Voilà ma partie !
J'espère que cela va vous plaire
Merci beaucoup pour vos mails
Ne m'oubliez pas !!!
Un peu plus tard, ils arrivèrent en vue d'un village. Ils entrèrent dans la bourgade sous l'œil suspicieux des villageois peu habituer à voir de tels cavaliers. La troupe hétéroclite était dévisagé avec haine. L'étroitesse des rues les avait obligés à se déplacer en file et Legolas, d'une main de maître, avait réussi à se mettre derrière la jeune femme sous l'œil colérique d'Aragorn. Wish dirigeait calmement son cheval sans se soucier des habitants et de leur antipathie presque palpable.
Nous traversons le village puis nous verrons enfin la maison où se trouvent Mithrandir, annonça-t-elle, puis elle ajouta dans un murmura que seul Legolas entendit, j'espère qu'il ne sera pas trop tard.
Ils sortirent enfin du village, et aperçurent une maison qui se dressait au somment d'une colline. Ils l'atteignirent enfin et Wish posa pied à terre suivie de ses compagnons.
Mithrandir se trouve dans le bureau du haut, rejoignez-le pendant que je m'occupe des chevaux. Je reste vous aider, proposa l'elfe. Moi aussi, renchérit Aragorn aussitôt fusillé du regard bleu de Legolas. Gandalf vous attend, rétorqua Wish sans plus se soucier d'eux. Nous n'allons pas y aller à six, répliqua Legolas, nous le fatiguerions, de plus je le connais beaucoup moins que nos amis. Je pense donc que ma place n'est pas aux côtés de Gandalf mais aux vôtres. Si vous le dîtes, soupira Wish. Seigneur Aragorn, Mithrandir tient à vous parler. Je le rejoins, maugréa-t-il.
Mais il se reprit sachant que Gandalf était aux portes de la mort. Il rejoignit les trois hobbits et le nain qui l'attendaient devant la porte de la maison. Ils montèrent en silence les marches qui conduisaient au vieil homme. Frodon frappa doucement à la porte du bureau et un faible consentement leur parvinrent.
Wish amena les chevaux dans l'écurie et entreprit de les desseller un par un aidée de Legolas.
Le connaissez-vous depuis longtemps ? Questionna-t-il. Il m'a recueillie quand j'avais onze ans, répondit-elle, cela fait maintenant dix ans que je l'ai rencontré. J'imagine que... J'aimerai, le coupa-t-elle d'une voix vibrante, que nous cessions de parler de lui... Excusez-moi de vous avoir interrompu, Prince de Mirkwood. Je vous en prie, appelez-moi Legolas.
Wish eut un sourire derrière son casque. Elle amena le cheval qu'avait porté Merry dans son box, puis décida d'enlever son masque. Mais m'effort qu'elle avait fait en dessellant tous les chevaux avait ravivé sa douleur. De plus, depuis que le rôdeur avait appuyé sur la blessure le sang n'avait cessé de couler.
Auriez-vous besoin d'aide ? S'enquit l'elfe en voyant la difficulté de la guerrière a bougé son bras.
Celle-ci hocha la tête.
Aragorn se plaça devant Gandalf qui était assis dans un fauteuil. Les hobbits s'étaient assis en tailleur semblable à des enfants qui attendent une histoire racontée par leur grand-père. Gimli s'était mis à l'écart dans l'un des coins les plus sombres de la pièce, ainsi il pouvait voir sans être vu.
J'imagine que Wish vous a mis au courant de mon état, dit-il.
Il hochèrent tous de la tête.
Mais je ne vous ai pas mandés pour badiner à propos de ma santé. Non, il y a une affaire hautement plus grave : l'anneau n'a pas été détruit.
Frodon releva la tête, ses membres tremblaient, les souvenirs affluaient, l'ancienne blessure faite par les Nazguls se réveillait. L'anneau n'a p&as été détruit ne cassait-il de se répéter. Il y avait donc une chance qu'il puisse revoir son anneau, son trésor, son précieux ? Pourrait-il encore sentir son froid métal contre la paume de sa main ? Pourrait-il le serrer contre lui et se battre avec rage pour que personne ne le prenne, son précieux ? Oui, il se battrait et cette fois-ci : il ne se laisserait pas faire, il garderait son précieux il ne le donnerait à personne, il s'enfuirait avec lui. Il secoua la tête pour se reprendre. Mais à quoi pensait-il ? Il faut détruire l'anneau source de tant de malheurs.
