Orochi

Oh non, c'est pas vrai ! s'exclama Harry, les multiplettes toujours fixées en direction du prisonnier des Sorciers de Sécurité. Harry, mais qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu vois ? s'inquiéta Hermione.

Le visage grave et sans un mot, Harry tendit les multiplettes à Hermione. Pendant ce temps les Sorciers de Sécurité amenèrent l'inconnu au centre du terrain et l'attachèrent avec des liens magiques à un grand poteau de bois. Hermione prit enfin les multiplettes et regarda en direction du prisonnier.

Non ! hurla-t-elle. C'est ce que je craignais, il s'est fait prendre. Hermione, mais de quoi parles-tu ? Tu connais le prisonnier ? s'étonna Ron en se retournant vers son amie. Oui, je le connais...La voix d'Hermione fut couverte par celle de Lucius dont la puissance était telle qu'elle raisonnait dans tout le stade. Elèves de Poudlard, Professeurs ! Je vous ai tous réunis ici sous l'autorité conférée aux Sorciers de Sécurité par le Ministère de la magie. L'affaire est très grave et je ferais tout pour arriver à la résoudre. Le jeune homme que nous avons amené devant vous aujourd'hui a été capturé dans un des centres où nous hébergeons les parents d'enfants moldus qui ont accepté les termes de l'ordonnance 21. Il a pénétré dans l'enceinte de ce camp pour tenter de remettre des documents à l'une de ces familles, malheureusement avant d'être capturé, il a eu le temps de brûler les dits documents. Il a du lancer un sonorus pour avoir une telle voix, expliqua Ron. Hermione si tu connais cette personne alors ça veut dire qu'il rendait visite à tes parents, c'est ça ? Oui c'est bien ça ! répondit la jeune fille, la gorge nouée, juste avant que la voix de Lucius reprenne. Si je vous ai fait tous venir dans le stade jeune gens, c'est pour que vous preniez conscience du châtiment exemplaire qui attend chaque personne qui trahirait notre monde. Parce qu'en tentant de prendre contact avec vos parents moldus, vous faites un acte illégal qui vous place dans une position de traître aux yeux de la justice du Ministère. Voilà pourquoi, j'ai reçu l'ordre du ministère d'obtenir l'aveux de ce traître, aveux qui me permettra de savoir qui est le commanditaire car il est évident que ce jeune sorcier n'est que l'émissaire d'un des élèves de cette école. Nous allons donc le faire parler, mais pour l'exemple nous n'allons pas utiliser le veritaserum. Lucius lança alors un sonorus sur le prisonnier.

Pendant ce temps dans les tribunes Hermione avait pris le chemin de la tour d'observation réservée aux professeurs et marchait d'un pas rapide en bousculant toute personne sur son passage. Ron et Harry tentaient de la suivre en l'interpellant.

Hermione, mais où vas tu comme ça, attends nous ! s'exclamait Ron. Où je vais, mais c'est évident je vais voir Dumbledore pour qu'il arrête ça immédiatement. Je ne vais pas rester sans rien faire, à attendre que ce cinglé de Malefoy fasse du mal à Ryudo ! s'exclama Hermione qui s'était arrêtée un instant pour répondre à Ron. Ryudo, c'est ce japonais que tu avais embrassé, c'est bien ça ! Mais que vient-il faire à Poudlard ce gars ? Tu vas pas me dire que... Ron fut coupé par Harry. Bon Ron, c'est pas le moment de faire une crise de jalousie ! Hermione, je crois que tu devrais être un peu plus calme et surtout ne pas te faire remarquer, temporisa Harry. Mais enfin Harry comment veux tu que je reste calme, alors que Ryudo est dans cette position par ma faute ! continua à hurler Hermione le visage déformé par la rage. Réfléchis Hermione, si tu continues à hurler son nom comme tu le fais, les Sorciers de Sécurité présents dans les tribunes ne vont pas mettre longtemps à faire le rapprochement entre lui et toi. La remarque calme d'Harry fit mouche et Hermione se tue.

Au même instant la voix de Lucius reprit son emprise sur le stade.

Jeune homme, allez vous enfin nous dire qui vous a demandé d'emmener ces documents dans le camp de parent moldus ? Mais le jeune japonais ne répondit rien. Très bien jeune homme, nous allons voir si votre volonté est aussi forte après un traitement approprié aux traîtres dans votre genre. ENDOLORIS !

