Divergences d'opinion

Seul dans cette petite pièce sombre, Harry ressentait une profonde solitude. Il entendait dehors les cris d'une foule qui scandait un nom qu'il n'arrivait pas à percevoir. Soudain la porte de la petite pièce s'ouvrit, trois hommes entrèrent vers Harry et le saisirent par les épaules. Il tenta de se débattre mais ses mains étaient attachées dans son dos. La lutte se prolongea un peu et dans un mouvement désespéré Harry réussit à échapper à la poigne d'un des trois hommes mais il tomba tête première contre un des murs, le choc fut si violent que Harry perdit connaissance sous l'effet de la douleur qui lui parcourut le crâne.

Lorsqu'Harry rouvrit les yeux, la douleur s'estompa. Cependant il ne comprenait pas ce qu'il voyait. Devant lui un grand plafond blanc s'étendait jusqu'à la limite de son champ de vision. Harry tenta de se relever mais il n'y arrivait pas, son corps ne répondait pas comme d'habitude. Il n'avait pas assez de force dans les jambes pour se lever ou se déplacer. Il se mit à crier : « Y a quelqu'un ? Venez m'aider s'il vous plaît ? ». Quelques instant plus tard, Harry entendit une porte s'ouvrir et une voix familière résonna.

Ho, mon ange qu'est-ce qui t'arrive ? Faut pas pleurer, maman est là. Chérie, occupe-toi du bébé, quelqu'un frappe à la porte, répondit une autre voix plus lointaine.

Harry vit alors se pencher sur lui le visage d'une jeune femme. Cependant un contre-jour l'empêchait de la reconnaître. Cette jeune femme le souleva en passant ses mains sous les aisselles d'Harry et le pris dans ses bras, c'est alors qu'Harry eut un choc, non seulement il était dans le corps d'un bébé de quelques mois mais en plus la femme qui le tenait dans n'était autre que Cho. Il se sentait si bien dans les bras de celle-ci qui l'emmena dans un couloir et s'apprêta à descendre un escalier lorsque des cris surgirent de l'étage inférieur.

Chéri, prend le bébé et fuit... Harry n'en croyait pas ses yeux, c'était lui même qui venait de parler, il avait juste l'apparence d'un adulte et il se tenait face à une silhouette sombre encapuchonnée.

Cho se mit à courir en direction de la chambre, lorsqu'Harry entendit raisonner la détonation de l'Avada Kedavra. Quelques instants plus tard, la porte de la chambre dans laquelle Cho s'était réfugiée implosa. Elle le serrait fort dans ses bras, Harry releva le regard vers son visage mais ce n'était plus celui de Cho, c'était Lily sa mère ! Elle eut juste le temps de le poser sur le sol qu'un éclat de lumière verte illumina la pièce. Harry vit alors sa mère s'effondrer sur le sol, la silhouette sombre s'approcha de lui la baguette à la main. Il leva sa baguette et lança le sortilège impardonnable sur Harry qui ne pouvait rien faire, l'éclair vert le frappa en plein front.

La douleur était si violente qu'Harry se redressa dans le lit en hurlant, sa main placée sur son front, sa cicatrice le brûlait à un point tel qu'il avait peur d'avoir le crâne ouvert. Jamais il n'avait ressenti une telle douleur lui parcourir le crâne, il criait de douleur mais le souffle commençait à lui manquer. Il sentit deux mains très douces lui saisir les épaules.

Harry ça ne va pas ? Qu'est-ce qui te fait souffrir ? La voix affolée de Cho résonnait dans sa tête comme s'il venait d'un écho. C'est rien, c'est ma cicatrice ! hurla-t-il. Elle me brûle ! Ne bouge pas, je vais te chercher une potion pour calmer la douleur. Cho sortit du lit et se précipita hors de la petite chambre. Elle revint rapidement avec une petite flasque et un petit gobelet rempli d'un liquide jaunâtre. Tiens bois vite, ça devrait apaiser la douleur ! Sa voix était légèrement plus autoritaire bien que toujours emplie de panique.