Gollum s'est sûrement accroché à une faille ou autre. Le résultat est là : l'anneau n'a pas été complètement détruit. Le plus grave est qu'il est possible qu'il se reforme. J'aurais souhaité que vous ne reviviez pas une telle épreuve mais il est urgent de récupérer l'anneau. Savons-nous où il se trouve, demanda Aragorn. Trois fidèles de Sauron l'ont récupéré. Des orcs, S'écria Pippin. Touque, je vous retrouve dans votre stupidité plus que vous. Comme si des Orcs allaient s'occuper de l'anneau ? Ce sont de puissants sorciers qui l'ont. Nous allons reformer la communauté. Je ne vous accompagnerais pas et vous savez pourquoi.
Un silence suivit cette déclaration. Aragorn tenta de rester stoïque, les hobbits sentaient leurs yeux s'humudifiés. Un reniflement retentit de l'endroit où se trouvait Gimli. Ce dernier murmura une phrase qui ressemblait à « saleté de rhume »
Legolas s'approcha doucement de Wish. Il défit délicatement chacune des lanières du casque. La jeune femme frissonnait au contact de sa peau avec celle de l'elfe. Lorsque ce dernier eut fini, il enleva doucement la protection. Wish croisa le regard fiévreux et admirateur lorsque ses longs cheveux noirs tombaient par mèche sur son visage. Elle détourna immédiatement les yeux.
Il faudrait que nous nous occupions de votre blessure, murmura-t-il en faisant un effort sur lui-même pour ne pas embrasser ses douces lèvres. J'ai...J'ai un médicament pour ce genre d'estafilade, souffla-t-elle plus que désorienté par l'attitude de l'elfe.
Elle tourna les talons pour entrer dans une petite pièce qui jouxtait l'écurie. Legolas avait souri en entendant le mot « estafilade », la blessure était bien plus que cela. La pièce était de taille réduite, couverte d'étagère où se trouvaient nombres de pots remplis de substances étranges. Wish en attrapa un et le tendit à l'elfe.
Il faut étaler cet onguent sur la blessure, expliqua-t-elle, et j'aurais besoin de votre aide. Je vous deviens indispensable.
Elle lui fit un léger sourire. Elle réussit à enlever sa cotte de maille, et lorsque Legolas vit la blessure, il grimaça. Elle s'étendait de la clavicule jusqu'au coude. Une partie du sang avait imprégné la tunique en cuir mais la majorité n'avait fait que ruisseler.
Le mieux serait de découper le cuir, déclara-t-il, essayer de l'enlever empirerait la blessure.
Elle hocha la tête. Il prit alors une de ses dagues et coupa aussi délicatement possible le vêtement. Malgré la douceur de l'elfe, la jeune femme souffrait, chaque centimètres de tissu tailler faisait que la douleur se diffusait dans tout son corps.
Frodon, pour votre bien, je vous déconseille de participer à cette nouvelle quête. Mais...Il se tut sachant très bien que Gandalf avait raison : Il ne supporterait pas cette nouvelle épreuve. Wishmerryll vous accompagnera, j'ai entièrement confiance en elle : autant qu'en vous Aragorn et Gimli.
Ce dernier grogna. Il n'appréciait pas du tout la guerrière.
Aragorn, j'espère que vous accepterez cette nouvelle aventure. Mon royaume a un bon régisseur, dit-il pour toutes réponses. Gimli ? Ma hache est à votre service. Bien... Où est Legolas ? Il s'occupe des chevaux avec la demoiselle. Mais je ne crois pas qu'il refusera de nous accompagner, j'ai un compte à régler avec lui ! S'écria Gimli.
Gandalf sourit bien qu'exténué.
