Chapitre 1 :
Adara Selwyn
Hello mes petits koalas, aujourd'hui je vous propose ma première vraie fanfic sur ce site. Je suis tellement heureux, car c'est sur Harry Potter, aka ma toute première source d'inspiration pour écrire. Pour présenter en bref le format, je me base essentiellement sur les films car c'est le support que je connais le mieux (et j'ai déjà 300 000 idées sans y ajouter tout ce qui se passe dans les livres lol) Cette histoire suit un personnage totalement original, de ma création, qui va interagir avec tous ls personnages connus sans trop différé de l'histoire des films. J'espère que cette histoire vous plairas autant qu'à moi. Sur ce, bonne lecture mes koalas. 3.
Je dormais profondément quand on vint frénétiquement frapper à ma porte de chambre. La voix criarde qui m'ordonna de me lever était celle de ma mère. Je lançai un sombre regard à la porte et fourrai ma tête sous mon oreiller en grommelant. Je finis quand même par sortir de ma chambre.
Maman : Tu es enfin levée, sale, fainéante ! Grogna ma mère en jetant une assiette sur la table. On est peut-être en Juillet, mais ça ne te donne pas le droit de dormir jusqu'à pas d'heure, Adara.
Adara : Depuis quand vous êtes aussi aigris Fariga Selwyn ?
Fariga : Depuis qu'un inconnu m'a mis enceinte, il y a onze ans, et que je dois joindre les deux bouts pour te nourrir.
Adara : Il fallait m'abandonner dans ce cas...
Ma mère étouffa sa colère, mais ses yeux ne mentaient pas, ce n'était pas l'envie qui lui manquait au fond d'elle. J'étais une fille horrible quand je le voulais.
Fariga : Adara, je te souhaite sincèrement de connaître la guerre qui a ravagé le pays la décennie dernière.
C'était la phrase préférée de ma mère. Chaque fois que je me plaignais, elle me la sortait. Sauf qu'en-dehors de ma sphère familiale, personne ne savait de quoi elle parlait. Ma mère et mon oncle évitaient le sujet comme la peste, comme si c'était tabou. Ni mes copines, ni mes professeurs ne savaient de quoi ma mère parlait. Une guerre dans les années quatre-vingt ? Jamais entendu, parler, me disaient tous ceux à qui je posais la question. De toute façon, tout ce qui s'était passé avant mes cinq ans, je dirais, était un secret très bien gardé par ma mère.
Nous vivions dans une petite maison de banlieue. Pour le coup, petite, c'était vraiment le mot idéal. Il n'y avait que trois pièces. Un grand salon couplé à une cuisine, ma chambre au fond et la salle de bain sur la droite. Ma mère dormait dans le canapé. Elle travaillait beaucoup et quand elle était à la maison, c'était pour me dire que je n'avais pas fait telle ou telle tâche ménagère. Ou pour m'engueuler sans raison. Aujourd'hui, elle ne travaillait pas, étrangement. Ça allait être, une journée, longue et pénible. Je pris un bouquin et alla m'allonger sur le petit brin de pelouse qui se trouvait devant la maison. J'avais vraiment dormi longtemps, il faisait déjà un soleil éclatant. Je venais de terminer ma troisième page lorsqu'un bruit étrange me déconcentra. Je crus d'abord à un sifflement, puis je vis une tâche sombre voler vers ma maison. Je devais rêver, ou avoir trop de soleil dans les yeux.
La tâche devint de moins en moins floue et sombre. Je ne rêvais pas, un hibou vola jusque chez moi et lâcha la lettre qu'il tenait dans son bec avant de repartir. C'était trop incroyable pour que je ne bouge. Mais je devais savoir ce que cette lettre contenait. Je tombai dénue en découvrant qu'elle m'était destiné.
Ms A. Selwyn
90, Gidley Way
Hosepath
Oxfordshire
L'enveloppe était cachetée d'un sceau de cire rouge. Je n'en avais jamais vu de pareil. Un étrange emblème avec un P majuscule en son centre J'ouvris délicatement le courrier et commençai à lire, le cœur serré.
COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers
Cher Ms Slewyn,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-jointe la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous attendons votre hibou le 31 Juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Ms Selwyn, en l'expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-adjointe
Je n'en étais pas certaine, mais je crois bien que la lecture de cette lettre me fit perdre connaissance un instant. Je dus relire le papier une bonne dizaine de fois avant de commencer à réaliser. Il était bien indiqué noir sur blanc que j'étais inscrite au collège de sorcellerie Poudlard, de SORCELLERIE. Je n'en revenais pas. À quel moment, moi, Adara Selwyn, j'étais digne d'être inscrite dans une école de magie ? Avais-je seulement des pouvoirs ? C'était forcément une blague de Myrtle, mon amie d'enfance. Ce n'était pas possible autrement. Sauf que c'était trop élaboré pour que ce soit elle. Je tournais la chose dans ma tête encore et encore sans vraiment y croire. Sans savoir pourquoi cette lettre m'apparaissait, comme une réponse. Comme s'il y avait toujours eu un vide dans ma vie. Vide qui devait se combler que par le fait que je sois une sorcière. Ma mère poussa la porte si fort qu'elle faillit sortir de ses gonds. La tête qu'elle fit en me voyant tenir cette lettre ne trompa pas. Cette histoire était belle et bien réelle.
Il fallut un bon moment à ma mère pour se remettre de l'arrivée de cette lettre. Peut-être que l'insulter pendant ce temps n'était pas une bonne idée ? Naturellement, elle ne commença absolument pas par me parler de mes origines, de ma famille ou quoi. Mais simplement me lâcher cette phrase "oui, tu es une sorcière ma fille. Je te l'ai soigneusement caché toute ta vie, la seule chose que j'ai accomplie d'ailleurs".
Putain, mais comment pouvait-elle paraître si calme en me lâchant une telle bombe ? Et puis quoi ? Mon père était un sorcier mort durant la guerre ? J'ai une sœur cachée ? Je la bombardais de questions de ce genre, tout en la méprisant verbalement.
Fariga : Bordel ferme-la, Adara ! En gueulant elle se lava d'un bond, renversant sa chaise au passage. Je pensais être prêtre. Mais j'ai su que ce n'était pas le cas quand j'ai détruit la première lettre...
Adara : Tu as fait quoi !? Tu le savais ! Tu le savais et tu ne m'a rien dit...
Fariga : Merde, ma fille... Cette histoire nous dépasse toutes les deux. Elle fit semblant de faire un malaise et se tourna vers la porte. J'ai besoin d'air. Je vais appeler ton oncle Orion, c'est lui qui va s'occuper de toi cet été.
Et elle sortie de la maison ainsi, sans rien dire de plus. Me laissant seule avec mon trauma et mes questions. Elle faisait souvent cela pour fuir la réalité, mais là, ce n'était pas le moment.
Je connaissais très bien mon oncle Orion, mais jamais nous ne sommes allés chez lui. C'était toujours à lui de venir à la maison. Et dire qu'il était le sorcier de la famille. Il accepta de prendre en charge ma formation express en magie à la condition que je ne parle pas du passé de la famille. Naturellement, j'acceptais, n'ayant pas vraiment le choix. J'en voulais sincèrement à ma mère pour ce qu'elle avait fait, en plus, elle avait le culot de disparaître. Plus j'y pensais moins je nous trouvais de ressemblance. Elle était grande avec un visage fin, de petits yeux noisettes et de longs cheveux noirs. Moi, j'avais des cheveux bruns qui tombaient sur mon visage aristocratique (c'était ce que les adultes disaient de moi.) j'avais aussi des yeux gris que les adultes trouvaient parfois hautains. Je n'ai jamais compris cette description de moi. Mais en voyant mon oncle Orion de près, je nous trouvais un air de ressemblance. Si ça se trouve, c'était mon père ? Il s'était peut-être marié en secret à ma mère, lui offrant son nom. Orion avait un style soigné, des cheveux bruns coiffé en catogan et une barbe bien taillée.
Mon oncle tenu sa promesse de me faire de découvrir le monde de la magie sans évoquer une seule seconde mon passé. L'envie de savoir qui j'étais me brûlait le cœur, mais si je voulais mes affaires scolaires, mon animal de compagnie et surtout ma baguette magique ; je ne devais en aucun cas parler de mes grands-parents, de ma mère ou de quoi que ce soit du passé. Oncle Orion avait un Hippogriffe chez lui, une magnifique créature ailée. Il me donnait souvent des termes compliqués comme ça. Par exemple, ma mère vivait chez les « Moldus », des gens sans pouvoirs magiques. C'était à la fois barbant et passionnant de l'écouter parler.
