Ce chapitre sert de pivot dans l'histoire, c'est la raison pour laquelle il ne s'y passe pas grand-chose. Je suis désolé du retard pris dans l'écriture, je vais faire en sorte que ça ne se reproduise plus. J'ai même déjà attaqué le chapitre suivant, je le mettrai dans deux ou trois jours en ligne.

Line Weasley : Voici dans ce chapitre une réponse à tes questions. A

Popo : tu es devin ? en tout cas, je m'y suis remis et la suite va arriver vite.

Rayuroplanis, Dadmax, Rafi : Merci beaucoup et désolé des délais, ça n'arrivera plus.

Chapitre 7 : Lendemain de guerre

La nuit fut agitée pour Harry. Il dormait avec Ginny et ne pouvait s'empêcher de penser à ce qu'il pourrait faire avec elle. Mais en même temps, il pensait à cette folle bataille à laquelle il venait de participer avec Drago. Il avait beau essayer de refouler cette idée, elle ne voulait pas partir : lui et Malefoy formaient un sacré duo pendant les combats. Harry avait été impressionné par le self contrôle de son professeur de défense contre les forces du mal : il avait fait preuve d'intelligence et de patience durant le combat, et il était craint et respecté par les autres sorciers. Quand Voldemort avait appris qu'il faisait partie de l'ordre du zodiaque, son assurance avait disparut et le doute était apparu sur son visage. Harry savait maintenant ce qui lui restait à faire : devenir aussi fort que Monet. Il utiliserait tous les moyens possibles pour y arriver !

« Tu dors pas ? » demanda Ginny qui venait de se réveiller.

« Non, je réfléchissais. » répondit Harry.

« A quoi ? »

« A pleins de choses à la fois. A tout à l'heure avec Drago, à nous... »

« A nous ? » l'interrompit Ginny.

« Oui, à nous deux. »

« Vas y racontes moi »

« Je me disais juste que je dormais avec toi et que j'aurais bien aimé que nous soyons seuls dans la chambre, si tu vois ce que je veux dire... »

« Oui, je vois. Mais tu sais, on peut faire des choses discrètement... »

Ginny n'eut pas besoin de le dire deux fois. Harry se mit au dessus d'elle et l'embrassa tendrement. L'une de ses mains se logea sous la nuque de la jeune fille et l'autre caressait le corps de Ginny. Elle répondit à ces caresses par d'autres caresses sur le dos et les fesses de Harry. Au bout de plusieurs minutes, elle se décida à glisser sa main sous le caleçon de Harry et lui caressa les fesses. Ces baisers durèrent plusieurs minutes puis Harry décida de relever le tee-shirt de Ginny et de lui embrasser le ventre. Elle le laissait faire et lui caressait les cheveux et Harry continuait de l'embrasser mais en montant petit à petit vers la poitrine de la jeune fille. Ginny tira sur le tee-shirt de Harry et lui enleva. Harry fit de même avec celui de Ginny et ils retrouvèrent torse nus tous les deux. Harry aimait beaucoup sentir la peau douce de Ginny contre la sienne, surtout sa poitrine. Il embrassa délicatement chaque sein de sa bien aimée, ce qui la faisait frémir. Il redescendit vers le ventre de Ginny et s'attarda un peu sur son nombril, avant de descendre un peu plus bas. Harry prit les bords de sa culotte et allait la baisser mais Ginny l'en empêcha.

« Non, je préfère pas pour l'instant. »

« Ok, excuses moi. »

« C'est pas grave. »

Ils continuèrent quelques minutes leur petit jeu puis ils s'endormirent chacun dans les bras de l'autre.

« Lèves toi Harry, nous devons descendre à la grande salle ».

Harry ouvrit les yeux et vit Ron penché sur lui. Il regarda à côté de lui mais Ginny n'était plus là, ni aucune fille d'ailleurs.

« Tu les connais, il leur faut deux heures entre leur douche, leur habillage et leur maquillage. Donc, ça fait plus d'une heure qu'elles sont debout. »

Harry se leva et mit ses lunettes. Malefoy s'était redressé dans son lit et avait un air épouvantable. Mais cela ne l'empêchait pas de garder son air supérieur. Ron quitta la chambre pour faire sa toilette et Harry se retrouva seul avec Malefoy.