Le sort impardonnable frappa Ryudo en pleine poitrine et lui fit pousser un hurlement de douleur qui, amplifié par le Sonorus, retentit avec violence à travers tout le stade. Un cri insupportable pour les oreilles d'Hermione qui s'écroula en se bouchant les oreilles pour ne plus entendre et en suppliant Harry et Ron de faire quelque chose pour arrêter ça. Ron resta là debout devant son amie effondrée, ne sachant que faire. Harry apitoyé par Hermione s'agenouilla et la prit dans ses bras pour tenter de la réconforter mais rien n'y faisait.

Les cris de Ryudo étaient de plus en plus intenses, des pleures et des cris d'horreur commencèrent à se faire entendre dans les gradins mais ils restaient très faibles en comparaison de l'intensité de ceux de Ryudo. Soudain une puissante et terrible voix s'éleva aux dessus des autres, si puissante que Lucius en fut déconcentré et stoppa son sortilège impardonnable.

MONSIEUR MALEFOY, JE VOUS ORDONNE DE LAISSER CE GARCON TRANQUILLE !

Harry regarda en direction de la voix et aperçut que Dumbledore s'était levé dans la tribune des professeurs, jamais Harry n'avait vu son directeur ainsi. Il paraissait être plus grand, plus imposant que Hagrid. Harry avait- il la berlue ? Il semblait voir une aura rougeoyante autour de la silhouette de Dumbledore. Cela rappelait à Harry l'impression de puissance qu'il avait ressentit lorsque Dumbledore avait neutralisé Barry Croupton Junior, mais en nettement plus puissant. Pendant un instant le stade fut silencieux et Lucius abaissa sa baguette. Puis il se secoua la tête comme pour reprendre ses esprits.

Professeur Dumbledore, j'exigerais de votre part que vous n'utilisiez plus un sortilège de charme par la voix sur moi ! Dans le cas contraire, je me verrais dans l'obligation de vous faire arrêter pour entrave à l'action des Sorciers de Sécurité et haute trahison. Je n'arrêterais pas ce que je suis en train de faire, car je suis en mission pour le Ministère, si vous continuez à vous mêler de mon enquête je pourrais très bien vous faire renvoyer de votre poste de directeur ! Alors Dumbledore que choisissez- vous ? La voix froide et cinglante de Lucius rappela à Harry celle de Voldemort dans le cimetière.

Les deux hommes se regardèrent un long moment sans parler, puis Dumbledore se rassit sans autre commentaire. Lucius afficha un large sourire de victoire et releva à nouveau sa baguette vers Ryudo.

Allez, donne-nous donc le nom du commanditaire et j'arrêterais de te faire souffrir. ... Ryudo releva la tête en reprenant son souffle, il sourit innocemment. C'est un secret ! déclara-t-il naïvement. Très bien ! s'exclama Lucius le visage fou de rage. Endoloris !

Le sortilège frappa de nouveau la poitrine de Ryudo de plein fouet, son cri était encore plus horrible que la première fois. Harry serrait Hermione dans ses bras pendant qu'elle tremblait en pleurant à chaudes larmes sous le regarde de Ron qui restait immobile et renfermé. Contrairement à la première fois, le stade était d'un silence impressionnant, de toute évidence les menaces de Lucius avaient impressionné la majorité des élèves. La voix de Dumbledore se fit à nouveau entendre dans le stade mais sans la puissance de la fois précédente.

Monsieur le Commissaire, je ne voudrais pas intervenir dans votre enquête. Toutefois, je me permettrais de vous faire remarquer qu'étant le directeur de cette école, je me dois de ne pas infliger un tel spectacle à mes élèves. Je vous prierais donc d'arrêter cette torture immédiatement. Dans le cas contraire, je me verrais dans l'obligation de faire évacuer les élèves des gradins. Oh je vois ! Lucius venait de stopper son doloris alors que Ryudo la bouche grande ouverte semblait chercher de l'oxygène autour de lui. Lucius réfléchis un moment puis répondit à Dumbledore. Vous avez raison Albus, je vais arrêter ce traitement. De toute façon l'exemple que je voulais faire est à mon avis bien passé parmi vos élèves.

