Voici le deuxième chapitre de « l'ordre du zodiaque ». Ca chapitre ne
rentre pas encore dans le vif du sujet mais il pose la base de mon
histoire. Le chapitre 3 arrivera bientôt, avec des réponses cruciales pour
la suite.
Chapitre 2 : sentiments et retrouvailles
En se réveillant, Harry avait les idées qui se bousculaient dans sa tête. Il pensait à l'attaque d'hier et pensait à sa rentrée à Poudlard. L'oncle Verney frappa si fort dans la porte qu'Harry avait cru qu'elle allait valdinguer dans toute la chambre. « Dépêche toi fainéant, tu empêches l'honnête citoyen que je suis d'aller travailler, d'un travail honnête et normal » aboya l'oncle Verney. Harry sentit que son oncle n'était pas d'une humeur joviale et préféra donc accélérer la cadence afin de ne pas le contrarier. De toute façon, pensa t'il, ça m'arrange moi aussi.
Harry était surexcité : il avait attendu cette journée tout l'été. S'il avait pu se téléporter directement dans la gare, il ne se serait pas gêné !!! Il était surexcité et impatient mais il avait également peur, comme la première année où il était arrivé à Poudlard.
Harry avait vu son corps changer durant cet été. Il avait remarqué que ses muscles s'étaient développés, notamment ses bras et son torse. De plus, sa pilosité s'était également développée, y compris dans son bas-ventre, ce qui l'avait surpris. Il espérait beaucoup que les autres élèves de Poudlard s'aperçoivent de sa nouvelle carrure, car il avait commencé à se demander pourquoi, contrairement aux autres, son corps ne bougeait pas. Enfin, son oncle lui avait fait remarquer que sa voix était devenue plus grave, et que ce n'était pas une raison pour croire qu'il devenait un homme car Harry était considéré comme une erreur de la nature chez les Dursley.
Une fois que toutes ses affaires fut prêtes, il descendit les escaliers pour rejoindre son oncle dans l'entrée de la petite maison. Une fois arrivé, l'oncle Verney dit à Harry d'aller poser ses affaires dans la voiture et aboya contre la chouette qui venait de pousser un cri strident. En quittant la maison, il se rendit compte que ni la tante Pétunia ni Dudley n'était venu lui dire combien ils étaient heureux qu'il parte enfin, comme ils le font d'habitude chaque année. Harry n'en était pas triste, bien sûr, mais il aimait bien cette petite habitude car cela lui prouvait que son calvaire chez eux était fini pour une année.
Harry monta dans la voiture puis attendit que son oncle arrive. Il mit plusieurs minutes, une éternité pour Harry, à arriver puis démarra la voiture.
Londres était assez calme, il n'y avait pas beaucoup de voitures et ils arrivèrent assez vite aux abords de la gare. L'oncle Verney se gara et ils sortirent de la voiture. Au moment où Harry allait ouvrir le coffre de la voiture pour en extraire ses affaires, son oncle lui dit une chose inattendue, qu'Harry mit plusieurs secondes à déchiffrer : « Ne prends pas tes affaires tout de suite, je t'invite à prendre un café. » Tout en suivant son oncle jusque dans un café, Harry était dans un état très étrange. Non seulement son oncle avait dit ça d'un ton gentil, mais en plus avec un gros sourire. Que pouvait bien lui vouloir son oncle ? Allait t'il le réprimander ? sur quel sujet ?
En arrivant dans le café, ils s'assirent à une table au fond, à l'abri des regards et des écoutes. Harry commanda un chocolat chaud et son oncle choisit un café. Harry sentait que son oncle était gêné et essayait de lui dire quelque chose. Son oncle n'osait pas regarder Harry. Finalement, au bout d'un long moment, son oncle brisa le silence, avec une voix excessivement gentille et douce, que son oncle n'avait jamais utilisé sur Harry. « Tu sais Harry, ta tante et moi, nous avons beaucoup souffert de la mort de ta mère. Ta tante a toujours mis sa sœur sur un pied d'estale, même si elle ne le montrait pas. Elle la respectait beaucoup, mais le fait q'elle fasse partie de ce monde étranger au notre a empêché toute complicité entre elles. C'est d'ailleurs en partie pour cela que ta tante déteste avec tant d'énergie ton monde. L'autre partie est que c'est ce monde qui l'a tuée, qui a laissé ta tante seule au monde, orpheline de tous membres de sa famille puisque ta mère était la seule personne de sa famille encore vivante. »
Harry n'en croyait pas ses yeux, il n'arrivait pas à croire ce qu'il entendait. Jamais il n'aurait pu croire qu'il aurait une telle conversation avec son oncle, lui qui était si dur et si ferme avec lui.
