On n'oublie jamais rien, on vit
avec
Je suis désolé d'avoir mis
autant de temps à avoir posé ma fic. Vraiment
navr ! Ca fait un an que
je suis dessus et je dois dire que ces derniers
temps que je séchais un peu
mais c'est fini. Ma fic est achevé maintenant
alors vous aurez bientôt la
fin. Maintenant voici la suite... et oubliez
pas donnez moi votre avis...
Ps : dsl pour l'ancienne mise en page, j'espère que celle ci sera mieux, et plus lisible…
Le coup de sifflet de Mme Bibine retentit et les 4 balles furent
libérés. Les Serdaigles se lancèrent sur le souaffle, les Gryffondors tentèrent
de les bloquer mais ne réussirent pas immédiatement. Harry restait suspendu en
hauteur, cherchant le vif d'or des yeux car c'était néanmoins lui qui stoppait
le match et il avait depuis qu'il jouait qu'une seule fois raté cette balle qui
lui était réservé. Il n'avait pas vraiment le droit à l'erreur là et scruta
alors l'horizon. Le souaffle changea d'équipe et les points s'équilibrèrent
avant qu'une équipe reprennent l'avantage et ainsi de suite, tenant les
supporters en haleine.
Harry repéra le vif d'or et fonça droit sur lui suivit de près par l'attrapeur
des Serdaigles tandis que les deux équipes continuaient à lutter pour marquer
des points, c'est alors que le batteur des Serdaigles lança un cognard droit
sur Olivier qui l'évita à l'aide d'un virage tandis que le second attrapeur lui
renvoya le cognard où cette fois, Olivier ne pouvait rien faire et tomba de son
balai. Il était à un hauteur de 25 m et se retrouva rapidement sur le sol
inconscient.
Hermione se maintenait une main devant la bouche afin d'éviter d'hurler,
fermant les yeux de peur. Elle se hâta de descendre de l'estrade.
Mais Harry n'avait pas perçut ce qui arrivait à Olivier et il récupéra le vif
d'or, faisant ainsi gagner son équipe avant d'atterrir sur le sol.
Comment apprécier la vie
Quand c'est toi qui me manques
Plus le temps passe
Et plus j'ai peur
Que tu ne m'effaces
Un peu plus d'heure en heure- Alors reculez-vous que je puisse l'examiner céda l'infirmière devant le visage inondé de la jeune fille.
Hermione chassa d'un revers de main les larmes qui coulait encore sur sa joue en vain car toujours de nouvelles revenait.
L'infirmière repartit au bout de 5 min, elle en avait déduit que mis à par des légers bleus, une côte de casser, il n'avait rien n'inquiétant. Il lui fallait du repos enfin attendre qu'il se réveille pour pouvoir lui administrer une potion.
Hermione se posa sur la chaise près de lui et lui caressa la main.
Que restait-il
De nos rires aux éclats,
De la confiance en l'avenir,
De nos rêves d'autrefois ?
Elle ne savait pas.
- Olivier réveille-toi, je t'en supplie. J'ai besoin de toi, je ne veux pas te perdre, je ne veux pas perdre l'homme que j'aime. Tu m'entends Olivier, je t'aime qu'importe si tu ne veux pas me pardonner, si tu ne veux pas être avec moi mais tu ne peux pas n'interdire de t'aimer. Harry n'a pas le droit d'être un obstacle à notre amour. Je ne veux pas, j'ai enfin compris. Je ne veux pas perdre mon meilleur ami au dépens de mon petit ami et mon petit ami au dépens de mon meilleur ami. Je vous aime tous les deux d'une manière différente, tu n'as pas le droit de me le reprocher. Je t'interdis de me le reprocher Olivier. -elle sera sa main près d'elle- Tu ne peux pas me laisser, je te l'interdis, je t'aime.Mais Olivier ne réagissait pas, elle ne lui avait jamais dit je 'aime avant ce jour et cela ne semblait avoir aucun effet sur lui. Elle se mit à pleurer.Il faudra bien mettre fin
A tous ces regards éteints
Elle aurait voulu revoir ses yeux noisettes se reposaient sur elle, la contemplait à nouveau et ses petits sourires destinés à la déstabiliser qui était à présent devenu un jeu entre eux, un jeu de séduction sans aucun doute. Elle aurait souhaité le retrouver ce soir dans la grande salle et s'apercevoir qu'il la regardait discrètement comme il le faisait souvent depuis qu'il avait rompu car il aurait pu plaider ce qu'il voulait, elle savait qu'il l'aimait toujours.