Et nous ? demandèrent Merry et Pippin Vous rentrez avec Frodon et lors de votre passage dans chaque royaume vous avertirez les seigneurs de la menace... Je suis content de vous avoir revu, mes amis.
Chacun rajouta mentalement « une dernière fois. Ils savaient tous que rien n'était moins sûr que le futur de Gandalf.
Legolas avait fini de découper le cuir. Wish ne portait qu'une bande de tissu enroulé autour de sa poitrine et son pantalon en cuir. Mais l'elfe, trop absorbé par la blessure, n'avait pas réellement remarqué la tenue de la jeune femme. Il prit un peu de la pâte épaisse et l'étala sur ses mains, tandis que la jeune femme nettoyait la longue coupure d'un chiffon imbibé d'eau.
Cela sent bon, murmura-t-il. C'est à base d'aiguille de pin et de mousse de bois, répondit Wish concentré sur sa blessure. La coupure est-elle profonde ? Elle ne nécessitera pas d'une intervention spéciale.
Legolas s'agenouilla devant Wish qui était assise sur un tabouret. Il posa sa main sur la naissance du cou de la jeune femme.
Dîtes-moi si je vous fais mal.
Il passa le plus lentement et avec le plus de douceur possible sa main le long de toute la blessure. Wish détourna la tête, ses mâchoires serrées au maximum. Legolas remarqua que son visage s'était fait dur, ses yeux verts brillaient de milles éclats.
Il faut que la mixture aille bien dans la coupure, souffla-t-elle.
L'elfe comprit le message. Lorsqu'il passa sa deuxième main, il appuya. Il souffrait pour la jeune femme qui avait levé la tête au ciel.
Prends, dit-elle en lui tendant le chiffon qui lui avait servi à nettoyer la blessure. Et enlève le superflu.
Elle l'avait tutoyé. Legolas mit ce brusque changement de personne sur le compte de la douleur. Il prit le chiffon et s'arrangea pour que l'onguent qui reste soit juste dans la blessure.
Et maintenant ? Demanda l'elfe. Il faut laisser dans son état, la peau imprègnera la pâte et cela accéléra la cicatrisation. Rentrez maintenant, je m'occupe des chevaux. Mais je.. Vous devez vous reposer, et puis je pense que vous voulez voir Gandalf, non ?
Elle pencha la tête sur le côté et l'observa comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Puis elle sauta du tabouret.
Merci, Legolas, merci.
Tandis qu'elle partait, l'elfe se rendit alors compte qu'elle était très peu vêtue. Il admira ses courbes gracieuses. Wish ne se rendait absolument pas compte de son pouvoir de séduction. Elle entra dans la maison et monta quatre à quatre les marche avant de rentrer sans prévenir dans le bureau du vieil homme. Sans tenir compte des cinq « hommes » présents, elle s'agenouilla au pieds de Mithrandir.
Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? Tu es blessée ? Ce n'est rien. Legolas m'a aidée à la soigner.
Un sentiment de jalousie anima le rôdeur : elle appelait l'elfe par son prénom sans lui donner un titre de noblesse et puis ce même elfe avait touché à la peau de la guerrière, il avait respiré son odeur.
Je voudrais parler à Wishmerryll, déclara Gandalf.
Tous comprirent et se levèrent. Gimli resta un moment à observer Wish. Cette femme avait été assez forte pour les maîtriser lui et Legolas et pourtant, à cet instant même elle paraissait si vulnérable. Sa peau diaphane était quasi lumineuse, et lorsque le nain avait vu la blessure, il avait frémi. Finalement, il sortit de son coin sombre et ferma la porte derrière lui. Gandalf prit dans ses mains celles de Wish.
