On n'oublie jamais rien, on vit avec.
Enfin, c'est ce qu'on dit ! Mais, je pense qu'il ne faut jamais oublier, sinon comment en tirer des leçons ? Enfin, tout au long de cette fic, Hermione va devoir l'apprendre à ses dépens.
Voilà, le chapitre 3. Et n'oubliez pas, le bouton en bas pour avoir la suite
Hermione était heureuse depuis trois semaines, elle vivait un bonheur parfait avec Olivier. Elle passait tout son temps libre entre ses devoirs et son petit ami quand elle ne faisait pas les deux à la fois. Rien n'aurait pu interrompre sa soudaine passion enfin, c'était ce qu'elle croyait. Mais elle ne se rendait pas compte qu'elle mettait de la distance entre elle, Harry et Ron jusqu'à ce qu'une dispute éclate entre eux un beau matin au p'tit déj.
Hermione s'installa près d'eux comme elle le faisait à l'accoutumé enfin plus depuis ses trois dernières semaines.
- Salut lança t-elle réjouie.
- Une revenante lâcha Ron.
- On devient intéressant aujourd'hui renchérit Harry qui s'en voulut dès que ses mots eurent quittés sa bouche.
- Je suis désolée s'excusa Hermione, je ne voulais pas vous abandonner.
- Bon, c'est pas que vous m'ennuyez mais je dois aller voir Liz.
- Liz !?!
- Ma copine expliqua Ron. Mais si tu t'occupais un peu plus de tes amis, tu le saurais.
Hermione baissa les yeux. Elle ne pouvait rien protester à ça, il était vraie qu'elle avait délaissé ses amis pour Olivier un peu, voir même beaucoup mais ne s'en était pas trop rendu compte. Harry ne lui parlait même plus sauf quand il était son partenaire de TP juste pour lui demander de lui passer des herbes et différents ingrédients.
Hermione prit conscience qu'elle avait omis ses amis au profit d'un garçon chose qu'elle s'était pourtant juré de ne jamais faire. Elle aimait trop ses amis pour leur faire le moindre mal.
- Je suis désolé ! articula t-elle.
- T'as pas l'être, tu l'as choisi répondit Ron méchamment.
Il était vraiment déçue par l'attitude de cette fille qui se disait autrefois leur amie, qu'elle laissent cette histoire d'amitié s'éteindre juste pour un garçon, qu'Harry soit si triste qu'il n'ose même plus la regarder en face et qu'elle ne le voit pas ou alors qu'elle ne veut rien voir. Il était éc½uré que tout se finisse ainsi alors qu'il ne l'avait jamais souhaité. Ce n'était pas vers elle qu'il éprouvait de la haine mais elle était celle sur qui, il avait pu s'exprimer.
Elle chercha un peu de soutien dans le regard d'Harry mais il évitait tout contact visuel avec elle, ce qui la peina affreusement. Qu'avait-il ? Pourquoi n'intervenait-il jamais dans les discussions ces derniers temps, pourquoi lui parlait-elle que peu alors qu'en cours, il était souvent à côté.
Drago regardait la scène de sa table. Il était pile dans l'axe d'Harry et ce qu'il voyait lui suffisait assez pour deviner la réaction passive d'Hermione. Elle n'avait toujours pas deviné ce qu'ici tout le monde savait depuis toujours et cela le fit sourire. Non pas que le tragique de la situation le faisait rire mais le faite qu'Harry Potter, le célèbre sorcier n'avait pas toutes les filles à ses pieds. Il en avait pas mal, c'est vrai rien qu'à Poudlard, la moitié si c'est pas le trois quart des filles voulaient sortir avec lui, toutes sauf une, et c'était celle qu'il avait choisi d'aimer. Ca devenait pathétique ! Il en avait presque de la peine pour lui mais cela n'interviendrait en rien dans sa haine envers lui.