« Non, je préfère pas pour l'instant. » se moqua Drago en imitant la voix de Ginny.

Mais la réaction de Harry bluffa Malefoy : au lieu des traditionnelles insultes, Harry se mit à rire. Drago se mit lui aussi à rire et Harry lui répondit :

« Ca viendra, je m'inquiète pas. Et toi, la nuit a été bonne ? »

« Pas aussi bien que la tienne en tout cas : Granger était gênée parce qu'on était plusieurs dans la chambre et n'a pas voulu que je la touche. Je te jure, les filles... »

Ils recommencèrent à rire jusqu'à ce que les filles reviennent dans la chambre.

« Ah, ça fait plaisir que l'amitié soit possible entre vous » déclara Hermione

« Quoi ? Quelle amitié ? Je suis juste poli. Jamais je serai copain avec Potter. Vous voulez pas que j'aille embrasser Hagrid pendant que vous y êtes !!! »

« Parce que tu crois que Hagrid accepterait ça de toi ? » s'écria Harry

« qu'est ce qu'il me veut le double foyer ? » répondit immédiatement Malefoy en parlant des lunettes de Harry

Et les deux garçons se regardaient maintenant avec défi, aucun des deux ne voulant baisser le regard. Les filles poussèrent un soupir de découragement devant cette scène et pressèrent les deux garçons d'aller se laver et de les rejoindre en bas.

Au retour de leur toilette, Harry et Malefoy descendirent sans un mot jusque la grande salle. Harry remarqua que dès qu'ils rencontraient des élèves, ceux-ci paraissaient étonnés de les voir ensemble. Malefoy provoquait tous ceux qui les regardaient avec trop d'insistance et Harry était impressionné du pouvoir que Drago possédait sur l'ensemble des élèves, y compris les plus grands que lui.

Ils arrivèrent dans la grande salle et ils ne purent s'empêcher d'être étonné : la table des serpentards étaient à peine à moitié pleine, certainement à cause de la bataille de la nuit. Drago s'y dirigea tandis que Harry rejoignait ses amis à la table des Gryffondors.

« Vous en avez mis du temps pour vous laver. Dépêches toi de manger, les cours vont bientôt commencer. »

« Ca m'étonnerait qu'il y ait cours aujourd'hui. Il paraît que certains professeurs ont été blessés. Je n'ai pas réussis à en savoir plus, ce ne sont que des rumeurs, mais il en manque en tout cas. » dit Ron en montrant la table des professeurs.

En effet, plusieurs professeurs manquaient mais Harry fut soulagé de voir que Hagrid était là.

Au bout de quelques minutes, Dumbledore réclama le silence.

« Mes enfants, nous avons été victime de la barbarie cette nuit. Beaucoup d'entre vous sont blessés et un certain nombre sont morts. En conséquence, les cours ne seront pas dispensés aujourd'hui. Chaque élève a quartier libre et est libre de se promener dans le château et dans le parc. Nous avons reçu des renforts qui gardent l'ensemble du domaine. Bonne journée. »

Dumbledore avait prononcé son discours assez vite et était immédiatement reparti. Il avait les traits tirés et faisait bien 140 ans. Il n'avait certainement pas dû dormir de la nuit et allait sûrement au ministère pour établir un plan de défense contre Voldemort et sa petite armée.

« D'après ce que j'ai entendu, Hermione et moi sortons avec les élèves les plus forts et les plus craints de l'école. » s'exclama Ginny.

Monnet s'approcha alors de la table de Harry et lui pria de le suivre. Harry se leva et suivit son professeur jusqu'à la table des Serdaigles où il demanda la même chose à Drago. Bien sur, Malefoy grommela qu'il n'avait pas fini de manger et que son professeur devait attendre. Alors, des flammes apparurent sur ses tartines et manquèrent de lui brûler le visage. Malefoy regarda Monnet et Harry crut voir des flammes dans ses yeux, comme s'il était prêt à bondir sur son professeur pour lui faire payer son petit déjeuner.

« Allons monsieur Malefoy, vous allez faire peur... » il s'arrêta un instant puis reprit avec un petit sourire « aux restes de vos tartines. »

« Je ne savais pas que Poudlard était devenu l'école du rire. C'est de pire en pire cette école » grogna Drago en se levant de table.