Je leurs ai annoncés la terrible nouvelle. Comment ont-ils réagi ? Comme je l'espérais. Aragorn et Gimli, ainsi que Legolas t'accompagneront. Leurs as-tu dit pour moi ? Demanda-t-elle d'une voix anxieuse. Non. Il est préférable ainsi. Ils l'apprendront un jour ou l'autre. Le plus tard sera le mieux, Mithrandir. Ils n'en tiendront pas compte. Les réactions dans ce genre de cas sont imprévisibles. Je sais. N'oublies pas, Wish, que tu seras certainement obligée d'utiliser ta magie. Tu sais bien que cela m'épuise, souffla-t-elle. Je le sais. Ils auront peur de ma puissance, Mithrandir. Qui ? Tes ennemis ou tes alliés ? Demanda Gandalf les yeux pétillants de malice. Les deux, répondit-elle sérieuse. Faux, tes ennemis n'auront pas le temps d'avoir peur, e tu le sais bien. Et puis tes compagnons sont habitués à la magie aussi forte soit-elle.
Aragorn descendit rejoindre Legolas qui finissait de placer le dernier cheval dans son box.
Nous avons à parler, mon ami, dit-il en elfique. Que se passe-t-il ? Je dois vous entretenir de choses graves.
Aragorn expliqua à l'elfe tous les événements récents.
Quand partons-nous ? Demanda Legolas pour toutes réponses.
Le rôdeur sourit. Il connaissait l'elfe depuis longtemps et jamais il n'avait douté du fait que Legolas ferait partit de cette quête.
Avez-vous un souhait, Mithrandir ? Oui, que vous partiez le plus vite possible. Je ne désire pas avoir de longs et tristes adieux. Alors disons-nous au revoir tout de suite.
Pour la première fois qu'elle le connaissait, ce fut lui qui eut l'initiative de la prendre dans ses bras. Elle se sentit redevenir une petite fille et serra fort le vieux magicien.
N'oublies pas Wish, n'oublies pas mes leçons. N'oublies pas que tu ne dois surtout pas toucher l'anneau, même si tu es persuadée qu'il n'a plus aucun pouvoir ou effets sur toi. Je n'oublierai pas, Mithrandir, je vous le promets. Bien, maintenant vas t couvrir. Tu es très séduisante ainsi, mais les autres tomberaient sûrement de leurs chevaux si tu continuais à te balader comme ça.
Wishmerryll rougit et après un dernier baiser sur le front du vieil homme, elle rejoignit sa chambre pour enfiler une tunique bleue claire. N'ayant plus de cotte de maille, elle se rabattit sur deux protèges bras qui montaient jusqu'au coude en cuirs finement décorés. Grâce à un ingénieux systèmes, elle put enfiler une dague dans chacun. Elle retrouva Aragorn et Legolas.
Nous partons dès que possible, dit-elle sans préambule. Comment va votre blessure ? S'enquit Legolas. Beaucoup mieux, merci maître elfe. Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? A vrai dire non, Seigneur Aragorn, mais merci de vous en être préoccupé. Où est boule de poils ? J'imagine que vous parlez de Gimli ? Dit Legolas avec un léger sourire. Qui d'autre ? Rétorqua-t-elle sarcastique. Je ne sais. Mais Aragorn doit savoir où il est car c'est la dernière personne à l'avoir vu. Alors, sellons les chevaux puis nous partirons après avoir retrouvé court sur pattes. Dix minutes plus tard, ils étaient prêts. Wish finissait de brosser Belphégor lorsque Gimli arriva précipitamment.
Ne courrez pas ainsi, maître nain, vous risquerez de trébucher sur votre barbe, s'écria-t-elle faussement inquiète. Sachez, jouvencelle, que la barbe est le propre du nain ! A chaque peuple ses moyens de différencier ses mâles de ses femelles.
Aragorn n'arriva plus à se retenir et éclata d'un rire sonore tandis que Legolas affichait un large sourire.
Nous vous avons seller votre cheval, intervint l'elfe. Je monte, répondit-il non sans avoir jeté au préalable un regard noir à Wishmerryll.
Il refusa toute aide pour monter sur son cheval. Heureusement ce dernier était d'un naturel calme car ce n'est qu'à la neuvième tentative que Gimli réussit à enfourcher son cheval. Mais le nain chancela, Legolas réussit à le rattraper par la barbe.
Nous découvrons de jour en joue les nombreuses possibilités d'utilisation d'une barbe, ironisa Wish.
Gimli lança à un regard noir à la jeune femme qui lui fit un grand sourire innocent.
