Psychanalyse

Déjà trois semaines s'étaient écoulés depuis la rentrée des classes à Poudlard. Un début d'année bien maussade pour Harry, ses deux meilleurs amis ne se parlaient plus du tout et lui devait jouer les personnages neutres dans cette affaire. Mais ce n'était pas la seule chose qui n'allait pas vraiment en ce début d'année. Certes la quantité de connaissance qu'on demandait aux dernière année d'assimiler était énorme, mais ce n'était pas vraiment ce qui préoccupait Harry. L'ambiance entre les élèves se dégradaient de jour en jour et les cas d'enfants de moldus molestés ou bizutés ne cessaient d'augmenter malgré les mises en garde de Dumbledore. Mais Harry ne supportait pas que Cho ne réponde pas à ses nombreuses lettres, il savait qu'elle les recevait car Edwige revenait toujours les serres vides. Déjà trois semaines de silence de Cho qui pesait sur le morale d'Harry, le rendant extrêmement colérique.

Malgré tout cela, Harry avait beaucoup de travail, en plus il devait commencer à faire des sélections pour changer un grand nombre de membres de l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Les deux batteurs, les trois poursuiveurs titulaires de l'équipes avaient quitté l'école et en tant que capitaine Harry devait absolument trouver de nouveaux joueurs pour ces postes. Il savait déjà qu'il y avait un poste de poursuiveur qui serait occupé par Ron, après tout il avait fait parti de l'équipe espoir à ce poste, mais pour les autres il ne pouvait qu'organiser une séance d'essai et ensuite vers une formation intensive des nouveaux joueurs avant le premier match.

Comme tous les matins, Harry se rendit dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner et attendre impatiemment l'arrivée du courrier. Il guettait l'arrivée de la petite chouette hulotte qu'il avait offert à Cho l'année précédente mais une fois de plus son espoir vola en éclat en ne voyant aucune lettre de sa petite amie arriver par le courrier. Il avait beau demander des explications dans chacune des lettres qu'il envoyait aucune réponse depuis le début du mois de septembre, Harry se posait beaucoup de questions sur le silence de Cho.

Il réfléchissait à tout ça en buvant un grand bol de chocolat mais en relevant la tête il vit face à lui l'un de ses camarades qui lisait la Gazette du Sorcier. Il écarquilla les yeux lorsqu'il vit le titre principal. Sans réfléchir, il tendit le bras et arracha la première page du journal de son camarade et se mit à la lire sans faire attention aux remarques de ce dernier. L'article expliquait que le Décret sur l'usage des sortilèges impardonnables par les Sorciers de Sécurité avait été représenté à l'assemblé du Vox Magi. Apparemment devant l'ampleur de la tragédie de l'attentat du Poudlard Express, les membres du Vox Magi avaient fini par accepter l'application du décret et pire encore les effectifs des Sorciers de Sécurité allaient être augmentés. Pour Harry, cette décision du Vox Magi était la pire chose qui pouvait arriver au monde des sorciers, bien pire encore que la menace des Répurgateurs eux-mêmes.

Après avoir fini son petit déjeuner Harry se rendit en compagnie de ses camarades de Gryffondor à leurs différents cours. En marchant dans les couloirs en direction de sa salle de cours Harry croisa Monsieur Rimhell le psychiatre envoyé par le ministère. Ce dernier s'arrêta et interpella Harry :

Bonjour Monsieur Potter, j'espère que vous n'avez pas oublié notre rendez- vous en fin de matinée. C'est notre première séance, elle est très importante donc j'espère que vous ne serez pas en retard, déclara-t-il d'une voix douce, puis repartit. Oh zut ! Manquait plus que ça maintenant ! J'ai pas que ça à faire, aller voir un psy... non mais franchement , marmonna Harry dans sa barbe. Ne t'en fais pas Harry, c'est rien du tout en plus je suis sûr que cela te fera du bien. Moi je suis passé hier avec lui et franchement ça m'a bien soulagé, lui dit Ron qui avait visiblement entendu la remarque d'Harry. Oh mais j'en doute pas, répliqua Harry hypocritement. Si cela pouvait calmer un peu tes colères envers Hermione ce serait le paradis pour moi, pensa-t-il.

Le cours se déroula tranquillement et pour une fois trop rapidement au goût d'Harry. Immédiatement après il se rendit donc au bureau de Monsieur Rimhell. Il était installé dans un petit bureau très coquet, deux larges fauteuils et un lit étaient installés face à face. Dans l'un des deux fauteuils se tenait monsieur Rimhell qui parcourait un gros dossier qu'il continua de feuilleter.

