Titre : Et si cet anneau de diamant virait au cuivre (And if that diamond ring turns brass)

Auteur : Hanakai Mikakedaoshi

Traduction de l'Anglais : Elehyn

Disclaimer : Le monde de Harry Potter appartient à J. K. Rowling.
Warning : Slash SS/HP plutôt sombre.

Sommaire : - The Broken Lullabies Arch ligne C – Continuité de 'Chut Petit Bébé.' Ainsi que de 'Ne dis pas un mot'. UA.
Note de la traductrice : Ros poutoux. Comment ça c'est pas une note de traducteur ? Mais si, ze suis la donneuse officielle de ros poutoux et je sais que vous les attendez avec impatience, baveux ou pas… et je viens encore une fois de disjoncter… Pas grave, c'est moi. Lol )

&

Troisième strophe :

Et si cet anneau de diamant virait au cuivre
And If That Diamond Ring Turns Brass

&

" 'Et plus je vois

De sujets de plaisir en moi et plus je sens
Des tourments m'envahir, comme s'ils provenaient d'un lieu détestable.

Dans le royaume des contradictions, tout ce qui me semble bon
Devient fléau, et je pense qu'au Paradis, mon état d'esprit ne ferait que se dégrader.' "

Le Paradis Perdu ; Livre IX, 119 - 123
- John Milton

&

.

Black fronce les sourcils en me regardant.Il ressemble à quelqu'un qui sait quelque chose. J'ai soudain le désir intense et pervers de faire des cabrioles en scandant "Tu ne sais pas ce que j'ai fait ! Tu ne sais pas ce que j'ai fait !" et j'étouffe un ricanement en feignant une courte quinte de toux. Il lance des regards noirs et je me dois encore de résister à l'envie de sourire d'un air goguenard. Les regards noirs se transforment en une fusillade bien meurtrière mais cela me laisse de marbre.

De mon plan de travail vers où il est perché, Lupin observe notre échange silencieux avec amusement. J'émets alors un reniflement méprisant dans sa direction. Aussi effrayante que cette pensée puisse être, ces deux-là ont ensemble une excellente alchimie, équilibrant mutuellement leurs défauts. Ils se comblent l'un l'autre. Mais même. Me savoir enfermé seul avec un meurtrier psychotique et un loup-garou influençable qu'il y ait la pleine lune ou non, n'est pas la compagnie que je préfère pour passer mes samedi soirs.

Je me détourne, très conscient du réflexe qui m'a pris à ce geste et qui m'a poussé à me raidir. A présent, je fusille un mur du regard tout en sentant un douloureux élancement sourd et profond se répercuter dans mon crâne. Depuis peu, je me sens bizarre – comme déconnecté. Chétif, transparent et mince. Mais je n'arrive pas à trouver ce qui ne va pas. Et je suis pris de maux de tête presque à chaque heure.

A chaque fois que je pense à toi en fait.

Je ferme mes yeux un instant, luttant contre la douleur et je pince mes sinus entre deux doigts comme j'entends, avec consternation, le loup commencer à bavarder.

« Merci pour la potion tue-loup Severus. »

Malgré le fait que, maintenant, je devrais être habitué à cette familiarité, je tressaille intérieurement. Il a toujours été maladivement poli avec moi depuis… Cette Nuit. J'ai toujours réussi à le faire culpabiliser et l'ignorer.

Parfois, je me demande s'il sait réellement ce que la potion lui fait véritablement ou s'il comprend le prix qu'il paye pour avoir tous ses sens pendant ces quelques heures… Je sais que Black ne le sait pas. S'il savait, il voudrait ma tête pour empoisonner systématiquement son sac de fourrure. Mais j'ai une excuse. Le loup me la réclame. Littéralement.

Je commence à remarquer, chez moi, une tendance troublante à modifier tout ce qui était auparavant des justifications et à en faire, à présent, des 'excuses'. Ce n'est pas que cela dérange quelqu'un d'autre que moi.

« Severus ? »

Cependant, je me demande ce que, toi, tu en penserais. Cela te perturberait-il de savoir que tu es devenue le modèle par lequel je passe pour me mesurer moi-même ? Que toutes mes pensées et toutes mes actions sont portées dans ta lumière pour les juger ?