Un peu plus tard, ils arrivèrent en vue d'un village. Ils entrèrent dans la bourgade sous l'œil suspicieux des villageois peu habituer à voir de tels cavaliers. La troupe hétéroclite était dévisagé avec haine. L'étroitesse des rues les avait obligés à se déplacer en file et Legolas, d'une main de maître, avait réussi à se mettre derrière la jeune femme sous l'œil colérique d'Aragorn. Wish dirigeait calmement son cheval sans se soucier des habitants et de leur antipathie presque palpable.
Nous traversons le village puis nous verrons enfin la maison où se trouvent Mithrandir, annonça-t-elle, puis elle ajouta dans un murmura que seul Legolas entendit, j'espère qu'il ne sera pas trop tard.
Ils sortirent enfin du village, et aperçurent une maison qui se dressait au somment d'une colline. Ils l'atteignirent enfin et Wish posa pied à terre suivie de ses compagnons.
Mithrandir se trouve dans le bureau du haut, rejoignez-le pendant que je m'occupe des chevaux. Je reste vous aider, proposa l'elfe. Moi aussi, renchérit Aragorn aussitôt fusillé du regard bleu de Legolas. Gandalf vous attend, rétorqua Wish sans plus se soucier d'eux. Nous n'allons pas y aller à six, répliqua Legolas, nous le fatiguerions, de plus je le connais beaucoup moins que nos amis. Je pense donc que ma place n'est pas aux côtés de Gandalf mais aux vôtres. Si vous le dîtes, soupira Wish. Seigneur Aragorn, Mithrandir tient à vous parler. Je le rejoins, maugréa-t-il.
Mais il se reprit sachant que Gandalf était aux portes de la mort. Il rejoignit les trois hobbits et le nain qui l'attendaient devant la porte de la maison. Ils montèrent en silence les marches qui conduisaient au vieil homme. Frodon frappa doucement à la porte du bureau et un faible consentement leur parvinrent.
Wish amena les chevaux dans l'écurie et entreprit de les desseller un par un aidée de Legolas.
Le connaissez-vous depuis longtemps ? Questionna-t-il. Il m'a recueillie quand j'avais onze ans, répondit-elle, cela fait maintenant dix ans que je l'ai rencontré. J'imagine que... J'aimerai, le coupa-t-elle d'une voix vibrante, que nous cessions de parler de lui... Excusez-moi de vous avoir interrompu, Prince de Mirkwood. Je vous en prie, appelez-moi Legolas.
Wish eut un sourire derrière son casque. Elle amena le cheval qu'avait porté Merry dans son box, puis décida d'enlever son masque. Mais m'effort qu'elle avait fait en dessellant tous les chevaux avait ravivé sa douleur. De plus, depuis que le rôdeur avait appuyé sur la blessure le sang n'avait cessé de couler.
Auriez-vous besoin d'aide ? S'enquit l'elfe en voyant la difficulté de la guerrière a bougé son bras.
Celle-ci hocha la tête.
Aragorn se plaça devant Gandalf qui était assis dans un fauteuil. Les hobbits s'étaient assis en tailleur semblable à des enfants qui attendent une histoire racontée par leur grand-père. Gimli s'était mis à l'écart dans l'un des coins les plus sombres de la pièce, ainsi il pouvait voir sans être vu.
J'imagine que Wish vous a mis au courant de mon état, dit-il.
Il hochèrent tous de la tête.
Mais je ne vous ai pas mandés pour badiner à propos de ma santé. Non, il y a une affaire hautement plus grave : l'anneau n'a pas été détruit.
Frodon releva la tête, ses membres tremblaient, les souvenirs affluaient, l'ancienne blessure faite par les Nazguls se réveillait. L'anneau n'a p&as été détruit ne cassait-il de se répéter. Il y avait donc une chance qu'il puisse revoir son anneau, son trésor, son précieux ? Pourrait-il encore sentir son froid métal contre la paume de sa main ? Pourrait-il le serrer contre lui et se battre avec rage pour que personne ne le prenne, son précieux ? Oui, il se battrait et cette fois-ci : il ne se laisserait pas faire, il garderait son précieux il ne le donnerait à personne, il s'enfuirait avec lui. Il secoua la tête pour se reprendre. Mais à quoi pensait-il ? Il faut détruire l'anneau source de tant de malheurs.