Olivier resserra alors la main d'Hermione faiblement. Un sourire se dessina sur les lèvres de cette dernière.- Le match ? articula t-elle.- Rassure-toi, on a gagné. Harry a attrapé le vif d'or.- Qu'est ce qui est… ?- Tu t'es pris un cognard et tu es tombé de ton balai.- Aïe, ma tête ! maugréa t-il.- Je vais appeler Pomfresh intervint Hermione.- Hermione, qu'est ce que tu fais là ? murmura-t-il en serrant un peu plus fort sa main.- Je m'inquiétais pour toi répondit-elle en souriant faiblement. Et puis, je, je…- Je quoi demanda Olivier amusé par la petite facette encore enfantine de cette jeune fille.- J'avais peur de te perdre encore. Je ne veux plus te perdre Olivier, j'ai mis du temps à réaliser mais je ne veux plus que tu te retrouve loin de moi.- Qu'est ce que tu veux dire par là ?- Je veux dire que je suis tombé amoureuse répondit Hermione.- Dis-le !- Je t'aime Dubois.Un sourire se dessina alors sur les lèvres d'Olivier. Hermione le lui rendit rapidement puis un silence gêné s'installa peu à peu entre eux.- Et Harry ? demanda Olivier.- C'est mon meilleur ami. Il a toujours été là pour moi, même si sa vie aurait mis en danger pour me sauver. Il n'est pas le survivant à mes yeux mais mon meilleur ami.- Mais ne nie pas que tu éprouves des sentiments pour lui !- Je ne l'ai pas nié jusque là. Je l'aime pour un frère, c'est mon protecteur. ET je refuse de le perdre.- Alors tu préféres me perdre moi ?Hermione en eût assez de l'entendre se plaindre et douter d'elle. Elle l'aimait dans quelle langue devait-elle lui dire pour qu'il comprenne que sans lui, sa vie n'avait pas de sens.
Dans un élan, Hermione se pencha brusquement vers lui, elle pouvait pratiquement sentir son souffle sur sa peau, elle s'approcha un peu plus encore et posa ses lèvres sur les siennes. Ce baiser tant désiré depuis plus d'un mois, depuis leur rupture, elle en avait rêvé de le retrouver. Olivier resta surpris durant quelques instants, immobile, ne sachant que faire. Hermione se recula lentement puis le regarda.
- J'espère que ça répond à ta question ! lança t-elle sur un ton beaucoup plus dur qu'elle l'aurait souhaité.- Tu ne peux pas revenir vers moi, en faisant comme si il ne s'était rien passé s'enflamma Olivier.- Si, je crois que je peux le faire car tout le monde à le droit à l'erreur, Olivier. Même le pire d'entre nous, a droit à une deuxième chance. Je l'ai réalisé hier que je ne pouvais pas renoncé à toi sans me battre.- Tu n'as rien fait pour nous préserver.- Je n'ai rien fait pour nous détruire s'énerva t-elle. Je n'aurais peut-être pas dû revenir vers toi murmura t-elle en retirant sa main de la sienne.- Dès que tu vois un danger, tu veux le contourner ?- Et toi, tu le fuis ! Tu crois que c'est mieux.- Je t'aime aussi lâcha Olivier.- Alors pourquoi doutes-tu tant de moi tu ne me fais pas confiance ? si tu m'aimais rien qu'un peu, notre couple n'aurait sans doute jamais dû dérailler comme c'est derniers temps.- On a tous le droit à une deuxième chance, non ? demanda Olivier un sourire aux lèvres.Hermione lui sourit. Elle se rapprocha de lui et reprit sa main avant de l'embrasser sur le front puis de rejoindre ses lèvres. Un baiser cette fois, partagé, ardemment désiré par les deux. Ils se séparèrent quand ils entendirent les bruits de pas arrivait vers eux. Hermione releva la tête puis reposa son front contre le sien.- Ca signifie que tu m'en veux plus ? demanda t-elle un sourire aux lèvres.