Et tandis qu'ils s'illuminent de soleil, ils ne renvoient aucune omb-

« Severus ?! »

Je sursaute en arrachant mon bras à ce contact étranger dans un brusque réflexe. L'odeur de la Terre et des ombres et de la nuit est si lourde autour de moi et je fusille Lupin du regard pour avoir osé envahir mon espace. Intrus, bâtard attaquant ses camarades d'école.

Des paupières enserrant deux yeux d'ambre se plissent en un signe qui ne peut être que de l'inquiétude tandis que je recule de cinq pas, désespérant de mettre le plus d'espace possible entre moi et son odeur légère et écœurante. Il ne sent pas du tout comme toi.

« Vous sentez-vous bien Severus ? »

Bien sûr que je vais bien. Ma tête me fait mal à éclater mais je vais bien. Je vais toujours bien. Pourquoi s'en préoccupe-t-il de toute façon ? Cela a-t-il de l'importance si je vais bien ou pas ? Non. Cela ne changerait rien.

Un éclair de douleur aveuglant semble s'instiller dans ma tête, la séparant en deux. Et, avant que je puisse m'arrêter, je resserre fortement les doigts de ma main droite pour former un poing.

« Vous avez nié pendant un petit moment déjà là... »

J'ai fait ça ? Je me détourne en mordant le bout de ma langue pendant un instant. « Je vous serai gré de ne pas me toucher jusqu'à ce que votre animal domestique ait correctement été nettoyé de toute puce Lupin. » Mon ton comble la faiblesse de mon insulte.

Je sens plus que je n'entends son soupir résigné. Bien. Indiscret lycanthrope.

Black grogne bruyamment, ce qui me fait me rappeler de la chose que j'étais en train de chercher. Un couteau. Bien. Concentration, Snape.

« Laisse-le tranquille Remy. C'est juste Snape étant Snape. »

Black a dû prendre des leçons de lancé de piques à Azkaban. Ce n'est pas qu'il est arrivé à m'insulter, en réalité. Ou alors, peut-être qu'auparavant il n'avait pas les capacités intellectuelles pour prendre un ton acerbe. Sans aucun doute était-il trop occupé à tuer ses pairs et ensuite, porter le blâme sur ses amis.

Etrange. Quand il n'est pas dans le coin, j'arrive presque à oublier la profondeur de ma haine le concernant. Comment peux-tu supporter d'être près de lui ?

Merlin, tu me manques.

« Siri, sois gentil. » Lupin arrive à sembler être une mère réprimandant son enfant. « Severus est très gentil de bien vouloir passer autant de temps à préparer ces potions pour nous. »

Oh oui. Regarde-moi. Je respire la bonté, la bienveillance en scandant la paix sur la Terre. Cela transpire de chacun de mes pores.

Black ouvre sa bouche à nouveau et je peux littéralement sentir le niveau d'intelligence chanceler dans la pièce avant de chuter lentement… « Re- »

Et là, heureusement, il clôt ses lèvres comme quelqu'un vient de frapper à la porte. Un léger et timide cognement. Si doux. Il n'y a qu'une personne qui frappe aux portes ainsi.

« Quoi ! » aboie-je en osant presque espérer que ce n'est pas toi. Non, Albus n'a certainement pas-

Mais la porte s'ouvre et je vois qu'Albus l'a fait parce que tu es l : Yeux semblant un peu clos derrière ces ridicules lunettes qui les font paraître anormalement larges, teint blafard et visage crispé en une expression de prudente méfiance. La lueur qui illumine tes prunelles vacille quelque peu tandis que tes yeux s'accrochent aux miens et tu as l'air prêt à battre en retraite tandis que j'intensifie mon regard noir sur toi.

Mais tu ne t'en vas pas. Au contraire, tu pénètres davantage dans mon laboratoire. L'explosion de douleur qui résonne toujours dans ma tête voit son intensité s'évanouir. Deux points de moins à Gryffondor pour pure stupidité.

« Excusez-moi Monsieur- »

« Harry ! »

Et là, Black bondit vers la porte et te saisis dans ce qui pourrait être une étreinte suffocante. Pendant un moment, tu as l'air stupidement dérouté et attachant puis, tu souris avec bonheur et le serres à ton tour dans tes bras. Ton expression me fait frissonner.

