Salut tout le monde. Voici mon 1er chapitre de ma première histoire. J'espère qu'elle vous plaira et que la suite que je vais commencer à écrire vous plaira également. J'ai fait ce chapitre sans trop le détailler car j'avais hâte de le mettre en ligne mais le prochain sera un peu plus fouillé, je vous le garantit. Bonne lecture

L'ORDRE DU ZODIAQUE

« L été était vraiment ... Anglais » pensa Harry. Content de sa comparaison, il se dit qu'il n'avait jamais connu un autre été qu'en Angleterre et que sa comparaison n'avait donc aucun effet ... « Comment l'été était il à Poudlard ? » se demanda t'il. En y réfléchissant vraiment, il voyait Hagrid surveiller ses monstres qui se baladaient dans le grand parc de Poudlard, les professeurs se promenant sur les bords du lac... Harry se demandait si Dobby et les autres elfes de maison étaient également de corvée durant l'été ou si Dumbledore leur accordait un congé. Mais en y réfléchissant bien, il savait que des congés n'étaient pas concevables pour des elfes, qui aimaient par-dessus tout travailler et servir les humains. « Ils devaient donc travaillé à un rythme beaucoup plus lent », pensa t'il.

La température était agréable, les éclaircies inexistantes, et Dudley était ... à la cuisine. Harry s'était rendu à l'évidence : Dudley et lui ne s'aimeraient jamais. Harry avait espéré qu'avec l'âge Dudley allait devenir moins bête et moins méchant mais rien de cela n'était arrivé : il dénonçait toujours Harry pour les bêtises qu'il faisait et essayait toujours de rabaisser Harry, quelque soit le domaine. En même temps, Harry se rendit compte que Dudley ne s'en prenait plus directement à lui. Harry n'eut pas à chercher très longtemps une explication à cela : Dudley avait très peur qu'Harry se serve de la magie contre lui, notamment parce qu'il avait déjà été victime de la magie dans le passé. Harry, dont le cœur ne battait que pour son cousin préféré (notamment car il était le seul), s'était creusé les méninges pour essayer de deviner le don de Dudley. Il avait dressé une longue liste de tous les métiers qui existaient. Mais devant l'immense intelligence de son cousin, la liste avait rétrécie à une vitesse folle. Mais finalement, il avait trouvé : son cousin serait goûteur. Il goûterait les excellents plats de ses patrons afin de vérifier s'ils ne sont pas empoisonnés et serait ainsi payé pour son plus grand hobby.

La tante Pétunia était charmante cet été avec Harry, et cela l'enchantait. En effet, elle ne lui parlait pas. Mais alors, pas un mot !!! Si l'oncle Verney le grondait, elle ne l'enfonçait pas. Si Dudley l'accusait de quoi que ce soit, elle ne l'engueulait pas. Harry avait la paix. Mais d'un côté, cela le dérangeait : avec le retour de Voldemort, il était très inquiet et cette paix avec la tante Pétunia ne le sortait pas de ses idées que la guerre contre les Mangemorts était peut être proche.

Mais ce que Harry adorait, c'était de s'allonger dans le jardin la nuit venu. Il aimait beaucoup contempler les étoiles, essayer de reconnaître les constellations. Il avait déjà étudié cette matière avec Trelawney, la professeur de divination, mais cela ne l'avait jamais attiré avant cet été. Il se promit donc qu'à partir de cette année, il étudierait avec grand plaisir ce qui touche aux étoiles et leurs composantes, magiques ou non. Mais surtout, ce que Harry ne comprenait pas, c'est qu'il se sentait incroyablement en sécurité. Rien qu'a la vue de ces étoiles, il arrivait à se détendre et à ne plus penser à Voldemort. Pourtant, Harry n'avait jamais ressenti cela. Les étés précédents, il venait souvent se réfugier le soir dans le jardin pour échapper et s'isoler des Dursley. Il attendait un certain temps que le calme revienne avant de retourner dans la maison mais il n'avait jamais eu ce sentiment de sécurité. Il se disait que si des mangemorts l'attaquait, il n'y aurait aucun risque qu'il lui arrive quelque chose. La journée, il se disait qu'il était fou et que plus jamais il arrêterait de se méfier mais dès que les étoiles étaient à sa vue, toutes ses défenses retombaient. Il l'avait écrit à Ron et à Hermione et leurs réponses le laissait lui, sans réponses :