- Je t'aime murmura t-il pour toute réponse avant de capturer ses lèvres de nouveau.
- Huummm !!! toussota Mrs Pomfresh qui arriva à cet instant dans la salle. Mr. Dubois aurait besoin de se reposer maintenant.
- Mais je vais très bien, rétorqua le jeune homme.
- Vous venez d'avoir un accident, je vous le rappelle et vous devez vous reposer.
- Je vais y filer murmura Hermione en lui déposant un baiser.
Puis elle sortit lentement en se retournant une dernière fois vers lui avant de disparaître . Si l'amour était ce qu'elle ressentait en ce moment, ce souffle nouveau qui lui faisait chavirer son cœur, et qui ne la faisait penser qu'à lui, celui qui avait capturé, son âme, son corps, sa tête. Si c'était ça, la punition du verbe aimer alors aucun châtiment n'aurait pu être aussi doux.
Olivier se retourna vers l'infirmière qui le regardait fixement, un air triste, inquiet sur son visage.
- Qu'est-ce qu'il y a ? se permit-il de demander.
- Mr Dubois, je dois vous, vous…
- Il est revenu ? s'exclama Olivier désespéré.
- Je suis navré.
- Qu'est-ce que je dois faire maintenant ?
- On ne peux plus rien faire, Olivier.
- Quoi ? mais y a forcément une solution, un traitement.
Elle secoua négativement la tête, ses yeux se remplirent de larmes.
- Je ne vais pas… je ne peux pas… je ne suis pas… balbutia t-il la voix tremblante.
Depuis longtemps, il s'était préparé à cette évidence mais sans pour autant l'accepter. Il ne pouvait imaginer que d'ici peu de temps, il serait séparé d'elle à tout jamais, qu'elle souffrirait à cause de lui, que dans quelques jours, quelques mois, quelques semaines ou alors dans des années, il ne serait plus parmi le monde des vivants.
- Je ne sais pas quoi vous dire.
- Combien ? s'écria t-il les larmes aux yeux cette fois.
- Je sais pas ! Faudrait que vous passez des examens.
- Je ne peux pas partir en plein milieu de l'année.
- Je ne peux rien te dire de plus. Je vais aller voir les professeurs Dumbledore et Mac Gonagall qui vont arranger votre départ dans un hôpital moldu. Reposez-vous maintenant ordonna t-elle. Je vais vous donner un somnifère.
Elle ne comprenait pas que lui ne voulait pas de son somnifère mais il voulait vivre, être certain qu'il avait encore 50 ans devant lui pour pouvoir avoir le temps de fonder une famille, de regarder ses enfants grandir, la femme qu'il aime vieillir, avoir le temps de souffrir de la perte d'un être cher et pas que ce soit ses êtres chers qui souffrent de son départ. Un parent ne devrait avoir à vivre avec la mort de leurs enfants mais c'est aux enfants de portée ce fardeau. En faite, il ne voulait pas mourir, il avait peur de fermer les yeux maintenant et de ne plus jamais les rouvrir, de ne plus voir le visage d'Hermione près du sien, de ne jamais avoir l'occasion de sentir sa peau nu contre la sienne. Il lui semblait qu'il ne pourrait jamais réalisé ses rêves, qu'il ne serait jamais diplômé , avant il croyait qu'il aurait tout le temps devant lui alors qu'aujourd'hui ses jours étaient comptés.
