Adieu Poudlard Express !

Les derniers jours avant la rentrée se passaient très mal pour Harry. Chaque jour qui le rapprochait de son départ pour Poudlard le rendait un peu plus nerveux. Cho subissait sa mauvaise humeur et ses colères. Pour parachever le tout, Harry venait de lire dans un article de la Gazette du Sorcier que Lucius Malefoy avait été nommé à la tête des Sorciers de Sécurité. Il portait désormais le tire de Grand Commissaire de Sécurité, l'article stipulait que son rôle était l'organisation et le contrôle de tous les effectifs de ces nouvelles brigades du ministère. Harry restait seul pendant la journée à tenter de réviser les cours de Cho pour mieux se préparer pour la rentrée, mais la concentration lui manquait, sa colère contre le ministère ne cessait de grandir et l'approche du départ de chez Cho n'arrangeait rien.

Chaque soir, c'était la même chose, Harry passait ses nerfs sur Cho en vitupérant que Lucius Malefoy n'avait absolument aucune qualité pour être à la tête des Sorciers de Sécurité. A tous les repas Harry monopolisait la conversation sur ce sujet, Cho l'écoutait sans rien dire le visage un peu triste, mais trop pris par sa colère Harry ne le voyait pas. C'est ainsi que s'écoulèrent les derniers jours qu'il passa avec Cho. La veille de son départ, Harry se sentit déprimé comme jamais il ne l'avait été, il préparait sa grosse valise en réunissant ses affaires lorsqu'une terrible sensation le saisit. Il s'assit sur le lit et se mit à penser.

Et si je ne revenais jamais de Poudlard, pourquoi ai-je l'impression que le malheur va s'abattre sur moi cette année ? Faut que j'arrive à me débarrasser de ce sentiment, ce n'est rien de plus qu'une autre année de plus à l'école. Allons Harry reprends toi et continue à te préparer.

Harry mis quelques vêtements de plus dans sa valise, mais dès qu'il eut déposé sa tenue de Quidditch, il se rassit à nouveau sur le lit en soupirant. Cho le regardait depuis l'embrasure de la porte. Le visage triste, elle s'approcha du bord du lit et passa son bras autour des ses épaules.

Harry, qu'est-ce qui t'arrive, tu as l'air déprimé ? Tu n'es pas heureux de retourner à Poudlard ? Je ne saurais pas te répondre Cho, mais j'ai la terrible impression que cette année va très mal se passer. Je crois que pour la première fois de ma vie, j'ai peur de ne pas revenir... Harry ! Ne dis pas des choses pareilles, tout va bien se passer, dit-elle en se serrant un peu plus prés de lui. Je l'espère Cho, je l'espère. Mais j'aimerais tellement rester ici avec toi. J'ai passé des vacances si parfaites avec toi. Harry, il faut absolument que tu retournes à Poudlard pour finir tes études, c'est très important mon chéri. Il faut que tu réussisses tes examens si tu veux avoir une chance d'avoir un bon avenir, c'est important pour nous. Pour nous ? Comment ça pour nous ? Oui Harry, il faut que tu aies un bon emploi pour que l'on puisse former un beau foyer. A moins que tu ne vois pas cela dans ton avenir Harry. Oh Cho bien sûr que si ! C'est mon rêve le plus cher, mais il y a Voldemort et je n'arrive pas à imaginer l'avenir lui vivant. Promets-moi de ne pas m'oublier à Poudlard et promets-moi aussi de revenir vivant, si tu me le promets je suis sûre que cela arrivera. Promis Cho, je reviendrais vivant de Poudlard. Pourquoi diable veux-tu que je t'oublies ! Parce que je suis certaine que beaucoup de filles vont essayer de te séduire, surtout après ce que tu as dit lors de la conférence de presse. De nombreuses filles vont vouloir sortir avec l'attrapeur de l'équipe espoir et le garçon qui a reçu l'ordre de Merlin. Moi, je serais loin de toi et je ne pourrais pas rivaliser. Il n'y a pas que toi qui angoisse à l'idée de cette séparation, Harry, moi aussi j'aimerais que tu restes auprès de moi, mais il faut absolument que tu ailles à Poudlard. Tu es la seule pour moi Cho, jamais je ne m'intéresserais à une autre fille que toi, je te le promets. Je t'aime Cho. Harry la prit dans ses bras et l'embrassa amoureusement. Ils s'aimèrent le reste de la nuit.

