Je voulais commencer par les problèmes économiques du monde de la magique, mais cela s'avérait trop compliquer, et je pense que vous aurez abandonné dès les premières lignes, alors je vais développer quelque chose de plus simple et de plus sympa… Je garderais les problèmes économiques pour plus tard !
Difficulté du Chapitre : 1
NB : Chapitre facile 1
Chapitre moyen 2
Chapitre difficilement accessible 3
Je remercie Sam Elbereth et Alicia D de m'avoir permis d'arranger quelques passages dans ce chapitre… La liste s'agrandit de plus en plus, maintenant : je remercie aussi Hurle le Vent, El Padawan et Eternamm. J'invite aussi tous les reviewers à faire de même lorsqu'ils ne sont pas d'accord avec mes idées.
Chapitre I : Voldemort = un méchant qui n'a rien d'effrayant…
Introduction :
Parler du problème de Voldemort est assez compliqué, tout simplement, parce que l'on n'a pas une vision bien définie du personnage. Il faudrait que les livres VI et VII soient dans les rayons pour que ce chapitre soit vraiment complet. Je vais donc m'inspirer de ce qui a été pensé sur ce site et écrire un chapitre sur les défauts de notre méchant ennemi, the opposite de notre héros chouchouté par tous, Lord Voldemort.
Rien que le nom, voilà de quoi faire rire… Mais bon, on ne va pas se baser sur ça. Basons-nous tout d'abord sur les fondements de la lutte que mène ou plutôt menait notre fameux personnage. C'est à dire, il veut accomplir la tâche de Salazar : rendre le monde de la magie pur, c'est à dire un monde dont les parents de chacune des personnes appartiennent à des familles dont les pères et les mères ont été, de générations en générations, magiciens. Ainsi, Voldemort a créé toute une culture - que l'on peut rapprocher à la propagande antisémite mise en place par les Nazis – inventant les mots « sang de bourbe » ou toute autre exclamation très choquante… Là n'est pas le problème.
THE PROBLEME = Il réside principalement dans l'existence de deux phénomènes : la présence de crackmol, c'est à dire, pour ceux qui auraient oublié, la naissance d'un enfant ne possédant pas la magie alors que ces deux parents sont magiciens ( par ailleurs, on en déduit que la magie ne peut pas être transmise de manière génétique…) et l'inverse, c'est à dire, par exemple les parents d'Hermione ne sont pas magiciens mais leur enfant, oui.
Le fait que Voldemort ait la volonté de construire un monde d'une race pure, est contraire aux lois de la nature. C'est à dire, qu'à l'on terme, si Voldemort applique sa méthode de tuer tout ce qui n'est pas magicien, et bien la race magicienne s'effondrerait et Voldemort se retrouverait seul comme un gros couillon ! Bref, il serait responsable de ce que l'on pourrait appelait comme une 6ème crise biologique…
De plus, qu'est-ce que propose Voldemort ? Un monde composé d'une race pure… A part ça ? Rien ! Même pas l'assurance d'un minimum de bonheur, un monde du style Salazar ! Bravo !! Remarquez, avec ce que Franco a fait, en inculquant à ses compatriotes un cri de Guerre de choc : « Vive la mort », on aura tout vu ! Cependant, l'évolution de l'histoire montre que toute dictature est passagère. Alors pourquoi, le monde selon Voldemort ne le serait-il pas ? Le discours de Voldemort, ressemblant à tout ce qui est fortement classique dans tout discours extrémiste, ne peut pas fonctionner (à long terme). « L'histoire mondiale n'est qu'une suite de conflit dans lequel le plus fort impose ses conditions au plus faible » Je suis absolument d'accord. Mais est-ce que les plus forts sont-ils toujours les mêmes ? On ne peut pas me dire qu'une seule personne (à par Dieu, s'il existe…) a régné sur le monde d'une manière éternelle. Ok, le fort impose son pouvoir au faible, mais les forts se passent le relais, ils alternent, ils se bouffent entre eux de manière à ce qu'à la fin, on se rend compte qu'un monde monarchique ou anarchique ne peut exister… Le « moins pire des états » est ainsi la Démocratie : le peuple (qui peut toujours être manipulé, je le reconnais) a le pouvoir. Ainsi, le monde conçu ne peut être qu'une transition, qu'une péripétie dans l'histoire du monde de la magie en Angleterre.
Transition : un truc que tout le monde a dit et répété, mais bon, il va avec ce chapitre alors pourquoi ne pas le ré-entendre… Je tiendrais à vous rappeler que notre bébé Voldemort et né d'un père moldu et d'une mère magicienne. Il est donc un mi-moldu et mi-magicien. S'il combat au nom d'un monde de la magie dont chacun des membres est pur, pourquoi ne se suicide t'il pas lui-même ? Il doit bien admettre qu'il ne fait pas parti des purs tout de même. Cependant, je dois admettre que Hitler, par exemple, désirer fonder un monde parfait composé d'une race supérieure : les aryens. Pourtant, Hitler n'a aucune ressemblance avec ces derniers. On peut donc admettre, à juste titre que Voldemort soit un magicien non parfait. En fait, toute cette fanfaronnade de Salazar et d'êtres purs, tout ça, c'est un prétexte… Ce que veut réellement Voldemort, c'est le pouvoir !
