On oublie jamais rien… on vit avec
Eh voilà, le 5e chapitre qui arrive mais j'ai de grandes protestations à faire ! Où sont passées mes reviews ???? elles ont disparu et votre avis aussi….
Bon allez, il me reste encore 35 pages à mettre environ alors ce serait cool de savoir ce que vous en passez, c pas compliqué, le petit bouton en bas à gauche.
- Ginny attends-moi hurla t-il.
Elle s'arrêta des larmes inondaient son beau visage ovale et cela lui brisa le cœur. Comment avait-il pu la faire pleurer ?
- Il me reste encore pas mal de progrès à faire en chant murmura t-il. Il aurait espérer la faire rire ou sourire mais elle ne fit aucun des deux.
Elle lui jeta un dernier regard et reprit son chemin. Son bal de Noël était gâché, quelle idée avait t-elle eu le jour où elle avait accepté de l'aider. Pourtant un sourire se dessina sur ses lèvres à la vue de voir Drago habillé en petit lutin, c'était vrai que c'était assez comique. Elle posa un doigt sur ses lèvres repensant à la douceur de ce baiser qu'il lui avait donné. Mais il l'avait humilié et jamais elle ne lui pardonnerait.
Harry se releva et se dirigea vers Hermione qui était déjà debout mais immobile , fixant l'endroit où Olivier avait disparu quelque instant plus tôt.
Harry posa une main sur son épaule et la réaction d'Hermione fut immédiate, elle se retourna brusquement et lui décolla une gifle avant de partir en larmes
Elle n'avait pas choisi entre Harry et Olivier, elle ne le pouvait pas, ni choisir, ni accepter cette rupture mais avait-elle vraiment le choix ? Elle n'avait pas rendu son baiser à Harry, elle ne l'aimait pas comme elle aimait Dubois mais elle ne savait pas quoi dire, ni quoi faire, tout était dorénavant terminé entre eux, leur amour avait-il eu une raison d'exister ?
Elle entra dans la chambre où Ginny était déjà allongée sur son lit en larmes, elle aussi. Hermione pensa alors à la réaction de Ron vis à vis de son cavalier mais elle se ravisa aussitôt, elle l'aurait remis à sa place.
- Mauvaise soirée ! marmonna Hermione.
- Toi aussi, à ce que je vois. Racontes !
- Vous aviez raison, mais je ne voulez pas y croire.
- Qu'est ce que tu racontes ? demanda Ginny larguée.
- Harry m'a embrassé lâcha t-elle dans une voix presque inaudible.
- Et c'est ce baiser qui te met dans tous tes états ! se moqua Ginny.
- Olivier l'a vu.
- Je crois comprendre.
- Il l'a frappé et puis m'a reproché de l'avoir laissé faire. Je n'ai pas pu répliquer, je sais pas pourquoi. C'était tellement évident en moi, que je ne voulais pas en perdre ni un ni l'autre mais j'ai pas pu parler. Et il est parti.
- Ca va s'arranger assura Ginny.
- Je crois pas, il m'a dit que c'était fini pleura t-elle. Ginny la prit dans ses bras et la serra. Et toi, t'as soirée ?
- Je ne suis qu'une conne. Plus jamais, je ne sortirai avec un garçon de ma vie s'exclama la jeune fille.
- Il a voulu…, t'a forcé…. ? s'inquiéta Hermione.
- Non, non pas ça. Il a été correct mais je me suis faite ridiculisé par Drago.
- Il va certainement comprendre ton copain.
- Je sortais avec Drago expliqua Ginny.
- Tu quoi ?
- Bah, je n'avais pas de cavalier et lui étais malheur alors on a parlé et puis justifia Ginny.
- Tiens si je sortais avec lui, après tout ce qu'il a fait avec mes amis, à moi.
- C'est pas ça. Il est gentil.
- C'est pas ce que j'ai compris. C'est le mal incarné, ce mec.
- Non, il est juste pas compris par les autres. Il est très bien, attentionné.
- Si il a tant de qualités pourquoi t'a dit-il humili ?
- Je savais que vous n'alliez pas comprendre.
- Si ton frère apprend ça, il va te tuer.
- Tu ne vas pas lui dire, hein ?
- Non, j'ai pas besoin de m'engueuler avec ton frère , j'ai déjà assez d'Harry et d'Olivier répondit Hermione en serrant son oreiller près d'elle.