Je me demande ce qu'ils feraient si je sautais littéralement sur toi juste maintenant. Black pourrait bien mourir à cause du choc mais Lupin pourrait soit me tuer, soit me laisser ou soit regarder. Je ne peux jamais être sûr avec lui. Il est aussi prévisible qu'une femme enceinte, surtout lorsque la lune croît. Cependant, il arrive toujours à faire bonne figure devant toi. Je suppose que c'est à cause de l'aspect spécial de ta magie. Cependant, il va mieux depuis que Black est revenu. Du coup, je me demande quelle proportion de son mal-être était sa folie animale à par rapport à sa lassitude d'être seul pendant si longtemps. Oui, il est beaucoup, beaucoup mieux maintenant que Black est revenu. Presque humain. D'un côté, et je ne comprends pas pourquoi, cela me rend… heureux pour lui.

Personne ne devrait rester si longtemps seul comme cela. Je le hais pour ce qu'il s'est passé des années auparavant mais je pense tout de même que personne ne devrait être laissé ainsi dans l'isolement comme cela. Même pas lui. Mais je souhaite que Black aille pourrir à Azkaban en ayant un détraqueur pour lui sucer son âme comme il le ferait d'une sucette.

Ainsi, il ne pourrait plus te toucher.

Personne ne devrait te toucher.

Huit contre un que Lupin me tuerait, au moins pour venger son compagnon. Je suis prêt à le parier.

Tu te détaches de l'étreinte de Black et je suis soudain conscient de la fibrillation agonisante de mon coeur. Tu lui souris. À lui. Et c'est physiquement douloureux. Je veux être le seul à provoquer chez toi un sourire comme celui-là. Je veux que ce sourire soit pour moi et moi seulement.

Mien.

« Aussi émouvant que ce moment puisse être- » Je ressens une montée de triomphe comme, effrayé par mon grognement, je te vois sursauter en reculant loin de lui – « J'ai un vrai travail à faire – un concept que vous ne devez certainement pas comprendre – Mais, de toute façon… tout le monde ne peut pas être un condamné intransigeant, léchant les bottes de tout le monde pour récolter leur pitié. »

Black devient livide avant de rougir violemment en avançant vers moi de plusieurs pas menaçants. Il s'éloigne de toi. Très bien. Ne t'approche jamais plus de lui, Black.

Il ne devrait pas être près de toi. Plus jamais. On ne peut pas lui faire confiance.

Lupin se place prudemment entre nous tandis que je ne bouge pas d'un millimètre. C'est tout aussi bien ainsi – ce ne serait pas généreux de ma part de réduire en miettes ce moins que rien à l'intérieur de mes si beaux cachots alors que tu viens seulement de le retrouver. Pas généreux du tout. Je suis un duelliste mortel – un des meilleurs en réalité – et tous les deux le savent. Tu me lances des coups d'œil à présent et je me délecte de tes larges prunelles émeraudes, dures et glacées qui me fixent avec colère. Tu es magnifique quand tu es furieux. Je me demande si ton goût est différent quand tu es dans cet état de rage…

Je suis soudainement rempli de reconnaissance envers mes larges robes. Cependant, si Lupin fait un petit peu plus attention, il pourrait remarquer quelque chose. Mais ce n'est pas comme si cela signifierait quoi que ce soit.

Un couteau. Bien. Je ne suis pas du tout au top de ma forme. Une fois encore, c'est de ta faute.

Je fusille Black du regard ce qui doit passer pour de la soumission pour lui et je m'en retourne pour prendre le couteau dont j'ai besoin. C'est une lame vierge. Elle n'a jamais été utilisée avant, ce qui va assurer la totale pureté du sang. Le métal peut retenir une quelconque essence magique pendant des années, surtout lorsqu'il s'agit d'une substance aussi puissante que le sang. Ma main se referme sur le manche noir tandis que Black commence à te questionner dans un flux incessant à propos de choses qui n'ont aucune importance. J'écoute tout de même tes réponses avec avidité.

Juste une seule fois, j'aimerais dire 'Comment s'est passée ta journée Harry ?'

Et tu me répondrais 'Oh, c'était génial !' et ensuite, tu babillerais sur quelques sujets puérils jusqu'à inévitablement finir par me demander 'Et pour toi ? Comment s'est passé ta journée Severus ?' Ou peut-être 'Quelle est cette potion sur laquelle tu travailles ? As-tu réglé le problème de sa consistance ?' Et je te répondrais par un signe très proche d'un sourire et tout serait terriblement routinier et quelconque mais, néanmoins, des plus plaisant.

