Voilà le troisième chapitre !
Je vous remercie tous pour vos mails ça me fait très plaisir et ça me donne
l'envie et le courage de continuer !
C'est tout : bonne lecture !
Et n'oubliez pas
wishmerryllhotmail.com
ou
luppyblackcaramail.com
Inéluctable Destinée
Frodon resta ébahi. Il n'avait jamais imaginer que Gandalf puisse...Mourir. Legolas, lui, n'arrivait pas à comprendre la mort. Il était immortel et ne pouvait penser que la vie pouvait s'arrêter un jour, pour lui la mort n'était que une chose abstraite qu'il ne connaissait pas et que sûrement il ne connaîtrait jamais.
Nous devons y aller, dit Wish rompant un silence qui s'était fait pesant. J'ai... Je ne vous crois pas ! Je ne vous fais pas confiance ! S'écria Frodon hors de lui. La réalité est dure, je le sais, mais elle est ce qu'elle est et nous devons l'accepter... je suis désolée, rajouta-t-elle après un instant d'hésitation. Arrêtez ! jamais je n'irai avec vous, et... Gandalf est au seuil de la mort ! Cria Wish en secouant le hobbit, elle reprit plus calmement : et il veut vous voir, une dernière fois. Faîtes ce que bon vous semble, mais sachez une chose : il compte sur vous.
Après un moment de silence durant lequel tous restaient plongés dans leurs pensées, Wish reprit la parole.
Venez, j'ai des chevaux qui nous attendent un peu plus loin.
Elle tourna les talons sans chercher à savoir si tous la suivait. Elle avait accompli sa mission : elle les avait retrouvés...Enfin qu'une partie de sa mission. Aragorn la suivit en premier, ensuite venaient Merry et Pippin qui avaient perdu leurs sourires. Legolas et Gimli suivirent en silence chacun ressassant leur défaite. Frodon resta un moment immobile puis en poussant un grand soupir emboîta le pas à ses amis.
Ils s'assirent tous dans une clairière sur l'ordre de la jeune femme qui disparut en moins de temps qu'il faut pour le dire. Elle revint tout aussi rapidement, suivie de sept chevaux. Six de ceux-ci étaient basiques, leurs robes étaient de différentes couleurs mais aucun ne se détachait vraiment du lot par des particularités physiques. Mais celui que la jeune femme tenait par une rêne était remarquable par sa robe noire et luisante sous laquelle tous ses muscles jouaient. Bien que doté d'une musculature puissante, il restait gracile. Il était aussi grand que Grispoil et était le seul sans selle avec seulement un harnais. Le cheval inspirait le respect mais aussi l'admiration que le quadrupède avait très bien sentie : il releva fièrement la tête et poussa un hennissement. Wish poussa un profond soupir devant l'attitude de son cheval.
Où sont les deux autres hobbits ? Demanda-t-elle. Ils ont repéré des baies, répondit Frodon sans relever la tête qu'il avait gardée baissée depuis le départ de la jeune femme. Je leur avait dit d'attendre ici, grogna-t-elle. Nous ne sommes pas sous vos ordres, rétorqua Gimli.
Wish tourna lentement la tête vers le nain et le toisa avec mépris. Gimli chercha à la défier du regard, mais lorsqu'il croisa les yeux verts et perçants, il baissa rapidement les yeux. Elle eut un petit sourire narquois. Legolas, quant à lui, se remémorait avec minutie son combat avec la jeune guerrière. Il se repassait inlassablement le passage de la flèche brisée en deux, tombant à ses pieds. Jamais il n'avait vu une telle rapidité chez un guerrier... Jamais non plus il avait vu une telle beauté. Aragorn pensait la même chose. La simplicité de Wish, comparée aux autres demoiselles qu'ils étaient accoutumés de voir lors des grandes réceptions, lui donnait encore plus de charme. Elle semblait mature, elle était mature, se corrigea Aragorn, pourtant les traits fins de son visage et sa jeunesse la faisaient passer pour une femme-enfant.
