Auteur : Hanakai Mikakedaoshi
Traduction de l'Anglais : Elehyn
Warning : Slash SS/HP plutôt sombre.
Sommaire : - The Broken Lullabies Arch ligne C – Continuité de 'Chut Petit Bébé.' Ainsi que de 'Ne dis pas un mot'. UA.
Note de la traductrice : J'ai oublié de vous dire que cette fiction avait été écrite bien avant la sortie du tome 5 donc c'est aussi pour cela que Sirius est toujours vivant et que certaines choses peuvent paraître 'passées'. Aussi, ce chapitre pourra vous sembler difficile à comprendre. Severus est dans sa tête, je pourrais même dire 'dans son monde' parfois… et il n'est pas toujours évident de suivre ses pensées qui sont quand même assez cyniques, tranchées dirais-je, voire morbides et qui passent souvent du coq à l'âne. Il pense relativement souvent par métaphores donc il faut bien suivre et a une peur 'atroce' d'être catalogué de lâche (par lui bien souvent). Je préfère vous donner ces précisions au cas où. Dites-moi s'il y a des choses que vous ne comprenez pas et je vous les expliquerai. Bisous.
Deuxième strophe :
Je vais t'acheter un miroir
I'm Gonna Buy You a Looking Glass
&
"Au cœur des nuages noirs, une tempête frappe.
Un vent violent et neigeux tourbillonne
Tantôt pareil à une bête sauvage rugissante,
Tantôt semblable à un enfant en pleine lamentation.
Allons prendre un verre, mon ami,
Assistant de la souffrance de la jeune humanité.
Où est le verre ? Le chagrin appelle à la boisson !
Les cœurs pourront alors sentir le bonheur en eux encore une fois !"
Soirée d'hiver
Alexander Pushkin
&
.
Cours de potion.
Est-ce que toi et tes imbéciles d'amis savent que je hais ces cours davantage que vous ? Quoique… Non, peut-être pas davantage. Après tout, moi au moins, je contrôle ce qui se passe dans cette salle. Vous non. J'imagine que je vais prendre un grand plaisir à vous rappelez ce fait. C'est le moins que tu mérites. Vraiment.
Deux semaines plus tard et j'ai toujours un torticolis à cause d'avoir dormi sur le sol des cachots. Ce n'est pas l'endroit le plus plaisant qui soit où se réveiller. Non, ce n'est pas agréable, tout comme les regards noirs que je m'attire de la part des Serdaigles depuis onze jours. Généralement, je n'ai aucun problème avec les étudiants de la Maison de Flitwick. Ils sont calmes, studieux, dignes et sensés. J'avais presque toutes les qualités pour devenir un Serdaigle excepté ma fierté, mon ambition et mon cynisme qui étaient déplacés. Et aussi bien sûr, mon héritage génétique. J'ai bien, bien trop de similitudes provenant de mon père à mon goût. Il était le summum du salaud – Je ne suis simplement qu'une triste réflexion de ses espérances et aspirations.
Mais la fille ? Cho Chang ? Pour l'amour du ciel, que peux-tu bien trouver en elle ? Elle est quelconque. Ordinaire. Complètement passe partout, insipide et terne. Le mot "Sang-de-Bourbe" émerge dans mon cerveau et je secoue ma tête en ricanant. Elle est… pas du tout toi. Et si je ne m'abuse, elle sortait avec Cédric Diggory lors du Tournoi des Trois Sorciers. Je doute donc que ton échec à sauver son jouet vivant ait gagné ses faveurs.
Elle n'a aucune raison de vouloir de toi de toute façon. Tu n'es qu'un gamin maigrichon.
Flitwick était encore furieux contre moi pour avoir ôté cinquante cinq points de sa Maison. Mais ce n'est tout de même pas ma faute si cette petite imbécile a fait exploser son chaudron… Elle aurait dû lire plus correctement les instructions du livre et se concentrer davantage sur mes conseils. Je suis sûr d'avoir bien indiqué de verser l'eau de rose avant de mettre les champignons.
Et je ne suis pas familier des erreurs – pas en potion.
« Tu vas bien Harry ? »
Et Creevey. Merlin, délivrez-moi des pénitences que je mérite et qui prennent la forme de ces enfants rustres et bruyants. C'est à se demander pourquoi tu n'as pas encore tuer ce garçon. Et la sangsue qui lui sert de frère ne vaut pas mieux que lui.
