Auteur : Soal
Source : Harry Potter. L'histoire se passe à l'époque des maraudeurs.
Titre : Le centre d'une vie
Genre : Romance.
Et voila une nouvelle histoire de commencé, dites moi cela vaut le coup de continuer.
Le centre d'une vie
Prologue
Les gens heureux trouvent toujours ridicule le fait de tenir un journal, ceux qui n'ont rien à cacher, ceux qui prônent la vertu de la parole. Pourquoi confier ses pensées à un stupide bout de papier ? Pourquoi prendre la peine d'écrire ce qui nous arrive ?
Ceux qui ne comprennent pas sont ceux qui n'ont pas de soucis, pas d'état d'âme, rien qui leur pèse... ou bien s'ils en ont, ont aussi quelqu'un à qui tout raconter.
Il n'y a pas si longtemps j'aurai ignoré ce petit carnet sans intérêt et aurait plutôt ouvert un livre, Sirius soutient que les journaux intimes sont un truc pour midinettes et qu'elles y confinent leur amour bêlant.
Aujourd'hui pourtant je prends la plume. Pourquoi ? Parce qu'il existe des choses si lourdes pesant sur notre coeur qu'il faut les poser pour ne pas devenir fou, les retirer de soi, les examiner... mais à qui les dire ? Dans mon cas, mes parents sont à enlever. Ils m'évitent le plus possible depuis ma morsure... ma mère sursaute et me traite comme si elle se retrouvait avec un dragon à sa table, mon père est encore plus distant qu'il ne le serait avec un étranger. Mes amis ? Je leur raconte tout. Mais cette fois ci, je ne peux car ils sont concernés aussi. J'étouffe... et je me demande si eux aussi se sont résignés à consigner nos sentiments par écrit, notre amour, même si il n'a rien de bêlant. Personne ne lira jamais ces feuilles mais je prend la décision d'écrire comme si les lignes étaient des confidentes, j'expliquerai tout, ne cacherai rien, et peut être pourrai je mettre un peu d'ordre dans mon esprit.
Je me présente, tout d'abord, je me nomme Remus Lupin, loup garou élève à Poudlard membre de la célèbre bande des maraudeurs, célèbre par son chef, James Potter surdoué en quiddicht et Sirius Black adulé des filles. Je ne croyais pas qu'il fut possible d'aimer une personne autant sinon plus que je les aimais eux. James, Sirius, Peter... qui m'avaient accueillis, gardé malgré ma condition, qui s'étaient transformés pour moi, à qui je ne faisais pas peur, que je ne dégouttais pas.
J'ai été heureux à Poudlard grâce à eux... très heureux malgré une sorte de culpabilité sourde que je refusais d'écouter. Je sais que je suis un égoïste, j'en suis conscient et ne m'en guéris pas. Je voulais le bonheur, l'amitié, les petites joies simples de tout un chacun et je les ai eu.... au détriment de quelqu'un, quelqu'un pour qui je ne pensais ressentir que de la pitié, qui ressemblait à un reproche parlant et respirant. Quelqu'un que j'aime de toute mon âme, je le sais à présent, nous le savons tous, même si personne ne l'a dit véritablement. Cela a été implicite, ce fameux jour... ce jour maudit où Sirius indiqua le passage de la cabane hurlante à Severus Rogue, alors que je m'y trouvais... sous forme de monstre sanguinaire.
Ce jour là fut une révélation... pour moi... mais aussi pour James, Sirius et Peter. Nous l'avons compris ensemble sans dire un mot, dans un flash soudain et le regard que nous nous sommes lancés n'a fait que confirmer ce que nous nous étions avoués en une seconde.
Severus Rogue... image centrale des maraudeurs, sans lequel nous ne serions rien, juste un groupe sans but, sans une chose commune autour de laquelle se réunir. Je l'avais sans doute su avant, inconsciemment et peut être est ce pour cela que je n'empêchais jamais les autres de tourmenter notre point d'attache commun. Je me haïssais, me sentais lâche mais me refusais à intervenir... pour ne pas les perdre, mes amis, mes frères... pour ne pas le perdre mon tourment, mon trésor...
Comment l'aurai je vu sinon ? Comment aurai je pu lui parler ?
Et tout vient de là... l'agressivité de Sirius, la cruauté de James, le soutient ricanant de Peter, et ma propre lâcheté... tout vient du fait que notre amour nous étaient interdits parce que c'était un garçon, parce que c'était un Serpentard, parce que c'était un Rogue, parce que nous ne voulions pas nous le disputer et briser notre amitié. Alors... quoi de plus simple de se mentir, d'ignorer ses sentiments... simple oui mais impossible si l'on doit pour cela arrêter d'être prêt de la personne qui est tout. Et ici vient l'aveuglement, la haine pour des motifs si stupides, si puérils que nous n'y croirions pas nous mêmes ni nous prenions la peine de les examiner.
Ce jour a brisé les illusions si patiemment construites, nous savons a présent, ne pouvons plus nous dissimuler, et ce que je vais narrer dans ce cahier c'est l'histoire d'un garçon placé au centre de quatre amour aussi différents qu'absolus, quatre amour révélés aux concernés dont la vie ne pourra plus jamais être comme avant...
A suivre