Ron : « Salut Harry. Comment vas-tu ? Apparemment, c'est pas la joie mais ce n'est pas non plus le bagne... Pour ta question, je ne peux pas vraiment t'aider mais tu as toujours été un peu rêveur et je pense que les étoiles ont un effet relaxant sur toi. Moi, ce qui me relaxe, c'est insulter Malefoy. Tu vois, chacun ces trucs. En tout cas, je ne peux pas te dire grand-chose sur le prof de lutte contre les forces du mal qu'on aura mais d'après certaines conversations et rumeurs que j'ai entendu, ce serait le meilleur professeur que Poudlard ait jamais connu. Peut être que Dumbledore va enfin faire passer cette malédiction qui pèse sur ce poste. Mais il paraîtrait qu'il serait plus puissant que Dumbledore lui-même, tu te rends compte ? D'ailleurs, ça me fait un peu peur car d'après ce qu'on sait, le seul qui soit aussi fort que lui serait le prince des ténèbres en personne... Tu crois qu'il faudra qu'on l'appelle Monsieur celui dont on ne doit pas pronocer le nom ? Ca ferait bizara, non ? Bref, je vais te laisser et j'ai hâte de te revoir. A bientôt et bon courage avec ta famille moldus (et ton abruti de cousin). »

Hermione : « Salut Harry. Alors, toujours aussi rêveur à ce que je vois... Pourquoi ne profiterais tu pas de ces longs moments de détente pour prendre de l'avance dans tes cours ? Ainsi, tu ne perdrais pas ton temps. Sinon, à part ça, Ron m'a écrit durant les vacances et il a dû te le dire, c'est lui qui achètera tes fournitures pour cette année scolaire donc tu n'as pas à te soucier du chemin de traverse cette année. Je t'embrasse et révises, ça te changera les idées. »

Harry ne sut pas trop quoi penser de ces deux réponses. Aucun de ses deux amis ne lui avait fourni de réponses mais il s'attendait à cela. Et surtout, il ne fut pas étonné des conseils de révision d'Hermione... « Elle ne changera donc jamais » se dit il. Par contre, il fut mécontent de la lettre de Ron à cause du nouveau professeur de lutte contre les forces du mal. Un sorcier plus puissant que Dumbledore lui-même ? Cela était il possible ? Et qui cela pouvait il être ? Etait ce un auror ? un anglais ? Et ce jour là, Harry se tortura l'esprit de toutes ces questions auquelles il ne pouvait répondre.

Finalement, devant ces réponses ne lui apportant que peu de lumière, il se décida à en parler à Sirius. Il lui envoya donc un hibou dans lequel il parla de ces soirées dans le jardin mais aussi des informations de Ron sur ce mystérieux professeur et quelle joie il eut de recevoir très rapidement une réponse :

Sirius : « Salut Harry. Je me cache toujours mais grâce à l'aide de qui tu sais, je ne suis pas trop isolé du reste du monde et je peux donc répondre très vite à ta lettre. Ce que tu me dis est très étrange mais si je ne peux pas t'en dire plus pour l'instant, je peux en tout cas te dire que si c'est ce que je crois, alors tu es la personne qui est le plus en sécurité au monde. Et cela me comble de joie. Et cela aurait l'air de concorder avec ton nouveau professeur qui j'en suis sûr, te plaira comme il me plaît. Redonnes moi de tes nouvelles après ton arrivée à Poudlard. En espérant te revoir le plus vite possible... »

Ce fut le coup de grâce pour Harry : son parrain pensait savoir de quoi il s'agit mais il ne lui donne aucune informations ni indications, mais en plus il approfondi le mystère en lui rapportant que tout était sûrement lié !!! Harry sentait la colère monter en lui, une colère qu'il ressent chaque été mais qui cette fois grondait plus fort encore. Pourquoi était il chez des moldus au lieu d'être parmi des sorciers qui auraient pu lui répondre simplement ? Non, il était coincé ici et à cause du retour de Lord Voldemort, les lettres ne contenaient que peu d'informations qui le laissait encore plus pantois ! Il n'arriva à se calmer que lorsque les étoiles apparurent, à la tombée de la nuit. Il finit par se dire que chaque jour qui passait le rapprochait un peu plus de Poudlard, SA VRAIE MAISON.

Une autre chose intriguait Harry depuis le début de l'été : un messager de Dumbledore était passé voir Harry le lendemain de son arrivée chez les Dursley pour lui dire qu'Harry ne risquait rien du tout et qu'il était autant en sécurité qu'à Poudlard. Pour Harry, cela avait été un choc car il a toujours entendu Dumbledore dire que Poudlard était l'endroit le plus sûr contre Voldemort. « Comment puis je être dans la plus complète sécurité chez les Dursley, dans un quartier de Moldus ? » se disait Harry depuis le début de l'été. Il avait espéré que des rondes d'agents du Ministère serait effectuées, ou que des signes pouvant le rassurer soient visibles, mais il n'avait rien remarqué de cela. Après les lettres de Ron et de Sirius, tout était remis en question dans sa tête. Poudlard et sa sécurité, Dumbledore et sa puissance... Harry était complètement déboussolé mais il se promit que dès qu'il serait dans le Poudlard Express, il mettrait les choses au clair pour percer tous ces mystères.

