Disclaimer d'E .G. : Cette fic ne m'appartient pas, mais je l'adore tout de
même !
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Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient sauf Maria. Les chansons que j'ai mises dans cette histoire ne sont pas à moi non plus, alors n'intentez pas de poursuites.
N/A : Merci à ceux qui ont reviewé, vos commentaires sont très appréciés.
Life sucks (La vie est nulle)
Par : Dreamweaver
Maria se réveilla au son des oiseaux gazouillant et d'agitation à l'extérieur. Elle se retourna dans le lit dans lequel elle était. 'Un lit ?' pensa-t-elle. Elle ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'elle était dans une chambre. Elle se plaça en position assise, grimaçant à chaque mouvement. Elle baissa les yeux et vit qu'on s'était occupé de ses blessures avec soin. Elle ne portait plus son chandail et ses jeans, mais une chemise de nuit trop grande pour elle.
Elle regarda autour d'elle. Dans un coin de la pièce, il y avait un bureau avec une chaise ainsi qu'un pichet d'eau et un verre. La chambre avait un balcon avec vue sur les arbres. Le lit dans lequel elle était assise était également trop grand : il aurait pu contenir quatre personnes comme elle. Il y avait une coiffeuse avec son sac, ses souliers et ses vêtements. Maria enleva la couverture qui la recouvrait et s'approcha du rebord du lit. La chemise de nuit se releva et elle regarda ses jambes. Comme elle l'avait pensé, ces dernières étaient couvertes de bleus.
Elle descendit du lit et fit un pas, pour tomber par terre car ses jambes n'étaient plus habituées à son poids. « Depuis combien de temps suis-je endormie ? », se murmura-t-elle. Elle se releva lentement, pour permettre à ses jambes de s'habituer à sa masse. Après être restée debout un petit moment, elle fit de petits pas pour pouvoir maîtriser le mouvement, puis quand elle sentit que ses jambes étaient moins raides elle commença à prendre de plus grandes enjambées. Elle se regarda dans un miroir qu'elle ne pouvait voir depuis son lit.
Elle avait une mine désastreuse : ses cheveux étaient emmêlés et elle avait beaucoup de mèches rebelles, sa mâchoire était couverte d'ecchymose, sa lèvre inférieure légèrement enflée et il y avait également du sang séché su sa joue et son front à cause de la coupe au dessus de son œil. Si son visage ressemblait à cela, elle se demandait à quoi devait ressembler le reste de son corps... Tandis qu'elle s'examinait dans le miroir, quelqu'un entra dans la pièce. Les yeux de Maria s'écarquillèrent quand elle vit que c'était une superbe femme à l'allure élancée. La jeune fille se sentait maintenant vraiment petite et laide. Quand la femme la vit, elle commença à parler.
« Oh, vous êtes réveillée ! Nous ne pensions pas que vous alliez vous réveiller si rapidement même en incluant le temps depuis lequel vous étiez blessée et inconsciente quand Arwen vous a trouvée. Je m'appelle Celeste et j'ai veillé sur vous depuis que les guérisseurs vous ont soignée. D'ailleurs vous devriez encore être au lit, vous êtes toujours souffrante. Je peux le dire par la manière dont vous tenez votre ventre et votre regard. Pouvez-vous me comprendre ? ». Maria hocha de la tête. « Bien, puisque vous pouvez tolérer la douleur, voudriez vous prendre un bain ? »
À la mention d'un bain, Maria hocha vigoureusement de la tête.
« Bien, dans ce cas suivez moi. »
Celeste conduisit Maria au travers d'un jeu de portes qu'elle n'avait même pas remarqué. Sa chambre était liée à une salle de bain. À l'intérieur de celle-ci il y avait une baignoire encastrée dans le plancher d'où s'élevait de la vapeur. « Je vais vous laisser prendre un bain. Je vais mettre une robe sur le lit que vous pourrez porter. Je vais bientôt revenir pour voir si tout va bien. » Avant que Maria n'ait eu le temps de remercier Celeste, cette dernière quitta la pièce en fermant les portes derrière elle.
Maria enleva la chemise de nuit et regarda son corps nu dans un miroir de pleine hauteur. Son ventre était couvert de sang séché et l'endroit où elle avait été poignardée était recousu. Son bras était couvert de bleus, mais la blessure était fermée et guérie. Elle se tourna pour regarder son dos, mais grimaça en le voyant : il était plein de petites égratignures, de sang et des bleus le couvraient également. Le reste de son corps était également couvert d'égratignures et de bleus à cause des branches et des coups de pieds d'orcs.