Ils traversèrent la grande salle sous le regard des autres élèves qui les regardaient avec crainte et respect. Ils traversèrent une partie du château et se retrouvèrent dans le bureau de Monnet.

« Messieurs, vous avez vu la détermination de Voldemort dans sa quête et je lui fais confiance pour trouver une solution pour qu'une telle défaite ne se reproduise plus. Votre directeur m'a demandé de passer à la phase supérieure avec vous, à savoir des cours particuliers. Vous devez comprendre que vous possédez un énorme pouvoir, et que si vous n'arrivez pas à le contrôler, il ne fera que causer votre perte. Un tel pouvoir est une chance mais également un poid que vous devez porter. Sachez que tous les autres élèves vous portent en héros et attendent qu'en cas d'une nouvelle attaque, vous puissiez les défendre. Le seul problème, c'est qu'en ne sachant pas contrôler votre magie, vous pouvez aussi bien tuer Voldemort que faire exploser la moitié de la Grande Bretagne. Je vous l'ai déjà dit, vous êtes devenus des cibles pour ce scélérat. Je dois donc vous apprendre à vous défendre. »

« Moi, je veux bien, mais il faudrait d'abord m'expliquer quelques petites choses » intervint Drago

« Je vous écoute »

« Vous avez dit hier que votre mission n'était pas de tuer Voldemort. Alors quelle est votre mission ? »

Monet réfléchissa un moment puis se décida :

« Nous avons su par l'un des espions de Dumbledore que Voldemort veut mettre sur pied une sorte d'équipe d'élite et que pour ça, il enlevait les jeunes sorciers les plus prometteurs et leurs faisait subir une sorte de lavage de cerveau afin de leur faire rejoindre ses idéaux. Apparemment, il en aurait déjà une demie douzaine et il n'en manquerait plus que quatre. Nous savions que vous étiez de ces quatre là, c'est pour ça que dès cet été, j'ai protégé monsieur Potter. Je ne vous ai pas protégé monsieur Malefoy parce que je savais qu'avec votre père, Voldemort ne vous attaquerait pas et se contenterais un jour d'ordonner à votre père de vous emmener auprès de lui. Mais derrière ce regard emplis de méchanceté, je savais que vous étiez contre de tels idées et que vous alliez devoir vous fermer de votre famille. Et cela est venu plus tôt que prévu. Mademoiselle Granger y étant pour quelque chose à mon avis. »

« Qui sont les deux autres ? » demanda Harry

« Nous n'en sommes pas encore certains et dans l'attente d'une confirmation, je ne peux rien vous dire. » répondit Monet.

« Et pour l'entraînement ? Comment ça va se passer ? » demanda Harry

« Il va commencer dès maintenant et aura lieu tous les jours. Les séances pourront durer 10 minutes comme elles pourront durer plusieurs heures. Je déciderai à chaque fois selon votre fatigue. »

« En plus de nos cours et de nos devoirs ? C'est pire qu'Azkaban ici ! » s'exclama Drago

Monet ne fit aucun commentaire de cette remarque et commença l'entraînement immédiatement. Alors que Drago enleva son pull over pour se préparer à un entraînement physique, son professeur lui dit de s'asseoir, ce qui parut le décevoir.

« Posez votre baguette sur vos cuisses et essayez de la faire léviter. »

« Comment on fait ça sans la baguette ? demanda Harry

« Vous devez vous concentrer sur l'une de vos mains et essayer d'imaginer que votre main est votre baguette. »

Les deux élèves essayèrent à plusieurs reprises de faire léviter leurs baguettes mais celles-ci ne voulaient pas bouger. Cet exercice dura plus d'une heure quand d'un coup, la baguette de Drago se mit à bouger. Il ne réussissait pas à la faire léviter mais il arrivait à la faire rouler sur ses cuisses. Harry mit plus de temps mais finit également par y arriver. Bien sur, Harry eu droit à une remarque de Drago sur sa lenteur qui le ralentissait dans sa progression et finit par lui dire qu'il n'était qu'un boulet pour la société. Ils commencèrent alors à se chamailler et se levèrent de leurs sièges prêts à en découdre. En se levant, les baguettes tombèrent au sol et glissèrent sous le bureau du professeur Monet qui étonnamment, n'intervenait pas dans la dispute de ses élèves. La dispute commençait à dégénérer et ils commencèrent à se pousser. Alors, une chose étonnante arriva : les deux baguettes se matérialisèrent devant les deux élèves et lévitaient devant le visage de leur propriétaire.