Pourrions-nous savoir votre âge ? Demanda-t-il alors qu'il aidait Gimli à monter sur un des chevaux. Pourquoi me demandez-vous cela, Aragorn ? Je parle à la demoiselle, Gimli, répondit-il. C'est une question que l'on ne pose pas aux femmes, seigneur Aragorn. Une femme ? Vous ? S'écria Gimli s'accrochant à la crinière de son cheval pour ne pas tomber.
Wish accusa le coup. Aragorn vit une étrange lueur, qui n'annonçait rien de bon, brille dans ses yeux verts.
Si je suis une femme, alors je suis un elfe ! Continua Gimli secoué d'un fou rire. Heureusement pour moi, intervint Legolas, vous ne l'êtes pas. Je comprend Legolas Vertefeuille. Qui voudrait d'une boule de poil pour ami ?
Le temps que la jeune femme avait employé était hautement ironique et son sourire narquois qu'elle affichait, irrita au plus haut point le nain. Celui-ci était aussi estomaqué par la réplique de Wish. Il faillit tomber de son cheval mais heureusement Aragorn le rattrapa au dernier moment. Après un dernier regard au nain qui n'en revenait pas, elle monta avec grâce sur le cheval noir.
Chut, calme-toi Belphégor, lui murmura-t-elle à l'oreille. Elle remit son casque et attacha les lanières. Legolas attrapa Frodon sous les aisselles et le posa sur un cheval. Il arrangea la selle pour que le hobbit soit bien assis et il lui tendit les rênes avec un petit sourire d'encouragement. Dès que Legolas le lâcha, Frodon commença à basculer d'un côté puis d'un autre, mais il réussit finalement à se stabiliser bien qu'il tremblait encore comme une feuille. Tout à coup un large sourire éclaira son visage.
Qu'est-ce qui vous met tant en joie ? Demanda Aragorn tout en montant sur son cheval. Pippin et Merry arrivent.
Cela faisait une heure qu'ils chevauchaient. En tête, se trouvait Wishmerryll et Aragorn, suivi de Legolas et Gimli qui faisait son possible pour ne pas tomber. Les trois hobbits fermaient la marche. Pippin et Merry se débrouillaient bien mais Frodon avait plus de mal à rester sur la selle.
D'où connaissez-vous Gandalf ? Demanda Aragorn. C'était mon maître : c'est lui qui m'a tout enseignée ainsi qu'une autre personne.. Il va... très mal ? Interrogea le rôdeur la gorge serrée. Il ne tient que pour vous voir une dernière fois, répondit-elle après un moment de silence durant lequel elle avait cherché les bons mots. Mais comment avez-vous su que nous étions par ici ? Intervint l'elfe. Mithrandir m'avait prévenue que vous alliez à Fondcombe, répondit Wish en se retournant pour le regarder droit dans les yeux. Mais il manque une personne non ? C'est vrai, cria Merry pour qu'on l'entende, Sam s'est marié et il a décidé de rester avec sa femme qui va bientôt accoucher..
Wish se tut et les autres respectèrent son silence. Cela faisait un moment qu'ils avançaient en silence à une allure lente et Belphégor s'agitait de plus en plus, renâclant, piaffant, engageant un rapport de force avec Wish.
Qu'a donc votre cheval pour s'énerver ainsi ? Il est habitué aux longues galopades pas à marcher au pas, seigneur Aragorn. Il ne sait pas obéir. Si, au doigt et à l'œil. Mais sachez que je suis la seule à pouvoir le monter : le dernier qui a essayé à failli mourir. Nous pouvons accélérer le pas, proposa-t-il. Ce n'est pas préférable, Frodon et Gimli ne maîtrisent pas assez leurs chevaux. Un nain sait tout faire ! S'écria Gimli. Sauf se taire, rétorqua Wish sans le regarder.
Les trois hobbits éclatèrent de rire, tandis que Aragorn et Legolas souriaient plus discrètement.
Si tout se passe bien, nous serons aux côtés de Mithrandir dans une heure. Si tout se passe bien, Reprit Pippin. Nous pouvons rencontrer des Orcs et même des Uru-kaï. Mais la guerre est finie, articula difficilement Frodon Vous poserez vos questions à Mithrandir, répondit Wish après un instant de réflexion.
