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SIDELINE COLLISION
– Collision sur la ligne de touche -
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C'est Nolebucgrl qui a écrit cette fabuleuse histoire
Merci à elle :)
C'est S. Meyer qui a imaginé Edward et Bella
Rien ne nous appartient sauf la traduction mdr
1 -/
C'était ma maison. Mon stade. Mes gens. C'était mon nom qu'ils scandaient. "Cullen, Cullen, Cullen." Le mot résonna dans ma tête alors que j'étais dans le tunnel, prêt à faire mon entrée. Je tenais mon casque dans mes mains, voulant qu'ils me voient alors que je courais pour les mener à la victoire. C'était le moment que j'avais attendu toute ma vie, du moins c'est ce qu'il semblait. Les Seminoles feraient la fête à Tallahassee ce soir, tandis que les Gators rentreraient en pleurant à Gainesville.
J'avais fait mon devoir. J'étais resté sur le banc l'année dernière pendant que Christian Ponder nous menait avec un départ 6-3 avant de se déchirer l'épaule droite et d'être mis sur la touche pour le reste de son année senior. Je suis arrivé et j'ai gagné nos 3 derniers matchs et l'équipe est à moi maintenant. On était 11-0, et seuls les Gators nous empêchaient d'aller au match de championnat BCS. Enfin, eux et Virginia Tech dans le match de championnat ACC mais je les avais déjà battus une fois cette année et je le referai. Ils n'avaient pas de solution miracle contre moi.
Je voulais tout. Le Heisman*, qui était presque acquis d'après la façon dont les experts en parlaient, le championnat, ce trophée en cristal et toute la gloire. Je pouvais y goûter alors que je me déplaçais anxieusement, attendant le signal pour sortir du tunnel. Quand nous aurions gagné ce soir, j'allais sortir et me prélasser dans l'adulation de mes fans et peut-être même choisir une nana chanceuse qui aurait l'honneur de m'admirer en solo. Je n'avais pas baisé depuis quelques semaines, j'étais trop préoccupé par le championnat mais ce soir, je méritais de me détendre. Et il y avait plus que quelques filles prêtes à aider le quarterback* titulaire des Florida State Seminoles à se détendre. J'étais un dieu sur ce campus.
La bannière était déployée, attendant que nous la traversions. J'entendis la fanfare démarrer et les premières notes de l'hymne Seminole. Le stade était en ébullition. Je pouvais sentir l'électricité. Le chef Osceola et Renegade faisaient les cent pas sur le terrain, prêts à donner le coup d'envoi du match, la lance enflammée dans la main du chef, prête à être plantée. Notre maison. Ma maison. J'étais plus que prêt. J'étais né pour ça.
Le coach Fisher me regarda et me fit un signe de tête. J'opinai en retour et fis signe à mes hommes. Nous courûmes hors du tunnel, presque assourdis par les cris lorsque nous apparûmes sur le terrain. Je passai devant les pom-pom girls et souris à la blonde que j'avais baisée il y a quelques mois. Elle méritait peut-être une nouvelle visite… elle avait une bouche comme un aspirateur et un corps qui ne renonçait pas.
Je me dirigeai vers le milieu du terrain, en observant la foule. Je ne pense pas l'avoir jamais vue aussi compacte. Il y avait facilement près de 100 000 personnes présentes aujourd'hui, la plupart en grenat et en or, s'époumonant et tapant pendant que la fanfare jouait. J'essayai de m'imprégner de tout ça : mon premier match à domicile contre les Gators. Il n'y avait rien de tel que cette rivalité et les fans le ressentaient aujourd'hui.
Avec mon sourire en coin, j'observai les Gators sur la ligne de touche. Certains d'entre eux semblaient assez méfiants. C'était une équipe jeune mais en progrès. Après avoir perdu contre LSU et Bama plus tôt dans l'année, ils avaient enchaîné cinq victoires consécutives. Il y avait un buzz autour d'eux, comme s'ils pouvaient gagner ce match. Ça n'arriverait pas. Pas quand Edward Cullen était sur ce terrain.
Je levai mon bras droit dans la direction habituelle où mes parents seraient assis avec mon frère, Emmett. Je ne pouvais pas les voir mais peut-être qu'eux pouvaient. Je tordis le cou et baissai mon bras quand quelque chose me heurta, fort. C'est quoi ce bordel ?
