux, aux antipodes de la faim qui le taraudait.
Il alterna pressions des lèvres et petits coups de langue.
.
Duo était perdu dans un déluge de sensations. L'odeur de Heero, sa chaleur, son goût…
les battements de son cœur contre le sien… Son sexe à présent collé sien, sans la barrière du spandex…
mais séparé par un amas de tissus allait le rendre fou…
Il voulait plus
Beaucoup plus
Tellement plus….
.
N'y tenant plus, le Shinigami empoigna les fesses de Heero à pleine main, joua avec le très seyant slip noir, l'embrassa à bouche que veux tu avant de dire d'une voix rauque :
- Marque-moi .
.
Il y eut un gémissement de fauve blessé. Puis l'homme-animal mordilla le cou du Dieu.
.
- Je te veux dans ma chair, Heero.
.
Duo était l'image même de la volupté,
de la débauche…
veste de prêtre ouverte, chemise craquée, complètement ôtée du pantalon, les cheveux épars et la bouche entrouverte. Il voulait plus de contact.
Plus.
Plus.
PLUS.
Il s'accrocha au cou du soldat parfait qui, pris complètement par surprise, faillit perdre l'équilibre s'il ne s'était pas trouvé poussé contre le pied de Deathscythe. Une fois Heero calé contre son ami de fer, Duo ceintura sa taille de ses jambes, et imprima des mouvements de plus en plus rapide du bassin.
Encore.
Encore.
Encore.
L'américain avait une érection presque douloureuse.
Et c'était encore plus douloureux… depuis qu'il s'était débarrassé du spandex.
Presque peau contre peau…
Si près… et pourtant si loin
Encore trop loin
Encore
Encore.
- Je veux ta peau… contre la mienne. Plus de vêtements… entre nous.
- Duo…
- Je veux sentir tout ton corps contre moi…Tout ton corps. Je veux te sentir toi. Etre à toi.
- Oui… oh oui continue, bouge comme ça, comme ça... frotte-toi… chauffe-moi…
.
Appartenance…
.
Duo imprimait des mouvements du bassin à présent lents, les jambes toujours autour de la taille de Heero. Il frottait son sexe, se déhanchant, faisant des petits cercles en roulant des fesses. Sa bouche était entrouverte sur des gémissements de plus en plus longs.
De plus en plus fort.
Vite.
.
- Heero… je te veux…
- Je veux être en toi.
- Pas dans 107 ans, Heero, maintenant !
- Oui….
.
Un murmure.
Un Heero déchaîné.
.
- Oui…
.
Un baiser affamé.
Un Duo enflammé.
Deux respirations qui s'accélèrent...
.
- Oui…
Une morsure.
... se coupent...
.
- OUI… Non !
Un doute
- Non ?
- Non Heero, on ne peut pas faire ça… pas ici… dehors…
- Et tu me dis ça après avoir arraché mon spandex ?
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Rougeur.
- Bien sûr que oui, Duo. On va le faire ici, nos vêtements nous servirons de couche, surtout les tiens, tu te couvres tellement.
- Mais…
.
Langue mutine contre bouche gourmande, bouche gourmet.
- Je vais prendre ton corps ici, sous les étoiles, sous cette lune qui te fascine tant, qui te fascine plus que moi. Je vais t'apprendre à ne plus avoir la tête dans les étoiles, à ne penser qu'à moi… rien qu'à moi.
.
Je veux être ton monde…
.
L'américain dénoua ses jambes des reins de son futur amant, laissant délibérément ses cuisses nues, glisser le long de celles de Heero.
Sous un regard d'une sensualité toute naturelle.
Chaleur…
.
La dite lune éclairait leurs deux corps. Avec sa veste de prêtre déchirée au col, laissant voir un large pan d'épaule diaphane, les cheveux défaits comme par la main d'un amant, l'expression lascive, les cuisses nues ouvertes sur un slip blanc, il était la débauche incarnée.
.