Il aurait peut-être préféré mourir maintenant et ne pas à avoir peur, de ne pas redouté ce jour final mais il ne pouvait rien faire d'autre qu'attendre, attendre que la mort vienne s'emparer de sa vie.
Il s'endormit. A son réveil, elle était là, endormi à ses cotés, si belle, si fragile, ses joues avaient encore les traces des larmes qu'elle avait versé de sa faute. Si jamais, elle le perdait définitivement, ses larmes couleraient plus abondamment, plus longtemps. Cette flamme dans ses yeux ne réapparaîtrait jamais plus ! cette pensée l'effraya, elle l'aimait, elle aussi sera affecté par son décès. . Elle avait déjà assez souffert par sa faute, il ne se pardonnerai jamais si elle était de nouveau malheureuse par sa faute.
Elle commença à bouger légèrement et ses yeux s'entrouvrirent. Elle lui sourit avant de le rejoindre sur son lit.
- Bonjour murmura t-elle en déposant ses lèvres sur les siennes.
- Bien dormi ?
- Oui, et toi ? Je veux dire, tu vas bien ?
Olivier sourit, elle avait toujours autant de mal à exprimer ses sentiments face à lui.
Olivier était sorti de l'infirmerie dans l'après-midi, Dumbledore le convoqua assez rapidement pour préparer son départ. Il allait rentrer chez lui, le temps que quelques examens soit fait, à son plus grand regret. Son départ fut prévu pour le surlendemain, ses parents étaient au courant, il ne restait plus qu'à trouver un motif pour ses amis. Il avait trouv : son grand-père était malade, c'était ce qu'il dirait.
Il partit dans le nuit suivante, accompagné de Dumbledore. Il aurait tant voulu qu'Hermione l'accompagne mais il n'arrivait déjà plus à la regarder en face depuis deux jours alors de là, à lui dire qu'il avait besoin de son aide, qu'il allait mourir. NON !!!, il ne pouvait pas. Il arriva chez lui, le matin de bonne heure. Ses parents n'avaient pas dormi de la nuit et l'attendait pour aller à l'hôpital. Sa mère avait dû beaucoup pleuré car ses yeux étaient encore gonflés et rouge tandis que son père gardait son sang froid habituel. Olivier ne l'avait jamais vu pleuré dans n'importe quelle situation. Dès qu'il arriva, sa mère se précipita vers lui et le prit dans ses bras. Elle se remit à pleurer, Olivier ne savait pas trop quoi faire, ni comment réagir. Après tout, c'était lui qui allait mourir et il ne pleurait même pas. Il serra sa mère contre lui et tenta temps bien que mal de la calmer mais comment rassurer quelqu'un alors qu'on doute soit même.
- Bon, il faut y aller lâcha Mr Dubois d'une voix tremblante.
Mme Dubois lâcha son fils à contre-cœur.
Depuis près de deux heures, Olivier attendait les résultats de ces examens. Il jouait sur le tabouret noir, occupant ainsi son esprit. La porte de la salle s'ouvrit, laissant apparaître le médecin.
- Bonjour, Olivier.
- B'jour lâcha t-il en cherchant la moindre bonne nouvelle sur le visage du docteur.
Le médecin s'assit en face de lui et ouvrit l'enveloppe qui détenait les fameux résultats. Olivier scruta son visage et s'aperçut qu'au fur à mesure de sa lecture, celui s'assombrissait.
- Il vaudrait mieux que tes parents entrent s'exclama-t-il.
- Je veux pas répondit Olivier. Qu'est ce qu'il y a ?
- De biens mauvaises nouvelles, mon garçon.
- C'est la fin, n'est-ce pas ?
- Je suis désolé balbutia t-il.
- Combien me reste-t-il ?