Gollum s'est sûrement accroché à une faille ou autre. Le résultat est là : l'anneau n'a pas été complètement détruit. Le plus grave est qu'il est possible qu'il se reforme. J'aurais souhaité que vous ne reviviez pas une telle épreuve mais il est urgent de récupérer l'anneau. Savons-nous où il se trouve, demanda Aragorn. Trois fidèles de Sauron l'ont récupéré. Des orcs, S'écria Pippin. Touque, je vous retrouve dans votre stupidité plus que vous. Comme si des Orcs allaient s'occuper de l'anneau ? Ce sont de puissants sorciers qui l'ont. Nous allons reformer la communauté. Je ne vous accompagnerais pas et vous savez pourquoi.
Un silence suivit cette déclaration. Aragorn tenta de rester stoïque, les hobbits sentaient leurs yeux s'humudifiés. Un reniflement retentit de l'endroit où se trouvait Gimli. Ce dernier murmura une phrase qui ressemblait à « saleté de rhume »
Legolas s'approcha doucement de Wish. Il défit délicatement chacune des lanières du casque. La jeune femme frissonnait au contact de sa peau avec celle de l'elfe. Lorsque ce dernier eut fini, il enleva doucement la protection. Wish croisa le regard fiévreux et admirateur lorsque ses longs cheveux noirs tombaient par mèche sur son visage. Elle détourna immédiatement les yeux.
Il faudrait que nous nous occupions de votre blessure, murmura-t-il en faisant un effort sur lui-même pour ne pas embrasser ses douces lèvres. J'ai...J'ai un médicament pour ce genre d'estafilade, souffla-t-elle plus que désorienté par l'attitude de l'elfe.
Elle tourna les talons pour entrer dans une petite pièce qui jouxtait l'écurie. Legolas avait souri en entendant le mot « estafilade », la blessure était bien plus que cela. La pièce était de taille réduite, couverte d'étagère où se trouvaient nombres de pots remplis de substances étranges. Wish en attrapa un et le tendit à l'elfe.
Il faut étaler cet onguent sur la blessure, expliqua-t-elle, et j'aurais besoin de votre aide. Je vous deviens indispensable.
Elle lui fit un léger sourire. Elle réussit à enlever sa cotte de maille, et lorsque Legolas vit la blessure, il grimaça. Elle s'étendait de la clavicule jusqu'au coude. Une partie du sang avait imprégné la tunique en cuir mais la majorité n'avait fait que ruisseler.
Le mieux serait de découper le cuir, déclara-t-il, essayer de l'enlever empirerait la blessure.
Elle hocha la tête. Il prit alors une de ses dagues et coupa aussi délicatement possible le vêtement. Malgré la douceur de l'elfe, la jeune femme souffrait, chaque centimètres de tissu tailler faisait que la douleur se diffusait dans tout son corps.
Frodon, pour votre bien, je vous déconseille de participer à cette nouvelle quête. Mais...Il se tut sachant très bien que Gandalf avait raison : Il ne supporterait pas cette nouvelle épreuve. Wishmerryll vous accompagnera, j'ai entièrement confiance en elle : autant qu'en vous Aragorn et Gimli.
Ce dernier grogna. Il n'appréciait pas du tout la guerrière.
Aragorn, j'espère que vous accepterez cette nouvelle aventure. Mon royaume a un bon régisseur, dit-il pour toutes réponses. Gimli ? Ma hache est à votre service. Bien... Où est Legolas ? Il s'occupe des chevaux avec la demoiselle. Mais je ne crois pas qu'il refusera de nous accompagner, j'ai un compte à régler avec lui ! S'écria Gimli.
Gandalf sourit bien qu'exténué.
Et nous ? demandèrent Merry et Pippin Vous rentrez avec Frodon et lors de votre passage dans chaque royaume vous avertirez les seigneurs de la menace... Je suis content de vous avoir revu, mes amis.