Maria entra lentement dans l'eau. Elle n'était pas brûlante, mais tout de même très chaude. Elle se submergea jusqu'aux épaules et soupira de plaisir. Elle ferma les yeux et laissa simplement l'eau consumer son corps, le relaxer et calmer la douleur. Elle plongea la tête sous l'eau, la ressortit et prit le savon qui était sur le bord de la baignoire. Elle l'approcha de son nez et le sentit, il avait une odeur de vanille. Elle le frotta contre son corps et son visage, les nettoyant ainsi de son sang.
Après s'être rincée, elle prit ce qui lui semblait être du shampooing. Il sentait les pommes vertes. Elle s'en remplit la main et commença à masser ses cheveux avec. Après s'être rincé la tête, Maria resta simplement assise un peu plus dans le bain, les yeux fermés et en profitant encore un peu avant d'avoir à faire face au monde extérieur. Après dix minutes elle sortit de l'eau et se sécha avec une serviette. Elle en utilisa une autre pour sécher une bonne partie de ses cheveux.
Avec une serviette enroulée autour d'elle Maria retourna dans sa chambre. Elle trouva en effet une robe sur le lit elle s'en approcha pour mieux l'observer. Son corset était vert, ses longues manches blanches et le bas était constitué d'un tissu très fluide. La robe ressemblait à ce que Lady Marianne aurait porté dans Robin des Bois. Elle était magnifique et Maria n'aurait vu aucun problème à la porter, seulement les robes restreignaient quelques fois les mouvements et pouvaient devenir inconfortables. Elle la caressa du bout des doigts mais décida qu'elle ne la porterait pas.
Elle retourna où était son sac et en déchargea le contenu par terre. Maria transportait toujours des rechanges de vêtements, de sous-vêtements, de soutien-gorge et de bas, ainsi qu'une brosse à dents et de la pâte à dents, de l'antisudorifique et une brosse à cheveux au cas où elle devrait passer la nuit à l'hôpital. Elle transportait également un étui avec ses lunettes et un autre avec des verres de contact. Maria enleva ses verres de contact et mit ses lunettes. Elle examina sa trousse de premiers soins et s'assura que rien ne manquait. Elle trouva ses souliers de ballerine, ses collants et son justaucorps. La jeune humaine prit sa brosse à dents et son dentifrice avant de retourner à la salle de bain.
Quand elle revint elle se changea. Elle mit ses sous-vêtements, son soutien-gorge et un peu d'antisudorifique puis son jeans noir et son chandail sans manches noir. Il était écrit sur ce chandail G.W.M.A.(Standing for girl with major attitude). Elle mit ses bas et enfila ses souliers avant de tout remettre dans son sac sauf sa brosse à cheveux et un élastique. Ses cheveux étaient encore humides ce qui lui facilitait la tâche. Elle se peigna donc et plaça ses cheveux en une haute queue de cheval.
Elle marcha jusqu'aux vêtements qu'elle portait le jour où elle avait été attaquée et les observa. La manche du chandail était déchirée et le tissu à la hauteur du ventre était imbibé de sang. Elle regarda ses jeans. Ils n'avaient pas l'air si pires, mais avaient besoin d'un bon lavage. Elle vit la serviette qu'elle avait utilisé afin d'arrêter l'écoulement de sang de son ventre. Elle était couverte de sang, de son sang. Quand elle aurait une chance elle demanderait où elle pouvait laver ses vêtements. Mettant de côté la serviette, elle prit ses jeans et en vida les poches.
Elle prit son canif et l'ouvrit. Maria regarda la lame et se souvint comment elle en avait fait usage mais ne put s'empêcher de frémir à cette pensée. Elle remit la main dans la poche latérale et y trouva deux billets froissés ainsi que quelques élastiques à cheveux. Elle trouva également dans la poche arrière de son pantalon une photo qu'elle sortit. Elle l'observa en se souvenant du jour où elle avait été prise.
Maria et ses parents étaient partis faire un pique-nique à la plage ce jour- là. Ils avaient construit tous ensemble un château de sable et avaient voulu le prendre en photo avant que la marée montante ne le détruise. Son père avait programmé l'appareil photo et s'était placé avec eux pour être sur l'image. Ils se tenaient tous derrière le château avec de grands sourires niais.
Les yeux de Maria se remplirent de larmes mais la porte de sa chambre s'ouvrit. Elle remit donc rapidement la photo dans sa poche tandis que Céleste entrait.