- Je sais pas, quelques semaines, quelques mois. Pas plus d'un an, je suppose.
- Un an répéta t-il.
Comment un enfant de 17 ans pouvait-il apprendre qu'il ne souhaiterait probablement jamais son dix-neuf nième anniversaire.
- Mais on peut prolonger ce délai avec un traitement.
- J'aurai combien de temps en plus ?
- Vous êtes jeune, en pleine santé, entre 6 à 12 mois.
- Mais ? il n'y a un mais, n'est-ce pas ?
- Vous devrez resté à l'hôpital.
- Et si ça marche pas ? Je serais mort dans un hôpital lâcha t-il perplexe.
- Mais si ça marche, vous serez en vie plus longtemps optimisa le docteur.
- Mais je n'aurai plus de vie. Je ne réaliserai jamais mes rêves, je ne retournerai jamais à l'école, je n'aurai pas mon diplôme. Tout ça pourquoi ? vivre quelques mois supplémentaire. Je ne veux pas finir ainsi.
- Mais vous ne pouvez pas refuser cette chance.
- Je ne la refuse pas je ne la choisis pas, c'est tout. Si je n'ai que quelques mois, alors je les veux à temps pleins déclara t-il.
- Je ne peux pas vous faire changer d'avis ?
- Je le crains. Merci, docteur fit-il en se levant.
- J'aurais voulu vous apporter de meilleures nouvelles, Olivier.
- Je sais ! au revoir finit-il en se levant.
Il sortit de la salle, les yeux fixant le sol évitant tout contact avec ses parents qui s'engouffraient à leur tour. Une dizaine de minutes plus tard, ils ressortirent de la salle. Sa mère tellement effondrée que son mari était obligé de la soutenir pour marcher.
Olivier s'assit dans le salon, le regard sombre. Il aurait souhaité être n'importe tout à cette heure mais pas ici. Il avait du mal à regarder sa mère.
- Olivier, je
- Je suis désolé, maman murmura t-il.
- Il faut que tu prennes ce traitement souffla t-elle entre deux sanglots
- Je veux pas balbutia le jeune homme.
- Pourquoi ça ? demanda le père jusqu' alors resté en retrait.
- Je suis condamné, papa. Que je le veuille ou non, ma vie va s'arrêter. Je ne veux pas mourir dans un hôpital, je ne veux pas attendre la fin de cette façon.
- Mais le traitement…
- Il ne fera que de repousser l'échéance de quelques mois, mais il ne me redonnera pas la santé.
- Qu'est ce que j'ai fait de mal ?
- Mais tu n'as rien fait, maman.
- Si, j'ai obligatoirement fait quelques chose de mal, durant ma grossesse, ou je ne sais pas
- Vous n'y êtes pour rien, c'est la vie qui a voulu. Je ne veux pas mourir, croyez-moi, mais je ne veux pas finir mes jours dans un hôpital sans pouvoir réaliser le moindre de mes rêves.
- Tu ne changeras pas d'avis ?
- Non, papa. Je veux retourner à Poudlard, dès demain. Je veux passer mon examen, je veux entrer dans une école de Quidditch avant que…
- Je ne veux pas que tu retournes dans cette école. C'est elle, qui a développé ce cancer.
- La magie n'y est pour rien. Je ne veux pas que tu parles comme ça. Je vous aime tous les deux.
-Mais
- Je ne veux pas que vous décidiez pour moi, pas cette fois.
- Je crois que je comprends acquiesça son père.
Il allait mourir c'était certain, ce n'était maintenant plus qu'une
question de temps. Il avait une fois entendu à la télévision que 3 enfants sur
4 guérissant aujourd'hui du cancer. Au moins avec sa vie, 3 autres gosses
peut-être plus jeunes que lui, peut-être des bébés, allaient vivre ou revivre.
C'était peut-être mieux ainsi.