Le soldat « parfait » glissa une de ses mains entre les cuisses de Duo. Doucement, les yeux dans ceux du jeune homme.
.
- Oh oui touche-moi… possède-moi…
.
Duo émit un gémissement plaintif avant de reproduire le même mouvement… Sauf que lui, le regard affamé, presque comme un drogué en manque, avait glissé doucement ses doigts à l'intérieur du slip…
pour rencontrer un sexe nu,
gorgé,
affamé...
de lui.
.
Le temps sembla s'arrêter au moment où leurs souffles s'accéléraient..
Duo caressa le corps plein avec lenteur et force, en un mélange d'émerveillement
et d'envie.
Il découvrait.
Il touchait.
Il voulait.
Vite.
Fort.
Animal…
Il humidifia ses lèvres à présent sèches alors que quelques gouttes de sève perlaient sur ses doigts.
L'américain ressortit sa main du pantalon de Heero, presque étonné, observa les gouttes… et les porta à ses lèvres en fermant les yeux.
Le goût de Heero…
Il retint une grimace :
Il préférait LARGEMENT ses lèvres, ou sa peau.
.
Le japonais avait trop envie de Duo, beaucoup trop pour que ces préliminaires puissent durer.
Il fit signe à Duo de s'asseoir sur le tas de vêtements à terre puis, se mettant près de lui, l'embrassa à pleine bouche puis avant de dire d'un ton bourru :
- J'ai… j'ai trop envie de toi, Duo
- Je sais. Moi aussi, sourire timide mais sans aucun complexe.
- Si tu continues à me tenter, je ne vais pas tenir.
.
Le cobalt décidé rencontra une mer prussienne plus fougueuse que jamais.
Des corps se retrouvèrent emmêlés sur des fantômes de vêtements dans des ébats fiévreux, essayant tant bien que mal de s'approprier une
parcelle
de
peau.
.
A bout de nerfs Heero murmura, parlant de la chemise à moitié déchirée de Duo, la jadis veste noire étant depuis bien longtemps partie voir ailleurs s'ils y étaient :
- Enlève ça, Maxwell.
- Enlève-le moi, Yuy.
.
Dominance…
.
Heero ne se le fit pas dire deux fois. Il acheva la pauvre chemise blanche, révélant les pectoraux développés sans être proéminents, le ventre plat et musclé, la taille étroite mais assurément masculine, les hanches fines.
Le japonais prit un moment pour contempler cet être unique, cette œuvre d'art humaine.
Cette Vénus masculine qui se donnait à lui… imparfaite bien sûr, comme tout un chacun… mais si parfait pour lui, si parfait à ses yeux, les seuls qui comptaient.
Cet inconnu qui assurément prenait une place dans sa vie…
dans sa tête, dans son cœur… et bientôt dans ce lit de fortune.
Encore
Et
Encore…
Jusqu'à ce que leurs corps se meurent
Pour renaître encore…
S'aimer à ne plus pouvoir bouger,
A s'ôter toute pensée
A se noyer dans l'autre…
S'aimer comme une arme
Raviver son âme…
Pour qu'ils reposent en paix
Avant de retourner au front..
.
Une place qu'il ne soupçonnait pas de posséder dans son mode chaotique et pourtant si structuré.
Qui que ce soit au dessus d'eux, s'il y a... merci…
.
Une constatation,
Un regard bleu de feu
sur le plus précieux bois du monde,
De son monde.
.
- Tu es… vraiment beau.
.
Le japonais déposa ses lèvres sur un téton, le caressa de sa langue, provoquant presque un bond de la part du propriétaire.
.
- Ta peau est douce… sous mes doigts… sous mes lèvres…
.
Il joua avec l'autre téton puis glissa la langue entre ses pectoraux.
.
- Tu sens bon… j'aime ton goût sur ma langue.
.
Utilisant son poids pour inverser leur position précédente, il étendit Duo sur la couche de fortune, collant son corps au sien.