"C'est quoi ce bordel ?" Une rapide vérification de mon bras m'assura que je n'avais rien mais quand même, quel putain de crétin avait osé percuter mon bras de lancer ? Je baissai un peu les yeux et vis le chapeau rouge d'un des Marching Chiefs, notre fanfare. Sérieusement ? Un geek de la fanfare m'est rentré dedans ? Savait-il à qui il avait affaire ?
"Fais gaffe à mon bras de lancer, tête de noeud. T'es aveugle ou quoi, mec ?" grognai-je, résistant à peine à l'envie de pousser ce connard et de lui rouler dessus pour atteindre le banc.
"Tout d'abord, je ne suis pas un mec. Deuxièmement, si quelqu'un est une tête de nœud qui ne regarde pas où il va, c'est bien toi. Troisièmement, tu as cassé mon anche* !"
Putain de merde, c'était une fille ! C'était difficile à dire sous le chapeau et le costume merdique qui faisait ressembler tout le monde à un mannequin asexué. Je me concentrai et vis des yeux bruns vifs dans un visage en forme de cœur. Je pouvais à peine distinguer quelques cheveux bruns dépassant sous sa stupide casquette militaire. Ses joues étaient rouges, que ce soit à cause de l'embarras de sa maladresse ou de sa proximité avec moi, je ne pouvais pas être sûr, mais c'était probablement la dernière raison. J'avais cet effet sur les femmes. Elle aurait pu être mignonne si elle n'avait pas porté un costume ridicule et failli me blesser, bien sûr.
"Erreur facile," lui dis-je, en parcourant des yeux son corps, non pas que je puisse dire ce qu'elle avait en dessous. Elle pourrait avoir un bonnet A ou un bonnet D que je ne verrais pas la différence. D'une certaine manière, ses joues devinrent plus rouges et ses yeux se plissèrent. Celle-là avait du feu. Je devrais peut-être la rattraper plus tard, si elle n'avait pas un corps de garçon sous son uniforme.
"Et c'est toi qui m'est rentré dedans. Je ne sais pas ce qu'a ton anche mais si tu veux qu'on se retrouve plus tard pour en parler, peut-être qu'on sera tous les deux satisfaits." Je lui fis mon plus beau sourire et fus récompensé par son instrument stupide qui me frappa dans les tripes. "C'est quoi ce bordel ?"
"Cette anche a coûté 30 dollars et tu vas la remplacer. Cela me satisfait. Je n'en ai rien à faire de ta satisfaction."
Quelle salope ! Est-ce qu'elle sait à qui elle parle ? "Ecoute, chérie..."
"Je ne suis pas ta chérie," claqua-t-elle. Putain, si les regards pouvaient tuer, les Gators seraient en train de se réjouir sur leur ligne de touche. "Tu me dois une nouvelle anche."
C'est quoi le problème avec cette salope et son anche stupide ? "Ce n'est pas un morceau d'herbe dans lequel tu souffles pour faire des sons avec ton instrument ridicule ?" demandai-je avec sarcasme. Oui, je savais ce qu'était une anche mais je n'allais pas le lui dire. Cette fille était ennuyeuse.
Elle roula des yeux et souffla un peu. "Ouais, c'est ça," répondit-elle avec sarcasme.
Je souris et me penchai pour ramasser un morceau d'herbe et le lui tendre. "Voilà, alors. Considère que j'ai tout payé. Maintenant, j'ai un match à jouer et je n'ai pas besoin de perdre mon temps avec une fanfaronne ."
Je la dépassai et je l'entendis vaguement continuer à hurler quelque chose sur le fait que j'étais un connard et que je lui devais trente dollars mais j'avais plus important à faire pour l'instant. Je criai "Envoie-moi la facture," par-dessus mon épaule, en riant à gorge déployée et en trottinant vers la ligne de touche.
"Cullen ! Que diable faisais-tu à parler à un membre de la fanfare? Est-ce que je dois te donner du temps pour travailler sur ta vie sociale ? Je suis sûr que Whitlock serait heureux de commencer à ta place si tu n'as rien de mieux à faire que de flirter avec des filles."