Il rentra à Poudlard, cette idée dans le cœur, sa mort servira au moins à
quelqu'un. Les jours passaient rapidement, Hermione était encore à ses côtés,
tentant de le rassurer tant bien que mal sur l'état de santé de son grand-père,
ne sachant pas que c'était lui le réel malade. Mais le simple faîte qu'elle
soit près de lui car il n'allait pas très bien, le rendait heureux. Seulement
en même temps, elle se rapprochait un plus de lui et en même temps, elle en
souffrirait davantage.
- Je t'aime, Olivier murmura t-elle en se blottissant dans ses bras.
Elle se laissa emporter par la douceur de ce baiser mais elle sentit rapidement que ce baiser tournait en une sorte de baiser d'adieu. Elle se dégagea légèrement et tenta de croiser le regard de celui qu'elle aime.
- Qu'est ce qu'il y a ? demanda-t-elle regrettant immédiatement cette question.
- Rien mentit-il en se dégageant de cette étreinte.
- Olivier, parle-moi ! supplia t-elle.
- Herm…, je crois que j'ai besoin de temps maugréa t-il.
- Qu'est ce que tu veux dire ?
- Que tout va trop vite lâcha t-il en regardant à travers la fenêtre.
- Je ne comprends pas répliqua Hermione.
- Je veux qu'on en arrête là murmura t-il la voix tremblante
- Non, c'est pas vrai. Regardes-toi, tu n'es pas crédible, ta voix tremble
- J'ai cru que je t'aimais toujours mais, ce n'est pas le cas.
- Pourquoi tous ces mensonges ? Je croyais que
- J'ai eu tort de te laisser croire. J'en suis désol ! murmura t-il en s'approchant d'elle.
- Arrêtes, ne me touches pas s'écria t-elle. Tu m'as fait croire que tu m'aimais, tu m'as dit que tu m'aimais, alors si tu disais la vérité rien qu'une seule fois si tu as été honnête envers moi.
- Je ne t'aime plus Hermione.
- Tu mens ! lâcha t-elle
- Oublies-moi !
- Je peux pas, je veux pas t'oublier. Et moi, je t'aime…
- Je ne mérite pas d'être aimer maugréa t-il.
- Tout le monde a le droit à l'amour. Toi, moi autant qu'un autre. Parle-moi !
- Tu ne comprendrais pas,
- Mais je peux tout comprendre, Olivier.
- Non, tu te trompes, Granger.
- Expliques-moi, Olivier.
Il la regarda, pénétrant son regard si profondément qu'il en fût lui-même troublé. Cette détresse qu'elle ressentait n'était que l'écho de celle qu'il dégageait, elle ne faisait que de l'intercepter sans la comprendre.
- Je vais mourir chuchota t-il si faiblement qu'elle ne l'entendit pas.
- Quoi ? dit-elle en levant la tête.
- Je vais mourir avoua t-il en baissant immédiatement les yeux.
Hermione le regarda fixement, ne sachant que dire. Avait-elle bien entendu ?
- Je vais mourir répéta t-il, un peu pour lui –même, cette fois. C'était la première fois qu'il se le disait à haute fois.
Elle le regarda interdite, des larmes embrumant ses yeux. Elle alla vers lui et le prit dans ses bras.
- Il doit y avoir un moyen, un remède, une solution demanda t-elle.
- Y a rien. Si j'étais né dans une famille de sorcier, j'aurais des chances, mais c'est une rechute que j'ai fait.
- On ne peux rien faire ? s'exclama t-elle les larmes aux yeux.
- Je dois juste attendre.
- C'est pas juste s'écria t-elle tandis qu'il la serrait contre lui. Je ne veux pas te perdre !
- Chuuuuuuuut ! Je t'interdis de dire ça. Je ne veux pas que tu penses comme ça.
- Je veux de te laisser mourir pleura t-elle. Je t'aime trop.