« Re-bonjour. Comment était le bain ? » demanda Céleste.
« Bien, merci. » Répondit Maria.
« Comment se fait0il que vous ne portiez pas la robe ? » Maria n'entendit pas un mot de ce que Céleste avait dit car elle était trop fixée sur les oreilles de cette dernière. Elles étaient pointues. Maria ne sut pas ce qui lui prit mais en trois enjambées elle était près de Céleste.
Céleste fut surprise par la soudaine proximité et le mouvement de Maria. L'humaine éleva un bras, attrapa une des oreilles et la tira fort. « Ahh ! » Cria Céleste, sa main réconfortant immédiatement son oreille douloureuse.
Les yeux de Maria s'agrandirent. « Elles sont réelles. », soupira-t- elle. « Bien sûr qu'elles sont réelles. Ça fait mal. Les oreilles des elfs sont très sensibles. »
Deux gardes entrèrent en entendant crier.
« Est-ce que tout va bien ? », demanda l'un deux.
« Je vais bien, merci. »
Maria ne répondit pas, elle regardait les oreilles des gardes.
« Des elfs ? Vous êtes tous des elfs ? », demanda-t-elle.
« Oui. », répondit Céleste.
Maria recula. « Les elfs n'existent pas. »
« Bien sûr que si. », répondit Céleste.
« Non, sauf si on compte les lutins du Père Noël. »
« Qui est le père Noël ? ». À cette question, Maria commença à paniquer un peu.
« Où suis-je ? »
« Dans la Maison d'Elrond. », répondit Céleste.
« Qui est-ce ? »
« Le seigneur Elrond gouverne Fondcombe. »
« Fondquoi ? »
« Fondcombe. »
Maria prit un air confus. « Je n'ai jamais entendu parler de Fondcombe. Dans quel état sommes-nous ? »
« État ? », demanda Céleste.
« Madame, vous êtes à Fondcombe, en Terre du Milieu. », lui dit l'un des gardes. »
« Terre du Milieu ? Je ne sais pas ce que vous avez pris, mais il n'y a pas d'endroit pareillement nommé. C'est simplement la Terre, il n'y a pas de milieu. »
« Madame, c'est vous qui êtes confuse. Nous devrions vous emmener voir le seigneur Elrond. »
« Je n'irai nulle part avec vous espèce de...de monstres ! Je m'en vais. »
Avant qu'un seul d'entre eux n'ait eut le temps de réagir, Maria les eut dépassés et couru hors de la chambre. Elle n'avait aucune idée d'où elle allait mais elle continua sa course. Elle pouvait entendre Céleste et les gardes l'appeler. Elle continua à courir, suivant le dédale de corridors mais juste comme elle croyait les avoir semés elle arriva dans un cul-de- sac. Elle pouvait les entendre se rapprocher. La seule manière de leur échapper était de rebrousser chemin où passer par la porte fermée. 'La porte ! ', pensa-t-elle. Maria tourna la poignée pour se rendre compte que la porte était barrée.
« Ouvre-toi, je t'en prie ! », supplia-t-elle. Elle se retourna et les vit qui approchaient. Elle n'avait pas d'autre choix que de défoncer la porte. Elle recula et frappa la porte avec son pied de toutes ses forces mais elle ne s'ouvrit pas. Elle dut s'y reprendre à deux fois avant que la porte ne s'ouvre. Maria pénétra dans la pièce en courant pour la trouver remplie de personnes qui l'observaient. « Oh fu- - » Elle fut interrompue quand Céleste et les gardes entrèrent.
« Attrapez-la ! », crièrent les gardes. Tout les gens dans la salle se levèrent et tentèrent de l'attraper mais elle leur échappa et couru jusqu'au balcon. Elle se retourna pour voir Céleste et les gardes s'approcher d'elle.
Maria regarda en bas et vit que le balcon était à environ 30 ou 40 pieds du sol (10 à 13mètres). « Madame, vous n'avez plus nulle part ou courir, alors s'il vous plait venez à l'intérieur pour que nous puissions parler. », dit Céleste en tenant ses mains contre son cœur.
« Sûrement pas ! Je n'irai nulle part avec vous, je retourne chez moi. Merci d'avoir pris soin de moi et tout, mais je dois partir. », leur répondit Maria. Elle prononça une courte prière et se prépara à sauter en bas du b balcon quand un elf l'interpella.
