Missannie : Merci beaucoup et je vais essayer de continuer à développer mon imagination. Mais c'est bien la première fois que je vois quelqu'un ne pas aimer le couple Drago / Hermione. J'espère que j'arriverai à te faire changer d'avis. Bye

Artemis : Merci beaucoup pour tous tes messages et j'espère que ce chapitre te plaira autant que les autres. A bientôt.

Pour ceux qui me mettent en alerte ou dans leurs favoris, laissez moi une review svp, ça me ferait plaisir.

Chapitre 4 : Ah, l'amour...

« C'est pas vrai ?! tu te fous de nous Harry ? » demanda Ron.

« Je vous promet que c'est la vérité. Je n'ai pas l'habitude de vous mentir que je sache » s'énervait Harry.

Harry avait couru dans tout le château pour retrouver ses deux amis et leur rapporter la discussion avec le professeur Monet.

« C'était donc vrai : Neville avait raison. En tout cas, Dumbledore a encore une fois eu raison puisque le prof t'a sauvé la vie cet été. » dit Hermione.

« En tout cas, maintenant, je suis certain de devenir un grand Auror avec un tel prof. » conclut fièrement Harry.

« Ca, ce n'est pas certain. Il faut travailler d'arrache pied. Ce n'est pas le professeur qui fait ce que nous serons. Bien sûr, il y concourt, mais c'est toi qui doit faire les efforts qu'il faut pour devenir ce que tu veux. » dit Hermione

« Je te reconnais bien, miss première de la classe » plaisanta Harry.

« Je suis certain que c'est le père de Malefoy qui t'a attaqué » lança Ron, espérant qu'Hermione allait confirmer ce qu'il disait. Mais celle-ci n'approuva pas ce que dit Ron et changea de sujet aussi sec :

« Au fait Harry, comment ça s'est passé avec ta famille cet été ? Tu ne nous a rien dit. Etait ce si horrible cette année encore ? »

« Et bien, oui et non. Nous nous sommes évités tout l'été, comme chaque année, mais quand mon oncle m'a raccompagné à la gare, il m'a dit qu'ils m'aimaient, et que s'ils avaient été si horrible durant toutes ces années, c'était pour essayer de m'éloigner du monde des sorciers ou un truc dans le genre. Et qu'à partir de maintenant, on essaierait d'être une famille normal. »

Ron et Hermione restèrent bouche bée pendant plusieurs secondes. Puis Hermione dit :

"Et tu es heureux de cela ? »

« Oui, bien sur, mais je redoute l'été prochain : vous comprenez, jamais je n'ai été heureux avec eux et je n'imagine pas la vie avec eux autrement. Mais j'espère que ça se passera bien. Je l'espère en tout cas... ».

Les trois amis regardaient le grand feu de la salle commune en ne disant rien. Soudain, Hermione se leva et déclara qu'elle partait travailler à la bibliothèque pour l'exposé de Monet. Les deux autres lui firent un signe de tête et elle s'éloigna. Harry regardait Ron et s'inquiétait de voir comme il ne souriait plus beaucoup. Harry savait que Ron aimait Hermione d'une manière plus qu'amicale et ne comprenait pas le fait qu'il ne lui en parle pas.

Alors qu'Harry était perdu dans ses pensées pour trouver une solution à la crise qui touche ses deux amis, Ginny fit son entrée dans la salle commune. En croisant son regard, Harry ressentit encore une impression bizarre dans le bas du ventre. Ginny, quant à elle, fit un sourire tout en baissant les yeux, rougissant même un peu.

« Finalement, je peux comprendre pourquoi il ne veut pas en parler » pensa Harry. Harry sentait depuis quelques temps que ses sentiments envers Ginny changeaient et il n'arrivait pas vraiment à l'expliquer. Il se disait que cela passerait avec le temps.

« Ron, tu peux monter dans ma chambre pour m'aider à fermer ma valise ? je n'y arrive pas, même avec de la magie. » demanda Ginny.

« Non, je suis fatigué. Demandes à quelqu'un d'autre. A Harry par exemple » répondit Ron

Ginny regarda Harry et allait lui demander de l'aide mais il se leva tout de suite et lui dit qu'il l'aiderait avec plaisir. Elle se dirigea vers les escaliers qui menait au dortoir des filles et fit lever le sort qui empêchait les garçons d'y entrer sans autorisation. Harry la suivait en pensant qu'il n'y était jamais entré et se demandait s'il y avait une différence avec celui des garçons.