Duo, fermant les yeux et savourant la sensation de son torse chaud contre le sien n'en perdit pas pour autant le nord.
Il en profita pour débarrasser le japonais du slip noir comme il le pouvait.
Lorsqu'il eut finit, Heero reprit ses doux baisers, suçotant une parcelle de peau au passage.
.
- Si fort… tellement fort… tellement humain.
.
De petits baisers en suçons, ou légers coups de langues, Heero arriva on nombril. Il en fit le tour tout doucement, se réjouissant de la contraction du muscle abdominal, témoin des effets de son traitement. Le soldat parfait plongea la langue dans le petit orifice tout en flattant les côtes, les cuisses….
.
- Hmmm… Heero… Hee… oui… lèche-moi…
.
Puis le jeune homme descendit plus bas.
Encore plus bas.
.
Heero s'était mis à humidifier le membre du jeune homme à travers le tissu qui le protégeait.
Prenait une douce rondeur dans la chaleur de sa bouche.
Embrassait, suçotait.
Doucement…
.
- Hee… Oh…
.
Duo en était réduit aux onomatopées.
Il n'avait jamais imaginé.
Jamais pensé…
Quand on avait une guerre à gagner, que l'on avait dix-huit ans et une sexualité inexistante, si on s'autorisait quelques fantasmes, ils étaient plutôt simples et pas du tout descriptifs.
Des mains qui caressaient, des baisers tendres, chauds, dévorants…
des rêves plutôt flous malgré les sensations vivaces, les sensations qui laissaient deviner les songes eus.
Des rêves qui faisaient mal au sexe.
Mal au corps.
Mal au cœur.
Il avait compris à l'adolescence – et confirmé depuis 01 euh Heero en fait - qu'il éprouvait du désir pour la gente masculine.
Pas le temps d'y réfléchir plus que ça, ni de se poser des questions existentielles.
Pas le temps de faire des recherches en la matière, pas envie de discuter de quoi que ce soit de personnel
avec qui que ce soit.
Avec la vie qu'il menait, les chances d'avoir une expérience en la matière était infinitésimale.
Et puis le seul être vivant avec lequel il eut voulu quoi que ce soit lui était interdit – tout du moins c'était ce qu'il pensait il y a encore un quart d'heure - alors ça n'aurait que remué le couteau dans la plaie.
Il se sentait… gêné.
Et en même temps si bien….
Heero…
.
- Détends-toi mon amour.
.
« Il en a de belles lui, pensa Duo, comment je peux me détendre alors qu'il fait tout pour que je sois tendu ? Attends comment il m'a appelé, là? »
.
Mais le jeune homme n'eut pas le temps d'approfondir le sujet : Heero avait décidé de l'approfondir lui.
Le japonais ôta le slip de Duo délicatement, du bout des dents et libéra l'érection trouvée. Il passa à plusieurs reprises sa langue le long de la chair tendue douloureusement, puis sur la cime, tirant un halètement de la part du propriétaire.
.
- J'adore ton goût Duo. Je vais me repaître de toi .
.
Le chuchotement, douce chaleur buccale sur son membre si sensible et les douces tortures précédentes eurent raison de l'américain qui dans un gémissement sourd se laissa dériver.
.
Heero se redressa et, faisant le parcours inverse de ses baisers, ventre, torse, cou, il serra le corps frissonnant de Duo contre lui, le berçant en silence.
Duo n'était pas le genre à être guidé ni bercé, mais c'était la toute première fois qu'il perdait totalement le contrôle.
Que
Quelqu'un
Lui
Faisait
Perdre
Le
Contrôle.
.
Pour un être ayant pour alter ego le Shinigami – qui contrairement aux craintes de Heero, n'avait jamais refait surface -, ne plus pouvoir se contrôler pouvait avoir quelque chose de terrifiant.
Il fallait vraiment une confiance absolue et beaucoup, beaucoup d'amour pour qu'il eut remis son cœur, son corps et sa folie entre ses mains.
Un inestimable cadeau.
Un cadeau empoisonné.