Chacun rajouta mentalement « une dernière fois. Ils savaient tous que rien n'était moins sûr que le futur de Gandalf.
Legolas avait fini de découper le cuir. Wish ne portait qu'une bande de tissu enroulé autour de sa poitrine et son pantalon en cuir. Mais l'elfe, trop absorbé par la blessure, n'avait pas réellement remarqué la tenue de la jeune femme. Il prit un peu de la pâte épaisse et l'étala sur ses mains, tandis que la jeune femme nettoyait la longue coupure d'un chiffon imbibé d'eau.
Cela sent bon, murmura-t-il. C'est à base d'aiguille de pin et de mousse de bois, répondit Wish concentré sur sa blessure. La coupure est-elle profonde ? Elle ne nécessitera pas d'une intervention spéciale.
Legolas s'agenouilla devant Wish qui était assise sur un tabouret. Il posa sa main sur la naissance du cou de la jeune femme.
Dîtes-moi si je vous fais mal.
Il passa le plus lentement et avec le plus de douceur possible sa main le long de toute la blessure. Wish détourna la tête, ses mâchoires serrées au maximum. Legolas remarqua que son visage s'était fait dur, ses yeux verts brillaient de milles éclats.
Il faut que la mixture aille bien dans la coupure, souffla-t-elle.
L'elfe comprit le message. Lorsqu'il passa sa deuxième main, il appuya. Il souffrait pour la jeune femme qui avait levé la tête au ciel.
Prends, dit-elle en lui tendant le chiffon qui lui avait servi à nettoyer la blessure. Et enlève le superflu.
Elle l'avait tutoyé. Legolas mit ce brusque changement de personne sur le compte de la douleur. Il prit le chiffon et s'arrangea pour que l'onguent qui reste soit juste dans la blessure.
Et maintenant ? Demanda l'elfe. Il faut laisser dans son état, la peau imprègnera la pâte et cela accéléra la cicatrisation. Rentrez maintenant, je m'occupe des chevaux. Mais je.. Vous devez vous reposer, et puis je pense que vous voulez voir Gandalf, non ?
Elle pencha la tête sur le côté et l'observa comme si c'était la première fois qu'elle le voyait. Puis elle sauta du tabouret.
Merci, Legolas, merci.
Tandis qu'elle partait, l'elfe se rendit alors compte qu'elle était très peu vêtue. Il admira ses courbes gracieuses. Wish ne se rendait absolument pas compte de son pouvoir de séduction. Elle entra dans la maison et monta quatre à quatre les marche avant de rentrer sans prévenir dans le bureau du vieil homme. Sans tenir compte des cinq « hommes » présents, elle s'agenouilla au pieds de Mithrandir.
Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? Tu es blessée ? Ce n'est rien. Legolas m'a aidée à la soigner.
Un sentiment de jalousie anima le rôdeur : elle appelait l'elfe par son prénom sans lui donner un titre de noblesse et puis ce même elfe avait touché à la peau de la guerrière, il avait respiré son odeur.
Je voudrais parler à Wishmerryll, déclara Gandalf.
Tous comprirent et se levèrent. Gimli resta un moment à observer Wish. Cette femme avait été assez forte pour les maîtriser lui et Legolas et pourtant, à cet instant même elle paraissait si vulnérable. Sa peau diaphane était quasi lumineuse, et lorsque le nain avait vu la blessure, il avait frémi. Finalement, il sortit de son coin sombre et ferma la porte derrière lui. Gandalf prit dans ses mains celles de Wish.
Je leurs ai annoncés la terrible nouvelle. Comment ont-ils réagi ? Comme je l'espérais. Aragorn et Gimli, ainsi que Legolas t'accompagneront. Leurs as-tu dit pour moi ? Demanda-t-elle d'une voix anxieuse. Non. Il est préférable ainsi. Ils l'apprendront un jour ou l'autre. Le plus tard sera le mieux, Mithrandir. Ils n'en tiendront pas compte. Les réactions dans ce genre de cas sont imprévisibles. Je sais. N'oublies pas, Wish, que tu seras certainement obligée d'utiliser ta magie. Tu sais bien que cela m'épuise, souffla-t-elle. Je le sais. Ils auront peur de ma puissance, Mithrandir. Qui ? Tes ennemis ou tes alliés ? Demanda Gandalf les yeux pétillants de malice. Les deux, répondit-elle sérieuse. Faux, tes ennemis n'auront pas le temps d'avoir peur, e tu le sais bien. Et puis tes compagnons sont habitués à la magie aussi forte soit-elle.