La journée passa rapidement, cependant pas pour Hermione qui l'avait passé à éviter Olivier, pas qu'elle ne l'aimait pas, ou qu'elle voulait rompre, elle l'aimait trop pour y songer, enfin c'est ce qu'elle pensait. Mais elle voulait réfléchir à eux puis à leurs amis ainsi qu'à elle. Elle voulait faire le point sur toutes ses choses qui s'étaient d'un seul coup envolé et d'autres apparut. Pourtant, elle savait qu'elle le recroiserait rien que dans la salle commune ou alors au plus tard, ce soir au dîner dans la grande salle. Et c'était là, qu'elle le revît. Elle entra dans la salle et s'installa auprès de Ron comme si elle n'avait pas Olivier qui lui avait gardé une place.
A la surprise générale, Dumbledore se leva et annonça l'organisation d'un bal masqué à Noël car avec le retour de Voldemort, les trains qui faisaient le trajet dans l'année avait été annulé pour la sécurité. Il souhaitait juste divertir les élèves. La nouvelle fut accueilli avec joie même par les Serpentards car après tout, quels enfants n'aimaient pas Noël ? Ron échangea un regard avec Liz, c'est alors qu'Hermione comprit ce qu'il avait voulu lui dire ce matin par « Tu l'as choisi ». Il avait raison, elle aurait pu associer Olivier, ses amis et ses études sans pour autant les dissocier, il le faisait lui et elle en eût honte. Honte d'avoir agi ainsi. Elle se sentit affreusement coupable et stupide , elle devait absolument s'excuser auprès d'eux mais aussi près d'Olivier. Elle jeta un regard vers sa place qui se trouvait actuellement vide. Elle jeta un regard furtif à Ron qui tenta de la rassurer.
- Il va revenir lui murmura t-il. (C'était sa manière a lui de s'excuser de la façon dont il avait agi ce matin)
- Merci répondit-elle dans un murmure.
- Pourquoi ?
- Pour m'avoir remis à ma place quand j'en ai eu besoin, pour m'avoir ouvert les yeux sur la réalité et m'avoir sauvé la vie plusieurs fois, je crois que c'est des bonnes raisons pour vous remercier tous les deux et vous dire que je tiens beaucoup à vous même si en ce moment, je l'ai pas trop montré. Votre avis compte affreusement pour moi.
- Toi aussi, tu comptes beaucoup pour nous répondit Harry.
Elle se leva de table et tenta de retrouver Olivier. Il était devant la porte des Gryffondors appuyé contre le mur.
- Je te cherchais murmura Hermione en le voyant.
- Ce n'est pas l'impression que j'ai eu aujourd'hui.
- Je sais Olivier.
- Qu'est ce qui t'arrive ?
- Je voulais mettre tout au clair dans ma tête et quand je suis à tes côtés, je ne pouvais pas. J'avais besoin de réfléchir, de comprendre, d'analyser tous ses changements si soudain dans ma vie.
- Qu'est ce que tu es en train de me dire, Hermione ? Tu veux tout arrêter ?
- J'y ai songé ce matin, je ne peux pas te le nier.
- Alors si j'ai bien compris, c'est comme ça que nous deux, ça se termine , dans un couloir ! Mes copains avait bien raison marmonna t-il.
- J'ai pas dit ça, olivier s'écria t-elle. Je ne veux pas que ça se termine ici, pas maintenant, pas comme ça, je ne veux pas hurla t-elle en se rapprochant de lui.
- Tu veux quoi Hermione ?
- Je veux être avec toi, c'est tout ce je veux, être avec toi murmurait-elle. Je sais pas ce que je ressens pour toi, c'est si étrange, si beau, mais j'ai aussi peur de tout ce que je deviens Olivier quand je suis dans tes bras.
- Tu ne risques rien lui susurra t-il en la serrant dans ses bras avant de lui déposer un tendre baiser sur les lèvres. Je t'aime Hermione lui avoua t-il à la fin de ce long baiser.
Elle resta muette devant cette soudaine déclaration. L'aimait-elle ? était une question qu'elle ne s'était jamais posé avant qui lui dise ces 3 mots qui pouvait changer le sens de leur relation en bien comme en pire. Elle ne savait pas quoi dire, elle n'était pas prête à mettre son c½ur à nue. Alors elle se contenta de lui sourire avant de reposer sa tête contre lui.