« Ma chambre est par ici, suis moi ».

Harry, qui suivait Ginny dans les escaliers, se surprit à regarder les fesses de Ginny et s'en voulait. Mais ça ne l'empêchait pas de continuer à les regarder. Ginny avait l'habitude de se changer quand les cours étaient finis et qu'elle était dans la tour des Gryffondors elle aimait s'habiller de la façon des Moldus, notamment avec des pantalons serrés qui lui collaient sur le corps. Et dieu que Harry aimait ses vêtements...

Harry entra dans la chambre de Ginny. Il y avait trois lits, des tables de nuits et les murs étaient de couleur saumon. La seule chose qui changeait réellement, c'était le doux parfum qui y régnait. Un mélange entre un parfum de fille et un parfum pour la salle de bains. Harry aimait beaucoup cette odeur.

« Voila la valise » montra Ginny.

« Ok, je m'en occupe » répondit Harry.

Ginny se retourna pour faire autre chose et au moment où Harry allait utiliser un sort de force pour fermer la valise, il vit sous le lit de Ginny un petit cahier dont la couverture était rempli de cœurs roses. Harry s'approcha de ce cahier et il en vit le titre : journal intime. Harry ressentit une envie incroyablement forte d'ouvrir le cahier mais la présence de Ginny l'en dissuada. Alors, sans même réfléchir, il en fit une copie : « duplicatus ». Il rangea la copie du cahier dans sa robe de sorcier et en finit très vite avec cette valise.

« C'est fait. Je vais y aller car j'ai pas mal de devoirs à terminer. » dit Harry.

« Déjà ? Tu m'impressionnes. Merci beaucoup. » lui dit Ginny.

Harry se sentit très gêné du compliment mais était très content de l'avoir impressionné.

« C'est quand même dommage qu'on ne soit pas dans la même classe. On s'amuserait bien. » dit Ginny.

« Je suis bien d'accord avec toi » répondit Harry. Il allait s'en aller quand une idée lui traversa l'esprit.

« Ce soir, après le diner, je vais aller voir Hagrid dans sa cabane. Ca... » Harry ne savait pas comment lui demander. Il prit fort son soufflé et continua : "Ca te dirait de venir avec moi ?"

Ginny parut déboussolée par la question mais se reprit très vite :

« Bien sûr, avec joie. Mais au fait, c'est interdit de sortir dans le parc après le dîner ? Tu as une autorisation ? »

Harry se rendît compte que depuis qu'il était à Poudlard, jamais il n'avait pensé à demander une autorisation. Il s'était toujours servi de sa cape d'invisibilité. « Un jour, je devrais en demander une » pensa t'il.

« Ne t'inquiètes pas pour ça. J'ai un moyen d'y aller discrètement » répondit il.

« Alors j'attendrai que tu viennes me chercher » conclut Ginny d'une voix si douce qu'Harry avait cru qu'il allait tomber d'amour devant elle.

Harry sortit du dortoir des filles et marchait tout en rêvant jusqu'à sa chambre. Maintenant, il en était certain : il aimait Ginny. Il n'avait jamais ressenti cela pour une fille, jamais. C'était physique et moral. Il aimait absolument tout chez elle et elle lui manquait déjà. Une fois arrivé danssa chambre, il ferma la porte et sortit le cahier de sa robe. Il s'allongea sur son lit et regardait le cahier, hésitant à l'ouvrir. « Je n'ai pas le droit de le regarder, et en plus, c'est la sœur de Ron. Je dois le jeter ! ». Il se leva et allait le jeter mais ce fut impossible et l'envie de le lire se faisait de plus en plus forte. « Allez, elle n'avait qu'à pas le laisser traîner. ». Et il l'ouvra.

Harry regarda la première page et vit que c'était le sommaire. Il regarda la liste des chapitres et s'arrêta net sur l'un d'eux, daté de l'été qui venait de s'écouler : « Harry Potter, ange de mon cœur ». Harry sentait son cœur battre à 200 à l'heure et sentit une bouffée de chaleur l'envahir. Il se précipita vers le dit chapitre et commença à lire :

« Cette fois, j'en suis sûre : j'aime Harry. Comment ça se fait ? je n'en sais rien. Il est plutôt mignon mais ce n'est pas non plus un monstre de beauté. Mais il est drôle, gentil, attentionné et tellement mûre par rapport aux autres garçons. Presque chaque nuit, je rêve de lui donc pourquoi me voiler la face ? Je rêve qu'il m'embrasse, qu'il me caresse, que sa main... ».