Je n'entends pas ta réponse mais toi et les deux autres membres du trio majestueux de Minerva vous ruez dans la salle juste au moment où la cloche sonne. Je marche promptement vers mon bureau et reste debout, juste devant, en me sentant – et devant très probablement paraître – convenablement intimidant. Puis, je ricane tandis que je vous vois tous les trois tomber sans grâce aucune sur vos chaises.
« C'est si gentil de la part de notre célèbre Harry Potter et de ses acolytes de nous honorer de leur présence. » Si j'avais mis davantage de mépris dans ma voix, j'aurais très bien pu me blesser moi-même.
Tu as un brusque mouvement de recul et soudain, je me sens immensément mieux. « Cinq points de moins chacun pour Gryffondor. » En effet, je me sens presque joyeux.
Un muscle se contracte nerveusement sur ta joue, ce qui révèle bien des choses et tes yeux verts remplis de haine me fusillent tandis que mes Serpentards rient bêtement d'amusement. Je fais un petit sourire indulgent à mes petits mangemorts en puissance tout en essayant désespérément de ne pas laisser paraître dans mes yeux toute la froideur que je ressens pour eux. Draco en particulier semble amusé et mon sourire devient plus sincère. J'appréhende le jour où il acceptera la marque. Il se trouve que j'ai une réelle affection pour le garçon et je n'ai aucun désir de le voir embrasser l'ourlet de la robe du Seigneur des Ténèbres. Il mérite un meilleur destin que celui-là. J'espère simplement que, lorsque le temps sera venu, le mien se composera des mains qui le tueront. Cela me fait trop mal de penser que cet enfant protégé pourrait tomber entre les mains des Aurors du ministère.
Mes yeux s'en tournent à nouveau vers les Gryffondors. Chacun d'entre eux a l'air prêt à me sauter dessus pour m'arracher tous les membres. Je les fixe en ricanant d'un air mauvais. Si ici je peux enseigner aux louveteaux de Minerva à se faire les dents, ils m'en remercieront lorsqu'ils arriveront dans le monde réel et découvriront ce que tous les Serpentards et presque tous les Serdaigles ont compris le jour où le choixpeau a été posé sur leur tête – toutes les Maisons ont un côté sombre, même les précieux Gryffondors adorés. Surtout les précieux Gryffondors adorés.
Tu me fusilles encore du regard et je résiste à l'envie intense de te retirer des points pour le principe. Je tourne alors les talons et me place derrière mon bureau où je retrouve une pile de copies. « Interrogation écrite ! » aboie-je en savourant le plaisir qui me monte à regarder l'expression d'horreur qui fige les traits de tous les élèves de ta Maison. Londubat semble être au bord d'un état qui pourrait le faire excuser pour l'infirmerie et Granger est devenue livide sous son énorme touffe de cheveux. Elle doit probablement pleurer intérieurement pour ne pas vous avoir, Weasely et toi, enrôler dans une session de révision d'une demi-journée. Cela ne manque jamais de m'étonner que cette fille que les Poufsouffles ont surnommés La conscience des Gryffondors, n'a pas été placée chez les Serdaigles. Mais étant que ma propre conscience semble être partie en vacances, je doute réellement que je doive me préoccuper de celles de vous, les Gryffondors.
Alors que je prends les interrogations, je me sens de plus en plus ravi et fier de moi-même. J'ai remarqué que mon humeur variait en s'améliorant suivant le nombre de points perdus des Gryffondors. Fascinant. Cependant, je doute grandement que Minerva approuverait une entreprise d'expérimentations officielle sur ce sujet – même pour assurer mon bien-être. Pourtant, cela serait exquis.
Je peux presque entendre tes accusations enflammées de sadisme. Indubitablement exquis. Que Dieu te bénisse pour le simple fait d'avoir ravivé en moi l'amour de l'enseignement.