Son oncle reprit : « Nous détestons les relations que nous avons avec toi Harry, ta tante pleure chaque soir car elle pense que tu crois que nous te détestons. Mais nous ne te détestons pas Harry. Nous sommes ainsi avec toi car nous avons peur de nous attacher à toi. Comprends nous mon grand, si nous nous attachons à toi et qu'il t'arrivait la même chose qu'à tes parents, je ne sais pas comment ta tante pourrait surmonter à nouveau un tel choc. Mais il y a un hic : nous nous sommes malgré tout attaché à toi Harry. Oui, nous t'aimons. »
Le monde s'écroula autour d'Harry, il ne revenait pas de ces paroles, et de cette conclusion. Sa tante et son oncle l'aimait, lui !!!
L'oncle Verney poursuivit : « Ta tante et moi nous avons discuté une partie de la nuit et nous avons décidé qu'à partir de l'été prochain, nous te traiterons comme tu le mérites : comme un fils ».
Sans réfléchir, Harry répondit : « c'est trop soudain pour avoir une quelconque réaction, je ne peux donc rien te dire pour l'instant ».
Son oncle lui fit un signe amical en signe d'approbation, il mit de l'argent sur la table puis invita Harry à se lever pour ne pas rater son train. Ils se retrouvèrent en quelques minutes sur le quai, près du passage pour rejoindre le quai 9 ¾. Harry n'osait pas se retourner pour affronter le regard de son oncle, car il ne savait pas quoi lui dire. Finalement, son oncle rompit le silence : « Allez mon grand, sois sérieux, travailles bien, et prends bien soin de toi ». Il lui fit une bise, se retourna puis s'éloigna. Alors, Harry se décida : « je vous écrirai bientôt, d'accord ? ». Son oncle, un sourire jusqu'aux oreilles, lui répondit que cela les enchanteraient. Et il s'éloigna.
Ca fait trop d'un coup, pensa Harry. L'attaque, la famille... Il décida de ne pas y réfléchir pour le moment et de rejoindre le Poudlard Express. Il traversa avec ses bagages et sa chouette le passage magique et se retrouva sur le quai 9 3/4 .
Harry oublia tous ses soucis en se retrouvant face au Poudlard Express. Il n'y avait plus beaucoup de mondes sur le quai, si ce n'est des parents qui disaient, au travers des fenêtres, au revoir à leurs enfants. Harry ne vit pas les parents de Ron, qui pourtant accompagnaient chaque fois leurs enfants jusque la montée du train. Mais il se rendit compte qu'il était juste à l'heure et que les Weasley avaient dû repartir chez eux. Il se décida à monter dans le train et une fois dedans, se mit à la recherche de ses amis.
Il avançait dans chaque wagon et regardait chaque compartiment. Finalement, au bout du troisième wagon, il vit Ron dans le couloir, seul, regardant à travers la vitre du train. Il arriva à sa hauteur et quand Ron s'aperçu de la présence d'Harry, il lui fit un énorme sourire et un soupir de soulagement. « Ah, enfin te voila. J'ai cru que ta famille t'avait empêché de venir et que Dumbledore serait obligé de venir te chercher. Comment vas-tu ? Quoi de neuf ? Qu'est ce que tu racontes ? Je t'ai manqué ? Parce que toi, en tout cas, tu m'as beaucoup manqué. Et... » « Stop ! » implora Harry. "Comment puis je te répondre si tu poses quarante questions à la foi ? » dit il en souriant. « et d'abord, qu'est ce que tu fais tout seul dans le couloir ? »
Harry vit que Ron n'osait pas trop répondre, puis déclara finalement qu'il s'était engueulé avec Hermione.
« Vous deux, vous ne changerez jamais. Et sur quel sujet cette fois ? » demanda Harry.
« Sur Drago Malefoy » répondit Ron.
« Sur quoi ? » s'exclama Harry, complètement estomaqué.
« On était sur le quai quand Drago et sa bande de morveux sont passés près de nous et Hermione n'a pas trouvé mieux que de le fixer du regard, comme si c'était un dieu. Et figures toi que quand il est passé près de nous, il a ignoré Hermione mais moi, il m'a insulté d'ordure ménagère. Alors, j'ai commencé à m'énerver et au moment où j'allais lui retourner le compliment, Hermione m'a dit de ne pas faire mon gamin ! Tu te rends compte ? Alors tu me comprends Harry, elle a dépassée les bornes, hein ? ».