Un silence s'installa entre eux. Il la serrait dans ses bras d'une manière réconfortante, il ne pouvait rien faire d'autre, que d'attendre qu'elle l'accepte si elle arrivait à l'accepter un jour. Hermione était forte et maintenant, il avait quelqu'un avec qui partager ses craintes face à cette maladie qui le rongeait.
Au bout d'une dizaine de minutes, les larmes d'Hermione arrêtèrent de couler, elle releva la tête.
- Je me sens si bête d'avoir réagi ainsi marmonna t-elle.
- Tu es loin d'avoir l'être bête assura t-il.
- Je sais pas quoi dire, Olivier.
- Alors ne dis rien murmura t-il en la serrant précieusement contre lui. Je t'aime Hermione.
Elle approcha ses lèvres près des siennes et l'embrassa.
- Je resterai avec toi promit-elle.
- Je ne te demande rien,je…
- Je ne te laisserai pas reprit-elle.
- Merci.
Elle avait encore du mal à réaliser cette nouvelle. Un jour, il ne serait plus là. C'était pas évident à imaginer, un jour, elle serait de nouveau seule. Comme elle l'avait été pendant de nombreuses années.
Une semaine venait de s'écouler, elle apprenait à vivre avec ce lourd fardeau qu'il lui avait confié. La tête dans les nuages, Hermione se dirigeait vers les cachots où elle avait cours avec les Serpentards. Elle arriva et s'installa rapidement aux côtés de Ron qu'elle avait encore délaissé ses derniers temps, surtout depuis qu'elle avait appris la maladie d'Olivier.
- Je suis ravie que Potter se joigne enfin à nous s'exclama Rogue en le voyant entré. Je pensais que vous n'alliez pas venir.
- Je suis désolé, professeur.
- Désolé, 10 moins en moins pour les Gryffondors. Vous remercierez votre cher ami Potter, bien entendu. Et pendant qu'on y est monsieur Potter, vous êtes vous enfin décidé à travailler dans ma matière.
- Ca suffit s'écria une voix qui se mêla à ce règlement de compte.
- Miss Granger, siffla Rogue.
- Vous n'avez aucun droit de traiter un élève ainsi exclama t-elle.
- Je n'ai pas d'ordre à recevoir de vous, Miss.
- ET vous, vous ne pouvez pas nous rendre responsable de vos échecs quand vous aviez notre âge. Harry n'y est pour rien, si son père vous humiliait.
- Assez, hurla Rogue en levant sa baguette sur Hermione. Je vous interdis, petite insolente.
- Bave de crapaud, que ce professeur mauvais en crapaud gluant soit transform
Un filet de lumière retentit vers le professeur Rogue qui se métamorphosa en crapaud devant toute la classe. Tous rirent de la plaisanterie, sauf Hermione, elle tourna la tête vers un Drago qui tenait encore sa baguette levé comme si il s'attendait à une récidive de la part du professeur mais qui riait néanmoins avec les autres. Hermione lui adressa un sourire et quitta la salle.
Dans d'autre circonstance, cette scène l'aurait sans doute amusait pas aujourd'hui non.
Drago sortit de la salle, un sourire aux lèvres. Il ne savait pas trop pourquoi il avait agi ainsi mais de tout manière c'était fait, Rogue était un crapaud enfin maintenant plus pour très longtemps, l'infirmière a dû en être averti et avoir conjurer le sort. Enfin, le cours avait été annulé, un de moins pensa-t-il. L'heure du déjeuner approchait, l'école n'allait pas tardé si ce n'était pas déjà fait, à être au courant de ce sort. Pauvre Rogue, il allait être ridiculisé à vie. En lui jetant ce sort, il n'avait pas vraiment réfléchi, il l'avait fait pour aider Hermione, ni plus, ni moins. Depuis quelques temps, il n'éprouvait plus ce besoin de méchanceté envers elle ou bien Harry , enfin surtout depuis qu'il aimait Ginny.