Je retourne à mon bureau et m'y assieds. Je fais désormais face à une pile de copies de septième année qui attend que vous déguerpissiez tous. Je fronce légèrement les sourcils en avisant Granger qui te tapote amicalement l'épaule tandis que tu regardes d'un air abattu ton rouleau de parchemin où les questions s'étalent sur près de deux mètres. Weasely et un des autres garçons t'envoient un regard de triste compassion et je hausse les épaules tout en déversant généreusement mon irritation, à l'instar de mon encre rouge, sur une des copies d'un Poufsouffle. Il faudra que je m'achète un nouvel encrier dans peu de temps.
Ca et plus de vin. Personne ne devrait sous estimer les effets curatifs de l'alcool. Félicitations. Toi et tes pairs m'avez conduit à la boisson. Surtout toi.
Cela me rend malade de voir la manière qu'ils ont de ramper devant toi. Mais ce qui me rend encore plus malade, c'est de voir comment tu absorbes tout ça comme si tu étais une fleur privée de soleil. Te rends-tu au moins compte que tous ces petits gamins qui te vouent un culte sans fond ont des stupides parents aux bras longs qui complotent ta mort ? Ils se cachent derrière le bouclier tremblant de tes frêles et délicates épaules. Te rappelles-tu comment, un jour ou un autre, ils se sont tous retournés contre toi ? Et ils le referont encore… Tes amis, tes fans, ton stupide béguin… Ils te trahiront tous. Ils te déchireront tous et te livreront, sanglant, en offrande pour sauver leur propre putain de peau.
Ne crois pas qu'ils t'aiment. Ne pense pas qu'ils ont besoin de toi. Ils ont seulement besoin de l'illusion de perfection qu'ils projètent sur toi. Ils ont besoin de voir la force que tu n'as pas et qu'ils reconnaissent en toi. Et ils te tueront un jour. Un jour, tu vas ébrécher leur vision et toute ta perfection va se briser pour révéler tragiquement l'être humain non invincible que tu es. Un jour, tu n'arriveras pas à accomplir une mission qui te sera imposée.
Et ils ne te pardonneront jamais cela.
Ils me prennent tous pour un monstre mais ce sont eux qui se carapatent derrière la barrière bancale de ta fine silhouette. Ils me disent cruel parce que je suis celui qui expose ton humanité, la force à se dévoiler et provoque ce tempérament chaud et dangereux que ton père cachait si bien mais que toi, tu as à maîtriser. Tu montres bien trop toutes tes émotions et c'est publique et magnifique lorsqu'elles saignent. Comment peux-tu supporter d'être si empreint de sang, d'être si souillé par lui ?
Je ferme mes yeux la nuit et je le vois, rouge, transpirer de tous tes pores et couler en rivières et l'odeur du feu, du sexe et de quelque chose de brisé vient m'agresser. Je revis l'instant dans mon esprit. Sais-tu que tu as volé mes rêves ? Chaque texture, chaque goût, chaque halètement… la sensation de tous ces regards affamés sont gravés dans ma mémoire. J'ai déjà pris en considération le fait de me lancer moi-même le sort d'oubli mais le souvenir rayonnant d'yeux embellis par les larmes immobilise toujours ma main quand je me réveille, trempé de sueur et haletant dans la nuit esseulée.
Je me demande… quand j'ai versé ma semence en toi… que m'as-tu pris d'autre ? Quand j'ai volé cette stupide innocente qui t'appartenait et que je t'ai tenu entre mes mains rugueuses et expérimentées, que t'ai-je réellement pris ?
Je te vois traînant dans le château la nuit et je te suis en laissant un couloir entre nous. Je te suis en voulant t'attraper dans l'obscurité et je suis terrifié à l'idée de ce que je pourrais te faire si j'y arrivais. Donc, je ne le fais pas.
Selon mes idéaux, est-ce que cela fait de moi un couard ? Comme eux ? Comme la pâle galerie de ces idiots qui se blottissent derrière toi et attendent que tu répares leurs erreurs ? Mon silence dans ton ombre n'est-il pas aussi mauvais ? Ma… vénération ?
Non. Parce que je n'attends rien en retour. J'ai déjà trop pris et même l'emprunt de ton innocence qui m'a été si gracieusement fournie par Albus n'est pas suffisante pour éradiquer de mon cerveau l'art que j'ai créé sur toi.
Alors permets-moi cette festivité tranquille, faite aux dépends de n'importe qui d'autre. Considère-la comme notre blague à tous les deux, si fortement secrète que même toi, tu ne le connais pas. Je doute qu'Albus en serait amusé mais d'une certaine façon, il est aussi lâche qu'eux, le sont.
