Disclaimer : HP et Co appartient à JK Rowling, et les paroles sont celles de Confidences pour Confidences de Jean Schultheis.
La salle commune des serpentards n'était pas un endroit des plus chaleureux, c'était le moins qu'on puisse dire. Même si la décoration était agréable, l'atmosphère n'était elle non moins que glaciale. Une seule règle, un seul maître, une seule maison. A Serpentard, tous obéissait à un seul homme : Draco Malefoy descendant de la noble lignée des Malefoy. Tel était la règle à Serpentard. Ce que Draco voulait, les serpentards lui donnait. Tous n'avait qu'un seul objectif : entrer dans le cercle des intimes du plus jeune des Malefoy, obtenir un peu de considération de la part du maître des lieux. Cela pouvait être utile pour la suite.
-Dray mon chéri, tu viendras me voir ce soir, minauda Pansy Parkinson
- Draco, Weasley a insulté ton père ce matin, on va lui donner une bonne leçon ? demanda Goyle
- Monsieur Malefoy, appela un deuxième année, voici votre bièreaubeurre, monsieur
- Dray, tu ne m'as pas répondu mon chéri, revint à la charge Pansy
Draco s'amusait de tout ce cirque. Ils essayaient tous de rentrer dans ses faveurs en lui faisant plaisir, c'était tellement pathétique.
- Fous moi la paix Pansy !
- Mais, Dray chéri, je t'aime moi, tu ne m'aimes pas toi ?
- T'aimer ? Laisse-moi rire !
Draco Malefoy éclata d'un rire moqueur et s'avança vers Pansy menaçant et méprisant, renversant au passage le plateau de friandises qui trônait sur la table basse :
Draco :
Je me fous, fous de vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous... vous l'aimez
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Malefoy avança vers Goyle qui essayait de récupérer les cookies et autres muffins qui roulaient à terre. Avec le pied Malefoy renversa Goyle qui, à terre, contemplait son supérieur.
Draco :
Mais aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Mais de vous à moi je vous avoue
Que je peux vivre sans vous
Aimez-moi à genoux
J'en suis fou
Et si ça vous fait peur
Dites-vous que sans moi
Vous n'êtes rien du tout
Tout pour rien, rien pour vous
Vous m'aimez, mais je joue
J'oublie tout
Confidences pour confidences
C'est toujours moi
Que j'aime à travers vous
Pansy choquée par les paroles de Draco s'était mise à sangloter dans son fauteuil et regardait son amant avec peine.
Draco :
Vous pleurez, révoltée, taisez-vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi je vous veux pour moi
Et pas pour vous
Vous je m'en fous, tant pis pour vous
Aimez-moi à genoux,
J'en suis fou
Et n'oubliez jamais que je joue
Contre vous, vous pour moi
Sans vous, vous l'avez voulu
Tant pis pour vous
Aimez-moi
Mais confidence pour confidence
C'est moi que j'aime à travers vous
Malefoy se dirigea vers l'escalier qui menait à son dortoir, grimpant quelques marches, il se retourna soudain et toisa l'ensemble des serpentards encore présent
Draco :
Je me fous, fous de vous
Vous m'aimez, mais pas moi
Moi, je vous... vous l'aimez
Confidences pour confidences
C'est moi que j'aime à travers vous
Si vous voulez les caresses
Restez pas, pas chez moi
Moi j'aime sans sentiment
Confidences pour confidences,
C'est moi que j'aime à travers vous
Puis il quitta la salle commune pour aller s'effondrer sur son lit. Goyle, Crabbe et Parkinson tous n'étaient là que pour s'attirer ses faveurs, être vu avec lui, ils n'étaient que des arrivistes. Potter lui n'était entouré que d'amis dévoués, d'amis qui n'étaient avec lui non pas pour son nom ou ce qu'il représentait, mais pour qui il était. Oui, Malefoy était entouré d'esclaves, Potter lui avait des amis.
- Je te hais, Potter, je te hais tellement...