Un peu plus tard, un bruit se fit entendre. Legolas tendit l'oreille mais il ne put rien dire, déjà Wish était descendue de son cheval. Elle émit un petit son strident et aussitôt Belphégor rassembla les autres chevaux. Aragorn, Legolas et Gimli eurent tout juste le temps de descendre avant que leurs chevaux soient emportés.
Des Wargs, annonça Wish, si nous nous débrouillons bien, nous ne perdrons qu'un quart d'heure. Nous n'en prendrons que dix minutes ! S'écria Gimli. Si vous vous taisez alors peut-être que nous aurons cette chance.
Elle sortit son épée de son fourreau et tua un premier warg ainsi que son cavalier dans un même mouvement ample. Les trois autres prirent le même chemin. Le combat faisait rage. Legolas finit son dernier adversaire en lui enfonçant une flèche en plein poitrail. Il regarda rapidement ses compagnons pour aider l'un ou l'autre si le besoin se faisait ressentir. L'elfe observa plus attentivement la méthode de la jeune guerrière. Elle évitait les coups de pattes avec une grâce et une souplesse presque naturelle. Son combat ressemblait plus à un ballet qu'à un véritable duel. Alors qu'elle enfonçait son étrange épée jusqu'à la garde, il remarqua l'entaille qui parcourait le bras de Wish. Une griffe acérée avait transpercé sa cotte de maille, blessant la jeune femme. Wish le rejoint suive d'Aragorn. Gimli tua son dernier adversaire d'un coup de hache solidement planté entre les deux yeux.
Vous en avez mis du temps, maître nain, dit Legolas. Ils étaient beaucoup plus robustes que les vôtres, elfe. Pourtant j'ai cru remarqué que vos wargs étaient encore des chiots, rétorqua Wish avec un ton faussement innocent. Des chiots ? les miens ? Rugit Gimli hors de lui. Je ne suis pas blessé moi !
Wish jeta un rapide coup d'œil sur son bras, le sang avait arrêter de couler.
Ca cicatrisera, répondit-elle.
Et avant que les autres puissent répondre, elle se leva et émit un long sifflement aigu. Belphégor et les autres chevaux arrivèrent presque immédiatement.
Nous n'avons rien pu faire, s'exclama Merry vexé d'avoir été éloigné du combat. Euh...Je pense que c'était mieux comme ça, répliqua Pippin en voyant les cadavres. Votre cheval nous empêchait de descendre, expliqua Frodon. Normal, je lui en avait donné l'ordre. Très intelligent de votre part, on aurait pu vous aider ! S'énerva Frodon. Et en quoi ? Nous étions quatre. C'était amplement suffisant et même vous nous auriez gênés. Maintenant, repartons.
Ils remontèrent sur leurs chevaux et reprirent leur route. Aragorn et Wish bavardaient et Legolas remarquait amèrement que la jeune fille souriait de plus en plus souvent à son ami, ce qui n'était pas pour déplaire à Aragorn. L'elfe s'agitait de plus en plus. De quel droit son ami la courtisait ainsi ? De plus il avait déjà Arwen. Rageur, il décida d'intervenir.
Aragorn ! Oui, répondit-il mécontent d'être dérangé. Vous n'avez pas eu le temps de me dire comment se portait Arwen. Nous nous sommes séparés hier, répondit-il le plus calmement.
Ce n'est pas à mon avantage
Ca du être très dur, dit Wish compatissante. Non, je...je supporte mal cette rupture, c'est vrai, mais il faut que j'oublie tout ça et je me porterais mieux, expliqua-t-il faussement courageux.
C'est ça, regardez le : il ne veut qu'une chose : se faire plaindre... Ca ne va pas se passer comme ça !
Nous comprenons, Aragorn, intervint l'elfe, et nous savons très bien que ce sera dur de se remettre de cette rupture. Je savais que Arwen était votre seul et unique amour et cela sera difficile de la remplacer. Aragorn lança un regard noir à Legolas, ce dernier y répondit par un petit sourire narquois. soudain, le rôdeur comprit : l'elfe était jaloux. Il eut un grand sourire qui dévoila ses dents blanches. Wish regarda les deux amis sans comprendre ce qu'il pouvait se passer entre eux.