Le lendemain Harry se rendait à la gare de King Cross comme tous les ans depuis 7 ans maintenant. Cho avait pris sa matinée pour pouvoir l'accompagner. Il arrivèrent un quart d'heure avant le départ du Poudlard Express, Cho souhaitait attendre un moment devant la gare mais elle ne voulut pas donner les raisons de cette attente à Harry. La réponse ne se fit pas attendre, les parents de Cho étaient venus accompagner le petit frère de cette dernière à la gare. Ils étaient en train de descendre d'un taxi Moldu et de placer les affaires du jeune garçon sur un chariot de la gare. Cho insista pour qu'Harry viennent avec elle pour saluer ses parents mais il n'avait pas envi de se retrouver face au père de Cho. Il n'aimait pas cet homme qui avait poussé sa fille a épouser un garçon qu'elle n'aimait pas, mais il savait aussi ce que cet homme pensait de lui « un orphelin sans avenir ! ». Mais Cho finit par saper ses dernières réticences et il finit par la suivre en direction du taxi.

Maman, Chin ! Ouh ouh, criait-elle en courant à petit pas vers eux. Grande sœur ! ! ! ! hurla Chin en la voyant et lui sautant dans les bras. Chérie, je suis si contente de te voir ici, comment vas-tu depuis ton départ de la maison ? J'avais peur que tu ne veuilles plus nous voir après la dispute avec ton père ? dit sa mère en lui souriant tendrement. Mais non Maman, c'est du passé tout ça, maintenant je suis heureuse, je ne lui en veux plus. Cho regarda son père qui venait de régler la note de taxi. Ils se regardèrent sans rien dire un moment, le visage grave de son père s'attendrit un peu. Bonjour Cho, tu es venu voir le départ de Chin pour Poudlard ? Oui père, et je suis aussi venue accompagner mon petit ami ! déclara-t-elle avec conviction en soutenant le regard de son père. Harry, qu'est-ce que tu fais ? Approche-toi donc ! Voilà, voilà j'arrive. Harry traînait volontairement les pieds en simulant un problème de chariot. Bonjour, finit-il par dire sans aucune conviction. Bonjour Monsieur Potter ! répondit monsieur Chang en lui tendant sa main, à la grande surprise d'Harry et de Cho. Euh Bonjour Monsieur ! répéta Harry en lui serrant la main.

Ils se serrèrent la main un instant en se regardant droit dans les yeux sans dire un mot. Le père lâcha soudain la main d'Harry et ses yeux s'écarquillèrent. Son regard fixait quelque chose derrière Harry, mais il n'était pas le seul, quelques Moldu regardaient aussi dans la même direction. Inquiet Harry se retourna et comprit alors ce qui attirait tant l'attention de tous ces gens. Un groupe de personnes approchait de l'entrée de la gare, personne ne pouvait les ratés. Aux nombres de six ils marchaient aux pas dans d'étranges uniformes composés de vêtements sombres, d'un grand pardessus au col droit gris anthracite et de bottes montante à mi-jambe qui claquaient. Harry reconnut immédiatement le premier d'entre eux, il s'agissait de Lucius Malefoy, les autres ne lui disait rien.

Chin regarde bien ces gens mon fils. Ce sont eux les Sorciers de Sécurité dont je t'ai parlé ! déclara Monsieur Chang. Wahou, leur uniforme est vraiment super papa, j'espère que je pourrais devenir un Sorcier de Sécurité quand j'aurais fini mes études à Poudlard. J'en suis sûre mon chéri ! déclara Madame Chang en souriant à son fils. Et vous Monsieur Potter vous voulez aussi entamer une carrière parmi les Sorciers de Sécurité ? Les plans de carrière sont intéressants pour les jeunes garçons qui s'engagent dans leur rang.

Mais Harry n'entendit pas la question de madame Chang, trop concentré à regarder Lucius Malefoy parader avec ses cinq jeunes sorciers. Malgré son profond dégoût pour cet homme, Harry ne pouvait pas nier que dans cet uniforme il émanait un charisme particulièrement fort du père de Drago. Harry détaillait les six Sorciers de Sécurité de la tête au pied, plus il les regardait et plus il leur trouvait des attitudes militaires.

Il faut y aller maintenant ! déclara Cho. Sinon nous allons risquer de manquer le départ.

Le petit groupe entra dans la gare, ils croisèrent rapidement Madame Weasley qui accompagnait Ron et Ginny. Il ne fallut pas longtemps pour qu'Hermione les rejoigne. Tout le groupe se rendit sur le quai pour atteindre le pilier menant au Poudlard Express. Juste devant celui-ci cinq Sorciers de Sécurité patrouillaient de façon peu discrète.