La porte venait de s'ouvrir et Ron entrait dans la chambre.

« Si tu veux mon avis, Hermione nous cache quelque chose. Elle agit bizarrement, notamment avec ce satané Malefoy. Il faut qu'on trouve ce qui cloche » dit Ron.

Harry, qui s'était empressé de cacher le cahier à l'entrée de son ami acquiesça.

« Il faut donc que tu lui en parles ! » déclara Ron.

« Quoi ? pourquoi moi ? » s'exclama Harry.

« Parce que toi, elle ne te fais pas la gueule et ne se braquera pas. » répondit Ron.

« On verra mais ça serait quand même mieux si toi tu allais lui parler puisque c'est toi qui a des problèmes avec elle ».

Sans faire attention à ce que venait de dire Harry, Ron continua de parler comme si il était seul dans la chambre et il parlait de pleins de choses à la fois, comme par exemple que Malefoy avait ensorcelé Hermione pour qu'elle soit folle de lui.

Pendant ce temps, Harry repensait au journal de Ginny et ne savait pas trop quoi en penser. Ginny était amoureuse de lui et fantasmait même. Fallait il qu'il aille lui avouer ses sentiments ? Ou devait il attendre un peu ? Comment devait il s'y prendre ? Jamais il ne s'était posé la question. Il décida d'en lire davantage afin d'en savoir plus sur elle. Puis décida de le brûler puisqu'il en avait déjà lu assez.

« Ca ne sert à rien de prendre une décision maintenant. Je réfléchirai mieux avec le ventre plein » pensa t'il.

En effet, il était presque l'heure de se rendre à la grande salle pour le dîner.

« On descend manger ? » dit Harry et Ron acquiesça.

Ils sortirent de la chambre et virent Ginny dans la salle commune avec une amie à elle, Vanessa Fortie.

Harry ne put s'empêcher de faire un sourire en voyant Ginny et elles le remarqua. Vanessa pouffa de rire en chuchotant quelque chose à l'oreille de Ginny qui rougissait en écoutant son amie.

« Vous allez manger ? demanda Ron et les filles répondirent « oui ». Et ils allèrent tous vers la grande salle.

Les quatre élèves parlèrent de tout et de rien et Harry en profita pour faire la connaissance de Vanessa, qu'il ne connaissait qu'à peine. Tandis qu'ils discutaient, ils virent Malefoy et Hermione en train de parler contre un mur, cachés (très mal) entre deux piliers. Ginny entraîna les trois autres se cacher derrière un autre pilier et ils essayèrent d'entendre la conversation. Harry regarda Ron et vit que son ami n'avait pas l'air heureux de la situation. Malgré un grand silence, ils ne parvinrent pas à entendre la moindre de leur parole.

Alors qu'ils commençaient à se lasser de se cacher, ils virent Drago attraper le bras d'Hermione et prendre un air menaçant contre elle. Le résultat ne se fit pas attendre : Ron et Harry sortirent de leur cachette et chacun brandit sa baguette en l'air. Malefoy s'était retourné vers eux et avant qu'il ait pu sortir sa baguette, une attaque fut lancée par ses deux ennemis. Ron : « cordus serrum » Harry : « excremum »

Malefoy sauta sur le côté et entraîna du bras Hermione et les sorts atterrirent sur le pilier situé derrière eux. Le pilier fut immédiatement entouré de plusieurs mètres de corde puis le pied de ce pilier fut recouvert d'excréments.

« Ca ne fait que commencer Malefoy. Tu la touches, tu nous touche. » dit Harry.

A peine avait il fini sa phrase que Malefoy lança un sort de l'endroit où il était caché : « porcus ». Harry se jeta au sol mais Ron n'eut pas le temps d'éviter le sort et fut frapper de plein fouet. Son corp se mit à trembler puis se rétrécit et finit par devenir un cochon. Ginny se jeta vers son frère et c'est à ce moment là que Malefoy et Harry lançèrent un deuxième sort : « equilibris » et « closoius » fusèrent dans le couloir. Le sort de Malefoy arriva droit sur Ginny. Celle-ci perdit l'équilibre et sa tête heurta violemment le sol. Harry se jeta sur elle et essaya de la réanimer. Quant au sort d'Harry, il atteignit Hermione qui instantanément ne pouvait plus ouvrir les yeux sans ressentir de graves brûlures.