Tu devrais être reconnaissant, jeune homme. Je ne suis pas un lâche. Je suis la seule ombre dans ta vie qui ne te traînent pas dans les bas fonds à sa suite.
« Rendez-moi vos copies et ensuite, hors de ma vue. Je vous rendrais vos torchons à la prochaine heure de cours. Quelque chose comme 35% de la classe, peut-être moins, seront récompensés par un après-midi en compagnie de Rusard. »
Londubat semble être au bord des larmes et, pendant un instant, j'ai presque pitié de lui. Puis, je me rappelle de ce stupide chapeau à vautour qu'Albus insiste pour que je porte à chaque noël et mon sentiment s'évapore instantanément. Alors, avec satisfaction, je souhaite à ce petit bâtard de prendre du bon temps en enfer avec le loup-garou domestique de Dumbledore. Les seuls dont j'ai réellement pitié sont ses parents – une brillante et belle sorcière et un puissant sorcier, tous deux plongés dans leur propre abîme et réduits à l'état de légumes idiots, bavant et nécessitant des changes réguliers. Le garçon est une insulte à cette famille maudite. Par tous les Saints, qu'est-ce que le Chapeau a bien pu voir en lui à la cérémonie de la répartition ?
Tu places ton parchemin sur mon bureau d'un mouvement contrôlé mais je peux presque voir ton désir de le froisser en une boule que tu me jetterais à la figure. Je souhaite presque que tu le fasses. Je mérite ta violence. Mais tu le poses simplement sur la surface de bois et tourne les talons. Je vois Draco se dépêcher derrière toi et je me demande quelle insulte il a composé pour toi dans son si rusé petit cerveau. Ce n'est pas que cela a grande importance. Ce sera oublié et remplacé demain par une nouvelle injure.
Je regarde le dernier de tes pairs (Je m'étouffe presque à cette pensée 'bourreaux' serait plus approprié) sortir en silence après toi et me trouve en train de fixer encore la porte bien après que tu sois parti. Il se passe plusieurs minutes avant que je me rende compte que je tiens ton devoir dans ma main et que je le tapote distraitement contre ma bouche. Mes lèvres commencent alors à me picoter. Le papier glisse de ma main pour atterrir doucement sur le bureau. Mes longs doigts viennent parcourir presque timidement les lignes médiocres que tu as tracées. C'est comme si toucher tes mots était pareil que te toucher toi. Le sourire qui étire alors mes lèvres se fait légèrement plus grand. Le sourire de Draco pour Draco et le tien pour toi. Chacun est différent.
Merlin, je suis bien trop vieux pour devenir philosophe.
Je me relève et attrape les copies, soudainement désireux de vin rouge et d'un bain chaud, suivi par un après-midi de préparation de potions… Je me demande quel goût tu aurais si tu étais une boisson ? Douce et sucrée j'imagine. Avec du mordant. On est vendredi – Albus sera suffisamment clément pour pardonner mon absence dans la Grande Salle ce soir. De toute façon, il veut que les potions soient prêtes pour accueillir le sang de Black demain matin. Je ne peux m'empêcher de ricaner à ce que cette pensée évoque en moi.
« Je ne sais pas Harry. » Je me fige dans la hall et me colle au mur pour ne pas être vu. C'est Weasely.
« Je pense que Ron a raison Harry. » Granger. « Tu ne peux quand même pas le nier. C'est bizarre. »
Je penche ma tête sur le côté tandis que ta voix résonne près du coin de couloir. « Ecoutez les gars, je pense que ce n'est rien du tout. »
« Mais il est toujours… en train de te regarder. Ca fout la chair de poule ! Qu'est-ce que ce sale connard essaye de faire ? Il a passé la moitié de la leçon à te fusiller du regard comme s'il avait envie de t'arracher le visage ! »
Pas ton visage Je l'aime plutôt. Ce sont juste tes vêtements. Harry Potter - le jeune homme qui compose les rêves érotiques de son professeur. Mon désir d'assurer que la famille Weasely cessera de procréer vient juste de se concrétiser dans ma tête pour atteindre son but.