Harry s'efforça de boire le gobelet malgré la nausée qu'il éprouvait, rapidement le liquide diffusa une douce tiédeur dans tout son corps et atténua suffisamment la douleur pour qu'Harry reprenne ses esprits. Maintenant la situation redevenait un peu plus clair, il venait une fois de plus de faire un cauchemar. Il avait quitté la maison des Dursley à son plus grand soulagement, pour venir passer ses vacances avec Cho. Depuis, il vivait le plus bel été qu'il n'avait jamais connu, lui et Cho pouvait enfin vivre leur amour l'un pour l'autre sans contrainte ni remords. La journée, elle allait travailler au ministère, pendant qu'il retrouvait Ron la plupart du temps au chemin de traverse. Mais le soir, les deux jeunes amoureux se retrouvaient seules en couple et pouvaient alors partager tout l'amour et la tendresse qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. La seule ombre au bonheur d'Harry était ce sentiment de menace qui planait au dessus de lui et les terribles cauchemars qu'il avait depuis une semaine.

Il n'osait pas en parler à Cho ou Ron mais dans son fort intérieur Harry sentait que Voldemort allait rapidement s'en prendre à lui. Lorsqu'il était seul, Harry repensait à tout ce que Voldemort avait dit lors de sa renaissance, pas un seul des plans du seigneur des ténèbres n'avait abouti. Harry s'en inquiétait beaucoup, il n'arrivait pas à comprendre la signification d'un tel silence de la part de son pire ennemi. Les cauchemars qui s'intensifiaient ne le rassuraient pas non plus. Cho le regardait le visage inquiet.

Harry, tu vas mieux on dirait ? C'est encore un de ces cauchemars ? Oui Cho c'est ça, encore un ! Mais c'est fini la douleur a disparu. Désolé de t'avoir réveillée. Tu m'inquiètes, ces temps-ci tu n'arrêtes pas de te réveiller en sursaut la nuit et toujours avec ces douleurs à ta cicatrice. Tu ne veux vraiment pas aller consulter à l'hôpital Sainte Mangouste ? NON, pas question ! répondit-il avec colère. Ce n'est rien, je vais très bien et aucun médecin ne pourra faire quoi que ce soit pour moi. S'il te plaît Harry, fait le pour me rassurer. Laisse moi tranquille avec ça ! cria-t-il en se rallongeant sous la couette. TRES BIEN...

Cho sortit de la chambre et claqua la porte derrière elle, Harry resta seul dans le lit un moment en pensant qu'il fallait qu'il garde cela pour lui. Lors de sa quatrième année, Rita Skeeter l'avait fait passer pour fou avec cette histoire de cicatrice, il ne voulait pas que cela recommence. Il essaya de faire le vide dans son esprit pour se calmer. Après ce tumulte de pensées, le silence revint enfin dans l'esprit d'Harry, un silence marqué par des bruits de sanglots. Ils venaient de la petite cuisine de l'appartement, Harry comprit qu'il venait de faire beaucoup de peine à Cho. Il se leva et alla la rejoindre. Elle se tenait assise à la table, le visage dans les mains et sanglotait par spasme.

Cho, ne pleure pas s'il te plaît, je suis désolé. Je ne voulais pas te faire de la peine ! Pardonne moi. Harry, pourquoi... ? Parfois j'ai l'impression que tu battis un mur entre toi et moi ! Qu'est-ce que tu veux dire ? Je ne battis rien du tout entre toi et moi. Les paroles de Cho paraissaient bien obscures pour Harry. Il y a une partie de toi que je ne peux pas approcher Harry. Tu caches des choses au plus profond de toi ! Des choses que tu ne veux pas me laisser voir. Tu as construit un mur autour et à chaque fois que j'essaye de le franchir, c'est peine perdu car tu te renfermes encore plus... Elle fut alors reprise par une crise de sanglot. Je... Comment pouvait-il répondre ? Cho voyait tellement clair en lui. Il voulait lui cacher toutes les craintes qu'il avait, toutes les souffrances qu'il endurait en secret. Cho excuse-moi mais je me suis toujours senti très seul, je n'ai pas l'habitude de me confier facilement. Je ne veux pas t'embêter avec mes soucis...Je veux juste te voir...Heureuse... Je le sais bien Harry, mais maintenant tu n'es plus seul, tu as des amis ! Et tu m'as moi, Harry ! Elle s'était levée et s'approcha de lui pour se blottir dans ses bras. Harry, je ne veux plus me sentir mise à l'écart. J'aimerais y arriver Cho, je te jure que j'aimerais mais j'ai tellement peur de te rendre malheureuse...Tu sais, je commence à me demander si je ne porte pas malheur, j'attire toujours les pires choses sur les gens à qui je tiens...Je ne suis peut être pas celui qu'il te faut pour être heureuse Cho. Chut...Cho venait de poser tendrement son doigt sur les lèvres d'Harry et le remplaça rapidement par ses propres lèvres.