Asseyez-vous Monsieur Potter ! dit-il de sa douce voix en pointant négligemment de la main le fauteuil d'en face. Merci Monsieur ! répondit Harry d'un ton sec. Cette séance de psychothérapie l'agaçait plus que tout. Il s'attendait à ce que Monsieur Rimhell lui pose des questions sur ses déclarations sur le retour de Voldemort ou sur la mort de ses parents. Bon, à nous maintenant Monsieur Potter, dit le psychiatre en posant le dossier à côté de son fauteuil et en prenant un bloc note et un crayon dans les mains. Alors de quoi voudriez-vous parler avec moi ? demanda-t-il simplement à Harry. Euh....Je ne sais pas trop. Harry fut désarçonné par la question de Monsieur Rimhell. Il s'attendait à des questions directes. Il ne savait pas trop quoi répondre. Je ne comprends pas Monsieur, je pensais que vous alliez me questionner sur ma vie ? Bien sûr que non, je ne veux pas vous demander quoi que ce soit ! C'est à vous de vous ouvrir et de me dire ce qui vous perturbe. Si je vous posais des questions sur votre vie, vous percevriez cela sûrement comme une agression de ma part et cela ne peux pas être un bon début, vous comprenez. Si vous voulez me parler d'un élément de votre vie, je vous écouterai évidement avec beaucoup d'attention mais je veux qu'il soit bien clair entre nous que cela doit venir de vous. Alors monsieur Potter de quoi voulez-vous parler ? De Quidditch ! Harry qui se sentait soulagé de l'attitude de cet homme choisit un sujet qui lui paraissait sans rapport avec tous ses véritables problèmes. Mais voyant que Monsieur Rimhell ne relevait pas, Harry du continuer de parler. Je dois sélectionner les membres de l'équipes de Quidditch pour le tournoi de l'école. La tâche n'est pas simple car j'ai beaucoup de joueurs à remplacer. Pour couronner le tout, le jeune frère de ma petite amie veut rentrer dans l'équipe alors qu'il est en première année et je ne voudrais pas trop le décevoir, je comprends qu'il veuille suivre les traces de sa sœur. Je vois le Quidditch c'est très important pour vous. Si vous êtes capitaine, c'est sûr que votre tâche n'est pas des plus simples, car vous devez forcement prendre des décisions où la raison doit l'emporter sur les sentiments. En tout cas pour votre problème avec ce jeune garçon, pourquoi ne pas demander à votre amie de lui expliquer directement, après tout elle est sa sœur ? Oui c'est vrai, je n'y avais pas pensé, s'écria Harry en se frappant le front du plat de la main. Harry se détendait de plus en plus, finalement ce Monsieur Rimhell paraissait sage et attentif à ses problèmes. Monsieur, j'aimerais bien mais mon amie, ne réponds pas à mes lettres. Cela vous inquiète ? Oui un petit peu, je n'arrive pas à savoir si elle ne veut plus me parler ou si elle ... Harry s'interrompit, se demandant s'il était bien sage de parler de ses craintes au sujet de Cho à un parfait étranger. Il attendait que monsieur Rimhell lui pose une question mais ce dernier laissa le silence s'installer. Harry ne supporta pas le silence, en plus le fait de raconter cela à quelqu'un le soulageait, il reprit donc sa phrase. Ou si elle n'a pas un problème plus sérieux qui l'empêche de m'écrire. A quel genre de problème pensez-vous monsieur Potter ? Vous paraissez très préoccupé par ce silence de votre ami. Je pensais que les adeptes de Voldemort, pouvait peut être s'en prendre à elle pour m'atteindre moi. Ce ne serait pas la première fois. Harry remarqua que Monsieur Rimhell ne sembla pas affecter par le nom du seigneur des ténèbres. D'accord, d'accord. Je dois vous dire monsieur Potter que je suis un peu surpris par ce que vous venez de dire. Tous vos autres camarades sont inquiet à cause des Répurgateurs mais vous, vous êtes inquiet à cause de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcez-le-nom. Vous ne croyez pas à son retour, c'est çà ? S'énerva légèrement Harry. Monsieur Potter, nous ne sommes pas ici pour nous occuper de ce que je crois ou pas mais de ce que vous, vous croyez. Si vous croyez en son retour alors j'y croirais lorsque nous seront ensemble. Cela va vous va ? Non pas vraiment ! Répliqua sèchement Harry. Désolé monsieur Potter mais nous allons arrêter là pour aujourd'hui. J'ai d'autres patients après vous et puis vous avez des cours à suivre. Mais nous nous reverrons bientôt, au revoir monsieur Potter. Monsieur Rimhell se leva de son fauteuil et accompagna Harry jusqu'à la porte.