« Madame, nous ne vous voulons aucun mal. Descendez de la rampe et nous pourrons en parler. » Elle le regarda avec précaution. L'elf tendit sa main vers elle, l'incitant à prendre la sienne. Elle pouvoir voir de l'inquiétude dans ses yeux.
Maria leva de manière hésitante sa main pour prendre celle de l'elf quand elle aperçu du coin de l'œil un mouvement. Elle tourna la tête et vit que c'était un autre elf qui s'approchait d'elle. Elle retira vivement sa main. « Bel essai, mais je ne crois pas. ». Sur cela, elle sauta, décrivant une rotation avec son corps. Elle pouvait entendre les cris de Céleste et des autres. Elle ramena ses jambes ensemble et son corps commença à tourner plus rapidement, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du sol. Elle plaça son corps pour atterrir correctement. Elle toucha le sol sur une jambe, l'autre levée derrière elle pour servir de contrepoids. Elle venait de réussir un jeté en tournant.
Maria regarda et vit que la majorité d'entre eux avaient une expression surprise sur leur visage. Elle leur sourit et partit à courir. Comme elle tournait un coin, elle heurta quelque chose parce qu'elle tomba sur son derrière. Elle frotta son postérieur en regardant ce qui l'avait fait chuter. Elle regarda par-dessus ses lunettes et vit que c'était un homme qui tenait une épée. Elle rampa pour s'éloigner de lui et fonça dans quelque chose d'autre. Elle se retourna et vit des pieds. Elle regarda la personne des à la tête et vit que c'était un très bel homme elf qui avait aussi une arme dans ses mains.
Maria sauta sur ses pieds et regarda alternativement les deux, incertaine de ce qu'elle devait faire. Elle entendit des gens arriver vers eux, de la gauche. Elle tourna la tête et vit un grand homme à l'allure royale et aux cheveux foncés qui dirigeait un groupe de personnes vers eux. « Maudit, je suis encerclée. », murmura-t-elle. L'elf aux cheveux foncés la regarda, avec de l'amusement dans les yeux. « Avez-vous terminé de courir ? », lui demanda-t-il.
Maria regarda autour, à la recherche d'une issue mais n'en vit pas.
« Ouais, étant donné que je n'ai nulle part où aller. », répondit-elle.
« Mon nom est Elrond, seigneur de Fondcombe. Puis-je vous demander qui vous êtes ? »
« Mon nom est Marianna Lanosa, seigneur ou dame de rien, mais les gens m'appellent Maria. Enchantée de vous rencontrer. »
« Dame Marianna- -«
« Pas de dame et Maria est correct. », lui dit-elle, le coupant.
« Bien... Maria. Vous avez plusieurs questions à savoir comment vous êtes arrivée ici et pourquoi vous y êtes. »
« Vous avez mauditement raison. » Quelques personnes observant la scène sursautèrent en entendant sa façon de répondre.
« Je peux vous donner des explications et calmer vos peurs. »
« Je n'ai pas peur, pas vraiment. Je suis seulement confuse. »
« Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre dans ma bibliothèque nous pourrons en parler là. »
« Bien, montrez le chemin. » Elrond se tourna et commença à marcher avec Maria qui le suivait. La jeune humaine s'arrêta une seconde, tenant ses côtes et prit une profonde inspiration.
Elrond s'arrêta et la regarda. « Êtes-vous correcte ? »
« Je vais bien. C'est seulement un peu de douleur, rien de très grave. Continuez à marcher. » Il hocha de la tête et se rendit à la bibliothèque. Maria continuait à tenir son ventre tout en le suivant. Elle baissa la tête pour pouvoir ignorer les regards des gens qui observaient la scène se dérouler.
L'elf et l'homme dans lesquels Maria avait foncé étaient près l'un de l'autre et se parlaient.
« Qui crois-tu que c'est, Aragorn ? »
« Je ne sais pas Legolas mais je suis certain qu'Elrond nous le dira plus tard. Pourquoi n'irions-nous pas nous exercer au champ de tir ? »
« Bien. » Legolas et Aragorn y allèrent ensemble, mais l'elf ne pouvait s'empêcher de sentir que cette fille allait être quelqu'un de très important.
À suivre...
Note de l'auteure : J'espère que vous avez aimé ça. Plus de Legolas à venir ben sûr. Je vais bientôt updater. Si vous désirez connaître les figures que Maria exécute vous pouvez aller voir et là où j'ai trouvé la majorité de mes informations. Reviewez s.v.p. !