[...]
Orion m'amena sur le Chemin de traverse. Je me demandais sincèrement comment une allée aussi bruyante et magique pouvait se trouver en plein cœur de Londres sans que les "Moldus" ne la remarque. Tout ici me semblait merveilleux. J'avais envie d'acheter les meilleurs articles, un chaudron doré, mais il devait être en étain, une chouette, mais j'eus un hibou marron. Bref, c'était merveilleux d'être dans le monde de la magie. Heureusement qu'Orion avait les moyens d'assurer mes frais de scolarité. Dire qu'on vécu dans la pauvreté avec ma mère. Orion partit m'acheter mes livres, les choses les moins palpitantes de ma liste de fourniture, tandis que j'alla chercher ma précieuse baguette magique. Je voulais qu'elle soit la meilleure et la plus puissante.
Je fit la connaissance de M. Ollivander, un vieil homme très effrayant. Jamais je n'oublierai cette sensation de puissance en tenant ma baguette en main. J'étais prête à tout détruire. Bois d'orme et plume d'Hippogriffe pour le cœur, vingt-sept centimètres et très flexible. Je ne savais pas vraiment ce que ça valait, mais le vendeur m'assura que c'était une bonne baguette. Ma sensation de surpuissance s'arrêta quand je tombai sur un bel os. Cet os, était un garçon blond aux yeux encore plus gris que les miens, et à l'air encore plus hautain que moi. En voyant sa tête de fouine, je compris enfin le sens de ce mot. Je venais à peine d'entrer chez madame Guipure, pour acheter mes robes de sorcier, que je le rencontrai. Le blond me dévisagea avant de m'adresser un sourire suffisant. Ses yeux ne me mentaient pas, il attendait quelque chose de moi.
Le blond : Tu écoutais notre conversation ? Me lança-t-il d'un air méprisant.
Je ne savais absolument pas de quoi il me parlait et pourtant, il attendait une réponse.
Adara : Désolée, mais j'ignore qui tu es et de quoi tu me parles, lui répondis-je gênée.
Drago : Je suis Malefoy, Drago Malefoy. Sans m'en rendre compte, je pouffai de rire. Je crois n'avoir jamais entendu de nom si ridicule. Mon nom te fait rire ? Tu ne me donnes aucune envie de connaître le tien. Il passa devant moi d'un air supérieur, sans même me regarder.
Un homme au visage encore plus fourbe et effrayant que Drago le rejoignit. Il avait de très longs cheveux blonds et une canne en forme de serpent. C'était sans doute avec lui que Drago parlait quand il m'interpella. L'homme paya la vendeuse et sortie. Je saisi l'occasion pour m'amuser un peu.
Adara : Adara Selwyn, c'est mon nom, même si tu t'en fou complètement, lui lançais-je avec un certain dédain.
Drago se figea, avant de se retourner vers moi. Il affichait une sorte de rictus satisfait, j'avais vraiment du mal à le prendre au sérieux. Il avait un certain charme, mais son attitude le rendait détestable. Je n'avais aucune envie d'en faire mon seul ami à Poudlard.
Drago : Tu es donc une Selwyn ? J'espère pour toi que tu es la fille d'Orion. Il serait dommage que les vingt-huit-sacrés perdent l'une de leur famille.
Mais qu'est-ce qu'il était en train de me baragouiner ? Il me parlait français, mais je ne comprenais rien. J'avais perdu tellement de moyens que je crois lui avoir bafouillé un « oui » avant de le quitter. Oncle Orion avait bien une femme, mais elle était décédée il y quatre ans. Je soufflai une longue seconde pour me remettre de cette surprenante rencontre avec cet étrange Drago Malefoy. Quelque chose me disait que je n'avais pas fini d'en entendre parler.
1986 mots pour ce premier chapitre, c'est pas mal. C'est dans la moyenne de Sentiments incertains. J'espère que ça vous a plus mes koalas. Que pensez-vous de ce début ? Des problèmes d'Adara et de sa rencontre avec Drago ? J'attends vos retours impatiemment. Bisous à vous 3