Ils retournèrent se coucher ensemble et s'aimèrent tendrement comme ils le faisaient si souvent depuis leurs retrouvailles. Harry adorait ces moments d'extrême proximité avec Cho, il n'avait plus alors ce poids qui lui compressait la poitrine. Lorsqu'ils étaient tous les deux ainsi enlacés, il oubliait tout, seule Cho avait de l'importance. Après ces instants magiques, Harry rêvait un moment que sa vie était parfaite, il aimait par dessus tout voir Cho le visage serein s'endormir à côté de lui pendant qu'il lui caressait ses longs cheveux noirs soyeux pour finir lui aussi par s'endormir d'un sommeil sans cauchemar.

Harry était encore sous la couette lorsque Cho le secoua énergiquement.

Mais enfin Harry réveille-toi, tu ne te rappelles pas que nous devons nous rendre chez les Weasley pour le repas de midi. Allez dépêche-toi de te préparer. Oooooooh laisse-moi encore un peu de temps... Harry lève toi, il est déjà 11 heures du matin ! Quoiiiiiiiiii ! s'écria-t-il en giclant du lit.

Harry se dépêcha de se préparer sous les reproches de Cho qui s'énervait en voyant qu'ils allaient être en retard . Une petite demi-heure plus tard, Harry et Cho se trouvaient dans le magicobus en direction du terrier. Madame Weasley avait organisé un repas en ce beau dimanche d'août, elle y avait invité de nombreux amis de la famille. Une grande table était installée sur l'herbe derrière la maison. Tous les membres de la famille Weasley était présent à l'exception de Bill et Charly. Il y avait aussi Hermione, Rémus Lupin, et Altaïr Grey. Harry était très déçu de ne pas voir le gros chien noir qui accompagnait souvent Altaïr depuis la fin de l'année scolaire, mais c'était sûrement plus sage ainsi.

Après un accueil chaleureux de Mr et Mme Weasley, tout le monde passa rapidement à table pour commencer le repas. Le repas n'était pas très recherché mais copieux et très bon, malgré un petit vent frais qui soufflait personne ne semblait souffrir du froid, l'ambiance était très conviviale jusqu'à ce que Mr Weasley entame une discussion politique avec son fils Percy.

Papa, comment peux tu dire ça ! s'exclama ce dernier. Percy, je te dis que les mesures que prend Mordenkainen sont un peu trop radicales, c'est tout. Mais enfin, il faut bien que l'on agisse énergiquement contre les Répurgateurs, non ? Oui je sais Percy mais tout de même ces nouvelles brigade de Sorciers, cela m'inquiète! Et puis à force de s'occuper de ces Répurgateurs le ministère en oublie la menace de Tu-sais-qui. Et voilà je le savais que tu allais venir encore me seriner avec le retour de Tu-sais-qui, s'emporta Percy. Son retour n'a toujours pas été prouvé ! Alors autant s'occuper des problèmes bien présents au lieu de chercher à élucider des affaires hypothétiques. Percy, Voldemort est bien de retour ! Harry venait d'interrompre la discussion, le nom du seigneur des ténèbres avaient immédiatement attiré l'attention sur lui. Harry ! Je ne prends pas partie pour l'une des deux alternatives, de retour ou pas, pour l'instant il n'y a aucun fait qui prouve que son retour soit effectif. Nous, au ministère nous devons traiter les problèmes les plus urgents, tu comprends ! Percy parlait d'une voix douce et apaisante. Percy arrête ! Tu n'es pas à la tribune du Vox Magi, pas la peine de nous faire un discours de politique intérieur, nous ne sommes pas des électeurs. Fred venait de couper son frère avec un ton sarcastique qui fit rire tous les convives à l'exception d'Harry, Rémus et Altaïr ainsi que Percy évidement. Ecoute Percy, pendant l'année qui a suivi le retour de Tu-sais-qui, l'administration Fudge n'a rien fait pour vérifier si ce que Dumbledore affirmait était vrai ! Comment veux-tu que l'on puisse faire confiance à un tel ministère ? Papa, ce que tu dis, est totalement faux ! Monsieur Fudge a fait faire une enquête approfondie pour vérifier si Tu-sais-qui était vraiment de retour, mais rien ne fut découvert, pas le moindre indice de son retour... La phrase de Percy fut interrompu par Altaïr qui venait de pouffer, Percy et lui échangèrent un regard mais le jeune Weasley détourna rapidement les yeux vers son père. Et que fais-tu de l'affaire Zankuro ? Que fais-tu de la tentative de vol dans l'école chinoise des quatre étoiles ? Tu vas me dire que ce ne sont que des coïncidences peut être ? Tout à fait, et même si ces actions d'anciens adeptes de Tu-sais-qui sont un peu inquiétantes, le ministère ne peut pas se permettre d'affoler toute la population en criant sur tous les toits son retour. Percy commençait à s'énerver et ses joues se tintaient de rouge. Evidement Percy, quel ministère voudrait endosser la responsabilité d'avoir laisser Voldemort revenir au pouvoir ? La cote de popularité de Fudge aurait sûrement pris un coup dans l'aile si le retour de Voldemort avait été proclamé de source officielle, n'est-ce pas Percy ? La question que venait de poser Altaïr avait fait mouche, le visage de Percy venait soudain de redevenir beaucoup plus pâle. Oui...Enfin on ne pouvait pas alarmer la population ! En tout cas ce ne sont pas les partisans de Vous-savez-qui qui ont fait tous ces attentats et assassiné Cornelius Fudge pendant une compétition de Quidditch...Le ministère Mordenkainen doit avant tout s'occuper de cette menace afin d'éviter que tout cela ne se reproduise et c'est dans ce but que nous avons créé les brigades de Sorciers de sécurité. Et puis la population soutien l'action de Mordenkainen, il a été élu avec plus de 70 pour-cent des voix tout de même. Tu pourras dire ce que tu veux Percy, je reste méfiant quant à la politique de cet homme.