Voldemort veut le pouvoir, bon, ok. Il a aussi les moyens de l'avoir, avant que, par mal chance, il tombe sur le mauvais gamin. La source de sa puissance et de son « renom » provient, en fait, de son machiavélisme, de ses dons en tant que magicien et surtout, de l'utilisation de la terreur.
Le premier problème est fort simple. Le monde entier semble avoir tellement peur d'un homme qu'il ne peut prononcer son nom. Cette terreur, issue d'une propagande assidue dont JK Rowling ne nous a pas encore parlés. Cependant, ce qui me paraît plus important, dans tous les livres et dans toutes les fictions que j'ai pu lire, personne n'a étendu le conflit à quelque chose d'international. Toutes les scènes principales et importantes en ce qui concerne Voldemort se passent en Angleterre et, plus particulièrement, dans deux lieux précis : Poudlard et le Ministère de la Magie. Pour le reste, basta ! Bon, bien sûr, il y a la Pennsylvanie ou sans doute un autre état – excusez-moi, j'ai un trou – mais bon, tout cela reste pour le fun. Cela aurait très bien pu être dans un autre état, cela aurait été exactement la même chose ! De plus, dans le livre 4, JK Rowling a essayé d'étendre son conflit international, mais cela ne marche pas du tout. Karkarrof est peut-être un mangemort mais il semble, en réalité, avoir fui son pays par peur des représailles! Le fait de limiter toutes les grandes actions de Voldemort à l'échelle de l'Angleterre – aussi bien dans les livres que dans la plupart des fictions - équivaut, si nous extrapolons à notre cher pays, au problème corse. C'est à dire une minorité de personnes qui, dans un pays « emmerde » tous ses habitants pour des raisons d'origine ou des raisons qu'ils imposent comme telles. J'exagère beaucoup, mais en gros c'est ça… En d'autres termes, Voldemort peut apparaître comme le chef d'un groupe de terroristes… Mais, notre Voldemort ne ressemble en rien à un Ben-Laden ou tout autre terroriste ayant un mandat d'arrêt international. Le fait que le conflit ne se limite juste qu'en Angleterre ridiculise un peu le personnage. Il ne peut paraître venimeux que sur le sol anglais…
On ne fait, par exemple, aucune allusion à une quelconque magie en Amérique, en Afrique ou en Asie. Tous les continents de ces pays là ne peuvent-ils pas proposer leurs meilleurs sorciers qui, dans un élan de gratitude, s'assembleraient pour réduire à néant la puissance de Voldemort ? Ces pays auraient-ils peur ? Dans les livres, la représentation du monde n'apparaît que lors de la coupe du Match de Quidditch, à croire que tous les magiciens ne sont unis que par cela… Cette idée sera développée dans d'autres chapitres. Non ! Il faut que cela soit, comme par hasard, le professeur Dumbledore, qui soit le seul à l'effrayer… Un peu farfelu comme théorie, il faut bien l'admettre…
Concernant le problème de puissance, on en a déjà un peu traiter plus haut. Voldemort base son pouvoir sur une puissance magique qui est tout de même limitée (il n'est pas apte à tout faire)… Voldemort ne peut pas baser son pouvoir sur ses simples capacités. En effet, si l'on considère un monde où se sont les plus forts qui ont le pouvoir, il existera toujours quelqu'un de plus fort qui prendra la place de celui qui s'estime l'être… Et ainsi de suite. On en déduit donc que la race des plus forts est vouée à mourir. Donc, Voldemort le sera un jour aussi et tout le monde sait par qui ! Comme argument montrant son impuissance, on pourrait aussi dire que Voldemort, à trois reprises (pour le moment !), a été incapable d'achever notre héros… N'est-ce pas une honte, pour un sorcier qui rivalise avec Dumbledore ?