Faisons une pause ! S'exclama Gimli. Non, nous sommes bientôt arrivés, rétorqua Wish dont le ton de la voix montrait que sa décision était sans appel. Il faut que je descende de ce fichu canasson ! Ecoute-moi bien, boule de poils, nous ne ferrons pas de pose ! Comment ? Comment m'avez-vous appelée ? Boule de poils, et c'est un euphémisme. Venez me le dire en face, si vous êtes un homme !
Aragorn et Legolas regardèrent le nain en soulevant un sourcil ironique mais Gimli ne les remarqua pas.
Plus tard, sans problème, mais maintenant nous devons continuer. Peureuse, cracha-t-il.
Wish se retourna brusquement et plaça s lame sur la gorge du nain : elle le fixa le plus froidement possible et Gimli se sentit transpercé par ses yeux verts.
Retirez vos mots, et alors peut-être que je ne vous tuerai pas.
Gimli déglutit difficilement. Jamais un guerrier n'avait été aussi rapide. Une tension palpable s'était installé. Aragorn posa sa main sur le bras de Wish pour tenter de l'apaiser.
Gimli ne voulait pas vous vexer. Ses paroles ont dépassé es pensées. S'il en a, répliqua-t-elle sèchement.
Legolas regardait avec fureur la main d'Aragorn posé sur le bras de la jeune femme. Cette dernière ne baissait pas son épée et ne quittait pas des yeux le nain qui se sentait de plus en plus mal. Le rôdeur raffermit sa prise pour lui faire comprendre que cela avait assez duré. Une grimace déforma les traits de la jeune femme. IL lâcha immédiatement la guerrière, sentant un liquide poisseux couler sur sa main. Il la leva lentement à son visage : du sang.
Vous ai-je fait mal ? S'inquiéta-t-il. Ca ira, murmura-t-elle en regardant son bras en sang.
Elle ferma un instant les yeux, et, prenant une inspiration pour s'apaiser, elle rangea son épée dans son fourreau et se remit droite sur son cheval. Sûre d'être entendue, elle souffla :
Si le rase-mottes ose prononcer un pot sur moi, il se videra de son sang.
J'espère que ça vous a plu ! Ne m'oubliez pas
wishmerryllhotmail.com
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Inéluctable Destinée
Frodon resta ébahi. Il n'avait jamais imaginer que Gandalf puisse...Mourir. Legolas, lui, n'arrivait pas à comprendre la mort. Il était immortel et ne pouvait penser que la vie pouvait s'arrêter un jour, pour lui la mort n'était que une chose abstraite qu'il ne connaissait pas et que sûrement il ne connaîtrait jamais.
Nous devons y aller, dit Wish rompant un silence qui s'était fait pesant. J'ai... Je ne vous crois pas ! Je ne vous fais pas confiance ! S'écria Frodon hors de lui. La réalité est dure, je le sais, mais elle est ce qu'elle est et nous devons l'accepter... je suis désolée, rajouta-t-elle après un instant d'hésitation. Arrêtez ! jamais je n'irai avec vous, et... Gandalf est au seuil de la mort ! Cria Wish en secouant le hobbit, elle reprit plus calmement : et il veut vous voir, une dernière fois. Faîtes ce que bon vous semble, mais sachez une chose : il compte sur vous.
Après un moment de silence durant lequel tous restaient plongés dans leurs pensées, Wish reprit la parole.
Venez, j'ai des chevaux qui nous attendent un peu plus loin.
Elle tourna les talons sans chercher à savoir si tous la suivait. Elle avait accompli sa mission : elle les avait retrouvés...Enfin qu'une partie de sa mission. Aragorn la suivit en premier, ensuite venaient Merry et Pippin qui avaient perdu leurs sourires. Legolas et Gimli suivirent en silence chacun ressassant leur défaite. Frodon resta un moment immobile puis en poussant un grand soupir emboîta le pas à ses amis.