Je n'avais pas flirté, putain. Je ne flirte pas avec les losers de la fanfare, même mignons "Non, Coach, je ne flirtais pas. Elle m'est rentrée dedans et a cassé sa stupide anche." Le coach Fisher me regarda comme si une deuxième tête m'avait poussé et je réalisai à quel point c'était stupide de lui dire ce que j'avais fait. "Désolé, Coach, ça n'arrivera plus."
"Il vaut mieux pas. Si tu es prêt à te concentrer ?" J'acquiesçai rapidement, en jetant mentalement un regard noir à Reed Girl*. Elle avait fait en sorte que le Coach soit énervé contre moi pour le plus grand match de ma vie. "Je veux commencer en force, vraiment leur mettre la pression sur le premier jeu de la mêlée. Si c'est ouvert, je veux que tu envoies Garrett sur le côté droit. Newton est dans l'angle pour Clearwater aujourd'hui et il est un peu plus lent."
Le coach avait raison, j'allais courir après Newton tout le match à cause de l'entorse à la cheville de Clearwater. Je regardai anxieusement quand ils envoyaient le ballon vers nous. Crowley le renvoya à la 27e et j'entrai sur le terrain, me réjouissant une fois de plus des acclamations. Je souris quand un panneau dans les tribunes attira mon attention. Hé, 7, je t'emmène au paradis. Je gloussai et appelai les garçons à se rassembler.
"Skinny post, côté droit, Garrett à trois." On rompit la mêlée et je m'alignai derrière le centre. Le bruit des tribunes s'estompa et je sentis le bourdonnement dans mon corps. "Bleu 72, Bleu 72, allez allez" criai-je, mes yeux scrutant la défense quand je sentis le ballon toucher mes mains. Ils avaient anticipé une course pour commencer le jeu et il y avait huit dans la boîte, ce qui signifie qu'il n'y avait que trois défenseurs à prendre en compte après que j'ai lâché le ballon. Bien sûr, j'avais de la pression au milieu, sous la forme de leur meilleur joueur de ligne, Eric Yorkie.
Leur sécurité mordit à ma feinte de jeu. Je feintai à gauche puis lançai à droite, jetant à peine un coup d'œil de ce côté mais voyant que Garrett avait la distance dont nous avions besoin avec Newton. Je laissai filer le ballon, évitant Yorkie et me tenant debout, retenant mon souffle alors que Garrett saisissait ma passe en l'air et filait le long de la ligne de touche sans être inquiété, pour un touchdown. Un jeu, 73 yards. Ouais, aujourd'hui, c'était ma putain de journée, à l'exception d'une certaine geek de fanfare aux yeux marron. Mais ça ne valait pas la peine de penser à elle. Espérons que son herbe tienne le coup alors qu'elle jouait mon putain de morceau.
Mes coéquipiers me tapèrent sur l'épaule alors que je me dirigeais vers le Coach Fisher. La foule était en délire et je ne pus pas m'empêcher de sourire. C'était tout pour moi... enfin, pour nous en fait mais pour moi en particulier. Je souris et m'assis à côté de mon coordinateur offensif, Coach Clapp, et je passai en revue certaines combinaisons pour la prochaine possession.
La défense les maintint à deux premiers essais et aucun point et j'étais de retour sur le terrain quelques minutes plus tard, pour nous faire gagner du temps, en courant et faisant des passes courtes. Nous marquâmes un touch-down, grâce à James. C'était 14-0 et la déroute était lancée.
Le match fut si intense que je restai assis pendant tout le quatrième quart-temps, regardant Whitlock nous mener vers un dernier but. Au coup de sifflet final, c'était nous 56, eux 13. Une domination complète et totale.
Je souriais jusqu'aux oreilles quand je rentrai finalement dans les vestiaires, après avoir dû supporter une conférence d'après-match de l'entraîneur sur le fait que je n'étais pas concentré avant le match. Pourquoi pensait-il que j'étais si concentré sur la chatte de la fanfare… ça me dépasse. Il y avait de bien meilleures chattes et j'allais bientôt faire ma sélection parmi les plus belles filles que Tallahassee avait à offrir.
"Hé Cullen, on se voit au Moon plus tard ?" appela Whitlock alors qu'il quittait le vestiaire avec un groupe de gars. Le Moon était un club qui était sûr d'être plein un samedi soir. Plein de femmes chaudes se tortillant sur la piste de danse. Ouais, je serai capable de trouver ce que je cherchais là-bas.