« Qu'est ce qui se passe ? » demandèrent les deux élèves qui avaient tout de suite retrouver leur calme.

Le professeur Monet faisait une tête assez bizarre. C'était un mélange de stupeur et de satisfaction.

« L'exercice que je vous ai donné a fait que vous avez réussi à communiquer avec vos baguettes et maintenant, elles se reconnaissent en vous. Dès qu'elles sentent que vous avez d'elles, elles viennent à vous. C'est assez étonnant qu'en un si petit exercice, elles vous reconnaissent et vous assistent à ce point. Non seulement vous êtes très puissants, mais vos baguettes ne sont pas des baguettes de sous catégorie. »

« Vous voulez dire qu'on peut faire comme vous ? On peut la faire tournoyer comme vous ? On peut... »

« Calmez vous monsieur Potter, elle vous reconnaît et vient donc à vous, mais elle ne sait pas encore vous défendre. Voyez vous, une baguette est un peu comme une femme : elle doit avoir confiance en vous et vous connaître parfaitement. C'est un entraînement de longue haleine. Petit à petit, elle saura quoi faire selon la situation et vous pourrez donc lancer des sorts en double : votre baguette lancera des sorts et vous, vous en lancerez d'autres. »

« Ouais, ben moi, y a des trucs que je peux faire avec une femme que je ne ferai jamais avec ma baguette si vous voyez ce que je veux dire... » plaisanta Drago, ce qui eu le mérite de détendre l'atmosphère.

Alors que le cours allait continuer, Dumbledore fit son entrée et demanda aux deux élèves de sortir. Ils se levèrent puis sortirent du bureau mais Monet leur dit de revenir le lendemain à la même heure.

Alors qu'ils étaient sortit du bureau de leur professeur, Malefoy raconta à Harry ce qu'il avait fait pour savoir ce que Dumbledore disait à Monet.

« J'ai laissé ma baguette sur la chaise et je me suis concentré au maximum et j'ai demandé à ma baguette d'enregistrer ce qui se dit dans le bureau. Si ça, c'est pas une idée de génie... »

Harry était content de savoir ce qu'avait fait Drago car lui aussi voulait savoir ce que Dumbledore avait à dire à Monet.

Ils attendirent dans le couloir plusieurs minutes puis Malefoy se décida. Il se concentra de longues minutes puis il tendit la main et sa baguette se matérialisa dedans.

« Le tour est joué » triompha Malefoy

« Allez abrèges ! Fais la parler. » s'impatientait Harry

Drago se re-concentra et la baguette se mit à émettre un son :

Dumbledore : « Vincent, est ce que le nom de Alderic Frenon vous dit quelque chose ? »

Monet : « Bien sur. C'est un membre de l'ordre du zodiaque, de la neuvième maison. Pourquoi ? »

Dumbledore : « parce que d'après les dernières nouvelles, il se serait rangé du côté de Voldemort. »

Monet : « ce n'est pas possible : Alderic est quelqu'un de droit, de posé et de loyal. Il n'irait pas servir une telle cause. »

Dumbledore : « Et bien apparemment, il a changé. »

Monet : « Je vais tout de suite aller le voir pour tirer ça au clair. Je ne veux pas vous faire peur, mais sachez que si Alderic est effectivement allé rejoindre le mage noir, on est très mal car il fait partie des tout meilleurs d'entre nous. »

Dumbledore : « Très bien, nous attendrons votre retour. Au revoir Vincent. »

Monet : « Au revoir professeur »

Des bruits de pas montraient que Dumbledore s'en allait du bureau. Drago allait ranger sa baguette quand des paroles en sortit. C'était le professeur Monet :

« Je vais m'absenter plusieurs jours messieurs donc je vous demanderais de vous entraîner comme aujourd'hui en élevant le niveau de difficulté après chaque progrès que vous ferez. Faîtes le, c'est d'une importance capitale. Car si ce que Dumbledore a dit est vrai, la guerre n'est pas prête d'être gagnée. Bon courage messieurs ».

« Il savait que j'avais laissé ma baguette pour écouter !? Il faudra qu'il me dise comment il fait tout ça. » se désespéra Malefoy.