Aragorn descendit rejoindre Legolas qui finissait de placer le dernier cheval dans son box.
Nous avons à parler, mon ami, dit-il en elfique. Que se passe-t-il ? Je dois vous entretenir de choses graves.
Aragorn expliqua à l'elfe tous les événements récents.
Quand partons-nous ? Demanda Legolas pour toutes réponses.
Le rôdeur sourit. Il connaissait l'elfe depuis longtemps et jamais il n'avait douté du fait que Legolas ferait partit de cette quête.
Avez-vous un souhait, Mithrandir ? Oui, que vous partiez le plus vite possible. Je ne désire pas avoir de longs et tristes adieux. Alors disons-nous au revoir tout de suite.
Pour la première fois qu'elle le connaissait, ce fut lui qui eut l'initiative de la prendre dans ses bras. Elle se sentit redevenir une petite fille et serra fort le vieux magicien.
N'oublies pas Wish, n'oublies pas mes leçons. N'oublies pas que tu ne dois surtout pas toucher l'anneau, même si tu es persuadée qu'il n'a plus aucun pouvoir ou effets sur toi. Je n'oublierai pas, Mithrandir, je vous le promets. Bien, maintenant vas t couvrir. Tu es très séduisante ainsi, mais les autres tomberaient sûrement de leurs chevaux si tu continuais à te balader comme ça.
Wishmerryll rougit et après un dernier baiser sur le front du vieil homme, elle rejoignit sa chambre pour enfiler une tunique bleue claire. N'ayant plus de cotte de maille, elle se rabattit sur deux protèges bras qui montaient jusqu'au coude en cuirs finement décorés. Grâce à un ingénieux systèmes, elle put enfiler une dague dans chacun. Elle retrouva Aragorn et Legolas.
Nous partons dès que possible, dit-elle sans préambule. Comment va votre blessure ? S'enquit Legolas. Beaucoup mieux, merci maître elfe. Avez-vous besoin de quoi que ce soit ? A vrai dire non, Seigneur Aragorn, mais merci de vous en être préoccupé. Où est boule de poils ? J'imagine que vous parlez de Gimli ? Dit Legolas avec un léger sourire. Qui d'autre ? Rétorqua-t-elle sarcastique. Je ne sais. Mais Aragorn doit savoir où il est car c'est la dernière personne à l'avoir vu. Alors, sellons les chevaux puis nous partirons après avoir retrouvé court sur pattes. Dix minutes plus tard, ils étaient prêts. Wish finissait de brosser Belphégor lorsque Gimli arriva précipitamment.
Ne courrez pas ainsi, maître nain, vous risquerez de trébucher sur votre barbe, s'écria-t-elle faussement inquiète. Sachez, jouvencelle, que la barbe est le propre du nain ! A chaque peuple ses moyens de différencier ses mâles de ses femelles.
Aragorn n'arriva plus à se retenir et éclata d'un rire sonore tandis que Legolas affichait un large sourire.
Nous vous avons seller votre cheval, intervint l'elfe. Je monte, répondit-il non sans avoir jeté au préalable un regard noir à Wishmerryll.
Il refusa toute aide pour monter sur son cheval. Heureusement ce dernier était d'un naturel calme car ce n'est qu'à la neuvième tentative que Gimli réussit à enfourcher son cheval. Mais le nain chancela, Legolas réussit à le rattraper par la barbe.
Nous découvrons de jour en joue les nombreuses possibilités d'utilisation d'une barbe, ironisa Wish.
Gimli lança à un regard noir à la jeune femme qui lui fit un grand sourire innocent.