Lorsque Duo eut repris son souffle il dit :
.
- Merci mais tu… tu n'étais pas obligé...
.
Heero replaça distraitement une mèche derrière l'oreille de Duo et répondit d'une voix calme. :
.
- Non. Mais je le voulais. Comment te sens-tu ?
- Bien… las mais… bien .
- Bon. Repose-toi à présent, tes yeux se ferment tous seuls
- Mais et toi ?
.
Heero fit un petit sourire et, caressant la longue chevelure noisette, murmura :
.
- Cette nuit est pour toi. Nous ne sommes pas obligés de tout faire ce soir. Il n'y a plus urgence. Il voulait y croire… Ne me demande pas pourquoi, mais je suis persuadé que nous nous reverrons. Il y croyait.
.
J'ai une raison de vivre…
.
Duo se redressa sur un coude, toute trace de fatigue disparaissant de son visage :
- Non mon petit soldat… cette nuit est pour nous, à nous. Nous sommes égaux. Il est hors de question que tu ne prennes pas ton plaisir. Nous ne nous reverrons pas. Ne me demande pas pourquoi, tu le sais.
.
La guerre
Encore
Toujours.
Elle ne disparaîtra pas du jour au lendemain.
Mais j'aimerais… j'aimerais tellement… te revoir…
.
L'américain faisait courir un doigt paresseux sur le torse de l'ex soldat parfait, tout doucement, sans le quitter des yeux.
La flamme…
La flamme s'intensifiait.
Heero n'eut pas le temps de répondre à Duo, trop occupé qu'il était à être
aux abois.
Pour la première fois.
Duo jubilait.
Ascendance…
.
- Mais… Duo je t'assure…
- Tut, tut, tut. Moi aussi je veux te donner du plaisir. Il n'y a aucune raison pour que je sois le seul… à m'être donné.
.
L'américain venait de déposer un petit baiser dans le cou de Heero, puis aspira la peau fine entre ses lèvres.
Il le marquait, comme le soldat précédemment.
Les autres doigts rejoignirent le paresseux et, caressant au passage un ventre contracté, vinrent s'enrouler amoureusement autour du sexe du japonais.
Celui-ci avait fermé les yeux :
.
- Duooo….
.
Ivresse…
.
La voix qui lui répondit se fit caresse.
Tentatrice et joueuse.
.
- Ouiii je réponds à ce nom. Ainsi qu'à « Shinigami », « baka » et tous les noms que tu voudras me donner dehors… dans une chambre… sur un lit… ou ailleurs…, un chuchotement.
- Duo…
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Heero grogna et rougit légèrement.
Les lèvres de l'autoproclamé Shinigami se posèrent sur le cœur de Heero, qui battait à coups redoublés.
Vivants… ils étaient tous deux vivants…
Après tout ce qui leur était arrivé.
Tout ce qu'il leur arriverait…
ils avaient bien de la chance.
.
- Chut… calme-toi petit soldat… ton cœur bat de plus en plus vite. Ce serait dommage d'avoir une attaque à ton âge.
.
Un miaulement.
.
Le japonais, pris au dépourvu, éclata d'un rire rauque et joyeux avant de perdre le souffle : l'américain reproduisait exactement le même traitement qu'il lui avait administré précédemment, la barrière de tissus en moins.
Le regard de Duo se fit velours, la voix rauque, sensuelle…
Invitation
au
péché.
de
chair.
.
- Apprends-moi à te faire du bien, Heero…
- …
.
Un feulement
Désir…
.
Devant l'absence de réponse de son amant – tout du moins orale, le physique répondait très bien, merci -, celui qu'on appelait le Shinigami se laissa guider par ses souvenirs, le léchant sur toute la longueur une première fois.
Puis une seconde,
une troisième… .
A peine eut-il le temps de le prendre en bouche que le japonais le repoussa presque vivement.
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- Mais Heero…
- Tout à l'heure… tout à l'heure tu as dit que tu me voulais dans ta chair. Le veux-tu toujours ?