« Du sang ! C'est du sang ! » dit Harry d'une voix très basse.

« Elle est aveugle » dit Drago lui aussi à voix basse.

En effet, un filet de sang s'échappait du crane de Ginny et Hermione ne pouvait plus ouvrir les yeux.

Seule Vanessa était encore témoin du combat et ce qu'elle vit lui parut incroyable . Les deux garçons se relevèrent et se firent face à face. Le sol puis les murs se mirent à trembler, des fissures apparurent de toutes parts. Les deux adversaires avait une aura tout autour d'eux, celle de Malefoy était verte tandis que celle de Harry était bleue. Ces auras grandissaient de plus en plus jusqu'à ce que chacun des deux combattants dirige sa baguette vers l'autre, tout en criant « avada kedavra ». Deux énormes éclairs sortirent des deux baguettes et se dirigeaient vers Harry et Drago quand un éclair jaune comme de l'or apparut entre les deux élèves et ils furent projetés sur plusieurs dizaines de mètres. Les deux éclairs meurtriers finirent leurs courses contre des murs, faisant d'énormes trous dedans.

A l'endroit où il y avait eu l'éclair jaune, Vanessa vit apparaître le professeur Monet qui se tenait debout et était essoufflé. Il vit Vanessa et lui cria dessus :

« Vous êtes devenu fou ou quoi ? Vous voulez mourir à votre âge ? ».

Dumbledore arriva en courant avec la plupart des autres professeurs et Madame Pomfresh. Cette dernière parut effrayé en voyant les dégâts, que ce soit les élèves ou les murs. Dumbledore lança un sort d'immobilisation sur le cochon qui cherchait à s'enfuir et un sort anti douleur sur Hermione pour ne pas que ses yeux la brûlent. Madame Pomfresh se dirigea vers Ginny et déclara que ce n'était pas trop grave. Harry et Drago, à peine remit du choc, venaient de se relever.

« Wingardium leviosa » dit le professeur Monet et les deux élèves s'élevèrent du sol et volèrent jusque devant le professeur Monet.

« Tout le monde à l'infirmerie ! » ordonna Dumbledore. « Je passerai les voir plus tard. Il faut d'abord que j'aille expliquer aux autres élèves que ce n'était pas un tremblement de terre.

Alors que tout le monde repartait vers la grande salle (sauf les blessés qui eux allaient à l'infirmerie), le professeur Monet arrêta le professeur Dumbledore :

« Professeur, comment cela est il possible ? Comment ... ? » interrogea Monet.

« La magie réserve bien des surprises professeur, vous devez le savoir, non ? » répondit Dumbledore

« Pas comme celle-là » répondit Monet.

« Je sais professeur, je sais » conclut Dumbledore. Et enfin il s'éloigna.

Quand Harry arriva dans l'infirmerie, Madame Pomfresh lui ordonna de s'allonger en attendant qu'elle s'occupe de lui, et elle fit de même avec Drago. Puis, elle alla s'occuper de Ginny et Hermione. Au bout de quelques minutes, Dumbledore arriva dans l'infirmerie et alla voir Harry et Drago. Il s'asseya sur une chaise qui séparait les deux lits et poussa un long soupir.

« Vous vouliez vraiment tuer l'autre ? » demanda le directeur.

Aucun des deux ne répondit mais Dumbledore vit qu'ils le voulaient.

« Mon dieu, moi qui espérait vous avoir éduqué dans le respect des autres et en vous inculquant l'importance de la vie... Que vous vous battiez en duel est une chose, tous les enfants passent un jour par là. Mais des sortilèges interdits... Pourquoi ? Pourquoi en arriver là ? Expliquez moi !!! »

Dumbledore regarda attentivement les deux élèves pendant longtemps puis allait reparler quand Drago lui prit la parole :

« Professeur, vous pouvez me sanctionner de la façon qu'il vous importe, je m'en fous. Donnez moi des nouvelles d'Hermione, c'est tout ce qui m'importe. »

Harry sursauta tellement la phrase de Drago l'avait surpris. Depuis quand Malefoy s'intéressait il aux autres ? Et surtout, pourquoi Hermione ?