"Ouais, je serai là dans une heure environ." Je me débarrassai de mon maillot et de mes protections, je me déshabillai avant d'entrer dans la douche. Je mis une serviette autour de ma taille et jetai mes vêtements couverts de sueur dans le panier à linge, reconnaissant de ne pas avoir à m'en occuper.
J'entendis la porte s'ouvrir derrière moi et je supposai que le dernier de mes coéquipiers avait quitté la pièce. J'accrochai mes protections dans mon casier et je me tournai pour aller à la douche quand je tombai sur quelqu'un qui se tenait directement en face de moi.
"C'est quoi ce bordel ?" Je reculai et merde si ce n'était un autre putain de geek de la fanfare… mais ce qu'il faisait dans mon vestiaire me dépassait.
"C'est tout ce que tu peux dire ?" me répondit une voix maussade et je sursautai en réalisant que c'était la même fille que tout à l'heure. Reed Girl.
Je lui lançai un regard noir. "Eh bien, je pourrais dire putain qu'est-ce que tu fais dans mon vestiaire, espèce de petite harceleuse ? C'est mieux ?"
Elle me répondit par un regard noir, en relevant la tête pour me regarder dans les yeux. Putain, elle était petite. Moins d'un mètre soixante. Je faisais au moins trente centimètres de plus qu'elle.
"Je suis venue chercher mon argent."
"Chérie, je ne te dois pas un centime. Maintenant, si tu veux bien dégager de mon chemin, j'aimerais aller prendre une douche."
Elle posa sa main sur ma poitrine et je la regardai avec surprise, ses doigts doux contre ma peau moite envoyèrent une impulsion brûlante dans mon corps. Elle éloigna sa main de moi d'un geste sec, comme si elle l'avait aussi ressentie aussi mais ce n'était sûrement pas possible. Elle venait probablement de réaliser qu'elle était en train de peloter un homme sexy, presque nu, dans un vestiaire vide. Mais bon, peut-être que c'est pour ça qu'elle était vraiment là.
Je lui fis un sourire alors qu'elle rougissait et agitait ses mains nerveusement. Tout à coup, elle n'était plus un tel feu follet. C'était dommage, vraiment. J'avais plutôt apprécié son problème d'attitude, pour une raison perverse.
Elle redressa ses épaules, ce qui était plutôt hilarant dans son uniforme ridicule d'allure presque militaire et me regarda droit dans les yeux. "Je ne suis pas ta chérie. Ce que je suis, c'est la partie lésée dans notre collision, causée uniquement par toi. En tant que tel, tu devrais réparer les dommages."
Quoi, elle était en prépa droit ? Réparations ? Partie lésée ? "C'est moi qui aurais pu être blessé, ma chérie," répondis-je sarcastiquement. "Et je t'assure que je vaux beaucoup plus que toi."
Ses narines se dilatèrent et elle me poussa contre les casiers. Je trébuchai et me rattrapai. Putain de merde, la geek de la fanfare avait du caractère. Je la regardai avec surprise.
"Comment oses-tu penser que tu es plus important que moi, juste parce que tu es le putain de grand quarterback ? Tu ne peux pas juger de la valeur d'une personne comme ça. Tu ne sais rien de moi, Edward Cullen."
Donc, elle savait qui j'étais, non pas que j'en attendais moins. "Ma chérie, fais un sondage sur le campus et vois si quelqu'un de sensé dirait que tu apportes plus de valeur à cette école que moi. Quel que soit le putain d'instrument dont tu joues, ce n'est sûrement pas aussi important que ce que je fais."
"Ouais, rester derrière une bande de gars et jouer au football te rend tellement meilleur que que nous… les autres," rétorqua-t-elle.
Je tendis le bras et attrapai son stupide chapeau, le jetant dans le panier à linge à mi-chemin du vestiaire. "Je n'ai pas dit que ça me rendait meilleur que toi, j'ai dit que ça me rendait plus important que toi."
Je me retournai pour la regarder et je vis qu'elle avait de longs cheveux bruns rentrés dans le chapeau ridicule. Ils tombaient sur ses épaules et elle était étonnamment jolie. Dommage qu'elle ait une personnalité aussi laide et combative.
