On n'oublie jamais rien… on vit avec
Merci pour vos reviews, ça me touche beaucoup et désolé pour l'ancienne mise en page du chapitre 6, je ne l'avais pas vu, c'est une copine qui l'a modifié à ma place.
ET pour répondre à vos reviews :
Au départ cette fic est né d'un défi comme vous le savez tous mais je trouve qu'il y a beaucoup de fics où tous se finit bien ( comme la plupart des miennes d'ailleurs !) alors navré si le triste d'Olivier vous a fait pleuré, moi aussi j'étais toute triste en l'écrivant et surtout en décrivant leurs sentiments. Mais comme on dit : l'amour a des raisons que la raison ignore ! C'est ainsi !
Alors un p'tit avis encore ?
Chap7 : Quand la vie s'en mêle !
Il s'arrêta aux portes du terrain de Quidditch, un sourire illuminant son visage.
- Mes parents ont demandé à Dumbledore de me soustraire de l'équipe avoua –t-il. Ils ont trop peur d'une chute ou je ne sais quoi d'autre. Mais moi, je veux pouvoir même si ce ne sera qu'une seule minute caresser mon rêve.
- Je comprends murmura t-elle en posant une main rassurante sur son épaule. Tes parents veulent simplement faire ce qu'il y a de mieux pour ta santé, ils t'aiment.
- Viens s'écria t-il entrant dans le stade.
- Mais je croyais que…
- Ce n'était pas pour te dire ça que je t'ai amené ici la coupa t-il.
- Mais qu'est-ce que ça veut dire ? demanda t-elle en pointant un doigt vers les deux balais qui étaient déposés sur le sol.
- C'est ton nouveau cours de vol !
- Olivier, je t'avais déjà dit que je n'aimais pas volé.
- La dernière fois, ça t'a plu, je le sais.
- C'est pas pareil.
- Avant, j'avais comme projet bien sur après avoir pris ma retraite en tant que joueur professionnel de retourner enseigner le vol ici. Mais maintenant, je sais plus après tout, on nous a demandé de choisir un avenir mais quand on apprend qu'on a pas d'avenir, tout devient moins compliqué. Je me sens si faible face à tout ça.
- Je t'interdis de parler comme ça s'écria t-elle. Tu ne penses qu'à toi, toi et ta peine. Et tes parents, tes amis à qui tu mens jour après jour depuis des semaines, ils ne comptent pas eux.
- Je…
- Et moi, penses à moi, je t'aime tellement, ça me compte pas ça non plus s'écria t-elle les yeux inondés. Tu ne sais pas ce que je peux ressentir à chaque fois que je pose les yeux sur toi, si tu savais combien de fois, j'ai souhaité prendre ta place pour que tu ne souffres plus, pour que tu puisses réaliser tes rêves. Mais je ne peux pas, je ne peux pas te remplacer, je ne peux pas. Et oui, tu es faible,je suis faible, tout le monde est faible, mais tu as la force en toi de surmonter tes peurs et de les affronter, tu es fort Olivier et tu n'es pas seul. Tu ne seras jamais seul, je serai là pour t'aider à vivre mais pas pour te regarder mourir.
- J'ai si peur marmonna t-il en baissant les yeux comme si c'était une honte. J'ai si peur de mourir, je ne sais pas comment c'est de l'autre côté. La seule chose que l'on sait de la mort, c'est qu'on revient jamais mais moi, je ne veux pas. J'ai la trouille des jours qui passent trop vite, de ma vie qui s'éteint lentement, de cette maladie qui n'a aucune limite, de laisser les gens que j'aime. Tout cela m'effraie à un tel point que je ne sais plus comment réagir pour ne pas que ça se voit. Aides-moi Hermione !
- Je serai là, Olivier murmura t-elle dans le creux de son oreille en le serrant. Je serai toujours avec toi. Tu as le droit de pleurer, tu peux pleurer.
Olivier laissa des larmes coulées sur ses joues, il les retenait depuis trop longtemps sans doute. Hermione se baissa et s'assit sur l'herbe fraîche de la pelouse avant de le reprendre dans ses bras et de le serrer. Elle le berçait lentement et silencieusement.
Peu à peu, Olivier se clama et resta ainsi immobile,tenant les bras d'Hermione de peur que le seul lien qu'il avait encore de la vie ne disparaisse.
- Ce n'était pas pour qu'on se dispute que tu m'as demandé de venir, n'est-ce pas ?
- En faîte, j'aurais voulu que tu apprennes à voler. Que tu saches, le réel plaisir que j'ai à diriger ce balai, et qu'un jour, tu puisses le transmettre à tes enfants que tu parles de moi. Je ne veux pas être dans ton simple souvenir, je ne veux pas disparaître.
- Tu ne disparaîtra pas, pas tant que je serai là pour raconter tes exploits lors des matchs, pas tant que Poudlard existera car tu fais parti de son histoire, comme cette école fait partie de toi, et tu fais aussi partie de moi.