.
La voix du soldat parfait était méconnaissable.
Plus enrouée.
Plus fauve.
Mais elle était douce.
Duo répondit d'une voix également altérée :
.
- Je te veux a plus profond de moi, Heero. Mais… tu ne veux pas ?
- Bien sûr que oui. Mais comme je te l'ai dit, on n'est pas obligé et de toutes façons on ne peut pas tout faire ce soir. Mais quitte à ce que je trouve mon plaisir, alors je souhaiterais que ce soit ensemble. En toi. Jusqu'à la garde.
.
Pour toute réponse Duo, se redressant, donna un léger baiser sur les lèvres de Heero, puis lui fit signe de se pousser pour avoir un peu plus d'espace et là….
.
Le japonais crut qu'il allait avoir une attaque.
L'américain avait besoin de place car il venait de s'installer à quatre pattes à terre, le dos cambré luisant de sueur, les jambes écartées, les cheveux rassemblés sur une épaule alors qu'il tournait la tête vers son amant… .
Le dit amant avala sa salive.
Une fois.
Deux fois.
.
« Je ne lui sauterais pas dessus, je ne lui sauterais pas dessus, je ne lui sauterais pas dessus »
Réflexion qui mettait le jeune homme au rang d'adolescent, l'espace de quelques secondes.
Au rang d'un adolescent en proie aux hormones indisciplinées et pas super entraînées pour être soldates.
.
Une fois qu'il jugea l'avoir suffisamment préparé, il fit se retourner Duo et le coucha, celui-ci lui lança un regard surpris. Le soldat parfait répondit par un sourire, avant d'ajouter presque tendrement :
.
- Je veux te voir. Je veux voir ton vrai toi, ton âme nue.
- …
- Je veux voir tes yeux s'assombrir quand je serais en toi. Et j'aimerais que tu me voies, tel que je suis.
- Mais je croyais… j'sais pas moi, j'me disais qu'on faisait ainsi…
.
Ce n'était pas parce qu'on n'avait pas plus d'expérience que ça que l'on manquait de jugeotte ou de sensualité.
.
- Et tu as raison. Mais il y a mille et une façons de le faire.
.
Heero se positionna entre les cuisses de Duo.
.
- Et nous les ferons en temps et en heure. Nous nous reverrons, Duo. Je le sais. Et tu le sais aussi.
.
Son regard...
Il était sûr… si sûr de lui…
Ici ou ailleurs…
Leurs destins étaient trop liés pour qu'ils se perdent…
Et même s'ils se perdaient, ils se retrouveraient
Encore
Et encore
Et encore
Se reconnaître sans se connaître
Duo, aussi fou que cela pouvait paraître,
le crut aussi.
Il s'efforçait seulement de ne pas
Espérer.
On ne pouvait pas changer sa nature en une nuit de folie
Douce-amère…
En une nuit chaude et moite…
Si chaude...
.
Heero caressa une pommette veloutée, rougie par le plaisir et la pudeur, jamais fausse.
.
Le jeune homme posa délicatement ses lèvres sur celles de Duo et celui-ci lui répondit avec une fougue et une sensualité débridée, les mains enfouies dans les cheveux du soldat.
.
Mer Prussienne et cobalt se fixèrent un instant.
Des doigts s'entremêlèrent
doucement
Puis plus fort
Plus fort.
Des dents se serrèrent.
Des lèvres furent mordues au sang
Douleur
Un gémissement se fit entendre.
Le plaisir se fit attendre.
Il fallait se faire à un nouvel espace
et que le dit espace se laisse faire.
Puis le silence.
Il était entré.
Enfin
Il était là.
Enfin
Ils étaient unis…
Enfin.
.
Les deux hommes essayèrent de reprendre leur souffle, s'habituant à la sensation de prendre et d'être pris.
.
Leurs yeux se fermèrent.
Une question
Une requête.
.
- Je peux… ?
.
Un grognement, presque un ordre
.