"Tu as dit que tu valais plus !" cria-t-elle, en essayant de me pousser à nouveau mais cette fois je ne fus pas surpris et elle ne réussit pas à me faire bouger. J'aimais plutôt ses mains sur ma poitrine, cependant.
"Pour l'école, je le suis. Je rapporte des millions de dollars, baby. Ils ne viennent pas pour te voir jouer de la trompette."
"Je joue du hautbois !" cria-t-elle et je ris, parce que vraiment, qui en avait quelque chose à foutre ?
"Très bien, alors. Personne ne viendra entendre tes talents de hautboïste, Reed Girl. Je doute que quiconque puisse reconnaître ce fichu hautbois parmi tous les autres instruments, alors qu'ils peuvent sûrement me reconnaître dans la foule."
"Ouais, parce que tu as la plus grosse tête." Elle sourit de triomphe et tout son visage en fut illuminé. Je la regardai fixement pendant quelques instants avant de comprendre l'insulte.
"J'ai le plus gros truc, chérie, mais ce n'est pas ma tête..." Je lui fis un sourire, en laissant tomber cette remarque.
Ses yeux se dirigèrent vers ma queue, qui durcit sous ma serviette. Sa bouche s'ouvrit dans un petit "o" de surprise et je pensai à y fourrer ma bite. Elle avait une jolie bouche et ce serait une façon très satisfaisante de lui faire fermer sa gueule.
"Comment tu le sais ? Tu es gay ? Tes coéquipiers savent-ils que tu les mates ?" Ouais, elle avait vraiment besoin de travailler sur la fermeture de sa gueule. Peut-être qu'il y avait un moyen.
"Voilà comment je le sais." J'enlevai ma serviette et la jetai à mes pieds. Son visage devint rouge vif et elle commença à respirer bruyamment. "Et je ne suis certainement pas gay, comme tu peux le voir. A moins que tu ne sois vraiment un mec. Du cou jusqu'aux pieds, c'est impossible à dire."
Ses yeux flashèrent et je regardai avec intérêt ses doigts remonter et commencer à déboutonner sa veste. Elle la jeta et je pus voir qu'elle avait des seins, même s'ils étaient encore cachés par une chemise blanche beaucoup trop grande. Je haussai les épaules et elle poussa un petit cri mais ses doigts commencèrent à travailler sur les boutons de sa chemise. Ça devenait beaucoup plus intéressant. Elle portait un simple soutien-gorge blanc mais sa poitrine était vraiment très belle, deux mains bien pleines si j'étais un juge précis - et je l'étais certainement.
Elle enleva complètement sa chemise et la jeta sur sa veste, tout en continuant à me regarder avec des yeux qui claquaient de colère. Elle était vraiment sexy, putain. Qui aurait cru que Reed Girl avait un tel corps de rêve sous son uniforme ? Elle était mince mais pas aussi maigre que les pom-pom girls. Il y avait un peu de chair mais juste assez pour la rendre douce mais pas molle. J'avais envie de la toucher mais je n'étais pas sûr qu'elle me laisserait faire sans m'arracher la tête. J'étais trop inquiet pour mes deux têtes pour tenter de le faire. Non, c'était mieux de continuer à la défier de les enlever.
"Soutien-gorge de natation?" demandai-je, bien que ce n'était clairement pas le cas.
Elle passa la main derrière elle et l'ouvrit. Je regardai avec intérêt le soutien-gorge tomber vers l'avant et elle l'enleva pour l'ajouter à sa pile de vêtements qui ne cessait de croître. Ses seins étaient magnifiques, guillerets, avec des tétons roses qui ne demandaient qu'à être mordus. Je m'appuyai contre le casier, mettant mes mains derrière mon dos pour essayer de ne pas la toucher. Pas encore.
"Superbes seins," lui dis-je, faisant comme si je n'avais aucun intérêt pour eux. Comme si ça pouvait être le cas…
"Merci," répondit-elle, en inclinant la tête et en attendant ce que j'allais faire ensuite. J'aimerais bien le savoir. Je bandais comme une pierre et je voulais la baiser mais elle était probablement juste en train de me narguer avec son corps sexy, pour ensuite me poursuivre en justice pour harcèlement sexuel ou autre. Eh bien, nous allions juste attendre et voir.