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Disclaimer : Aucun personnage ne m'appartient sauf Maria. Les chansons que j'ai mises dans cette histoire ne sont pas à moi non plus, alors n'intentez pas de poursuites.
N/A : Merci à ceux qui ont reviewé, vos commentaires sont très appréciés.
Life sucks (La vie est nulle)
Par : Dreamweaver
Maria se réveilla au son des oiseaux gazouillant et d'agitation à l'extérieur. Elle se retourna dans le lit dans lequel elle était. 'Un lit ?' pensa-t-elle. Elle ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'elle était dans une chambre. Elle se plaça en position assise, grimaçant à chaque mouvement. Elle baissa les yeux et vit qu'on s'était occupé de ses blessures avec soin. Elle ne portait plus son chandail et ses jeans, mais une chemise de nuit trop grande pour elle.
Elle regarda autour d'elle. Dans un coin de la pièce, il y avait un bureau avec une chaise ainsi qu'un pichet d'eau et un verre. La chambre avait un balcon avec vue sur les arbres. Le lit dans lequel elle était assise était également trop grand : il aurait pu contenir quatre personnes comme elle. Il y avait une coiffeuse avec son sac, ses souliers et ses vêtements. Maria enleva la couverture qui la recouvrait et s'approcha du rebord du lit. La chemise de nuit se releva et elle regarda ses jambes. Comme elle l'avait pensé, ces dernières étaient couvertes de bleus.
Elle descendit du lit et fit un pas, pour tomber par terre car ses jambes n'étaient plus habituées à son poids. « Depuis combien de temps suis-je endormie ? », se murmura-t-elle. Elle se releva lentement, pour permettre à ses jambes de s'habituer à sa masse. Après être restée debout un petit moment, elle fit de petits pas pour pouvoir maîtriser le mouvement, puis quand elle sentit que ses jambes étaient moins raides elle commença à prendre de plus grandes enjambées. Elle se regarda dans un miroir qu'elle ne pouvait voir depuis son lit.
Elle avait une mine désastreuse : ses cheveux étaient emmêlés et elle avait beaucoup de mèches rebelles, sa mâchoire était couverte d'ecchymose, sa lèvre inférieure légèrement enflée et il y avait également du sang séché su sa joue et son front à cause de la coupe au dessus de son œil. Si son visage ressemblait à cela, elle se demandait à quoi devait ressembler le reste de son corps... Tandis qu'elle s'examinait dans le miroir, quelqu'un entra dans la pièce. Les yeux de Maria s'écarquillèrent quand elle vit que c'était une superbe femme à l'allure élancée. La jeune fille se sentait maintenant vraiment petite et laide. Quand la femme la vit, elle commença à parler.
« Oh, vous êtes réveillée ! Nous ne pensions pas que vous alliez vous réveiller si rapidement même en incluant le temps depuis lequel vous étiez blessée et inconsciente quand Arwen vous a trouvée. Je m'appelle Celeste et j'ai veillé sur vous depuis que les guérisseurs vous ont soignée. D'ailleurs vous devriez encore être au lit, vous êtes toujours souffrante. Je peux le dire par la manière dont vous tenez votre ventre et votre regard. Pouvez-vous me comprendre ? ». Maria hocha de la tête. « Bien, puisque vous pouvez tolérer la douleur, voudriez vous prendre un bain ? »
À la mention d'un bain, Maria hocha vigoureusement de la tête.
« Bien, dans ce cas suivez moi. »
Celeste conduisit Maria au travers d'un jeu de portes qu'elle n'avait même pas remarqué. Sa chambre était liée à une salle de bain. À l'intérieur de celle-ci il y avait une baignoire encastrée dans le plancher d'où s'élevait de la vapeur. « Je vais vous laisser prendre un bain. Je vais mettre une robe sur le lit que vous pourrez porter. Je vais bientôt revenir pour voir si tout va bien. » Avant que Maria n'ait eu le temps de remercier Celeste, cette dernière quitta la pièce en fermant les portes derrière elle.
Maria enleva la chemise de nuit et regarda son corps nu dans un miroir de pleine hauteur. Son ventre était couvert de sang séché et l'endroit où elle avait été poignardée était recousu. Son bras était couvert de bleus, mais la blessure était fermée et guérie. Elle se tourna pour regarder son dos, mais grimaça en le voyant : il était plein de petites égratignures, de sang et des bleus le couvraient également. Le reste de son corps était également couvert d'égratignures et de bleus à cause des branches et des coups de pieds d'orcs.