Tu commences à dire quelque chose mais Granger t'interromps. C'est surprenant à quel point tu ne peux pas en placer une avec ces deux-là. « Ce n'est pas seulement en classe. L'as-tu remarqué dans la Grande Salle depuis quelques temps ? Il y a mangé plus de fois ce trimestre qu'il ne l'avait fait de toute l'année dernière. Et il semble être partout où tu vas Harry. Combien de fois en faisant brusquement demi-tour ne lui es-tu pas rentré dedans ? C'est… » Une douzaine d'adjectifs me traversent la tête avant qu'elle ne trouve son mot. « bizarre. »
Bizarre. Je ne sais pas pourquoi mais ce mot ne faisait pas partie de mes choix.
Tu soupires et mes lèvres s'entrouvrent comme si, par le simple fait d'entendre ce son, je pouvais t'aspirer. Distraitement, je me demande si je pourrais me ruer vers vous et vous ôter des points mais je suis curieux d'entendre ce que tu as à dire.
« Ce n'est probablement rien. Peut-être que Dumbledore lui a demandé de garder un œil sur moi. Vous savez, au moins la moitié des profs de l'école m'ont surveillé. Merlin, maintenant, j'ai même du mal à aller au petit coin sans être accompagné d'une escorte. De plus, Snape ne me ferait jamais de mal. Il ne m'aime peut-être pas mais il ne ferait rien qui pourrait me faire du mal. » Je ne peux pas imaginer l'expression inscrite sur leurs visages tandis que tu continues – pas plus que la mienne… pour ce qu'elle a d'importance. « Vous savez comment il est. C'est juste Snape étant Snape. »
Weasely émet un bruit signalant son dégoût. « Je ne sais pas comment tu peux avoir autant confiance en ce sale con ! »
Enlever des points à Weasely serait beaucoup moins satisfaisant que de l'étrangler. Cela fait des années que je n'ai tué personne.
« Et bien pourtant, il a ma confiance Ron ! » Ooooh. Colère. Pour moi ? Je ne sais pas si je dois en être amusé ou horrifié. « Dumbledore croit en lui et c'est la preuve suffisante pour moi- » Plutôt la preuve de ta stupidité. « - Donc, ça devrait être aussi suffisant pour vous. »
Bien Weasel. Devons-nous faire une déclaration publique bien percutante en plein milieu de la Grande Salle ensuite ? La strangulation initiale devient une torture. Lente. Avec des objets diverses. Je me demande d'ailleurs si cela ne dérangerait pas Rusard si je m'appropriais certaines de ses chaînes. La torture psychologique est aussi très souvent sous-estimée. Il faudra y remédier.
« Il travaillait pour Voldemort ! Et arrêtez de sursauter à chaque fois que je prononce ce mot. Vous êtes pire que Fudge ! Vol-de-mort ! Ce n'est qu'un nom ! »
L'un de tes amis dit quelque chose que je ne perçois pas et tu émets, à ton tour, un son qui trahit ton dégoût. « Et bien, ça ne devrait pas avoir d'importance pour vous ! Je suis le seul qui doive lui face ! Je suis le seul qui a à le- »
Tu t'interromps abruptement et je réalise alors que tu es bien, bien plus observateur que je ne le pensais.
« Ca ne devrait pas avoir d'importance pour vous » tu murmures après un bref moment de silence tendu. « Il fait partie de mes choix que de décider en qui je crois ou non. Ca n'a pas d'importance. »
Un sentiment très proche de la pitié enfle à l'intérieur de moi mais je l'étouffe promptement. Tu n'as pas besoin de pitié. Tu en as déjà plein de la part de presque tout le monde. Je ne ressentirais jamais plus la moindre touche de pitié pour toi. Jamais.
A t'entendre, on dirait que tu as besoin d'un verre. J'ai besoin d'un verre. Et d'un bain. Et de longues vacances loin de prunelles vertes et de lèvres roses et tellement charnues qu'on les croirait gonflées par des baisers. Je me demande combien de bièraubeurre doit-on ingurgiter pour enivrer un être humain.
Je vais vraiment aller m'acheter plus de vin dans très peu de temps.
Vous trois êtes en train de marcher et un silence lourd de tension vous enveloppe. Je me demande si c'est dur pour eux d'être si proche du Garçon-Qui-A-Survécu. Mais ensuite, il me vient à l'esprit que tu as une personnalité bien plus correcte que tu ne le crois. Cela n'a pas d'importance.