Harry réfléchissait aux raisons qui avait pu pousser Hermione à agir ainsi. Il finit par dire à Ron qu'elle était peut être fatigué de cette éternelle lutte.
« Mais allons la rejoindre, j'ai envie de vous voir ensemble : vous m'avez tellement manqué durant ces deux mois. »
Ron, tout en renfrognant dans sa barbe, conduisit Harry jusque dans le compartiment où se trouvait Hermione et entra. La première réaction d'Hermione en voyant Ron fut une grimace mais quand elle vit Harry, elle se leva aussitôt en retrouvant son joli sourire. Harry était heureux de la revoir et lui rendit le plus grand des sourires dont il était capable. Ils discutèrent de tout et de rien pendant un long moment et petit à petit, Ron se fit plus présent pour finalement ne plus faire la tête à son amie.
Pendant qu'ils discutaient, Harry remarqua des changements chez Hermione, des changements physiques. Il remarqua que sa poitrine était devenue assez volumineuse, et il remarqua quand elle était debout que sa taille s'était affinée. Il trouvait que cela lui allait très bien et qu'elle n'avait plus l'air d'une enfant, mais plutôt d'une jeune femme. Et apparemment, il n'était pas le seul puisqu'il remarqua plusieurs fois Ron regarder discrètement sa poitrine mais surtout, chaque fois qu'elle était retournée, regarder ses fesses. Harry avait envie de dire à Ron qu'en continuant ainsi, il se souviendrait mieux de ses fesses que de son visage.
Hermione fit remarquer à Harry qu'il avait changé, notamment sur sa carrure et sur sa voix. Et elle conclu en lui disant qu'il faisait bien plus mûr ainsi. Harry se sentit gêner par ces remarques puis eu un sentiment de malaise en voyant Ron qui lui, faisait la tête parce qu'il n'avait pas eu droit à de quelconques remarques sur son physique. Pourtant, Ron aussi avait changé mais c'était surtout la voix qui avait changée, plus que le physique.
Finalement, le reste du voyage se passa à parler du récent tournoi de quidditch qui avait été annulée et des cours qu'ils auraient durant l'année, Hermione ayant déjà pris beaucoup d'avance dans le programme.
Mais peu avant l'arrivée, Ron ouvrit la discussion sur le nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Hermione et Harry n'avaient aucune information sur le sujet, mais Ron, fier de lui, divulgua le peu de choses dont il était au courant : « Mon père m'a dit qu'il savait qui ce serait et qu'il n'avait pas le droit d'en dire plus, ordre de Dumbledore lui- même. Mais mon père a un gros défaut : il ne sait pas garder un secret. Donc, mes frères et moi avons réussi à en savoir un peu plus. Apparemment, ce serait un sorcier français qui a fait ses études à Beauxbâtons, l'école de sorcellerie française. Ce serait Dumbledore qui aurait fait appel à lui. Il ferait partie d'un groupe de sorciers mystérieux, si mystérieux que mon père croyait que ce groupe n'était qu'une légende avant que Dumbledore lui confirme que ce groupe existe vraiment. Il serait jeune et peu bavard, mais doté d'une puissance qui dépasse l'imagination. Mais je vous rassure, pour mon père, tout ce qui est nouveau est génial. Moi, je suis certain qu'il y aura un pépin à cause de la malédiction qui règne sur ce poste. Non ? »
Harry était perplexe. Il avait hâte de voir ce professeur si mystérieux dont Ron parlait. Etait ce vrai ou son père avait il exagéré ? A ce moment là, ils sentirent le train ralentir et reconnurent les derniers champs avant la gare de Poudlard.
Harry se rendit compte qu'il n'avait même pas pensé à parler de l'attaque d'hier soir à ses deux amis. Il décida qu'il leur en parlerai plus tard, quand ils seraient installer à Poudlard. Il ne voulait pas les embêter tout de suite avec ça. De toute façon, chacun avait soigneusement évité de parler de la guerre qui se préparait, trop content de se retrouver après tout ce temps.
« Tiens, Malefoy n'est pas venu faire son numéro cette année » s'étonna Harry. « Aurait il compris qu'il n'avait pas la moindre chance ? » plaisanta Harry, suivi des rires de Ron.
« Peut être qu'il a mûri, lui !!! » pesta Hermione d'un ton glacial.