Je serre si fort le manche du couteau que cela me fait mal. Ma robe tourbillonne gracieusement autour de mes chevilles tandis que je m'en retourne où vous êtes tous les trois regroupés et où vous avez l'air tellement… contents que j'en suis écœuré. Je me fonds avec élégance vers vous, le couteau à la main, comme s'il s'agissait d'une épée. Ma voix est aussi coupante que du verre brisé.

« Bien que vous » commencé-je en laissant mon regard meurtrier traîner un peu plus longtemps sur toi que je ne le devrais. « ressentez le besoin de perdre absolument chaque seconde de votre temps, ce n'est pas mon cas. » Tu te replies un peu sur toi-même et t'effondre légèrement contre Black. Je sens alors instantanément ma haine pour lui croître au centuple.

Tu ne t'es jamais appuyé contre moi comme cela.

Et j'espère que tu ne le feras jamais. Je ne sais pas si je pourrais supporter ça.

Je te hais. Je hais Black parce que tu l'aimes. Je hais Lupin parce que tu crois en lui. Mais plus que tout, je te hais pour me faire vouloir ton amour et ta foi en moi. Pour glisser sous ma peau comme tu le fais.

Je te hais. Et je pense que je t'aime.

Tu m'obsèdes. Je ne sais pas quoi faire.

« Lupin ! » Donner des ordres semblent m'aider. « Donnez-moi ce bol » grogné-je en gesticulant vaguement en direction d'un bol en bois rempli de pétales de fleurs qui se trouve sur mon plan de travail.

Avec obligeance, il s'avance vers la table pour aller le chercher et je m'avance vers son compagnon. Mes mouvements montrent clairement que si tu ne te déplaces pas, tu vas te faire piétiner par moi. Tu te précipites alors hors de mon chemin et, ce faisant, tu te retrouves caché derrière Black et je ne peux plus voir que ta tête ébouriffée derrière la manche de l'autre homme.

Filleul caché par le bâtard.

Sans plus de cérémonie, j'attrape sa main gauche dans la mienne et l'élève pour en inspecter la paume. La peau de ses mains est rude et calleuse, témoin d'une vie difficile. Je ne sais pas vraiment qu'en penser alors je l'ignore. Lupin me tient le bol sous la main de Black sans que je lui ai demandé quoi que ce soit et, à cela, je ressens une petite pointe de gratitude. Il doit être une excellente ménagère.
. . .

Cette pensée est troublante exactement comme il faut pour réussir à me faire oublier la chaude brûlure de tes yeux brillants de curiosité posés sur moi tandis que, soigneusement, j'enfonce la pointe du couteau dans la base de la paume jusqu'à la dernière phalange du majeur de ton pachien. (A/N : C'est un mixte entre parrain et sa forme animagus. En Anglais, c'est Dogfather au lieu de Godfather (=parrain)). Immédiatement, le sang s'écoule de la blessure non superficielle et j'observe le sillon cramoisi pendant un moment avant de pencher rapidement la main au-dessus du bol. Les pétales de fleurs semblent de dissoudre sous l'afflux de sang qui les recouvrent petit à petit. Ces fleurs vont aider le sang à conserver sa puissance pendant quelques heures et renforcer notablement le Subringor et le Verus Vultus.

A sa décharge, Black reste parfaitement immobile et silencieux tandis que son élixir de vie, lourd de sa magie et vibrant de son pouvoir, s'écoule, goutte après goutte, dans le récipient. Tu t'agites derrière lui et tes yeux sont fixés sur ma personne pour une raison que je ne peux pas, et ne veux pas, comprendre. Lupin te regarde et, parfois, ses prunelles viennent sur moi. Il fronce les sourcils comme s'il avait croqué un fruit étrange et hésitait entre l'avaler ou le recracher avant d'aller se laver les dents. Sait-il ?

Est-ce que quelque fragrance de ton odeur persiste encore sur ma peau, dans mes cheveux ?

Cette pensée est effroyablement attrayante.