Ce sont des enfants et des couards. Je ne le suis pas.
Je suis tout sauf cela.
La pensée est tout de même un minimum réconfortante tandis que je revois en mémoire ta carrure frêle dressée devant le Seigneur des Ténèbres. Comment as-tu réussi à survivre pendant toutes ces années ?
Et que va-t-il se passer si tu n'y arrives pas la prochaine fois ?
. . .
J'ai besoin d'un verre.
A suivre…
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Réponses aux reviews :
Butterfly, MaliciaSlytherin, Faren, Noa Black, Miya, Merawen, Laika la Louve, Geneviève Black : Merci pour vos reviews. J'espère que vous aimerez ce chapitre. J'en ai encore deux à traduire que j'essayerais de poster le plus rapidement possible et ensuite, la partie 3 de cette fic sera finie. La partie 4 n'a pas été encore écrite par l'auteur malheureusement mais dès que je la verrais, je sauterai dessus pour vous la traduire. Lol. Bisous )
Onarluca : Il n'y a pas que pour la longueur qu'il m'avait filé du fil à retordre le chap précédent. Il y avait aussi les mots employés mais bon, apparemment, on m'a dit que j'avais bien traduit donc, j'ai quelques espérances. Lol. Bisous.
Kero : Bah, c'est pas moi qui ait un problème avec l'Italien. Lol. J'ai remis ce que l'auteur avait marqué mais elle doit avoir le même niveau que moi, c'est à dire nul. Je n'ai jamais appris l'Italien, cependant, ce n'est pas l'envie qui me manque. Pour 'Un inconnu dans la nuit', je suppose que tu parles du moyen par lequel Sev rencontre Harry dans son dortoir. J'avais lu cette fic bien avant d'écrire 'Un inconnu' et ce n'est pas à cette fic que j'ai pensé en l'écrivant. Au début, je ne savais pas quoi prendre puisque je voulais que le moyen d'entrer soit direct et silencieux et c'est là que j'ai vu Stargate… Et tadam ! Lol. Comme c'est un maître des potions, j'ai utilisé une potion pour faire un 'effet Stargate' voilà tout. Et pour Cho, je suis totalement d'accord avec toi, surtout que je ne peux pas l'encadrer. J'aurais bien mis un autre prénom à la place mais, ze pense que ze n'ai pas le droit de le faire. Lol. Bisous.
Lola Reeds : Pour 'Un inconnu dans la nuit', tu peux lire ma réponse à Kero. Sinon, merci pour ma traduction. Tu me rassures parce que des fois, j'en bave (dans les deux sens du terme. Lol). Bisous.
Lululle : Je préfère dire que si tu n'avais pas tout compris, c'était à cause de ta fatigue et non pas ta blondeur (ze suis blonde aussi c'est pour ça que je dis ça. Lol). Moi non plus je n'ai pas connu d'amour (ou d'obsession) aussi intense et je plains réellement Sev parce qu'il souffre tellement que ça le détruit. Si Riry pouvait tomber amoureux de lui, ça serait bien ) Bisous.
Aurélia : Je ne sais pas si tu verras ce message mais ne t'excuses pas pour abandonner cette fic, c'est ton droit et je respecte. Si elle te plonge en pleine confusion, c'est normal que tu ne veuilles plus la suivre ) Bisous.
Kushuma : Dans mes bras Kushy et rejoins-nous dans le club anti-Cho. Lol. Idem pour moi, c'est un des personnages de HP que je déteste le plus. Elle passe même avant Voldie, c'est pour dire !!! Bisous.
Crackos : As-tu mieux compris le chapitre précédent après ta relecture ? Si non, tu peux me poser des questions. Petite précision (je sais que tu sais mais je préfère le redire), ce n'est pas ma fic ) Bisous.
Love d'Harry : Tu vas me faire rougir la miss. Vi, j'ai fait un Deug d'Anglais mais seulement la première année et ce n'est pas inscrit dans ma bio. Lol. Mais, à vrai dire, je n'étais pas très forte en thème et version. Je collais toujours trop au texte et il faut dire que les extraits de livres que l'on traduisait était des plus rébarbatif. On m'aurait filé un bon yaoi, là je crois que j'aurais eu une augmentation brusque de mes notes. Lol. Bisous.