Harry et Ron se regardaient, ne comprenant pas la réaction d'Hermione.
Et le train entra en gare.
Chapitre 2 : sentiments et retrouvailles
En se réveillant, Harry avait les idées qui se bousculaient dans sa tête. Il pensait à l'attaque d'hier et pensait à sa rentrée à Poudlard. L'oncle Verney frappa si fort dans la porte qu'Harry avait cru qu'elle allait valdinguer dans toute la chambre. « Dépêche toi fainéant, tu empêches l'honnête citoyen que je suis d'aller travailler, d'un travail honnête et normal » aboya l'oncle Verney. Harry sentit que son oncle n'était pas d'une humeur joviale et préféra donc accélérer la cadence afin de ne pas le contrarier. De toute façon, pensa t'il, ça m'arrange moi aussi.
Harry était surexcité : il avait attendu cette journée tout l'été. S'il avait pu se téléporter directement dans la gare, il ne se serait pas gêné !!! Il était surexcité et impatient mais il avait également peur, comme la première année où il était arrivé à Poudlard.
Harry avait vu son corps changer durant cet été. Il avait remarqué que ses muscles s'étaient développés, notamment ses bras et son torse. De plus, sa pilosité s'était également développée, y compris dans son bas-ventre, ce qui l'avait surpris. Il espérait beaucoup que les autres élèves de Poudlard s'aperçoivent de sa nouvelle carrure, car il avait commencé à se demander pourquoi, contrairement aux autres, son corps ne bougeait pas. Enfin, son oncle lui avait fait remarquer que sa voix était devenue plus grave, et que ce n'était pas une raison pour croire qu'il devenait un homme car Harry était considéré comme une erreur de la nature chez les Dursley.
Une fois que toutes ses affaires fut prêtes, il descendit les escaliers pour rejoindre son oncle dans l'entrée de la petite maison. Une fois arrivé, l'oncle Verney dit à Harry d'aller poser ses affaires dans la voiture et aboya contre la chouette qui venait de pousser un cri strident. En quittant la maison, il se rendit compte que ni la tante Pétunia ni Dudley n'était venu lui dire combien ils étaient heureux qu'il parte enfin, comme ils le font d'habitude chaque année. Harry n'en était pas triste, bien sûr, mais il aimait bien cette petite habitude car cela lui prouvait que son calvaire chez eux était fini pour une année.
Harry monta dans la voiture puis attendit que son oncle arrive. Il mit plusieurs minutes, une éternité pour Harry, à arriver puis démarra la voiture.
Londres était assez calme, il n'y avait pas beaucoup de voitures et ils arrivèrent assez vite aux abords de la gare. L'oncle Verney se gara et ils sortirent de la voiture. Au moment où Harry allait ouvrir le coffre de la voiture pour en extraire ses affaires, son oncle lui dit une chose inattendue, qu'Harry mit plusieurs secondes à déchiffrer : « Ne prends pas tes affaires tout de suite, je t'invite à prendre un café. » Tout en suivant son oncle jusque dans un café, Harry était dans un état très étrange. Non seulement son oncle avait dit ça d'un ton gentil, mais en plus avec un gros sourire. Que pouvait bien lui vouloir son oncle ? Allait t'il le réprimander ? sur quel sujet ?
En arrivant dans le café, ils s'assirent à une table au fond, à l'abri des regards et des écoutes. Harry commanda un chocolat chaud et son oncle choisit un café. Harry sentait que son oncle était gêné et essayait de lui dire quelque chose. Son oncle n'osait pas regarder Harry. Finalement, au bout d'un long moment, son oncle brisa le silence, avec une voix excessivement gentille et douce, que son oncle n'avait jamais utilisé sur Harry. « Tu sais Harry, ta tante et moi, nous avons beaucoup souffert de la mort de ta mère. Ta tante a toujours mis sa sœur sur un pied d'estale, même si elle ne le montrait pas. Elle la respectait beaucoup, mais le fait q'elle fasse partie de ce monde étranger au notre a empêché toute complicité entre elles. C'est d'ailleurs en partie pour cela que ta tante déteste avec tant d'énergie ton monde. L'autre partie est que c'est ce monde qui l'a tuée, qui a laissé ta tante seule au monde, orpheline de tous membres de sa famille puisque ta mère était la seule personne de sa famille encore vivante. »
Harry n'en croyait pas ses yeux, il n'arrivait pas à croire ce qu'il entendait. Jamais il n'aurait pu croire qu'il aurait une telle conversation avec son oncle, lui qui était si dur et si ferme avec lui.