Dumbledore prit un air à faire peur à la mort elle-même et gronda : « Monsieur Malefoy, parlez moi encore sur ce ton et je vous enverrai dans un endroit où même votre cher père n'oserait pas venir à votre aide. Vous n'êtes pas en position de force, ni vous ni monsieur Potter. Vous auriez pu vous tuer, ou tuer vos camarades. Et vous voulez savoir comment ils vont ? Je rêve !!! Je vais avertir vos familles de ce pas et je vais réfléchir avec vos directeurs de maison à une sanction exemplaire. Maintenant, reposez vous et tenez vous tranquille. »

Drago et Harry restaient silencieux. Drago gardait son air supérieur tandis que Harry jouait nerveusement avec sa baguette quand ils entendirent des bruits de pas venir vers eux. Soudain, ils virent le professeur Monet arriver devant eux.

« Ca y est, ça va recommencer » pensaient les deux garçons.

« Pas d'inquiétude messieurs, je ne vous ferai pas la morale. »

Les deux élèves furent surpris de la déclaration du professeur mais Harry savait maintenant comment le professeur devinait ce que les autres pensaient.

« Savez vous ce qui dirige le monde ? » demanda Monet.

« La force et le pouvoir » déclara Drago

« L'amour » répondit Harry

Les deux élèves s'affrontèrent maintenant d'un regard menaçant, essayant chacun de faire baisser les yeux de l'autre.

« Mon dieu, c'est pire que ce que je croyais. C'est le SEXE ! Vous croyez que personne n'aurait su la raison de cette bataille ? Deux filles blessées et vos auras atteignent le niveau de certains aurors. C'est pourtant pas difficile à deviner. »

« C'est quoi l'aura ? » demanda Drago

« L'aura est la puissance de votre magie. Plus cette aura est grande, plus votre magie est puissante. A cause des blessures de vos petites protégées, votre colère a pris le pas sur votre raison et a permis de développer cette puissance. Et je dois bien avouer que je n'ai que rarement vu de telles aura chez de jeunes gens comme vous. Mais ça a bien failli vous coûter la vie messieurs. »

« Donc, pour devenir un grand guerrier, il faut laisser éclater sa colère ? » demanda Drago

« Les gens qui se laissent dominer par leur colère ne peuvent pas la contrôler très longtemps et les aveuglent très vite. Peu de sorciers y arrivent. En revanche, ceux qui y arrivent sont des sorciers extrêmement puissants, comme Lord Voldemort par exemple. »

Les deux garçons restaient silencieux devant leur professeur, qui reprit son discours :

« Plutôt que de vouloir jouer les gros bras devant vos copines, embrassez les : c'est bien plus agréable et surtout, ce n'est pas dangereux. Profitez en, la guerre est imminente, vous ne pourrez peut être pas en profiter très longtemps. Bonsoir messieurs. »

Le professeur Monet se leva et partit de l'infirmerie.

Les deux élèves ne restèrent pas longtemps seuls puisque madame Pomfresh vint les voir avec une potion : « buvez ça et retournez dans vos chambres vous coucher. » ordonna t'elle.

La potion avait un goût horrible et les deux garçons durent se retenir pour ne pas vomir. Ils se levèrent de leur lit et Drago s'adressa à l'infirmière :

« Madame Pomfresh, s'il vous plait, comment va Herm... ». Drago ne finit pas sa phrase et regarda Harry. Puis, il reprît :

« Comment vont Hermione et Ginny ? »

Harry n'en revenait pas de ce revirement de la part de son ennemi juré. Ressentait il de la compassion, lui ?

« Je les ai soignées et elles ont regagnées leurs chambres. » répondit d'un air sévère l'infirmière.

« Ne me regardes pas comme ça Potter, si j'avais tuée ta poupée, j'aurais eu des ennuis, c'est tout. » grogna Malefoy.

Et au moment où ils allaient quittés l'infirmerie, l'infirmière leur dit une dernière chose qui procura un immense bonheur à chacun :

« Au fait, elles n'ont pas arrêtées de demander de vos nouvelles. »

Ils se retournèrent vers l'infirmière et elle leur fit un petit clin d'œil.