"Bien sûr, tu pourrais simplement être un homme avec de très beaux seins," lui dis-je. Elle se mordit la lèvre et ensuite, à ma grande joie, elle enleva ses chaussures et son pantalon blanc. Elle portait des sous-vêtements en coton, pas tout à fait ce dont j'avais l'habitude avec les filles que je baisais mais d'une manière ou d'une autre, cela lui allait bien.
Elle était petite mais avait de belles jambes, bronzées et toniques, peut-être à cause de toutes ces heures passées à marcher dans un costume de quinze kilos. Ça valait bien une séance d'entraînement. Je voulais sentir ces jambes s'enrouler autour de moi pendant que j'enfonçais ma bite en elle.
"Alors ?" demanda-t-elle.
"Et alors ?" Mes yeux étaient rivés sur ce petit bout de vêtement, la seule chose qui restait après son complet déshabillage devant moi. On dirait qu'elle était épilée et il fallait vraiment que je sache.
"Alors, comment vas-tu me convaincre d'enlever ma culotte ?" demanda-t-elle.
Je la regardai avec surprise et elle avait un léger sourire sur le visage. Ses mains étaient sur ses hanches et elle commença à taper du pied droit, comme si elle attendait ma réponse avec impatience.
"En général, je n'ai pas besoin de convaincre une fille de l'enlever. En général, elle s'envole avec le reste de ses vêtements." Ce n'était que la vérité, après tout.
Elle y accrocha ses pouces mais ne la tira pas vers le bas. Putain. Bon, d'accord. "Tu pourrais toujours avoir une bite cachée quelque part là-dedans." Pas vraiment mais bon, à ce stade j'étais un homme désespéré.
Reed Girl laissa échapper un petit rire mais mon ingéniosité fut récompensée par le fait qu'elle fit lentement descendre sa culotte le long de ses jambes et l'enleva d'un coup de pied. Bon sang, elle était complètement épilée. Je commençai à saliver en la voyant et j'avais de plus en plus de mal à m'accrocher à mon casier. Pourtant, je pouvais la jouer cool.
"Ok, tu es une fille," lui dis-je d'un air approbateur, ce qui la fait rire bruyamment.
"Merci beaucoup de me l'avoir confirmé. Maintenant, peut-être pourrions-nous parler de ma anche ?"
Maudite soit son obsession pour cette chose stupide. "Je préférerai parler de ma baguette."
Elle gloussa et fit un pas vers moi, ses yeux sur ma queue. "Eh bien, nous pourrions en parler mais je pense que l'utiliser serait une bien meilleure idée, n'est-ce pas ?" Elle rougissait mais ses mots étaient sexy comme l'enfer et je ne pensais pas obtenir d'autre invitation que celle-la, alors je fis un pas vers elle aussi.
"Je préfère l'utiliser," lui dis-je, en faisant courir ma main de haut en bas sur ma longueur. Elle me regarda sans broncher et sa langue sortit pour mouiller ses lèvres. Je gémis et bougeai ma main un peu plus vite. J'espérai vraiment ne pas venir avant d'avoir pu la toucher mais j'étais tellement excité que c'était tout à fait possible.
Elle tendit la main vers moi et je retins mon souffle quand elle rejoignit la mienne sur ma bite. Putain, c'était chaud. Qui aurait cru que Reed Girl serait si excitante ? Ses doigts ne pouvaient pas s'adapter tout autour de moi mais elle savait ce qu'elle faisait, déplaçant sa main en parfaite synchronisation avec la mienne, serrant doucement tandis qu'elle passait son pouce sur le bout et redescendait sur ma longueur.
"Putain, ça fait du bien," lui dis-je, laissant tomber ma main et la laissant travailler ma queue. Je me demandai si elle passait ses mains sur son putain de hautbois comme ça. Une fanfare pornographique... c'était un concept nouveau et un plaisir assuré pour la foule. J'étais définitivement satisfait.
Je m'approchai d'elle et passai mes doigts sur sa chatte. Putain, elle était mouillée et tout aussi excitée que moi. Elle haleta et ouvrit ses jambes. Je caressai son clito, en pressant mon majeur contre elle et en le faisant tourner. Ses hanches se rapprochèrent des miennes, sa prise sur ma queue se resserra et je gémis bruyamment. Je voulais la baiser, juste contre mon casier. Je la poussai contre celui d'à côté et elle grogna mais continua à travailler ma queue pendant que je descendais mes doigts et en glissais deux à l'intérieur d'elle.