Maria entra lentement dans l'eau. Elle n'était pas brûlante, mais tout de même très chaude. Elle se submergea jusqu'aux épaules et soupira de plaisir. Elle ferma les yeux et laissa simplement l'eau consumer son corps, le relaxer et calmer la douleur. Elle plongea la tête sous l'eau, la ressortit et prit le savon qui était sur le bord de la baignoire. Elle l'approcha de son nez et le sentit, il avait une odeur de vanille. Elle le frotta contre son corps et son visage, les nettoyant ainsi de son sang.
Après s'être rincée, elle prit ce qui lui semblait être du shampooing. Il sentait les pommes vertes. Elle s'en remplit la main et commença à masser ses cheveux avec. Après s'être rincé la tête, Maria resta simplement assise un peu plus dans le bain, les yeux fermés et en profitant encore un peu avant d'avoir à faire face au monde extérieur. Après dix minutes elle sortit de l'eau et se sécha avec une serviette. Elle en utilisa une autre pour sécher une bonne partie de ses cheveux.
Avec une serviette enroulée autour d'elle Maria retourna dans sa chambre. Elle trouva en effet une robe sur le lit elle s'en approcha pour mieux l'observer. Son corset était vert, ses longues manches blanches et le bas était constitué d'un tissu très fluide. La robe ressemblait à ce que Lady Marianne aurait porté dans Robin des Bois. Elle était magnifique et Maria n'aurait vu aucun problème à la porter, seulement les robes restreignaient quelques fois les mouvements et pouvaient devenir inconfortables. Elle la caressa du bout des doigts mais décida qu'elle ne la porterait pas.
Elle retourna où était son sac et en déchargea le contenu par terre. Maria transportait toujours des rechanges de vêtements, de sous-vêtements, de soutien-gorge et de bas, ainsi qu'une brosse à dents et de la pâte à dents, de l'antisudorifique et une brosse à cheveux au cas où elle devrait passer la nuit à l'hôpital. Elle transportait également un étui avec ses lunettes et un autre avec des verres de contact. Maria enleva ses verres de contact et mit ses lunettes. Elle examina sa trousse de premiers soins et s'assura que rien ne manquait. Elle trouva ses souliers de ballerine, ses collants et son justaucorps. La jeune humaine prit sa brosse à dents et son dentifrice avant de retourner à la salle de bain.
Quand elle revint elle se changea. Elle mit ses sous-vêtements, son soutien-gorge et un peu d'antisudorifique puis son jeans noir et son chandail sans manches noir. Il était écrit sur ce chandail G.W.M.A.(Standing for girl with major attitude). Elle mit ses bas et enfila ses souliers avant de tout remettre dans son sac sauf sa brosse à cheveux et un élastique. Ses cheveux étaient encore humides ce qui lui facilitait la tâche. Elle se peigna donc et plaça ses cheveux en une haute queue de cheval.
Elle marcha jusqu'aux vêtements qu'elle portait le jour où elle avait été attaquée et les observa. La manche du chandail était déchirée et le tissu à la hauteur du ventre était imbibé de sang. Elle regarda ses jeans. Ils n'avaient pas l'air si pires, mais avaient besoin d'un bon lavage. Elle vit la serviette qu'elle avait utilisé afin d'arrêter l'écoulement de sang de son ventre. Elle était couverte de sang, de son sang. Quand elle aurait une chance elle demanderait où elle pouvait laver ses vêtements. Mettant de côté la serviette, elle prit ses jeans et en vida les poches.
Elle prit son canif et l'ouvrit. Maria regarda la lame et se souvint comment elle en avait fait usage mais ne put s'empêcher de frémir à cette pensée. Elle remit la main dans la poche latérale et y trouva deux billets froissés ainsi que quelques élastiques à cheveux. Elle trouva également dans la poche arrière de son pantalon une photo qu'elle sortit. Elle l'observa en se souvenant du jour où elle avait été prise.
Maria et ses parents étaient partis faire un pique-nique à la plage ce jour- là. Ils avaient construit tous ensemble un château de sable et avaient voulu le prendre en photo avant que la marée montante ne le détruise. Son père avait programmé l'appareil photo et s'était placé avec eux pour être sur l'image. Ils se tenaient tous derrière le château avec de grands sourires niais.
Les yeux de Maria se remplirent de larmes mais la porte de sa chambre s'ouvrit. Elle remit donc rapidement la photo dans sa poche tandis que Céleste entrait.