Son oncle reprit : « Nous détestons les relations que nous avons avec toi Harry, ta tante pleure chaque soir car elle pense que tu crois que nous te détestons. Mais nous ne te détestons pas Harry. Nous sommes ainsi avec toi car nous avons peur de nous attacher à toi. Comprends nous mon grand, si nous nous attachons à toi et qu'il t'arrivait la même chose qu'à tes parents, je ne sais pas comment ta tante pourrait surmonter à nouveau un tel choc. Mais il y a un hic : nous nous sommes malgré tout attaché à toi Harry. Oui, nous t'aimons. »
Le monde s'écroula autour d'Harry, il ne revenait pas de ces paroles, et de cette conclusion. Sa tante et son oncle l'aimait, lui !!!
L'oncle Verney poursuivit : « Ta tante et moi nous avons discuté une partie de la nuit et nous avons décidé qu'à partir de l'été prochain, nous te traiterons comme tu le mérites : comme un fils ».
Sans réfléchir, Harry répondit : « c'est trop soudain pour avoir une quelconque réaction, je ne peux donc rien te dire pour l'instant ».
Son oncle lui fit un signe amical en signe d'approbation, il mit de l'argent sur la table puis invita Harry à se lever pour ne pas rater son train. Ils se retrouvèrent en quelques minutes sur le quai, près du passage pour rejoindre le quai 9 ¾. Harry n'osait pas se retourner pour affronter le regard de son oncle, car il ne savait pas quoi lui dire. Finalement, son oncle rompit le silence : « Allez mon grand, sois sérieux, travailles bien, et prends bien soin de toi ». Il lui fit une bise, se retourna puis s'éloigna. Alors, Harry se décida : « je vous écrirai bientôt, d'accord ? ». Son oncle, un sourire jusqu'aux oreilles, lui répondit que cela les enchanteraient. Et il s'éloigna.
Ca fait trop d'un coup, pensa Harry. L'attaque, la famille... Il décida de ne pas y réfléchir pour le moment et de rejoindre le Poudlard Express. Il traversa avec ses bagages et sa chouette le passage magique et se retrouva sur le quai 9 3/4 .
Harry oublia tous ses soucis en se retrouvant face au Poudlard Express. Il n'y avait plus beaucoup de mondes sur le quai, si ce n'est des parents qui disaient, au travers des fenêtres, au revoir à leurs enfants. Harry ne vit pas les parents de Ron, qui pourtant accompagnaient chaque fois leurs enfants jusque la montée du train. Mais il se rendit compte qu'il était juste à l'heure et que les Weasley avaient dû repartir chez eux. Il se décida à monter dans le train et une fois dedans, se mit à la recherche de ses amis.
Il avançait dans chaque wagon et regardait chaque compartiment. Finalement, au bout du troisième wagon, il vit Ron dans le couloir, seul, regardant à travers la vitre du train. Il arriva à sa hauteur et quand Ron s'aperçu de la présence d'Harry, il lui fit un énorme sourire et un soupir de soulagement. « Ah, enfin te voila. J'ai cru que ta famille t'avait empêché de venir et que Dumbledore serait obligé de venir te chercher. Comment vas-tu ? Quoi de neuf ? Qu'est ce que tu racontes ? Je t'ai manqué ? Parce que toi, en tout cas, tu m'as beaucoup manqué. Et... » « Stop ! » implora Harry. "Comment puis je te répondre si tu poses quarante questions à la foi ? » dit il en souriant. « et d'abord, qu'est ce que tu fais tout seul dans le couloir ? »
Harry vit que Ron n'osait pas trop répondre, puis déclara finalement qu'il s'était engueulé avec Hermione.
« Vous deux, vous ne changerez jamais. Et sur quel sujet cette fois ? » demanda Harry.
« Sur Drago Malefoy » répondit Ron.
« Sur quoi ? » s'exclama Harry, complètement estomaqué.
« On était sur le quai quand Drago et sa bande de morveux sont passés près de nous et Hermione n'a pas trouvé mieux que de le fixer du regard, comme si c'était un dieu. Et figures toi que quand il est passé près de nous, il a ignoré Hermione mais moi, il m'a insulté d'ordure ménagère. Alors, j'ai commencé à m'énerver et au moment où j'allais lui retourner le compliment, Hermione m'a dit de ne pas faire mon gamin ! Tu te rends compte ? Alors tu me comprends Harry, elle a dépassée les bornes, hein ? ».