Tu laisses échapper un léger et ravissant soupir alors que je relâche la main du clébard. Une nouvelle fois, je suis reconnaissant à Lupin pour m'épargner la tâche de soigner la plaie d'une brève incantation. Je hausse les épaules en voyant la blessure se refermer, me rappelant quelque chose de vague et lointain que mon esprit n'arrive pas à saisir totalement. Je ressens soudain le désir intense de prendre un bain. La peau de Black ne ressemble en rien à la tienne. Je ne veux plus jamais la toucher de nouveau.

Avec brusquement, je le libère pour de bon et frotte durement mes paumes contre ma robe. Je me sens sale.

Si sale.

Pendant un instant, Lupin me regarde avec ses yeux qui perçoivent tout et cela me rend mal à l'aise. Puis, il me tend le bol et je résiste à l'envie intense de lui lancer un sort pour une raison inconnue.

Maudit loup ! Qu'a-t-il besoin d'être si aimable !

« Quand est-ce que tout cela sera prêt ? » me demande-t-il tandis que je lui arrache le récipient que le sang a rougi et le pose sur mon plan de travail.

« Demain. » Maintenant partez et laissez-moi à ma douleur et ma solitude.

S'il vous plaît.

« Nous passerons alors demain, d'accord ? »

« Oui, oui, oui, Lupin » réponds-je sèchement en balayant sa demande d'un geste de la main, en me faisant passer pour quelqu'un d'extrêmement occupé. « Maintenant, allez continuer votre réunion ailleurs et laissez-moi en paix. »

Je ne me retourne pas pour voir l'expression de son visage mais je peux sentir ses yeux torturer mon dos comme un feu brûlant. Ce ne sont pas de simples yeux marrons d'être humain mais de chaudes prunelles ambres mêlées d'or. Les yeux d'un loup. Je me demande ce qu'il voit.

Mais il ne dit rien et j'entends la porte s'ouvrir. Puis, je peux percevoir le résonnement des lourdes bottes de Black frapper contre le sol, suivi de plus légers claquements tandis qu'ils sortent de la pièce.

Ensuite, il n'y a plus qu'une seule autre personne. Toi. Toujours, toujours mon toi. « Au revoir Professeur. »

Je me raidis, me demandant ce que tu peux bien vouloir dire avant de me morigéner intérieurement pour devenir aussi paranoïaque. Cela ne veut rien dire du tout. Mais rien veut toujours dire quelque chose quand même.

Je me morigène encore tandis que tu t'en vas, déjà atrocement conscient de ton absence. Tu me manques. Mon mal de tête revient et refait rage à l'intérieur de mon crâne et tu me manques. Ca me fait peur.

Et, alors qu'il faisait face au soleil, il ne renvoyait aucune ombre.

A suivre…

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Onarluca, Orlina, Astronema, Crackos, Merawen, Kushuma, SweetDeath our YaoiMaster : Merci pour vos reviews. Il ne me reste qu'un chapitre à traduire et je pense qu'il sera posté dans la semaine. La fic ne sera pas finie pour autant, comme je vous l'avais déjà dit, l'auteur ne l'a pas encore terminée.

Lola Reeds : Merci pour ton accueil chez les fous comme tu dis miss mais je crois que, parmi les fous, j'en fais partie depuis longtemps. Lol Ca ne me dépaysera donc pas )

Lululle : T'inquiète, je plaisantais pour les blondes. Tu sais, si je devais m'en formaliser, ça ferait longtemps que je serais exiler parce que j'en ai souvent entendu. Même quand j'ai passé mon permis de conduire, j'ai eu droit aux blagues sur les blondes… l'inspecteur pensait peut-être que ça allait me détendre… mais n'essayons pas de comprendre les hommes… Lol )

Laika la Louve : Moi aussi je pense comme toi de Severus. Pour ta fic, j'essayerai de la lire bientôt. Avec mes fics, j'ai presque jamais le temps de lire mais il faut que je me le prenne, le temps )

Minerve : Oui, il devient plus compliqué, je dirai même plus chamboulé dans sa tête parce que plus dépressif. Il faudrait vraiment qu'il arrête de penser à tous ça (s'il ne conquiert pas Harry) mais je crois que c'est impossible.

Faren : Moi aussi je partage les pensées de Sev concernant Cho et j'ajouterais superficielle, stupide et puérile. Ca peut paraître bizarre qu'une Serdaigle soit stupide mais je ne parle pas de ses capacités intellectuelles mais de sa simple jugeote. A voir ce qu'elle a fait dans le tome 5, on peut réellement réaliser qu'elle n'en a pas. Mais je n'ai jamais aimé Cho, ça ne date pas que du tome 5.