Ainsi la plus grande réussite de Voldemort a été d'avoir conçu un monde dans lequel il impose son pouvoir avec l'appui de puissants alliés : les mangemorts… qui sont généralement bien incrustés et ont une bonne réputation dans le monde de la magie. Cependant, cela paraît un peu amusant, dans le livre IV, que le nombre de mangemorts s'élève à moins d'une vingtaine de personnes. Vous me direz, avec tous les problèmes que l'on voit en Irak, il suffit d'une centaine de personne ayant la volonté suffisante et surtout une espèce de ténacité pour pouvoir mettre le bazar dans un état… Cependant, là, il n'y a, je crois, que 14 mangemorts qui peuvent donner des ordres et qui sont, en fait, les proches de Voldemort. Et encore ! Regardez ces mangemorts, qui n'ont absolument pas une dévotion envers leur maître mais qui essaie plutôt de sauver leur peau ou de se caser et de se sentir supérieurs aux autres ! On n'est même pas en présence d'une armée prête à tout pour défendre les idées de Voldemort. Au moins, Hitler avait une section de sécurité, les SS, qui se combattaient pour les idées. C'était des fanatiques en clair. Voldemort n'a même pas ça ! JK Rowling réutilise constamment les mêmes personnages qui ont des missions solos relativement périlleuses au lieu de faire en sorte que Voldemort engage des personnes complètement inconnues. Cela a pour conséquence qu'on ne voit qu'eux et que donc, on ne tient pas compte de tous les autres trucs que cela suggère. De plus, comment, par exemple, Voldemort va t'il réunir l'ensemble des soldats qu'il avait treize ans auparavant? Comment peut-il avec treize personnes (dont certains l'ont en plus abandonné ou sont emprisonnés) aller chercher quelques centaines de personnes voire quelques milliers qui puissent combattre au compte de Voldemort! Hitler, lui, avait, je le répète, non seulement une armée à sa disposition et surtout la population.
Il y a aussi un autre point sur lequel je voudrais m'attarder. Il n'y a qu'une quinzaine de mangemorts qui sont, on est bien d'accord, les proches de Voldemort… Ce que je critique, ce n'est pas le nombre. C'est la tendance qu'à JK Rowling à citer toujours les mêmes personnes. Les ennemis sont toujours les mêmes : Malefoy, Macner… Et on ne voit qu'eux. On ne sait pas qui sont ceux qui font, si l'on peut dire, tout le travail (espionner, attaquer). Le fait que JK Rowling limite ses ennemis à une liste de mangemorts que, comme le dit Fudge, l'on peut trouver partout, porte à confusion.
Bon, reprenons, Voldemort leur dicte des ordres qu'ils transmettent sans doute à des groupes armés ou des agents secrets… Tout cela n'est cependant pas développé dans les livres. En clair, le monde conçu par Voldemort me paraît tout de même assez mal organisé pour que cela soit suffisamment efficace… Même Hitler avait partagé son pouvoir. De plus, il possédait ne serait-ce que l'appui d'une puissante l'armée et de la majorité de la population allemande ( en 1933, Hitler devient chancelier car son parti a reçu la majorité des sièges au Reichstag). Dans le cas présent, Voldemort n'est accompagné que des personnes qui ont plus peur de son pouvoir que des personnes fascinées par l'idéologie dont il est porteur. Certaines fictions, par ailleurs forts plaisantes, ont confondu les proches de Voldemort et donc possédant cette fameuse marque leur brûlant lorsque Voldemort les appellent et ceux qui travaillent à leur compte mais qui ne possèdent pas cette marque. Ainsi, ils sont sous les ordres de Voldemort d'une manière intermédiaire. J'estime tout de même que, dans ce domaine, JK Rowling nous laisse trop libre d'imaginer ce que nous voulons. Il suffirait que l'ensemble de la population s'unisse et face front à ceux qui ont peur de Voldemort, pour que, tous ces « associés à Voldemort » ne le rejoignent plus. Par conséquent, le support du pouvoir de Voldemort est comme une coquille d'œuf, le cœur est dur mais le reste peut très vite s'effriter. Voldemort ne peut compter que sur lui-même, et d'ailleurs, je ne comprends pas, pourquoi a la fin du quatrième livre, il ne répudie pas ses anciens amis. Selon moi, une personne qui a trahi une fois peut trahir plus de deux fois.
Conclusion :
En clair, non seulement le monde de Voldemort ne peut pas fonctionner, mais en plus, le moyen choisi par celui-ci pour imposer son pouvoir, à savoir tuer tout adversaire, ne peut aboutir qu'à un monde anarchique et donc néfaste à tous ceux que les hommes désirent : calme et sérénité… De plus, tuer ceux qui ne sont pas d'accord, plus ceux qui ne correspondent pas à la volonté de Voldemort, cela fait beaucoup de personne en moins ! On doit tout de même accorder à JK Rowling, que le monde dans lequel ont vécu les générations avant celle de Harry, Hermione et Ron (pour ne citer qu'eux) est concevable, mais certainement pas à long terme. La seule chose que l'on peut critiquer est la faiblesse des alliées de Voldemort et donc de ce dernier…
Mot de l'auteur :
Bon, le prochain chapitre sera plus concret, mais plus difficile à expliquer, l'économie du monde de la magie complètement en faillite…
N'hésitez pas à m'envoyer de belles réponses développées pour me montrer où sont mes erreurs, si tout ce que je vous raconte vous fais chier et tout ça… Cela fait un moment que je n'ai pas lu les bouquins, et je dois admettre que je fais souvent des erreurs par oublis !!!
Tenez compte d'un autre truc, il est 02:20 du matin, et j'ai donc forcément oublié des paragraphes entiers. Je compte sur vos lumières pour me donner de nouvelles idées, je n'hésiterais pas à reprendre ce chapitre et les prochains…
Merci de votre compréhension.
Ronaway.