- T'as intérêt !
.
Puis le corps à corps.
.
D'abord avec lenteur, douceur, tendresse
Constriction.
Puis à mesure que l'excitation grandissait, avec une fougue débridée
Effervescence… .
Ils essayaient d'oublier la guerre, la mort, les enjeux,
Violence… .
de se témoigner leur affection miraculeuse
de manière absolue.
Appartenance…
Ils se prenaient et déprenaient
se griffaient
se faisaient mal
et peu importait
Ils se sentaient vivants…
Ils se faisaient mal
sans se faire de mal…
Ils déchiraient leurs âmes
pour renaître…
.
Des cris montaient
montaient…
montaient de leurs gorges.
Des cris qui faisaient mal
parce qu'ils étaient enfermés
en eux-mêmes.
Des cris de délivrance,
d'amour et de douleur,
mais pas suffisamment de souffle
pour créer un filet de voix…
A eux deux ils recréaient un monde.
Ils recréaient un mot :
le silence.
Le souffle,
le soupir
prenaient l'importance d'un hurlement.
.
Duo eut envie d'être au dessus de son amant.
Il eut envie de se coucher contre son corps en sueur, une envie folle d'écouter son cœur battre dans sa poitrine.
Pour s'assurer qu'il ne rêvait pas ?
Peut être.
L'américain réussit une nouvelle fois à renverser leur position pour que Heero se trouve sur le dos. Cela sans se séparer de lui. Ils auraient des éraflures mais qu'étaient ces égratignures en regard de tout ce qu'ils avaient subis ?
…
Il posa sa tête contre son cœur qui battait à un rythme fou alors que dans un grognement Heero le maintint aux hanches pour le pénétrer encore plus fort.
Encore plus vite.
Vite et profond.
Duo répondit à Heero.
Mouvement pour mouvement.
- Alleeeeer...
Vite.
- Aller!
Rage pour rage.
Profond.
- ALLER !
Heero glissa une de ses mains entre leurs deux corps
et pris le sexe de Duo dans sa main, imprimant des mouvements lascifs,
regrettant de ne pouvoir plonger son regard dans ses yeux tourmentés,
comme ils plongeait dans son corps.
Dans son havre…
Encore.
Encore.
Jamais assez.
L'américain redressa soudainement la tête,
sous le coup d'un plaisir redéfinissant le mot « folie »
et ancra ses yeux dans la mer « chasseresse »
Le sang aux joues.
Les pupilles dilatées, véritable vortex.
Le souffle erratique.
Duo était l'incarnation d'un dieu-loup.
Le chasseur-tigre s'aperçut
qu'il était devenu
proie.
La proie du mâle…
La voix du jeune homme se fit suave, animale :
.
- Viens Heero… viens mourir en moi…
- …
.
La suite ne fut que mots sans suites, souffles écorchés et sueur mêlées :
.
- Prends-moi en toi encore, encore… encore… voilà, comme ça, c'est bon, oui…
- Hmmm… Heero… caresse-moi...
- Tu… tu m'aspires… en toi… . Hmm oui…comme ça. Dévore-moi Duo, dévore-moi… .
- Heero… Je… ahh.
- Encore… donne-toi… encore…
- Heero….
- Encore…
- Heero ?
- ENCORE !
- HEERO !
- Du…Duo…
-…
.
La liberté.
Ensemble
Enfin.
Même si c'était pour une nuit…
Après avoir touché les étoiles humaines,
ils retombèrent doucement sur le lit de fortune.
dans les bras l'un de l'autre.
S'endormant comme des enfants,
s'endormant sur un je t'aime tut.
Luxure…
Il était la luxure.
Le péché de chair.
Mais tellement,
Tellement plus…
.
.
L'épilogue bientôt, attention il est court, j'ai coupé ici sur les conseils de ma Lilith.
.
.
J'espère que ça vous a plu !
.
a pluche !
.
.
Mithy [malaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaade ahhhhhhhhhhhh]