Alinemcb54 : Non, ce n'est pas mal de trouver cette tragédie superbe. Je la trouve aussi magnifique et c'est pour ça que je la traduis et pourtant, j'ai des critères d'appréciation d'histoires relativement sélectifs. Tu n'es pas la seule, loin de là, sinon personne ne la lirait non plus. En fait, cette fic m'a tout de suite captivée et fascinée. Elle est différente des fics tragique que j'ai pu lire et je n'avais jamais lu autant de beauté dans une histoire que dans celle-ci. Je n'ai pas lu quantité de fics non plus mais celle-ci est et reste quand même spéciale pour moi.

MaliciaSlytherin : Alors, comment s'est passé ton brevet ? Bien j'espère.

Lulu-Cyfair : Voui, pour Sev ! Je dirai même qu'il est en plein début de dépression. Je pense que violer Harry a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai l'impression, en plus, qu'il se sous-estime et qu'il porte Harry aux nus. Il est tout le temps en train de le comparer à la lumière et au soleil (en hauteur) alors que lui « se tapie dans l'ombre ». Je pense qu'il se disait qu'il ne méritait pas de toucher Riry et qu'en le faisant, il a fait la chose la plus vile qu'il pouvait faire. Et, en plus, il en est tombé amoureux. Pauvre ch'tit bout. J'espère que l'auteur les fera aller ensemble, bien que j'en doute… mais sait-on jamais.

Kero : Ca aurait été moi l'auteur, la Cho, elle se serait barrée et Riry aurait gémi « Oh Sev ! Mmmm » et ensuite, le ch'tit Sevy se serait précipité sous les draps du Riry et l'aurait réveillé d'une bien agréable manière mais bon… ze suis que la traductrice frustrée moa. Lol.

Vif d'or : Moi aussi j'aurais voulu avoir la même précision que toi mais, après y avoir bien réfléchi, je pense que Harry a du pensé qu'il avait dû rêvé. Après tout, il dormait et voit le professeur qui semble le détesté le caresser. De plus, Severus n'était pas tout à fait présent vu que son corps entier n'était pas là et je ne pense pas qu'il pouvait le voir avec les couleurs réelles. Tout ça a été bref pour Harry donc je pense qu'il a dû croire à un rêve, surtout après la discussion d'avec Ron et Hermione qu'on entend et aussi, ce chapitre qui montre comment Sev réagit avec Harry et comment Harry réagit envers Sev. Bien qu'à un passage, Harry regarde Sev étrangement. Idem pour Lupin donc ça met un léger doute...

Céline.s : T'inquiète pas, je ne vais pas abandonner mes fics aux profits de celle-ci… surtout qu'il ne reste plus qu'un chap et ce qui a été écrit est terminé.

Tiayel : Et vive l'overdose de caramel la miss. Moi aussi j'aimerais que Sev et Harry soient ensembles mais, comme toi, j'ai des doutes mais on verra bien. Et pour Sev, moi aussi je trouve que son 'introspection' est excellemment analysée.

Love d'Harry : Lorsque tu me demandes si 'ça va avancer concrètement', tu me demandes si Harry et Sev vont aller ensemble, la réponse est non mais la fic n'est pas finie et j'adore particulièrement ce chapitre, ainsi que le suivant parce que Sev réalise vraiment son amour pour Harry.

Mikii : Pour 'Weasely', c'est parce que Sev déforme juste le nom des Weasley dans sa tête mais il dit aussi 'Weasel'. 'Weasel' est plus souvent utilisé dans les fics mais, c'est courant, chez les hommes de déformer les noms donc l'auteur a aussi voulu faire ça pour montrer le dédain de Sev pour la famille Weasley. Et pour 'les mains qui le tueront', en fait, il parle de lui et de Draco. Il sait que Draco acceptera un jour la marque des Ténèbres et Sev a de l'affection pour Dray. Il ne veut donc pas qu'il tombe aux mains des Aurors mais sait que le camp des 'bons' gagnera un jour et donc, il espère que son destin à lui (à Sev) sera de tuer Draco (comme pour le libérer).