Elle était humide et chaude et étroite comme l'enfer, enserrant mes doigts. J'ouvris mon casier de la main gauche, tout en continuant à la faire travailler de la main droite et en cherchant mon portefeuille à tâtons. Je finis par le trouver et le sortis. Elle écarquilla les yeux quand je l'ouvris et retirai ma main de sa chatte pour en sortir un préservatif. Je croyais qu'il fallait être préparé, même si je n'avais jamais été un putain de boy-scout. Je parie que Reed Girl était une fille scout à un moment donné, cependant. Elle semblait être le genre.
Je le tins en l'air et haussai un sourcil. Elle avait toujours les yeux écarquillés mais putain, qu'est-ce qu'elle croyait que je voudrais faire quand elle se déshabillait dans mon vestiaire ? Elle hocha lentement la tête et je souris, déchirant le paquet et le faisant glisser sur ma longueur de manière experte. Je fermai mon casier et la replaçai devant car il fallait que ce soit contre mon casier qu'on baise. C'est comme ça.
"Tu es prête pour ça ?" demandai-je, en passant mes doigts sur son clito à nouveau. Je n'avais pas vraiment besoin qu'elle réponde, parce qu'elle était toute mouillée mais elle hocha quand même la tête. Je la soulevai un peu et elle enroula ses jambes autour de moi. J'appuyai ma bite contre son entrée et poussai lentement à l'intérieur et, putain de merde, si elle n'avait pas la chatte la plus serrée que j'aie jamais rencontrée. Je gémis en la remplissant et elle poussa un gros gémissement.
"Maintenant, c'est beaucoup plus agréable à entendre sortir de ta bouche," lui dis-je.
Ses yeux se plissèrent et elle resserra ses jambes autour de ma taille et contracta sa chatte, ce qui faillit me faire exploser juste là, putain. Putain, où avait-elle appris ce petit mouvement ?
"Ne crois pas que parce que je te laisse me baiser, je vais oublier ce que tu me dois…" menaça-t-elle.
Je gloussai et agrippai ses hanches tandis que je faisais rouler les miennes, la laissant me sentir fléchir en elle. Elle haleta et finalement je capturai ses lèvres sexy avec les miennes. D'habitude, je n'aimais pas trop embrasser mais que diable si Reed Girl n'avait pas des lèvres faites pour être sucées. C'est ce que je fis, attirant sa lèvre inférieure dans ma bouche et la mordant doucement tandis que je commençai à entrer et sortir d'elle. Ses hanches rencontrèrent les miennes, poussée après poussée, tandis qu'elle se cambrait pour s'éloigner des casiers et utilisait ses pieds et ses jambes pour m'attirer plus profondément en elle.
Ma langue rencontra la sienne et elles s'entremêlèrent comme si nous nous étions embrassés un milliard de fois au lieu d'une seule. C'était vraiment bizarre comme c'était bon de l'embrasser. J'arrachai mes lèvres des siennes et embrassai son cou, le léchant avec ma langue et grattant mes dents sur sa peau douce alors qu'elle gémissait son approbation. Ses mains trouvèrent mes cheveux et elle tira dessus.
"Est-ce un paiement suffisant ?" demandai-je en poussant plus fort. Je la soulevai un peu plus et aspirai son mamelon droit dans ma bouche, gémissant au goût de ce bouton parfait. Je l'effleurai avec ma langue et elle saisit les deux côtés de ma tête, me tenant contre sa poitrine pendant que je mordai et suçai son téton. Sa chatte se resserra sur ma queue et je sus que je n'allais pas tarder à venir.
Je retournai à ses lèvres et commençai à vraiment pistonner dans sa chatte, en poussant aussi vite que je le pouvais. Elle haleta et s'agrippa à mes épaules en rebondissant de haut en bas sous la force de mes poussées. Ça devait lui faire mal mais ça ne semblait pas la déranger et moi non plus. Sa tête retomba contre les casiers et je suçai son cou à nouveau, fort. Elle cria et se resserra autour de moi, ses jambes s'enroulant autour de mes hanches et ses ongles s'enfonçant dans mes épaules. Elle avait l'air et le son d'une bombe quand elle jouit et je ne pus pas me retenir avec sa chatte serrant ma bite si fort. Je vins dur, mes doigts s'enfonçant dans ses hanches comme je me laissai aller.