Lucius rangea sa baguette sous son imperméable et en sortit une petite fiole en s'approchant de Ryudo qui venait tout juste de retrouver son souffle.

Bien, puisque vous refusez d'avouer sous la douleur, nous allons utiliser un moyen plus sûr. Grâce à ce veritaserum, vous allez tout nous dire nettement plus rapidement. Ainsi j'aurai le nom de ce traître qui tente de faire parvenir des informations à ses parents malgré l'interdiction. Lucius tendit la main pour prendre le menton de Ryudo, mais ce dernier l'arrêta et lui demanda : Que va-t-il arriver à cette personne lorsque je vous aurai donné son nom ? Le japonais avait beaucoup de mal à garder une voix digne mais il montrait beaucoup de volonté pour ne pas laisser transparaître sa douleur. C'est évident jeune homme, il ira immédiatement passer quelques années à la prison d'Azkaban ! répondit Lucius avec arrogance.

Pendant ce temps dans les tribunes, Harry avait relevé Hermione en la tenant par les épaules. La jeune fille commençait à arrêter de pleurer, blottit dans les bras d'Harry elle frissonna en entendant Azkaban.

C'est pas trop tôt ! s'exclama Ron. Mais enfin Hermione, qu'est-ce que tu as demandé à ce type pour qu'il se mette dans une telle situation ? Franchement, je vois pas comment on va faire pour s'en sortir, il ne résistera pas au veritaserum. Je crois qu'il serait temps de s'en aller et de trouver un moyen de te cacher Hermione. Ron ! hurla-t-elle. Je n'abandonnerais jamais Ryudo comme une lâche, pour qui me prends-tu ? Les yeux rouges et les cheveux en bataille, elle était terrifiante à voir. Taisez-vous, tous les deux ! On va se faire remarquer et c'est vraiment pas le moment. Il faut trouver une solution...

Soudain Ryudo éclata de rire et avec une voix pleine d'assurance, amplifiée par le sonorus de Malefoy, fit une déclaration qui surpris tout le monde.

Vous n'arriverez jamais à me faire dire le nom de cette personne ! Et puisque vous semblez prêt à me faire boire cette potion pour obtenir l'information en question, je vais offrir à la dite personne ce que j'ai de plus précieux. Pour la protéger, je vais sacrifier mon âme. Je vous préviens, n'essayez pas de m'arrêter car vous risqueriez votre vie. Ryudo termina sa phrase en psalmodiant une incantation en japonais. HAHAHA, je ne pensais pas qu'un Doloris si court puisse vous plongez dans la folie. Mais voilà que vous nous menacez dans votre situation. J'ignorais que les asiatiques avaient un tel sens de l'humour.

Lucius tenta de nouveau de saisir le menton de Ryudo pour lui faire boire le veritaserum mais à ce moment là, la chemise du jeune homme se mit à brûler au niveau du torse dévoilant des inscriptions rougeoyantes sur sa poitrine. Il fut soudainement pris de violents spasmes dans tout le corps. Ses membres s'agitaient dans tous les sens. Les inscriptions s'effacèrent lentement et les spasmes augmentèrent encore, tant et si bien que Ryudo parvint à se libérer des liens magiques qui lui bloquaient les mains. Lucius fit deux pas en arrière devant l'étrangeté de ces événements. Plus retenu par ses liens, Ryudo tomba sur ses genoux en se tenant la tête entre ses mains, tout son corps tremblait comme une feuille. Il resta un moment dans cette position devant l'assistance étonnée d'un tel spectacle. Puis dans un violent cri de douleur, Ryudo s'effondra sur le sol juste aux pieds de Lucius.

Qu'est-ce qui se passe, on dirait qu'il est mort ! Il ne bouge plus. Ron, ne dis pas des choses comme ça devant Hermione, répliqua sèchement Harry en voyant l'expression d'horreur sur le visage d'Hermione qui était muette depuis un moment.