Les semaines passaient se rapprocher de plus en plus de Noël et du bal qui honorait à présent toutes les conversations mais les sujets qu'on entendait le plus était sur la curiosité des couples qui s'y rendrait.
- Vous savez la dernière s'écria gaiement rejoignant ses amis. Devinez un peu avec qui Malefoy se rend au bal !
- Dis nous s'empressa de répondre Harry.
- Parkinson, Pansy Parkinson ! répondit-il totalement réjoui. Elle dit à qui veut l'entendre que Malefoy l'a invité hier soir au bal et depuis elle se pavane dans les couloirs en sa compagnie marquant bien sa propriété.
- Et tu en es sur ? demanda Hermione un peu choquée que Malefoy ait pu choisir l'une des filles qu'il détestait le plus.
- Je les ai vu et entendu affirma t-il.
- Si ce n'était pas aussi comique, je crois que j'aurai pitié de lui avoua Harry.
Hermione les regardait rire et son c½ur s'enflamma, elle les aimait vraiment beaucoup tous les deux, c'était ça l'amour. Juste un sourire, un rire, un regard pour t'enflammer entièrement, pour te rendre heureuse.
Ginny était là aussi avec eux, depuis l'année dernière, Hermione et Ginny partageait la même chambre et était devenu des meilleures amies. Elle aussi était passive devant l'exaltation de son frère et d'Harry face à la détresse dans laquelle se trouvait Drago car c'était vraiment de la détresse sortir avec ce thon. Elle, cependant, éprouvait une certaine peine pour lui car malgré ses airs hautains à son égard, et son air de supériorité, sa méchanceté, elle était sur que se cachait un c½ur jadis brisé et qui maintenant ne faisait que de se protéger de la dureté du monde bien que ce n'était pas la meilleure façon.
Le froid régnait sur Poudlard depuis le début du mois de décembre, sans épargner le gel habituel qu'il apportait avec lui rendant aux élèves leurs pistes de patin à glace sur le lac. Ce dimanche matin, Hermione s'éveilla avec émerveillement, c'était un temps idéal pour ressortir les patins. Elle s'habilla hâtivement et sans faire de bruit pour ne pas réveiller ses compagnes de chambre qui dormaient encore. Elle sortit les patins sous le bras, et se rendit dans la grande salle où à sa grande surprise Olivier était déjà en train de déjeuner. Elle s'approcha de lui un sourire aux lèvres.
- Bonjour lui susurra-t-elle dans le creux de l'oreille avant de s'installer à ses côtés.
- Bonjour répondit-il amoureusement.
- Tu es bien matinal aujourd'hui ?
- C'est vrai, je n'arrivais pas à me rendormir alors je préférais descendre répondit-il avant de l'embrasser.
- J'adore ! murmura t-elle en fermant les yeux avant de prolonger ce baiser.
- Quoi ? s'étonna t-il en coupant le baiser.
- T'embrasser, j'adore ça s'exclama t-elle avant de l'embrasser de nouveau.
En guise de réponse, elle eut droit à un baiser langoureux qui lui affirmait qu'Olivier aussi aimait l'embrasser.
- Je vais aller sur le lac alors je te réquisitionne mon amour.
- J'aime pas patiner se plaignit-il.
- Pour moi, s'il te plait. Juste pour moi lui murmura t-elle entre deux bisous afin de se montrer plus convaincante.
Elle enfila ses patins et monta sur le lac. Elle se mit alors à patiner avec grâce et splendeur laissant Olivier totalement cloué par le talent qu'avait sa petite amie pour ce sport.
- tu es très douée la complimenta t-il quand elle l'eût rejoint.
- Quand j'étais petite avec ma mère, on allait souvent à la patinoire près de chez nous et puis un jour, j'ai tout stoppé peu de temps avant de venir ici.
- Dommage ! Tu es merveilleuse sur la glace.
- Et toi, sur ton balai.