Les cours de l'après-midi furent vite passés et Harry put se rendre sur le terrain de Quidditch qu'il avait réservé pour la soirée afin de commencer les sélections des futurs membres des Gryffondor. Il avait décidé de commencer par la sélection des poursuiveurs, il avait penser depuis plusieurs jours à une série d'épreuves pour le test où les candidats devaient passer à travers une série d'obstacles tout en passant le souaffle à Ron le plus vite possible entre chaque obstacle. Harry fut étonné de voir le nombre de candidats mais Ed Warner le goal de l'équipe depuis le départ d'Olivier Dubois lui expliqua que de nombreux élèves rêvaient de participer à un match aux cotés de deux internationaux espoir. Après avoir fait passer tous les candidats, Harry savait déjà qu'il sélectionnerait Ginny qui avait fait un très beau parcours. Cependant pour le dernier poste Harry hésitait entre un élève de troisième année, une jeune fille de cinquième année et à sa grande surprise Parvati qui l'avait vraiment surpris autant par son inscription que par sa prestation sur le parcours. Ce fut le tour de la sélection des batteurs, Harry fut soulagé en voyant le peu de candidat pour ce poste. Après un rapide passage des quelques candidats, Harry décida que les deux prochains batteurs de l'équipe seraient les frères Crivey. Lorsque tout fut terminé, il était l'heure du repas, Harry resta un moment seul dans le stade pour revoir ses notes afin de sélectionner correctement. Le choix était vraiment difficile les concurrents se valaient tous plus ou moins. Une voix l'extirpa de ses réflexions , il sortit le nez de ses notes et vit Parvati qui se tenait devant lui.

Parvati, qu'est-ce que tu fais encore là ? Le test est terminé. Je voulais savoir si j'étais retenue comme attrapeuse ou pas ? Franchement je t'avoue que j'hésite beaucoup pour le troisième attrapeur. Ah bon et qui sont les deux premiers que tu as sélectionné ? Et bien il y aura Ron c'est évident. Ensuite j'ai décidé de prendre Ginny, elle est très habile sur un balai. Mais pour le troisième, j'ai vraiment du mal à me décider. Suis-je toujours en course ou pas ? Lui demanda-t-elle d'une voix hésitante. Je suis perplexe Parvati, tu as fait un très beau parcours mais j'ai l'impression que tu ne t'investit dans le Quidditch que depuis peu de temps, est-ce que je me trompe ? Non, tu as raison Harry. J'ai commencé à m'entraîner depuis que j'ai lu un article sur toi dans un Sorcière Hebdo de cet été. Sincèrement, j'ai peur que lors d'un match tu ne sois pas aussi efficace que dans le parcours, c'est beaucoup plus difficile, je ne sais pas si tu auras assez de pratique pour y arriver, expliqua Harry. Ce parcours n'est pas vraiment représentatif de ce qui peut se produire lors d'un match. J'en suis consciente Harry mais ce qui tu viens de me dire est aussi valable pour tous les autres. Eux non plus n'ont jamais joué dans de vrais matchs. J'aimerais tellement jouer dans l'équipe, s'il te plaît Harry. Je sais bien qu'ils n'ont jamais joué dans un vrai match mais je pense que contrairement à toi, ils ont dû jouer entre eux dans des conditions plus proche d'un match que ce simple parcours. Harry était gêné de s'expliquer sur sa décision, il sentait que Parvati tenait beaucoup à ce poste. Harry je t'en conjure. J'ai vraiment envi de m'investir dans quelque chose cette année, je me sens un peu seule ces temps-ci. Lavande et moi, on est un peu en froid en ce moment. La pratique du Quidditch me permettrait de me changer les idées et puis je trouve vraiment ce sport passionnant. Bon, d'accord je vais y réfléchir mais je préfère te prévenir que tu n'es pas en tête dans mon classement alors ne te fait pas trop d'illusion, déclara Harry en se levant pour prendre la direction des vestiaires. Je vois ! Une dernière chose Harry, n'oublie pas que c'est ma dernière année à Poudlard. Je n'aurai plus jamais l'occasion de jouer dans l'équipe de Gryffondor. Par contre eux pourront bien avoir l'occasion après le départ de Ron puis celui de Ginny. Alors laisse-moi une chance, s'il te plaît. Ne me refais pas le coup du bal de Noël ! Parvati s'éloigna sur ces dernières paroles.