Un grand émoi s'empara des tribunes en voyant le corps inanimé du japonais. Lucius donna l'ordre aux deux Sorciers de Sécurité qui l'accompagnaient d'emporter le corps en dehors du stade. Les deux jeunes Sorciers de Sécurité s'approchèrent et soulevèrent Ryudo par les bras. En un instant le japonais se releva et d'un mouvement d'une rapidité extrême saisit chacun des deux agents par la gorge et les souleva au-dessus du sol. Les deux jeunes Sorciers se débattaient mais les mains de Ryudo les étranglaient violemment et après quelques secondes, ils cessèrent de se débattre. Ryudo les projeta à quelques mètres à côté de Lucius qui n'en revenait pas. Il regarda attentivement Ryudo afin de comprendre ce qui venait de se passer. Ce n'était plus le jeune homme qu'il venait de torturer qui se tenait en face de lui. Les yeux rouges et les cheveux dansant tels des flammes agitées par le vent, le japonais arborait un grand sourire en regardant ses mains et ses bras comme s'il les voyait pour la première fois de sa vie.

Mais qu'est-ce que tu es, nom d'un troll ! hurla Lucius Malefoy en dégainant sa baguette maladroitement. Avada Ke...

Avant même qu'il ait rabaissé sa baguette, Ryudo l'avait rejoint avec une telle célérité que Lucius eut l'impression qu'il avait transplané. Le bras gauche de Ryudo bloqua la main de Lucius qui tenait sa baguette, son autre main saisit Lucius à la gorge et la serra avec violence. Ryudo souleva Lucius de son bras droit jusqu'à ce que ses pieds ne touchent plus le sol. Lucius commença à pâlir et à se débattre en étouffant, il tentait désespérément de crier mais la prise de Ryudo ne laissait passer aucun souffle de sa part. Dans un effort désespéré, Lucius réussit à crier « Détraqueurs ! Tuez-le ! ». Les deux détraqueurs foncèrent à une vitesse folle en direction de Ryudo, ce dernier se débarrassa de Lucius en le jetant à quelques mètres puis se mit en garde. Les deux détraqueurs se mirent à tourner autour de lui très rapidement en effectuant des cercles concentriques, Harry pensait qu'ils étaient en train d'attaquer directement l'âme de Ryudo. Il savait pour avoir eu affaire à eux quel supplice devait subir le jeune japonais, mais étrangement ce dernier restait debout sans bouger face à l'assaut des gardiens d'Azkaban. Soudain Ryudo éclata d'un rire frénétique.

Inutile Démons ! Vos attaques ne peuvent fonctionner contre moi, repartez ou je vous détruirais. Ryudo regarda alternativement les deux détraqueurs qui s'éloignèrent de lui immédiatement. Bon, j'en avais pas fini avec toi misérable petit vermisseau ! hurla-t-il en s'approchant à nouveau de Lucius qui reculait en rampant complètement terrorisé. Mais qu'êtes-vous donc ? s'époumona le père de Drago. AHAHAHAHA ! Qui je suis, HAHAHAHA ! Mon nom est inconnu aux humains mais pour autant que je m'en souvienne, ces derniers me surnommaient O-RO-CHI ! Mais il y a bien longtemps que je n'ai pas été libre de mes mouvements. C'est si étrange de retrouver la capacité de pouvoir bouger. Tu as l'air bien effrayé petit mortel, mais tu as de la chance que je ne sois pas dans mon corps original sinon tu aurais déjà rejoins tes acolytes. Je me sens un peu à l'étroit dans cette enveloppe, mais je m'en contenterai.

Ryudo continua d'avancer vers Lucius. Le visage toujours aussi fou et menaçant, il n'était plus qu'à quelques mètres du sorcier lorsque Dumbledore s'interposa. Le directeur de l'école venait de surgir de nulle part et pointait sa baguette en direction du japonais.

Vous ne passerez pas ! Je vous ordonne de quittez ces lieux. Partez immédiatement de mon école ! Qui êtes-vous vieil homme ? demanda Ryudo avec une voix étrangement grave.

Dumbledore se mit alors à parler dans une langue étrange, Harry cru reconnaître quelques similitudes avec le japonais mais ce n'était pas exactement cela. Une chose était sûre, c'est que Dumbledore semblait impressionner Ryudo qui venait de s'arrêter d'avancer en sa direction. Ils restèrent un long moment à s'observer sans bouger, sans rien dire. Tous le monde dans le stade regardait la scène sans rien faire, comme si le temps ne s'écoulait plus. Puis sans crier gare, Ryudo se mit à courir à une vitesse folle en direction des tribunes opposées à Dumbledore et dans une série de bonds prodigieux, il sauta par dessus les gradins et disparut du terrain de Quidditch.