- Merci !
Les jours passaient et Hermione n'avait toujours pas oublié la sensation de ses baisers, la douceur de ses caresses. Elle n'arrivait pas à le haïr, elle l'aimait trop pour ça.
Les cours avaient repris, et malgré tout cet amour dont elle était engorgé, elle ne voulait pas le voir de peine de souffrir à nouveau car la blessure intérieure était toujours présente. Cependant, leur emploi du temps, ne leur permettait pas et il se croisait pratiquement à chaque sonnerie.
Olivier avançait vers elle, la croisant selon le rituel que leur imposait leur emploi du temps. Il avait le regard fixe devant lui, évitant tout connexion entre eux.
Plus on attend plus c'est dur
D'avouer qu'on a tous les torts
Mais je n'suis plus vraiment sur
Que cela nous serve encore
Si j'abuse de ton temps
Je m'excuse j'veux dire seulement
Hermione, elle aussi ne voulait aucun contact avec lui, elle était résigné, avait accepté cette rupture. Pourtant c'était comme si leurs cœur en avait décidé autrement, et plus rien ne répondait à leur exigence.
C'est ma faute, c'est ma faute
Si l'on est si loin l'un de l'autre
C'est ma faute, c'est ma faute
Si l'on est plus rien l'un pour l'autre
Leurs regards se croisèrent néanmoins et Olivier sentit son cœur s 'élevait à nouveau dans sa poitrine comme à chaque fois qu'il était près d'elle. Il s'arrêta un instant en plein milieu du couloir, se faisant bousculé par les autres élèves mais cela ne le dérangeait guère. Hermione, elle était là, si près de lui et si loin à la fois. Il pouvait la voir mais il n'avait plus le droit de la toucher. Pourquoi tout c'était terminé si brutalement ? pourquoi avait-il tout fichu par terre ? il s'en voulait tellement d'être encore amoureux d'elle qu'il n'osait pas imaginé une journée, sa vie sans elle.
Hermione s'arrêta à son tour au même niveau que lui. Elle se regarda alors dans les yeux, cherchant sûrement, une étincelle qui pourrait faire revivre leur amour. Mais trop vite, ses souvenirs la submergèrent et elle baissa son regard puis repartit se retournant une dernière sur lui, au détour d'un couloir.
Ce n'est pas juste une histoire qui fini mal
Ce n'est pas juste les aléas d'une erreur sentimentale
C'est pas juste, c'est pas juste.
Non, c'était vraiment pas juste, il l'aimait, elle l'aimait enfin elle pensait alors pourquoi était-il sépar ?
Harry, elle lui en voulait tellement et s'en voulait à la fois. Elle aurait dû le voir, le comprendre mais il n'avait pas le droit d'agir comme ça avec elle. Si aujourd'hui, elle était malheureuse c'était de sa faute, il lui fallait bien un coupable après tout. Mais si lui qui avant souriait, riait, s'amuser avec ses amis sans aucune facette ne le faisait plus, était triste, c'était de la faute à qui. A elle, elle ne pouvait pas lui reprocher d'être tomber amoureux, s' il était malheureux c'était aussi en partie de sa faute. Elle n'avait rien vu, rien su, rien compris de cet amour qu'il éprouvait alors qu'elle pensait à de l'amitié, lui voulait secrètement l'embrasser, alors qu'elle en embrassait un autre, il s'imaginait à la place de celui-ci. Elle l'avait blessé sans le vouloir. Mais qui maintenant prendrait soin d'elle.
Elle continua à errer dans le couloir comme les jours qui suivirent. Aujourd'hui, les Gryffondors s'entraînait une dernière avant le grand jour de demain, le premier match de quidditch face aux Serdaigles, une équipe qu'Olivier semblait craindre un peu.
Elle décida d'aller les voir s'entraîner pour se changer les idées un peu même si cela signifiait revoir Olivier et Harry qui avait installé une sorte de haine mutuelle entre eux depuis qu'Harry l'avait embrasser.
Elle se perdit dans ses pensées, comment n'avait-elle pu rien voir ? Elle entra alors dans quelqu'un. Elle releva la tête un peu gêné.
- Tu peux pas faire attention Granger ! s'exclama le jeune homme.
- Désolé s'excusa t-elle.