Elle déroula ses jambes, je me retirai, glissant hors d'elle. J'allai chercher une serviette en papier pour emballer le préservatif, je la jetai à la poubelle avant de revenir vers elle. Elle était déjà à moitié habillée quand je revins, son pantalon et son soutien-gorge étaient déjà en place et elle enfilait sa chemise blanche sur ses épaules.
"Tu pars déjà ?" demandai-je, en essayant de masquer ma déception. Je veux dire, j'avais obtenu ce que je voulais, n'est-ce pas ? Qui se souciait qu'elle parte ? J'avais des endroits où aller et des gens à voir.
Elle se retourna pour me regarder alors qu'elle commençait à boutonner sa chemise. "Quoi, tu veux un peu de temps pour les câlins ? Tu n'as pas l'air d'être ce genre de gars, Cullen."
Sûr que je ne l'étais pas. "Donc tu as eu ce que tu voulais de moi et maintenant tu t'en vas ? Je suis blessé, Reed Girl." Je dis tout ça avec un sourire en coin, pour montrer que je plaisantais complètement. Bien sûr, le sexe avait été torride mais je pouvais avoir du sexe torride n'importe où. Il n'y avait rien de spécial chez elle.
"Mais je n'ai pas eu ce que je voulais. Je suis venu chercher de l'argent pour mon anche." Elle jeta un coup d'œil à mon casier, où se trouvait mon portefeuille.
Incroyable. "Sérieusement, tu es toujours là-dessus ?"
"Bien sûr que oui. Tu pensais que tu allais me baiser jusqu'à l'oubli ?"
"C'était une bonne baise," lui dis-je. Elle était si étrange mais pour une raison quelconque, je sentis mon sourire grandir.
"C'était une bonne anche," me dit-elle dit, en mettant sa stupide veste. "Où est mon chapeau ?" Je m'approchai, le pris dans le bac à linge et le lui tendis.
"Merci." Elle me fit un grand sourire et fouilla dans la poche de sa veste. "C'est pour toi."
Je regardai le papier et vis son prénom Bella et son numéro. C'était plus que ça, putain. Je savais qu'elle me voulait à nouveau. Et je pouvais être assez viril pour admettre que ça ne me dérangerait pas de faire un autre tour avec elle. Elle était différente des filles avec qui je sortais habituellement.
"Alors tu me veux encore, hein ?" Je ne pus m'empêcher de la taquiner.
Elle gloussa et commença à reculer vers la porte. "Je suppose que tu vas devoir appeler et le découvrir."
"Je le ferai, Bella." Elle rougit à la mention de son nom et me fit un petit signe de la main quand ses fesses touchèrent la porte.
"Il faudra que tu aies mon anche de rechange avant d'entrer à nouveau dans mon pantalon." Ce furent ses derniers mots alors qu'elle passait la porte.
Son obsession pour son anche était putain de comique. Nous savions tous les deux ce qu'elle voulait vraiment de moi. Je souris en fouillant dans mon casier et en sortant mon portable. J'allais lui donner un petit frisson en l'appelant déjà et en lui disant des conneries sur son anche. Je tapai le numéro sur mon téléphone et pianotai sur le casier en attendant qu'elle réponde.
"Vous êtes bien chez Masen's Music. Nos heures d'ouverture sont..." Putain de merde, elle m'avait donné le numéro d'un magasin de musique. Je fis une boule avec le papier qu'elle m'avait donné et j'étais prêt à le jeter à la poubelle avec ma capote usagée mais quelque chose m'arrêta.
Je voulais la revoir et si je devais lui acheter une putain d'anche pour que cela arrive, eh bien c'est ce que je ferais. Je n'en avais pas encore fini avec Reed Girl et elle était sur le point de voir qu'Edward Cullen gagnait toujours le match.
…
* Quaterback : le meneur de jeu
* Prix (décerné chaque année) qui couronne le meilleur footballeur universitaire
* Reed Girl : La fille à la anche
Nous espérons que vous allez nous suivre dans cette nouvelle aventure,
toute l'histoire sera du point de vue d'Edward
l'auteur a posté ce chapitre comme un One-Shot