Il fallut beaucoup de temps et d'effort pour calmer tous les élèves de l'école dans les gradins, les professeurs furent mis à rude épreuve. Harry, Ron et Hermione en profitèrent pour s'éclipser rapidement en direction de la tour de Gryffondor. Harry tenait Hermione par les épaules pendant que Ron vérifiait que la voie était libre, la jeune fille ne cessait de dire que ce n'était pas Ryudo, qu'il n'était pas capable de faire des choses pareilles. Ils arrivèrent dans la salle commune et profitèrent de l'absence de leurs camarades pour parler.

Vous avez vu ce que ce type a réussi à faire ? C'est dingue, j'arrive pas à croire qu'il ait pu se faire prendre alors qu'il a pu tuer sans difficulté deux Sorciers de Sécurité et faire fuir deux détraqueurs. Ron, il n'était pas lui-même ! Sinon il n'aurait jamais fait de telles choses et puis il n'aurait pas fait fuir les détraqueurs ! cria Hermione visiblement très en colère. Tu as la mémoire courte Hermione lorsqu'il s'agit de beaux garçons ! Après avoir choisi un adepte de la magie noire avec Krum, tu tombes sous le charme d'un japonais complètement dément... Tu te rappelles pas l'année dernière c'est lui qui a tué Crabbe et Goyle Senior et après il a bien failli s'en prendre à nous. Ron, je crois qu'il est évident pour tout le monde que Ryudo n'était pas lui-même. Tu as bien entendu que lorsque Lucius lui a demandé qui il était, il a répondu un truc bizarre ! Même Dumbledore lui a parlé dans une langue étrange, répliqua Harry d'une voix calme pour arrêter la dispute naissante.

Ca va Harry j'ai bien vu comme toi, mais Dumbledore n'a fait que lui parler en japonais rien de plus ! Rien d'anormale ! Non Ron ça n'était pas du japonais ! s'écria Hermione en commençant à pleurer de nouveau. Bon je vois bien que de toute façon, j'aurai toujours tord alors je vous laisse ! Raz le bol de toujours me faire contredire... En tout cas Hermione, tu aurais pu me dire que tu continuais à voir ce type... Tu m'as d'écu... Bonsoir. Ron monta dans le dortoir des garçons.

Hermione éclata en sanglot devant Harry qui ne savait plus quoi faire, il fallait qu'il agisse vite pour que personne ne la voit pleurer ainsi. Il monta rapidement dans le dortoir sans faire attention à Ron, il saisit sa cape d'invisibilité et redescendit auprès d'Hermione. Il la prit dans ses bras pour l'attirer dans un coin de la pièce et il se cacha sous la cape avec elle, il lança un silentio sur Hermione qui continua de pleurer en silence. Ils restèrent là un long moment en attendant que tous les élèves partent en cours, ils aperçurent même Ron partir, mais ils restèrent là. Harry ne savait pas comment réconforter Hermione, il se contenta la prendre tendrement par les épaules en lui posant la tête sur sa poitrine.

Hermione pleura longuement dans les bras d'Harry, finalement les larmes finirent par se tarirent. Elle demeura encore un moment dans les bras de son ami et fini même par s'assoupir. Harry attendri, resta immobile jusqu'à ce qu'elle se réveille pratiquement une heure plus tard. Les deux amis se relevèrent et sortir de dessous la cape.

Hermione, je crois que c'est l'heure du repas ! Il faudrait que nous allions manger avec les autres ! Oui Harry, c'est une bonne idée... Même si je n'ai pas faim, il ne faudrait pas que j'attire les soupçons.

Les deux amis entrèrent dans la grande salle sous le regard étonné de leur camarade, ainsi que sous les sifflements des Serpentards. Ils s'assirent en silence et commencèrent à manger un peu sans grande conviction, mais quelques minutes plus tard le professeur Rogue s'approcha d'eux.

Miss Granger, veuillez me suivre immédiatement je vous pris ! demanda-t-il de sa voix mielleuse Oui professeur ! répondit-elle en se levant immédiatement. Où l'emmenez vous ? s'écria Ron. Monsieur Weasley, je vous demanderais de me parler sur un autre ton et de vous occuper de ce qui vous regarde, répliqua sèchement Rogue en guidant Hermione en dehors de la grande salle.