- Je te cherchais à vrai dire commença le Serpentard.
- Vraiment ! ironisa t-elle.
- Oui, enfin, c'est pas que je mêle de tes histoires mais voilà, depuis le bal, tu es toute triste.
- Tu es perspicace.
- Enfin, … il faut que tu retournes le voir. Vous êtes tous deux malheureux séparé et puis tu n'as pas à gâcher ton histoire pour…
- Drago, occupes-toi de tes affaires !
- Granger, cette flamme qui a un moment illuminé ton regard s'est effacé, tu n'as pas le droit de la laisser se consumer pour une amitié.
- Tu ne sais rien de mes histoires, Malefoy.
- Détrompes-toi ! Tu crois que personne n'a remarqué les regards d'Harry sur toi, ou devinaient ses sentiments, et puis maintenant tu ne sors ni avec Dubois et tu ne lui parles même plus à lui.
- Alors c'est génial, toute l'école est au courant souffla t-elle.
- Hermione..
- Pourquoi tu fais ça ?
- Quoi ça ?
- Ca ! me parler alors que je te hais , que tu me hais.
- Parce que !
- C'est pour elle .
- C'est de moi qu'il s'agit. Mais tu l'aimes et lui aussi t'aime alors retournes vers lui.
- Tu l'aimes ?
- Je lui devais une faveur maintenant c'est fait, on est quitte.
- C'est donc elle qui t'envoie.
- Non, elle me parle plus depuis le bal, enfin, ça n'a pas vraiment changé d'avant.
- Sauf qu'avant tu t'en moquais et qu'aujourd'hui, tu ne cherches qu'à la séduire.
Elle éprouvait une sorte de pitié pour lui, Ginny aussi était attristé par le comportement qu'avait eu Drago à son égard amis jamais, elle n'aurait imaginé trouve une Weasley et un Malefoy amoureux. C'était assez bizarre vu la haine mutuelle qu'éprouvait les deux familles.
Drago la regarda, elle avait compris. Ginny n'était plus la gamine rousse qu'il haïssait mais c'était la jeune femme qu'il aimait. Hermione le remercia et reprit le chemin du stade.
- Granger l'interpella Drago.
- Oui !
- J'aimerai que tu dises à Ginny que je suis désolé et que . Dis lui que je suis désol !
- Je le ferai Drago.
- Merci.
Elle repartit. C'était bientôt la fin de l'entraînement, elle décida d'aller directement dans les vestiaires là où Ron aurait dû se trouver logiquement. Elle poussa la porte.
- Tiens, voilà Granger s'exclama Andy.
- Tu ne sais pas où est
- Harry ou alors Olivier ? le coupa t-il. Lequel des deux as-tu décidé d'encore blessé aujourd'hui ? A moins que tu ne veuilles t'attaquer à un autre ?
- Qu'est ce que tu racontes ? demanda t-elle totalement larguée.
- On a très bien compris ton petit manège et ton attitude avec les mecs. Tu es belle et tu veux en profiter alors tu nous prends pour des merdes. D'abord Olivier mais comme il ne te suffisait plus, tu as jeté ton dévolu sur Harry.
Hermione le gifla mais le jeune homme ne l'encaissa pas sans brocher et puis il voulut lui rendre son coup quand la porte du vestiaire s'ouvrit de nouveau.
- Laisse-l ! hurla Olivier en s'interposant entre la main d'Andy et le visage d'Hermione.
- Merci murmura Hermione un peu surprise par les pensées des copains d'Olivier et puis par la réaction de ce dernier.
Elle quitta rapidement le vestiaire, de nouveaux doutes en elles.
Le lendemain matin, les tribunes des quatre maisons étaient pleines. Le match allait pas tardé à commencer et tous attendait impatiemment de savoir qui allait remporté cette victoire. Hermione s'installa à côté de Ginny et de Ron.
- Ca va demanda t-elle à l'égard de Ginny.
- Oui ! murmura t-elle avant de reposer son regard sur la tribune des Serpentards.
- Il est désolé lui avoua son amie.
- Qui ? fit Ginny feignant de ne pas comprendre.
- Je l'ai vu hier et il m' a demandé de te le dire. Il était vraiment sincère. ( Ginny sourit). Il tient à toi.
- Je sais.
Taisez-vous le match commence s'exclama Ron .