Ca fait plaisir de voir que le Ministère ne prend plus notre sécurité à la légère ! s'exclama Ron Je trouve ça un peu trop voyant, cela risque d'éveiller les soupçons des moldus présents dans la gare, reprit Ginny. Tout à fait d'accord avec toi ! Hermione non plus ne semblait pas apprécier leur présence. C'est bien le but rechercher ! déclara une voix froide derrière eux, en se retournant ils aperçurent Lucius Malefoy qui les regardait impassible. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous afficher pour dissuader les Répurgateurs de tout acte insensé. Cela peut produire l'effet inverse aussi, vous ne pensez pas qu'avec un tel déploiement de force vous allez inévitablement leur indiquer les lieux que nous fréquentons ! Harry fixait Monsieur Malefoy afin de voir sa réaction. Je vois que vous avez toujours autant de tact dans vos paroles, Monsieur Potter ! Apparemment l'Ordre de Merlin vous a monté à la tête. Voyez vous Monsieur Potter, il est évident que ces terroristes connaissent déjà les lieux que nous fréquentons. Vous pensez bien que des criminels capables de connaître le lieu de la coupe du monde espoir ainsi que le jour de la venue de notre ministre n'ignorent sûrement pas l'emplacement du quai 9 ¾. Mais je ne voudrais pas vous retardez plus longtemps, allez circuler, vous empêchez l'accès du pilier.

Harry ne sut pas quoi répondre à la réplique cinglante de Lucius Malefoy, vexé il s'engagea en premier dans le pilier. Rapidement, toute la famille Chang et Hermione le suivirent sur le quai où le Poudlard Express attendait dans les fumées de vapeur de la locomotive. Le départ n'allait pas tarder à être donné, de nombreux étudiants montaient dans les wagons en chargeant leurs bagages, tout ce passait comme les autres années mais Harry ressentait une différence. Etait-ce le fait qu'il prenait ce train pour la dernière fois, non c'était autre chose, ce fut Hermione qui le mit sur la piste.

C'est fou le nombre de première année est vraiment réduit. La décision du ministre de ne pas accepter les enfants de Moldu en première année a vraiment des conséquences sur le nombre d'élèves admis à l'école. Quel dommage d'en arriver là ! Il n'y avait pas d'autre solution Hermione, tu le sais très bien ! Ron venait de traverser le pilier. C'est plus prudent pour le moment. Je ne suis pas d'accord avec toi Ron, nous n'allons pas vivre ainsi par simple peur de ces terroristes, nous faisons leur jeu en vivant dans la crainte, ce n'est vraiment pas la solution. Les enfants de moldus n'y sont pour rien, les empêcher de pouvoir suivre des études à Poudlard c'est vraiment injuste... Par ici, il doit rester des places à l'arrière du train. Trancha Cho pour bloquer la dispute qui commençait entre Ron et Hermione. Elle mena ses parents et son jeune frère en direction de l'arrière du train. Tiens Ginny n'arrive pas ? s'étonna Harry en suivant Cho. Avance Harry, ce doit être maman qui la retient avec des recommandations en tout genre. Ron poussait Harry avec son porte bagage.

Ginny et Madame Weasley allait passer à leur tour le pilier, lorsque Lucius Malefoy s'interposa.

Avant de vous laisser passer, j'aimerais vous poser quelques questions, Miss Weasley. Que me voulez vous Monsieur ? Je n'ai rien à vous dire, bredouilla-t-elle nerveusement. J'aimerai bien savoir si vous avez récemment vu mon fils ? Excusez-moi Monsieur Malefoy... Je vous prierais de m'appelez Monsieur le Commissaire lorsque vous vous adressez à moi madame ! cracha-t-il plein de mépris en jetant un regard de travers en direction de Molly Weasley. Oh Pardon Monsieur le Commissaire, reprit-elle en insistant sur « Commissaire ». Pourquoi ma fille aurait-elle vu votre fils récemment ? Parce que votre fille s'est rapprochée de mon fils l'an dernier, elle s'est même interposée une fois entre lui et moi lors du gala d'ouverture de la coupe de Quidditch. Comme mon fils a fugué depuis le suicide de ma femme, je pensais qu'il avait peut-être pris contact avec elle. Je l'ai cherché partout pendant le mois dernier et je n'ai pas réussit à le trouver, je commence à m'inquiéter. Alors Miss Weasley, vous n'avez pas vu mon fils pendant les vacances ? Vous ne vous inquiétez que maintenant ! Mais quel genre de père êtes vous donc ! hurla Ginny le visage rouge de rage. Chérie calme toi voyons et réponds à Monsieur le Commissaire ! Madame Weasley commençait visiblement à éprouver une certaine angoisse. Ecoutez votre mère, Miss Weasley et je vous prierais de tempérer votre langage. NON, je n'ai pas vu Drago ces derniers temps et même si c'était le cas, je ne le vous dirais pas ! Tiens donc, vous mentiriez au Commissaire de Sécurité ? Il me semble que vous en savez plus que vous ne voulez bien l'avouez... C'est moi que tu veux voir Père ? Je suis là ! Drago venait d'apparaître derrière Lucius, le visage grave il tenait sa valise d'une main et son balai ainsi que sa cape de l'autre. Dragoooooo, Te voilà enfin, j'étais si inquiet. Où étais-tu passé ? Lucius se retourna prestement pour faire face à son fils. Désolé père, je voulais être seul après la mort de mère. Il fallait que je m'isole, désolé de t'avoir causer du soucis, déclara le jeune homme sans émotion. Bon je t'écrirais père, maintenant je dois y aller sinon je vais rater le train. Pas question, Drago ! Tu ne pars pas avec le train, tu rentres à la maison, regarde dans quel état tu es. Tu ne te rendras pas à Poudlard ainsi, que dirait ta mère si elle te voyait. Ne me parles pas de Maman ! éclata Drago. Laisse-moi, passer je dois prendre le train. Je t'ai dit de rentrer à la maison, tu iras à l'école demain, lorsque nous aurons enfin mis au point certaines choses. Monsieur le Commissaire...tenta d'intervenir Madame Weasley. Ah vous ! Ne vous mêlez pas de ça. Circulez et prenez le train, ce problème ne regarde que la famille Malefoy. Allez plus vite sinon je vous fait arrêter pour entrave à la sécurité de notre monde ! Viens Ginny ne traînons pas ! Madame Weasley poussa sa fille pour la faire traverser le pilier. A peine étaient-elles arrivées sur le quai que Ron hurla par une fenêtre de monter dans le dernier wagon. Maman, il ne faut pas laisser Drago avec son père, ça va mal finir. Ginny paraissait très soucieuse. Ne t'inquiète pas Ginny, je vais y retourner pour voir ce qui se passe, ne te fait pas de soucis pour ton ami. Allez file ou tu vas rater le départ.