Ils s'assirent tous dans une clairière sur l'ordre de la jeune femme qui disparut en moins de temps qu'il faut pour le dire. Elle revint tout aussi rapidement, suivie de sept chevaux. Six de ceux-ci étaient basiques, leurs robes étaient de différentes couleurs mais aucun ne se détachait vraiment du lot par des particularités physiques. Mais celui que la jeune femme tenait par une rêne était remarquable par sa robe noire et luisante sous laquelle tous ses muscles jouaient. Bien que doté d'une musculature puissante, il restait gracile. Il était aussi grand que Grispoil et était le seul sans selle avec seulement un harnais. Le cheval inspirait le respect mais aussi l'admiration que le quadrupède avait très bien sentie : il releva fièrement la tête et poussa un hennissement. Wish poussa un profond soupir devant l'attitude de son cheval.
Où sont les deux autres hobbits ? Demanda-t-elle. Ils ont repéré des baies, répondit Frodon sans relever la tête qu'il avait gardée baissée depuis le départ de la jeune femme. Je leur avait dit d'attendre ici, grogna-t-elle. Nous ne sommes pas sous vos ordres, rétorqua Gimli.
Wish tourna lentement la tête vers le nain et le toisa avec mépris. Gimli chercha à la défier du regard, mais lorsqu'il croisa les yeux verts et perçants, il baissa rapidement les yeux. Elle eut un petit sourire narquois. Legolas, quant à lui, se remémorait avec minutie son combat avec la jeune guerrière. Il se repassait inlassablement le passage de la flèche brisée en deux, tombant à ses pieds. Jamais il n'avait vu une telle rapidité chez un guerrier... Jamais non plus il avait vu une telle beauté. Aragorn pensait la même chose. La simplicité de Wish, comparée aux autres demoiselles qu'ils étaient accoutumés de voir lors des grandes réceptions, lui donnait encore plus de charme. Elle semblait mature, elle était mature, se corrigea Aragorn, pourtant les traits fins de son visage et sa jeunesse la faisaient passer pour une femme-enfant.
Pourrions-nous savoir votre âge ? Demanda-t-il alors qu'il aidait Gimli à monter sur un des chevaux. Pourquoi me demandez-vous cela, Aragorn ? Je parle à la demoiselle, Gimli, répondit-il. C'est une question que l'on ne pose pas aux femmes, seigneur Aragorn. Une femme ? Vous ? S'écria Gimli s'accrochant à la crinière de son cheval pour ne pas tomber.
Wish accusa le coup. Aragorn vit une étrange lueur, qui n'annonçait rien de bon, brille dans ses yeux verts.
Si je suis une femme, alors je suis un elfe ! Continua Gimli secoué d'un fou rire. Heureusement pour moi, intervint Legolas, vous ne l'êtes pas. Je comprend Legolas Vertefeuille. Qui voudrait d'une boule de poil pour ami ?
Le temps que la jeune femme avait employé était hautement ironique et son sourire narquois qu'elle affichait, irrita au plus haut point le nain. Celui-ci était aussi estomaqué par la réplique de Wish. Il faillit tomber de son cheval mais heureusement Aragorn le rattrapa au dernier moment. Après un dernier regard au nain qui n'en revenait pas, elle monta avec grâce sur le cheval noir.
Chut, calme-toi Belphégor, lui murmura-t-elle à l'oreille. Elle remit son casque et attacha les lanières. Legolas attrapa Frodon sous les aisselles et le posa sur un cheval. Il arrangea la selle pour que le hobbit soit bien assis et il lui tendit les rênes avec un petit sourire d'encouragement. Dès que Legolas le lâcha, Frodon commença à basculer d'un côté puis d'un autre, mais il réussit finalement à se stabiliser bien qu'il tremblait encore comme une feuille. Tout à coup un large sourire éclaira son visage.
Qu'est-ce qui vous met tant en joie ? Demanda Aragorn tout en montant sur son cheval. Pippin et Merry arrivent.
Cela faisait une heure qu'ils chevauchaient. En tête, se trouvait Wishmerryll et Aragorn, suivi de Legolas et Gimli qui faisait son possible pour ne pas tomber. Les trois hobbits fermaient la marche. Pippin et Merry se débrouillaient bien mais Frodon avait plus de mal à rester sur la selle.