La discussion s'atténua avec la fin du repas, seul Percy, Monsieur Weasley et Altaïr Grey continuaient à parler politique. Cho expliquait à Hermione en quoi consistait son travail au ministère ainsi que le déroulement des examens de fin de cycle à Poudlard. Harry parlaient avec Fred et Georges de leur magasin de farce et attrape qui de toute évidence marchait plutôt bien. Ron lui, tentait de prendre part à la discussion politique entre son père et son frère, sans toutefois y arriver. Ginny restait silencieuse. Elle n'avait que très peu mangé au plus grand dam de sa mère.

Dis Fred, Ginny n'a pas l'air très bien ? Elle n'a pratiquement pas mangé, s'étonna Harry. Tu ne la trouves pas bizarre ces derniers temps ? L'autre jour elle est passé chez Cho pour m'emprunter ma cape d'invisibilité, mais elle n'a pas voulu me dire pourquoi ! Oh t'inquiète pas, ça fait déjà quelques temps qu'elle est comme ça, je crois que c'est suite à la lecture du dernier Sorcière Magazine. Elle doit se trouver trop grosse, donc elle mange pas au repas, mais je l'ai vu une nuit se lever pour aller récupérer les restes du repas dans le garde manger, lui répondit Fred le visage amusé. Mais Ginny n'est pas grosse ! Je sais Harry, mais c'est de son âge de croire tout ce qu'il y a écrit dans les magazines.

Après le repas, Madame Weasley installa des petits gâteaux sec sur la table ainsi que des grands pichets de jus de citrouille. L'après-midi s'annonçait particulièrement agréable, après un mois de juillet extrêmement pluvieux le mois d'août était très ensoleillé et doux. Harry parlait avec Hermione et Cho de leur vie de couple dans le petit appartement, Hermione était particulièrement heureuse de voir enfin son meilleur ami si détendu et heureux.

Hé regardez cet oiseau semble voler droit vers nous ! Mais ce n'est pas un hibou, qu'est-ce que c'est ? Harry pointait un petit point dans le ciel qui grossissait lentement. Tu as raison Harry, ce n'est pas un hibou. Confirma Cho. On voit que vous êtes des attrapeurs tous les deux, moi je ne le vois pas. Hermione cherchait dans le ciel. Elle aperçut rapidement l'oiseau en question apparaître.

L'oiseau se posa juste devant Hermione et lui tendit une lettre du bout de son long bec fin. Ron qui venait de se rapprocher s'étonna.

Tiens qu'est-ce que c'est que cet oiseau ? Qui peut utiliser un volatile pareil pour transporter son courrier ? C'est une grue ! s'exclama Cho. Ce sont les oiseaux utilisés en Asie pour le courrier. L'Asie ? Mais qui peut écrire de là-bas Hermione ? Je ne sais pas Ron ! répondit Hermione les joues légèrement roses.