Harry rejoignit Ron et Ed dans les vestiaires, les trois garçons se rendirent ensemble à la salle de banquet en parlant du choix des nouveaux joueurs. Ron était très content que Ginny rejoigne les rangs, par contre il trouvait que le frères Crivey n'étaient pas vraiment des batteurs dans l 'âme. Harry n'eut pas besoin de chercher de nombreux arguments pour justifier son choix à Ron, il y avait pas vraiment beaucoup d'autres candidats pour les concurrencer, il s'agissait plutôt d'un choix par défauts. Ron et Harry mangèrent ensemble en continuant à parler du choix du dernier poursuiveur, Harry se garda bien de parler de sa conversation avec Parvati. Le reste de la soirée, Harry révisa longuement ses leçons de métamorphose, il se sentait un peu léger depuis sa longue conversation avec Monsieur Rimhell le psychiatre. Il dut ensuite commencer à élaborer le programme d'entraînement de l'équipe.

L'atmosphère du Pub était enfumée et les lumières faibles empêchaient de bien voir le visage des clients. Dans une table coincée dans un recoin de la salle, deux hommes discutaient en scrutant le reste de la salle. L'un des deux, un homme brun assez séduisant et au regard intense caressait la tête d'un gros chien noir. L'autre homme, un peu moins jeune se pencha vers lui et murmura.

Tu es sûr de ton renseignement ? Je ne vois personne qui corresponde à ce que l'on cherche. Sois patient, on ne tombe pas toujours sur ce que l'on veut du premier coup. Il faudra peut-être revenir plusieurs fois avant de les trouver. Mais je te le redis, je suis persuadé que mon informateur est une source fiable, répondit le beau jeune homme brun. Je ne contredis pas ton informateur, mais ça fait déjà une semaine que nous venons dans ce pub pourri. Je commence à désespérer, je me demande vraiment si ces types viendront et surtout dans la tenue que ton informateur a mentionné, répliqua l'autre. Je sais bien que s'ils viennent avec ce genre de vêtements, ils feront un peu tache avec le décor mais après tout c'est peut être leur but. Je suis persuadé que c'est en se faisant remarquer qu'ils recrutent leurs futurs membres. Tiens regarde Rémus, la patience est finalement récompensée, les voilà. Le jeune homme fit un discret signe de la tête en direction de trois hommes en costume sombre qui venaient d'entrer dans le pub.

Les trois hommes portaient de beaux costumes mais très stricts et tous avec des couleurs proches du noir. Malgré la faible luminosité des lieux, ils conservaient tous les trois leurs lunettes de soleil sur eux. Ils se mirent à scruter le pub rapidement, avant de s'installer au comptoir et de commander une boisson.

Mais c'est fou, ces gars n'ont vraiment rien de discret, c'est quasiment de la provocation une telle tenue ici. Altaïr, tu crois vraiment que ce sont eux ? J'en suis persuadé ! La description colle parfaitement, regarde bien ils portent tous un pendentif illustrant une croix enflammée et puis l'oreillette qu'ils portent ! Tout concorde avec les renseignements que nous avons obtenus ces derniers jours. Ce n'est plus le moment d'hésiter ! Patmol, c'est à toi de jouer, murmura Altaïr à l'oreille du gros chien noir.

Le gros chien sortit de sa torpeur et se faufila entre les clients du pub et s'approcha doucement vers l'un des trois hommes. Il s'assit à côté des pieds de l'homme et tourna la tête en direction d'Altaïr et de Rémus qui lui firent un signe de la tête. A ce moment, Patmol se releva et leva la patte pour se laisser aller sur la jambe de l'homme au costume qui se mit à hurler en comprenant d'où venait cette chaleur sur sa cheville.

Non mais c'est pas vrai ! Regardez-moi ce sale bâtard ! hurla-t-il en se levant. Il tenta de frapper Patmol mais ce dernier esquiva le coup de pied et se dirigea promptement vers la porte de sortie.

L'homme se mit à le poursuivre en sortant du pub, rapidement suivi par ses deux comparses. Altaïr et Rémus ne mirent pas longtemps avant de les suivre. Dès qu'il fut sorti du pub, Patmol attendit un instant afin de voir si son poursuivant était bien derrière lui. Dès qu'il en eut la confirmation, il aboya fortement pour attirer son attention puis se faufila dans une ruelle sombre. Il courut un court instant avant de se retrouver bloquer contre une grille. Le bruit des chaussures de l'homme se rapprochait, l'homme s'arrêta à quelques mètres de lui.

Je vais te saigner sale bête ! dit-il en sortant un couteau.

Il s'approcha de Patmol qui se mit à grogner en montrant ses crocs. L'homme tenta un coup d'estoc mais le chien esquiva et lui mordit fortement le poignet , l'obligeant à lâcher son arme. L'homme fit un rapide mouvement en arrière.