D'où connaissez-vous Gandalf ? Demanda Aragorn. C'était mon maître : c'est lui qui m'a tout enseignée ainsi qu'une autre personne.. Il va... très mal ? Interrogea le rôdeur la gorge serrée. Il ne tient que pour vous voir une dernière fois, répondit-elle après un moment de silence durant lequel elle avait cherché les bons mots. Mais comment avez-vous su que nous étions par ici ? Intervint l'elfe. Mithrandir m'avait prévenue que vous alliez à Fondcombe, répondit Wish en se retournant pour le regarder droit dans les yeux. Mais il manque une personne non ? C'est vrai, cria Merry pour qu'on l'entende, Sam s'est marié et il a décidé de rester avec sa femme qui va bientôt accoucher..
Wish se tut et les autres respectèrent son silence. Cela faisait un moment qu'ils avançaient en silence à une allure lente et Belphégor s'agitait de plus en plus, renâclant, piaffant, engageant un rapport de force avec Wish.
Qu'a donc votre cheval pour s'énerver ainsi ? Il est habitué aux longues galopades pas à marcher au pas, seigneur Aragorn. Il ne sait pas obéir. Si, au doigt et à l'œil. Mais sachez que je suis la seule à pouvoir le monter : le dernier qui a essayé à failli mourir. Nous pouvons accélérer le pas, proposa-t-il. Ce n'est pas préférable, Frodon et Gimli ne maîtrisent pas assez leurs chevaux. Un nain sait tout faire ! S'écria Gimli. Sauf se taire, rétorqua Wish sans le regarder.
Les trois hobbits éclatèrent de rire, tandis que Aragorn et Legolas souriaient plus discrètement.
Si tout se passe bien, nous serons aux côtés de Mithrandir dans une heure. Si tout se passe bien, Reprit Pippin. Nous pouvons rencontrer des Orcs et même des Uru-kaï. Mais la guerre est finie, articula difficilement Frodon Vous poserez vos questions à Mithrandir, répondit Wish après un instant de réflexion.
Un peu plus tard, un bruit se fit entendre. Legolas tendit l'oreille mais il ne put rien dire, déjà Wish était descendue de son cheval. Elle émit un petit son strident et aussitôt Belphégor rassembla les autres chevaux. Aragorn, Legolas et Gimli eurent tout juste le temps de descendre avant que leurs chevaux soient emportés.
Des Wargs, annonça Wish, si nous nous débrouillons bien, nous ne perdrons qu'un quart d'heure. Nous n'en prendrons que dix minutes ! S'écria Gimli. Si vous vous taisez alors peut-être que nous aurons cette chance.
Elle sortit son épée de son fourreau et tua un premier warg ainsi que son cavalier dans un même mouvement ample. Les trois autres prirent le même chemin. Le combat faisait rage. Legolas finit son dernier adversaire en lui enfonçant une flèche en plein poitrail. Il regarda rapidement ses compagnons pour aider l'un ou l'autre si le besoin se faisait ressentir. L'elfe observa plus attentivement la méthode de la jeune guerrière. Elle évitait les coups de pattes avec une grâce et une souplesse presque naturelle. Son combat ressemblait plus à un ballet qu'à un véritable duel. Alors qu'elle enfonçait son étrange épée jusqu'à la garde, il remarqua l'entaille qui parcourait le bras de Wish. Une griffe acérée avait transpercé sa cotte de maille, blessant la jeune femme. Wish le rejoint suive d'Aragorn. Gimli tua son dernier adversaire d'un coup de hache solidement planté entre les deux yeux.
Vous en avez mis du temps, maître nain, dit Legolas. Ils étaient beaucoup plus robustes que les vôtres, elfe. Pourtant j'ai cru remarqué que vos wargs étaient encore des chiots, rétorqua Wish avec un ton faussement innocent. Des chiots ? les miens ? Rugit Gimli hors de lui. Je ne suis pas blessé moi !
Wish jeta un rapide coup d'œil sur son bras, le sang avait arrêter de couler.
Ca cicatrisera, répondit-elle.
Et avant que les autres puissent répondre, elle se leva et émit un long sifflement aigu. Belphégor et les autres chevaux arrivèrent presque immédiatement.