Céline.s : Bah, ça va, ce ne sont que quelques mots qui font partie d'un Anglais démodé donc parfois pour le trouver dans les dicos modernes, c'est pas génial mais c'est surtout les tournures de phrase un peu compliqué et légèrement intraduisible en Français qui sont difficiles. Lol. Sinon, moi ça ne me dérange pas que tu me review avant de lire mais c'est vrai que c'est plutôt inhabituel. Lol. Mais, là, tu parles à une fofolle de naissance qui comprend toutes les bizarreries donc ce n'est pas moi qui vais te reprocher les tiennes ) Bisous.
Sarah Levana : De rien miss. Si je peux faire plaisir en traduisant cette fic et bien, c'est moi qui suis contente :) Bisous.
Orlina : Tu m'as fait peur en me disant que tu voulais aller lire la VO de cette fic. Je me suis dit 'Ah bah non, et comment ze fais moi si tous mes lecteurs désertent ! Lol. Tu fais ce que tu veux miss. Si tu veux lire le reste en Anglais, tu peux ) Bisous.
Vif d'Or : Et bien, je me suis posée la même question que toi à plusieurs reprises et c'est en traduisant que je pense avoir trouvé. En fait, je vois ça comme ça : Severus ne connaît pas toutes les possibilités qu'offrent la potion. D'ailleurs, il ne savait pas ce que devenait les animaux qu'il utilisait dans ses expérimentations donc, peut-être pensait-il que Harry ne le verrait pas mais qu'en fait il l'a vu. Je me suis dit que Severus pouvait aussi devenir légèrement fou (cause de début de dépression) et qu'il voulait tant que Harry le voit qu'il s'en persuadait mais j'ai rejeté cette solution parce qu'il dit bien que Harry le regarde dans les yeux. Or, s'il n'avait pas vu son prof, il n'aurait pas su où étaient ses yeux ainsi que le reste de sa personne. J'espère que ma suggestion t'aura éclairé. Si non, sonne la clochette d'alarme. Lol. Bisous.
Kaori : Je ne sais pas si tu as lu tous les chapitres en VO mais la fic n'est pas finie et elle ne se termine pas mal pour le moment. En fait, moi je me dis que Harry pourrait tomber amoureux de Sev. Etant donné que Sev n'arrête pas de le suivre, de le regarder, etc… il l'a remarqué (même s'il n'en a pas compris la raison) et s'il l'apprenait justement, cela pourrait le troubler, jusqu'à le faire changer d'opinion sur Sev et… de sentiments ? Après tout, si tu savais que quelqu'un t'aime comme ça, tu verrais cette personne obligatoirement autrement. C'est ainsi que je vois les choses mais à savoir ce que l'auteur écrira, là c'est une autre question… Bisous.
Majandra : Merci. J'aimerais bien te dire que je mérite ces compliments mais il me faut avouer que non. Pour l'Italien, l'auteur a dû écrire la phrase qu'elle voulait dire en Anglais dans un site de traduction via l'Italien. D'où les erreurs d'Italien mais pas d'Anglais et elle avait écrit sa phrase initiale en Anglais pour ses lecteurs anglophones. Je n'ai donc eu qu'à traduire sa phrase qui était correcte en Français. Sinon, merci pour ta review et je suis contente que la fic te plaise :) Bisous.
Sasha Krum : Trop tard, je suis déjà écarlate. Lol. T'inquiète pas, à part quelques petites choses, j'aime bien la traduction de Ménard donc je n'aurais pas pris ta phrase comme une insulte. Merci pour ta recommandation et pour tes compliments. Ca fait chaud au cœur ) Bisous.
Alinemcb54 : Je partage entièrement ton avis sur la profondeur (exagérée ?) des sentiments de Sev vis-à-vis de Harry et je crois que c'est cela qui me fait autant adoré cette fic. J'ai de la peine pour Severus. De le voir autant souffrir ne me réjouit pas mais ce que j'adore littéralement c'est son obsession ainsi que ses sentiments qu'il réfute d'abord pour les accepter ensuite… même s'il déteste ça. Il sait qu'il est amoureux de Harry. Bisous.