Elle lui prit la main et ils patinèrent ainsi main dans la main pendant plus d'une heure, avec pour seule compagnie le vent glacial qui se levait, avant d'alterner entre course et démonstration artistique. Les yeux scintillèrent de bonheur, d'amour et bien souvent leur silence étaient comblé par leurs éclats de rire.
Ginny descendit, ses patins à la main, elle traversait hâtivement tout le château pour aller rejoindre le lac. Quand elle passa devant l'entrée, elle aperçut un jeune homme assis, les genoux relevé et sa tête ainsi posé dessus. Elle ne put s'empêcher d'éprouver une certaine pitié pour lui. Elle s'approcha de lui délicatement.
- Tu vas bien ? demanda t-elle.
- Je suis le dernier des imbéciles s'insulta le jeune homme blond.
- Je pourrais confirmer, en effet. Mais j'en ai pas vraiment envie rajouta t-elle en souriant.
- Expliques-moi pourquoi j'ai accepté ce putain de pari ?
- Un pari ! s'étonna t-elle. Quel pari ?
- Tu ne crois quand même pas que je l'ai invité par plaisir. Maintenant elle me lâche plus, et je suis la risée de tous.
- Je comprends mieux pourquoi maintenant. Mais si tu savais ce qu'il allait se passer pourquoi as-tu l'inviter au bal ? demanda t-elle intriguée.
- J'aurai besoin de ton aide, Ginny. Je sais que je n'ai jamais été correct avec toi mais je t'en supplie, il faut que tu m'aides.
- Que veux-tu que je fasses ? s'étonna t-elle elle-même d'accepter aussi rapidement.
- Viens au bal avec moi, si tu n'as pas de cavalier bien-sûr.
- Ce qui veut dire que tu renonces à ton pari.
- Un pari reste un pari, par conséquent, j'en subirai les conséquences maugréa Drago.
- Qui sont ?
- Tu verras quand on y sera, Weasley mais je peux te promettre que tu vas pas regretter.
- J'ai hâte d'y être alors répondit-elle. Eh, Drago ! j'accepte d'être ta cavalière, à charge de revanche bien entendu, rajouta t-elle en lui faisant un clin d'½il.
- Naturellement répondit Drago en lui souriant. ( Jamais il n'aurait cru être demander de l'aide à Ginny, jamais, il n'aurait pensé que celle-ci accepterai après tout ce qui lui a fait subir.) Merci murmura t-il quand elle eut disparu au coin du parc.
Hermione remonta avec Olivier dans la chambre de ce dernier, chacun grelottant, les vêtements humides.
- J'ai froid, se plaignit-elle pour la énième fois.
- Viens, là lui murmura Olivier en la serrant dans ses bras pour la réchauffer.
- Je vais dans ma chambre, me changer dit-elle entre plusieurs baisers, mais Olivier n'était pas vraiment décidé à laisser partir celle qu'il aimait tant.
- Je ne veux pas que tu partes lui susurra t-il dans l'oreille avant de l'embrasser dans le cou avant de remonter vers ses lèvres pour un baiser doux et passionné rempli d'amour et de désirs. Olivier commença à devenir un peu plus entreprenant et laissa ses mains vagabondé sur le corps de sa partenaire. Hermione frissonnait sous ses caresses restant cependant réticente à l'idée de passer à l'acte mais elle n'en fit pas part à Olivier espérant qu'il s'arrêterait tout seul. Olivier la porta et l'allongea sur le lit avant de la rejoindre pour continuer cette « occupation », il glissa ses mains sous le tee-shirt de sa partenaire. Hermione se rassit brusquement dans le lit.
- C'est pas une bonne idée, Olivier murmura t-elle chamboulé. Olivier se releva et passa ses bras autour du cou de la jeune fille.
- C'est moi, le fautif. J'aurais pas dû.
- Je ne suis pas prête, désolé.
- T'as pas à l'être, je comprends. Je t'aime !
Hermione posa sa tête dans le creux de l'épaule d'Olivier et se fit ainsi bercer par les bras de son ami.