Ginny courut en direction du train, elle embarqua rapidement avec l'aide d'Harry et de son frère. Ils l'accompagnèrent rapidement dans le compartiment qu'ils avaient choisi, Harry se pencha à la fenêtre pour dire au revoir à Cho. Chin le petit frère de cette dernière monta sur un siège pour faire de même.

Au revoir Papa, maman, au revoir grande sœur ! hurlait-il en agitant le bras. Au revoir Chin ! Harry, occupes-toi bien de mon frère, s'il te plaît et n'oublies pas que je t'aime. Au revoir Cho, je reviendrais pour Noël ! Tu m'écriras à l'école ? répondit Harry en souriant. C'est pr.......

Il y eut un violent flash lumineux immédiatement suivit d'un terrible bruit. Harry vit Cho et ses parents propulsés sur le sol, quant à lui son visage heurta l'encadrement de la fenêtre sous l'effet d'un puissant souffle. Chin lui aussi avait été soufflé mais il avait percuté le torse d'Harry amortissant du coup la violence du choc. Harry tomba à la renverse dans le compartiment, tout avait été si rapide qu'il n'arrivait pas encore à comprendre ce qui venait de lui arriver. Il avait mal au front là où il venait de se cogner, mais surtout ses oreilles sifflaient horriblement, il n'entendait plus rien. Il mit un petit moment à reprendre ses esprits, il jeta un rapide coup d'œil autour de lui et s'aperçut que le compartiment était sans dessus dessous. Ron tentait de soulever une malle qui coinçait la cheville de Ginny, Chin se tenaient les oreilles entre les mains. Hermione était debout, l'air affolée elle parlait à Harry mais il n'entendait rien ne voyant que ses lèvres bougées, que pouvait-elle bien lui dire ?

Elle l'aida à se relever et lui montrant la porte de sortie du compartiment, Harry comprit rapidement qu'elle voulait qu'il sorte. Il prit Chin par la main et l'entraîna dans le couloir, il n'entendait toujours rien mais voyait les visages de ses camarades autour de lui, ceux-ci n'exprimaient que la terreur ou la douleur. Malgré la bousculade dans le couloir, il arriva à se faufiler avec Chin jusqu'à la sortie du wagon, ils descendirent sur le quai. Là aussi c'était aussi le même scénario, les personnes qui étaient présentes sur le quai se relevaient difficilement. Harry vit alors les Sorciers de Sécurité entrer en trombe sur le quai, ils agitaient les bras dans tous les sens, au milieu d'eux Lucius Malefoy le visage blême tentait de coordonner ses hommes. Derrière eux Madame Weasley accompagné de Drago venait aussi d'entrer sur le quai, elle regardait l'avant du train le visage horrifié.

Harry décida de regarder dans la même direction malgré le vertige que cela lui procurait lorsqu'il tournait la tête. Il comprit alors ce qui venait de se passer, le premier wagon du Poudlard Express était complètement éventré, de hautes flammes s'en échappaient. Les gens qui se trouvaient près de l'avant du quai gisaient sur le sol, ils ne s'étaient pas relever comme ceux qui étaient vers l'arrière. Le feu commençait à gagner le deuxième compartiment, des élèves et des parents couraient dans tous les sens, pendant que d'autres restaient amorphes en regardant le spectacle.