Harry réfléchissait aux raisons qui avait pu pousser Hermione à agir ainsi. Il finit par dire à Ron qu'elle était peut être fatigué de cette éternelle lutte.
« Mais allons la rejoindre, j'ai envie de vous voir ensemble : vous m'avez tellement manqué durant ces deux mois. »
Ron, tout en renfrognant dans sa barbe, conduisit Harry jusque dans le compartiment où se trouvait Hermione et entra. La première réaction d'Hermione en voyant Ron fut une grimace mais quand elle vit Harry, elle se leva aussitôt en retrouvant son joli sourire. Harry était heureux de la revoir et lui rendit le plus grand des sourires dont il était capable. Ils discutèrent de tout et de rien pendant un long moment et petit à petit, Ron se fit plus présent pour finalement ne plus faire la tête à son amie.
Pendant qu'ils discutaient, Harry remarqua des changements chez Hermione, des changements physiques. Il remarqua que sa poitrine était devenue assez volumineuse, et il remarqua quand elle était debout que sa taille s'était affinée. Il trouvait que cela lui allait très bien et qu'elle n'avait plus l'air d'une enfant, mais plutôt d'une jeune femme. Et apparemment, il n'était pas le seul puisqu'il remarqua plusieurs fois Ron regarder discrètement sa poitrine mais surtout, chaque fois qu'elle était retournée, regarder ses fesses. Harry avait envie de dire à Ron qu'en continuant ainsi, il se souviendrait mieux de ses fesses que de son visage.
Hermione fit remarquer à Harry qu'il avait changé, notamment sur sa carrure et sur sa voix. Et elle conclu en lui disant qu'il faisait bien plus mûr ainsi. Harry se sentit gêner par ces remarques puis eu un sentiment de malaise en voyant Ron qui lui, faisait la tête parce qu'il n'avait pas eu droit à de quelconques remarques sur son physique. Pourtant, Ron aussi avait changé mais c'était surtout la voix qui avait changée, plus que le physique.
Finalement, le reste du voyage se passa à parler du récent tournoi de quidditch qui avait été annulée et des cours qu'ils auraient durant l'année, Hermione ayant déjà pris beaucoup d'avance dans le programme.
Mais peu avant l'arrivée, Ron ouvrit la discussion sur le nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Hermione et Harry n'avaient aucune information sur le sujet, mais Ron, fier de lui, divulgua le peu de choses dont il était au courant : « Mon père m'a dit qu'il savait qui ce serait et qu'il n'avait pas le droit d'en dire plus, ordre de Dumbledore lui- même. Mais mon père a un gros défaut : il ne sait pas garder un secret. Donc, mes frères et moi avons réussi à en savoir un peu plus. Apparemment, ce serait un sorcier français qui a fait ses études à Beauxbâtons, l'école de sorcellerie française. Ce serait Dumbledore qui aurait fait appel à lui. Il ferait partie d'un groupe de sorciers mystérieux, si mystérieux que mon père croyait que ce groupe n'était qu'une légende avant que Dumbledore lui confirme que ce groupe existe vraiment. Il serait jeune et peu bavard, mais doté d'une puissance qui dépasse l'imagination. Mais je vous rassure, pour mon père, tout ce qui est nouveau est génial. Moi, je suis certain qu'il y aura un pépin à cause de la malédiction qui règne sur ce poste. Non ? »
Harry était perplexe. Il avait hâte de voir ce professeur si mystérieux dont Ron parlait. Etait ce vrai ou son père avait il exagéré ? A ce moment là, ils sentirent le train ralentir et reconnurent les derniers champs avant la gare de Poudlard.
Harry se rendit compte qu'il n'avait même pas pensé à parler de l'attaque d'hier soir à ses deux amis. Il décida qu'il leur en parlerai plus tard, quand ils seraient installer à Poudlard. Il ne voulait pas les embêter tout de suite avec ça. De toute façon, chacun avait soigneusement évité de parler de la guerre qui se préparait, trop content de se retrouver après tout ce temps.
« Tiens, Malefoy n'est pas venu faire son numéro cette année » s'étonna Harry. « Aurait il compris qu'il n'avait pas la moindre chance ? » plaisanta Harry, suivi des rires de Ron.
« Peut être qu'il a mûri, lui !!! » pesta Hermione d'un ton glacial.
Harry et Ron se regardaient, ne comprenant pas la réaction d'Hermione.
Et le train entra en gare.