« Re-bonjour. Comment était le bain ? » demanda Céleste.
« Bien, merci. » Répondit Maria.
« Comment se fait0il que vous ne portiez pas la robe ? » Maria n'entendit pas un mot de ce que Céleste avait dit car elle était trop fixée sur les oreilles de cette dernière. Elles étaient pointues. Maria ne sut pas ce qui lui prit mais en trois enjambées elle était près de Céleste.
Céleste fut surprise par la soudaine proximité et le mouvement de Maria. L'humaine éleva un bras, attrapa une des oreilles et la tira fort. « Ahh ! » Cria Céleste, sa main réconfortant immédiatement son oreille douloureuse.
Les yeux de Maria s'agrandirent. « Elles sont réelles. », soupira-t- elle. « Bien sûr qu'elles sont réelles. Ça fait mal. Les oreilles des elfs sont très sensibles. »
Deux gardes entrèrent en entendant crier.
« Est-ce que tout va bien ? », demanda l'un deux.
« Je vais bien, merci. »
Maria ne répondit pas, elle regardait les oreilles des gardes.
« Des elfs ? Vous êtes tous des elfs ? », demanda-t-elle.
« Oui. », répondit Céleste.
Maria recula. « Les elfs n'existent pas. »
« Bien sûr que si. », répondit Céleste.
« Non, sauf si on compte les lutins du Père Noël. »
« Qui est le père Noël ? ». À cette question, Maria commença à paniquer un peu.
« Où suis-je ? »
« Dans la Maison d'Elrond. », répondit Céleste.
« Qui est-ce ? »
« Le seigneur Elrond gouverne Fondcombe. »
« Fondquoi ? »
« Fondcombe. »
Maria prit un air confus. « Je n'ai jamais entendu parler de Fondcombe. Dans quel état sommes-nous ? »
« État ? », demanda Céleste.
« Madame, vous êtes à Fondcombe, en Terre du Milieu. », lui dit l'un des gardes. »
« Terre du Milieu ? Je ne sais pas ce que vous avez pris, mais il n'y a pas d'endroit pareillement nommé. C'est simplement la Terre, il n'y a pas de milieu. »
« Madame, c'est vous qui êtes confuse. Nous devrions vous emmener voir le seigneur Elrond. »
« Je n'irai nulle part avec vous espèce de...de monstres ! Je m'en vais. »
Avant qu'un seul d'entre eux n'ait eut le temps de réagir, Maria les eut dépassés et couru hors de la chambre. Elle n'avait aucune idée d'où elle allait mais elle continua sa course. Elle pouvait entendre Céleste et les gardes l'appeler. Elle continua à courir, suivant le dédale de corridors mais juste comme elle croyait les avoir semés elle arriva dans un cul-de- sac. Elle pouvait les entendre se rapprocher. La seule manière de leur échapper était de rebrousser chemin où passer par la porte fermée. 'La porte ! ', pensa-t-elle. Maria tourna la poignée pour se rendre compte que la porte était barrée.
« Ouvre-toi, je t'en prie ! », supplia-t-elle. Elle se retourna et les vit qui approchaient. Elle n'avait pas d'autre choix que de défoncer la porte. Elle recula et frappa la porte avec son pied de toutes ses forces mais elle ne s'ouvrit pas. Elle dut s'y reprendre à deux fois avant que la porte ne s'ouvre. Maria pénétra dans la pièce en courant pour la trouver remplie de personnes qui l'observaient. « Oh fu- - » Elle fut interrompue quand Céleste et les gardes entrèrent.
« Attrapez-la ! », crièrent les gardes. Tout les gens dans la salle se levèrent et tentèrent de l'attraper mais elle leur échappa et couru jusqu'au balcon. Elle se retourna pour voir Céleste et les gardes s'approcher d'elle.
Maria regarda en bas et vit que le balcon était à environ 30 ou 40 pieds du sol (10 à 13mètres). « Madame, vous n'avez plus nulle part ou courir, alors s'il vous plait venez à l'intérieur pour que nous puissions parler. », dit Céleste en tenant ses mains contre son cœur.
« Sûrement pas ! Je n'irai nulle part avec vous, je retourne chez moi. Merci d'avoir pris soin de moi et tout, mais je dois partir. », leur répondit Maria. Elle prononça une courte prière et se prépara à sauter en bas du b balcon quand un elf l'interpella.