- Je t'aime murmura t-il en déposant ses lèvres encore humide sur celle de sa compagne.
- Je t'aime aussi !
Elle répondit à son baiser avec une délicatesse qui ne manqua pas de surprendre Olivier. Puis elle se leva et attrapa le balai posé près d'elle et se retourna vers Olivier et avec un sourire, elle demanda :
- La leçon commence quand ?
- Maintenant s'enquît-il de répondre un sourire éclairant son visage.
Hermione le surprendrait toujours, elle était pas comme toutes les autres filles, c'était peut-être ça qui lui avait plu en elle, le faîte qu'elle soit si étrange, si parfaite. Elle représentait à ses yeux la perfection mais peut-être parce qu'elle y était parfaite et elle était la fille parfaite.
- Alors que la leçon commence !
Olivier s'installa derrière elle et prit ses mains dans les siennes.
- N'oublie pas que c'est toi qui dirige ton balai. Quand tu es dessus, c'est toi le maître.
Hermione lui sourit en signe de signe de réponse et de compréhension.
Olivier positionna ses mains sur le nimbus 2001 qu'Harry leur avait prêté. Hermione se laissa faire sans aucune remarque.
- Maintenant faut que tu montes…
- Olivier, je suis déjà monté sur un balai se moqua t-elle.
- Oh ! désolé. Bon, bah, alors on décolle murmura t-il en s'installant derrière elle.
Hermione tapota un peu sur le sol comme lui avait enseigné Melle Bibine lors du premier cours. Le balai décolla instantanément.
- Alors ? demanda t-elle attendant des compliments de son professeur.
- C'est pas mal murmura t-il mais j'aimerai bien rentrer entier s'écria t-il en voyant le saule cogneur pas très long d'eux.
Hermione se pencha légèrement sur la droite. Cependant Olivier la sentant perdre le contrôle, attrapa le manche et descendit vers le sol. Hermione s'agrippa tant bien que mal à lui. Il redressa au dernier moment le balai avant de remonter vers le ciel où il le stabilisa loin de l'arbre.
- Ca va ? demanda t-il.
- Je veux descendre marmonna t-elle.
- Non ! Tu ne vas pas abandonner au moindre obstacle ou échec.
- Mais, j'ai failli nous tuer.
- Et nous sommes pas morts !
- Mais…
- Arrêtes de tous dramatiser, tu vas reprendre ce balai en main et si tu veux descendre, tu nous conduis en bas.
- J'ai pas le choix !
- Tu sais que tes peurs tu peux les affronter, tu as en toi, la force pour.
- Je déteste !
- Quoi ?
- Quand tu me balances les leçons que je te fais.
Olivier sourit.
- Tu veux pas, s'il te plait supplia t-elle.
- C'est pas la peine de faire ses yeux l !
- Tu l'auras chercher, je t'embrasserai plus jamais.
- C'est pas beau le chantage.
- Mais ça marche toujours, regarde-toi tu flanches.
- Non, pas du tout ! De toute façon, je ne céderai pas.
- Alors, on va devoir passer la nuit sur ce maudit balai marmonna t-elle.
- Tu sais que les nuits sont froides ? Tu risques d'être congelé et sans moi, pour te réchauffer.
- Et ça c'est pas du chantage ! se moqua t-elle.
- Pas vraiment, c'est de la légitime défense répondit-il en la serrant dans ses bras.
- Non, j'ai dit plus de câlins.
- Comme tu voudras, Granger répondit-il en enlevant ses mains d'autour de sa taille. Je sens que la nuit va être longue, très longue.
- T'es vraiment pas gentil avec moi maugréa t-elle en saisissant le manche. Je te déteste rajouta t-elle en arborant une mine boudeuse puis elle descendit brusquement vers le sol.
- Et doucement ! s'écria Olivier.
- T'as qu'à reprendre les commandes si t'es pas content lâcha t-elle à proximité du sol.
A peine le balai posé, Hermione gémit
- Je déteste voler.
- Non, tu aimes c'est ça justement le problème.
- C'est pas vrai, tu aurais pu mourir ce soir.
- C'est pas ça. Tu t'en veux car l'espace d'une minute, tu as oublié que j'allais mourir. Faut pas t'en vouloir.
- Non, j'ai pas oubli !
- Je l'ai vu dans ton regard quand on a décollé. Mais moi aussi, j'ai oublié volontairement ma mort, c'est normal. Sinon pourquoi crois-tu que j'aime tant voler si ce n'est pas pour oublier nos problèmes.
- Mais c'est si dur quand on redescend, ils reviennent toujours.
- Ils ne sont jamais vraiment parti en vérité. On les mets juste de côté pour se concentrer sur l'instant présent, pour souffler même deux minutes.
- Quand j'ai dit que je te détestais tout à l'heure, je ne le pensais pas vraiment.
- Je sais murmura t-il en l'embrassant.