Nous n'avons rien pu faire, s'exclama Merry vexé d'avoir été éloigné du combat. Euh...Je pense que c'était mieux comme ça, répliqua Pippin en voyant les cadavres. Votre cheval nous empêchait de descendre, expliqua Frodon. Normal, je lui en avait donné l'ordre. Très intelligent de votre part, on aurait pu vous aider ! S'énerva Frodon. Et en quoi ? Nous étions quatre. C'était amplement suffisant et même vous nous auriez gênés. Maintenant, repartons.
Ils remontèrent sur leurs chevaux et reprirent leur route. Aragorn et Wish bavardaient et Legolas remarquait amèrement que la jeune fille souriait de plus en plus souvent à son ami, ce qui n'était pas pour déplaire à Aragorn. L'elfe s'agitait de plus en plus. De quel droit son ami la courtisait ainsi ? De plus il avait déjà Arwen. Rageur, il décida d'intervenir.
Aragorn ! Oui, répondit-il mécontent d'être dérangé. Vous n'avez pas eu le temps de me dire comment se portait Arwen. Nous nous sommes séparés hier, répondit-il le plus calmement.
Ce n'est pas à mon avantage
Ca du être très dur, dit Wish compatissante. Non, je...je supporte mal cette rupture, c'est vrai, mais il faut que j'oublie tout ça et je me porterais mieux, expliqua-t-il faussement courageux.
C'est ça, regardez le : il ne veut qu'une chose : se faire plaindre... Ca ne va pas se passer comme ça !
Nous comprenons, Aragorn, intervint l'elfe, et nous savons très bien que ce sera dur de se remettre de cette rupture. Je savais que Arwen était votre seul et unique amour et cela sera difficile de la remplacer. Aragorn lança un regard noir à Legolas, ce dernier y répondit par un petit sourire narquois. soudain, le rôdeur comprit : l'elfe était jaloux. Il eut un grand sourire qui dévoila ses dents blanches. Wish regarda les deux amis sans comprendre ce qu'il pouvait se passer entre eux.
Faisons une pause ! S'exclama Gimli. Non, nous sommes bientôt arrivés, rétorqua Wish dont le ton de la voix montrait que sa décision était sans appel. Il faut que je descende de ce fichu canasson ! Ecoute-moi bien, boule de poils, nous ne ferrons pas de pose ! Comment ? Comment m'avez-vous appelée ? Boule de poils, et c'est un euphémisme. Venez me le dire en face, si vous êtes un homme !
Aragorn et Legolas regardèrent le nain en soulevant un sourcil ironique mais Gimli ne les remarqua pas.
Plus tard, sans problème, mais maintenant nous devons continuer. Peureuse, cracha-t-il.
Wish se retourna brusquement et plaça s lame sur la gorge du nain : elle le fixa le plus froidement possible et Gimli se sentit transpercé par ses yeux verts.
Retirez vos mots, et alors peut-être que je ne vous tuerai pas.
Gimli déglutit difficilement. Jamais un guerrier n'avait été aussi rapide. Une tension palpable s'était installé. Aragorn posa sa main sur le bras de Wish pour tenter de l'apaiser.
Gimli ne voulait pas vous vexer. Ses paroles ont dépassé es pensées. S'il en a, répliqua-t-elle sèchement.
Legolas regardait avec fureur la main d'Aragorn posé sur le bras de la jeune femme. Cette dernière ne baissait pas son épée et ne quittait pas des yeux le nain qui se sentait de plus en plus mal. Le rôdeur raffermit sa prise pour lui faire comprendre que cela avait assez duré. Une grimace déforma les traits de la jeune femme. IL lâcha immédiatement la guerrière, sentant un liquide poisseux couler sur sa main. Il la leva lentement à son visage : du sang.
Vous ai-je fait mal ? S'inquiéta-t-il. Ca ira, murmura-t-elle en regardant son bras en sang.
Elle ferma un instant les yeux, et, prenant une inspiration pour s'apaiser, elle rangea son épée dans son fourreau et se remit droite sur son cheval. Sûre d'être entendue, elle souffla :
Si le rase-mottes ose prononcer un pot sur moi, il se videra de son sang.
J'espère que ça vous a plu ! Ne m'oubliez pas
wishmerryllhotmail.com
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