« Madame, nous ne vous voulons aucun mal. Descendez de la rampe et nous pourrons en parler. » Elle le regarda avec précaution. L'elf tendit sa main vers elle, l'incitant à prendre la sienne. Elle pouvoir voir de l'inquiétude dans ses yeux.
Maria leva de manière hésitante sa main pour prendre celle de l'elf quand elle aperçu du coin de l'œil un mouvement. Elle tourna la tête et vit que c'était un autre elf qui s'approchait d'elle. Elle retira vivement sa main. « Bel essai, mais je ne crois pas. ». Sur cela, elle sauta, décrivant une rotation avec son corps. Elle pouvait entendre les cris de Céleste et des autres. Elle ramena ses jambes ensemble et son corps commença à tourner plus rapidement, au fur et à mesure qu'elle se rapprochait du sol. Elle plaça son corps pour atterrir correctement. Elle toucha le sol sur une jambe, l'autre levée derrière elle pour servir de contrepoids. Elle venait de réussir un jeté en tournant.
Maria regarda et vit que la majorité d'entre eux avaient une expression surprise sur leur visage. Elle leur sourit et partit à courir. Comme elle tournait un coin, elle heurta quelque chose parce qu'elle tomba sur son derrière. Elle frotta son postérieur en regardant ce qui l'avait fait chuter. Elle regarda par-dessus ses lunettes et vit que c'était un homme qui tenait une épée. Elle rampa pour s'éloigner de lui et fonça dans quelque chose d'autre. Elle se retourna et vit des pieds. Elle regarda la personne des à la tête et vit que c'était un très bel homme elf qui avait aussi une arme dans ses mains.
Maria sauta sur ses pieds et regarda alternativement les deux, incertaine de ce qu'elle devait faire. Elle entendit des gens arriver vers eux, de la gauche. Elle tourna la tête et vit un grand homme à l'allure royale et aux cheveux foncés qui dirigeait un groupe de personnes vers eux. « Maudit, je suis encerclée. », murmura-t-elle. L'elf aux cheveux foncés la regarda, avec de l'amusement dans les yeux. « Avez-vous terminé de courir ? », lui demanda-t-il.
Maria regarda autour, à la recherche d'une issue mais n'en vit pas.
« Ouais, étant donné que je n'ai nulle part où aller. », répondit-elle.
« Mon nom est Elrond, seigneur de Fondcombe. Puis-je vous demander qui vous êtes ? »
« Mon nom est Marianna Lanosa, seigneur ou dame de rien, mais les gens m'appellent Maria. Enchantée de vous rencontrer. »
« Dame Marianna- -«
« Pas de dame et Maria est correct. », lui dit-elle, le coupant.
« Bien... Maria. Vous avez plusieurs questions à savoir comment vous êtes arrivée ici et pourquoi vous y êtes. »
« Vous avez mauditement raison. » Quelques personnes observant la scène sursautèrent en entendant sa façon de répondre.
« Je peux vous donner des explications et calmer vos peurs. »
« Je n'ai pas peur, pas vraiment. Je suis seulement confuse. »
« Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre dans ma bibliothèque nous pourrons en parler là. »
« Bien, montrez le chemin. » Elrond se tourna et commença à marcher avec Maria qui le suivait. La jeune humaine s'arrêta une seconde, tenant ses côtes et prit une profonde inspiration.
Elrond s'arrêta et la regarda. « Êtes-vous correcte ? »
« Je vais bien. C'est seulement un peu de douleur, rien de très grave. Continuez à marcher. » Il hocha de la tête et se rendit à la bibliothèque. Maria continuait à tenir son ventre tout en le suivant. Elle baissa la tête pour pouvoir ignorer les regards des gens qui observaient la scène se dérouler.
L'elf et l'homme dans lesquels Maria avait foncé étaient près l'un de l'autre et se parlaient.
« Qui crois-tu que c'est, Aragorn ? »
« Je ne sais pas Legolas mais je suis certain qu'Elrond nous le dira plus tard. Pourquoi n'irions-nous pas nous exercer au champ de tir ? »
« Bien. » Legolas et Aragorn y allèrent ensemble, mais l'elf ne pouvait s'empêcher de sentir que cette fille allait être quelqu'un de très important.
À suivre...
Note de l'auteure : J'espère que vous avez aimé ça. Plus de Legolas à venir ben sûr. Je vais bientôt updater. Si vous désirez connaître les figures que Maria exécute vous pouvez aller voir et là où j'ai trouvé la majorité de mes informations. Reviewez s.v.p. !