Harry regardait la lettre que venait de poser le grand volatile et remarqua le sceau de cire sur l'enveloppe, il connaissait bien ce sceau. Un symbole en forme de soleil éclipsé au contour enflammé : c'était la marque du clan Kusanagi.

C'est une lettre des Ku... Harry s'arrêta net dans sa phrase lorsqu'il reçut un petit coup de coude de Cho. Harry, tu ne voulais pas aller voir l'album photo souvenir de la coupe espoir avec Ron ? Tu n'arrêtais pas d'en parler tout à l 'heure ? Cho le regardait avec un regard des plus explicites, Harry ne comprenait pas pourquoi elle voulait soudain que Ron et lui partent, mais il obtempéra.

Ron et lui partirent en direction de la chambre sa chambre.

Etrange l'attitude de Cho, tu trouves pas Harry ? Au fait, je voulais te demander, c'est comment ? Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire par « c'est comment » ? Harry ne voyait pas où son ami voulait en venir. Arrêtes Harry, tu sais bien toi et Cho... Enfin tu vois ce que je veux dire...C'est comment ? Ron ! Il venait de comprendre à quoi son ami faisait allusion. C'est personnel. Allez Harry, je suis ton meilleur ami tu peux bien m'en parler, on est entre hommes. Je ne crois pas que Cho apprécierait que je t'en parle, c'est intime Ron. Oh tu crois ! A ton avis de quoi est-elle en train de parler avec Hermione ? Tu sais les filles entre elle... Tu as peut être raison, mais pourquoi tiens tu tant à le savoir ? Je pensais que toi tu avais déjà...non ? Oh ! Ron sembla très gêné pendant un moment. Oui, bien sûr que je sais comment c'est, mais je voulais juste savoir si cela se passait bien entre toi et Cho. Oui cela se passe très bien. Harry avait un peu de mal à croire que Ron et Hermione avaient eu une relation intime pendant la période où ils étaient sortis ensemble mais après tout Hermione avaient laissé planer le doute là- dessus, mais après ce que Ron venait de dire Harry n'avait plus de doute.

Les deux garçons arrivèrent dans la chambre de Ron, rapidement ce dernier sortit un album de photo animées de la coupe espoir de Quidditch qui avait eu lieu en Extrême-Orient l'année d'avant. Harry eut beaucoup de plaisir à revoir les photos, il n'avait pas vraiment apprécié la compétition suite à sa rupture avec Cho, mais revoir ainsi les photos maintenant l'amusait beaucoup. Cependant une des photos le mit mal à l'aise, il s'agissait de lui en train de voleter autour d'une tour du terrain. Harry se rappelait très bien ce moment, il avait attiré l'attention d'un Répurgateurs pour l'empêcher de tirer dans la foule.

Au fait Harry, c'est quand que tu vas recevoir ta médaille de l'Ordre de merlin pour ce que tu as fait ce jour là ? lui demanda Ron. La semaine prochaine, je dois me rendre au ministère pour recevoir cette médaille de la main du ministre. Je dois y aller avec Altaïr qui va lui aussi recevoir une décoration pour récompenser sa carrière d'Auror. Génial Harry, en plus je crois que Dumbledore sera présent aussi, c'est mon père qui me l'a dit. A propos, je voulais te dire, je prends des cours particuliers avec Monsieur Grey cet été. Des cours particuliers ? Oui je veux progresser en Défense contre les forces du mal. Après ce qui s'est passé en Chine, je ne veux plus être aussi faible, j'ai failli laisser Hermione se faire tuer, je ne savais pas quoi faire pendant ce combat et sans le frère de Kaede, nous ne nous en serions jamais sortis vivant elle et moi. C'est très courageux de ta part, tu dois sûrement en baver, Altaïr est très exigeant non ? Tu l'as dit, chaque soir je rentre épuisé, mais n'en parle pas à maman, elle croit que je travaille dans une boutique pour me faire de l'argent de poche. Je ne pense pas qu'elle serait d'accord pour me laisser prendre des cours particuliers pour devenir un Auror. Houla, mais c'est vraiment du sérieux ! Tu veux devenir un Auror ? Oui Harry, c'est vraiment du sérieux tu sais. Je me donnes beaucoup de mal, mais je vais y arriver... Hermione ne pourra plus dire que je suis qu'un gamin qui aime le Quidditch, peut être qu'après elle me verra d'un autre œil... Je te souhaite bonne chance Ron... Ce doit pas être facile tous les jours, surtout si la goule t'empêche de dormir. Non, j'ai de la chance elle est très calme en ce moment.