Espèce de bâtard, tu vas me le payer ! Doucement mon gars, tu vas laisser mon chien tranquille ou tu auras affaire à moi ! hurla Altaïr de l'autre bout de la ruelle. Ah, cet animal vous appartient ! Parfait, c'est donc vous qui aller prendre pour lui. L'homme au costume se dirigea rapidement en direction d'Altaïr qui en fit de même.

L'homme fit craquer ses phalanges et lorsqu'il fut très proche d'Altaïr tenta de lui assener un coup de poing. L'Auror dévia d'un mouvement de la main le bras de son adversaire et avant que ce dernier n'enchaîne sur un autre coup, il dégaina un pistolet et le posa sur le front de l'homme au costume.

Je crois que si j'étais vous je me calmerais ! A moins que vous ne souhaitiez rejoindre promptement notre seigneur Jésus Christ. Mais je vois que vous arborez sa croix en pendentif alors comme je vois que vous êtes un homme pieux, j'espère de tout cœur que vous choisirez la sagesse, déclara Altaïr en appuyant le canon du pistolet un peu plus fortement sur le front de son adversaire. Les gars ! Qu'est-ce que vous fabriquez ? Venez m'aider ! hurla l'homme. En restant immobile. Restons-en là mon ami et acceptez mes excuses pour l'attitude de mon chien. Mais comme le dit Saint Jean François d'Assise, tous les animaux sont nos frères, leurs vies ont autant de valeur aux yeux de notre Seigneur que les nôtres. Comprenez donc que je ne souhaite pas vous laisser faire du mal à mon chien, tout comme je ne veux pas faire de mal à l'un de mes frères humains. Quant à vos compagnons, ils ne peuvent pas intervenir car ils sont actuellement dans une position délicate face à un de mes amis. Vous avez raison, inutile de nous entre-tuez entre gens de foi ! Vous pouvez rangez votre arme, et pardonnez de m'être emporté. L'homme au costume se détendit et tendit la main à Altaïr. Merci de votre compréhension, répondit Altaïr en rengainant son arme et en serrant la main de l'homme. Rémi, c'est bon tu peux les laisser aller ! hurla-t-il. Dites-moi, c'est la première fois que je vous vois ici. Vous êtes nouveau en ville non ? En effet, mon ami et moi arrivons tout juste de Londres. Et nous cherchons du travail dans la région, répondit Altaïr en souriant. Oh et dans quelle branche ? Disons que nous cherchons à trouver un travail exploitant nos capacités d'anciens policiers si vous voyez ce que je veux dire. Au fait, je peux vous posez une question ? Ca dépend ? Que voulez-vous savoir ? demanda l'homme au costume. Votre pendentif, c'est la première fois que je vois une telle façon de représenter la croix du christ. C'est étrange, elle est enflammée un peu comme celle qu'utilisait les chevaliers du clan, si vous voyez ce que je veux dire. Oui, je vois très bien à quoi vous faites allusion. L'homme réfléchit un moment puis reprit. Je connais peut-être quelqu'un qui pourrait vous employer car il a besoin d'hommes comme vous. Où peut-on vous joindre ? Oh vraiment ! Merci mon ami, vous pouvez me joindre moi et mon ami à l'hôtel St andrew, demandez Adam et Rémy. Altaïr était ravi. Et encore désolé pour ce qu'à fait mon chien. Ca va n'en parlons plus maintenant. A très bientôt sûrement, conclut l'homme en s'éloignant.

Altaïr s'approcha de Patmol et s'agenouilla à ses côtés, il posa sa main sur l'épaule du chien et se mit à la secouer. Il secouait l'épaule du chien en lui disant à l'oreille.

Harry, Harry ! Réveille-toi ! Hein quoi ? Qu'est-ce que ! Harry se releva en sursaut, devant lui se tenait Hermione. Hermione mais qu'est-ce que tu fais là et où sont Altaïr, Rémus et Sirius ? Tu as encore fait un rêve Harry ! Nous sommes dans la salle commune de Gryffondor et tu t'étais endormi sur tes cours, lui dit tendrement Hermione. Il est tard, tu ferais mieux d'aller te coucher. Tu as raison comme toujours. Et toi que fais-tu là, à cette heure ? Moi et bien je faisais des rondes, je suis obligée de le faire en tant que préfète, surtout que les nouveaux sont bien turbulents. Il y a une forte tête parmi les garçons mais tu dois le connaître, c'est ton futur beau- frère, dit Hermione en riant. Hermione ! ! Non, laisse, j'ai rien dit, continua-t-elle en montant les escaliers du dortoir des filles.