Il entra dans la grande salle et s'installa à la table des Serpentards sans oublier de jeter un rapide regard vers Ginny puis à la chaise vide où aurait dû siéger le professeur Rogue. Toute la salle, le fixaient sans se retenir d'émettre des petits rires. Quand d'un seul coup, un grand hibou blanc pénétra par la fenêtre. Un silence quasi-instantané se fit dès que tous aperçurent l'enveloppe rouge qu'apportait le hibou. Le sang de Drago se figea quand il reconnut l'hibou. C'était celui de son père et l'enveloppe était pour lui. Drago se leva précipitamment et voulut partir mais l'oiseau se mit à voleter autour de lui, à contre cœur, il se résigna à détacher le message du hibou qui reprit immédiatement son envol. Les yeux fixait sur la couleur de l'enveloppe, il ne savait pas trop si il devait l'ouvrir ou alors se sauver. Quoiqu'il fasse de toute façon, l'écho de la voix sarcastique de son père résonnerait dans ses oreilles et il saurait le message. Mais avant qu'il ne soit parvenu à prendre une décision, l'enveloppe s'ouvrit brusquement.
« Comment as-tu pu ? Comment as-tu osé ainsi salir le nom de tes ancêtres ? Changer un professeur en crapaud, que t'est-il passé par l'esprit ? Tu n'es pas digne d'être un Malefoy, tu n'es même pas digne d'être mon fils ! Il n'y a pas de quoi être fier de toi, jeune homme, tu vas aller immédiatement t'excuser auprès du professeur Rogue. Et je te préviens, si j'apprends que tu ne l'as pas fait, tu rentres directement à la maison »
La lettre se détruit aussitôt. Tous les regards braquaient vers lui, Drago s'enfuit alors de la salle. Ginny jeta un regard inquiet vers Hermione qui lui répondit par un signe de tête positif. A son tour, elle se leva de table et suivit Drago.
- Eh Drago s'écria t-elle lorsqu'elle le vit s'engouffrer vers une porte au pied des escaliers. Attends-moi !
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Tu as besoin d'une amie, je crois. Alors je suis venue.
- Je n'ai besoin de personne répondit-il.
- Je sais, Drago Malefoy est aussi froid qu'un iceberg. Il n'a besoin de personne, ne se suffit qu'à lui-même. Je connais toute cette facette de toi par cœur, Drago. Mais je sais aussi que tu as peur. Peur de la solitude dans laquelle tu t'enfermes pour te préserver, peur de l'amour, peur de souffrir.
- Tu ne sais pas…
- Tu n'es pas seul, Drago, je suis là, près de toi, avec toi.
- Non, j'ai toujours été tout seul même quand on me promettait qu'on serait toujours avec moi, au final, j'étais tout seul. Seul face à mon père, seul face à la haine, seul face à …
- Moi finit-elle. Tu ne seras plus seul Drago, pas tant qu'on sera ensemble murmura t-elle en posant une main sur son torse.
Elle lui fit un sourire gêné avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres froides.
- Tu es bien sur de savoir ce que tu fais ? demanda Drago mal à l'aise.
Pour toute réponse, elle déposa un second baiser sur les lèvres glacées de Drago qui ne mit pas longtemps à y répondre.
Hermione sortit de la salle, toujours aussi chamboulée par les récents événements. Olivier était là, dans le hall, entouré par tous les joueurs de Quidditch. Il riait faussement, mais il riait. Si elle n'aurait pas su qu'il était malade, elle aurait cru qu'il riait de bon cœur à la plaisanterie, mais ce n'était pas le cas. Elle lui adressa un faible sourire et voulut continuer son chemin. Mais Olivier sortit du groupe et s'empressa de la rejoindre.
- Viens avec moi s'empressa-t-il de dire en la prenant par la main et en courant dehors.
Hermione le suivit affolé.
- Mais où va-t-on ?
- C'est une surprise répondit-il.
- Mais,
Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise répéta t-il enthousiaste.