Harry avait hâte de revenir à Poudlard. Il n'avait pas le droit de s'éloigner de la maison car les Dursley disaient que si les voisins voyaient un tel déchêt dans leur quartier, la honte s'abattrait sur eux et que plus personne ne leur parlerait. Mais ce que Harry préferait, c'était d'entendre Dudley dire que les filles ne viendraient plus vers lui. Ce qui d'après lui ne l'aurait pas vraiment dérangé puisque son succès auprès de la gente féminine lui devenait pesant.

Cette maison représentait une prison pour Harry, car pas une seule fois de tout l'été il n'a pu aller plus loin que la haie qui sépare la maison de celle des voisins. Harry ne pensait plus qu'à retourner à Poudlard pour y retrouver tous ses amis, et pour pouvoir chevaucher son balai magique afin de jouer au plus beau jeu du monde qu'était le quidditch. Il s'est même surpris à regretter ses altercations avec Malefoy, son ennemi préféré. Mais en même temps, Harry appréhendait son retour à Poudlard. Il savait que la guerre allait tôt ou tard éclater et Poudlard ne serait pas épargné bien longtemps. Harry se posait beaucoup de questions sur les guerres de guerriers. Etait ce comme les guerres de moldus qu'il voyait aux informations à la télévision ? Etait ce pire ? Mais s'il y a une chose dont il était certain, c'est qu'il appartenait au monde de la magie et que son destin se scellerait dans ce monde.

Et le dernier soir finit par arriver. Ce soir là, Harry ne revint pas voir les étoiles : il devait préparer ses affaires pour prendre le Poudlard Express le lendemain. Il décida de s'endormir le plus vite possible pour que le lendemain arrive le plus rapidement possible. Toutes ses pensées étaient pour Poudlard, pour ses amis, le quidditch... Enfin il allait revivre, redevenir heureux...

Alors qu'Harry commençait à se rapprocher du sommeil, une vive douleur dans sa cicatrice se déclara. Pas une seule fois sa cicatrice ne lui fit mal de tout l'été et voila que le dernier jour, ça arrivait. En essayant de ne pas paniquer, Harry se mit debout et mit ses lunettes mais au fur et à mesure que la douleur grandissait, ses jambes se dérobaient et il se retrouva vite à terre. Harry était par terre, dans sa chambre. D'un coup, il sentit un froid l'envahir et une ombre menaçante envahissa sa chambre. Tandis que le froid commençait à engourdir ses membres, il vit par la fenêtre une forme grandir, s'approcher de sa chambre, cette forme allait s'abattre et fondre sur lui. Il avait de plus en plus froid et alors qu'il croyait tout perdu, une chose incroyable se produisit : il vit une étoile apparaître à travers l'ombre. Puis deux, puis trois, puis plusieurs apparurent. Au fur et à mesure que ces étoiles apparaissaient, sa cicatrice lui faisait de moins en moins mal, la lumière revenait comme si l'ombre était chassée et le froid disparaissait. Ces étoiles étaient disposés un peu n'importe comment mais en même temps, elle formait un dessin, une forme. Il ne sut laquelle c'était. Harry, sortant peu à peu de sa torpeur, se remit debout et regarda par la fenêtre.

Et là, il vit une scène incroyable, effrayante mais également d'une rare beauté : la marque de Voldemort était dans le ciel, mais elle était petit à petit étouffée par une lumière, ou plutôt une aura. Cette aura était jaune, un jaune puissant, plus puissant que l'or, et cela finit par aveugler Harry qui n'eut d'autres choix que de fermer les yeux devant une telle intensité. Enfin, après quelques secondes, le ciel était redevenu nuit. Harry n'arrivait plus à bouger, il espérait un signe, que quelque chose se passe, mais rien n'arriva. Il finit par s'asseoir sur son lit. Harry avait des milliers de pensées qui arrivaient en même temps. Il s'était fait attaqué par Voldemort ou l'un de ses Mangemorts, et quelqu'un ou quelque chose l'avait sauvé, s'était interposé.

Devait il prévenir quelqu'un, rester sur ses gardes, ou pouvait il s'endormir sans craintes ? Harry ne savait pas quoi faire ni quoi penser, il était complètement perdu. Finalement, tout en gardant sa baguette dans sa main, il décida de s'endormir. Il se rallongea et s'efforça de penser que demain il serait chez lui, à Poudlard, en compagnie de ses amis.

Et il finit par s'endormir, en rêvant à des étoiles...